17
Je jetais un rapide coup d'œil à l'horloge sur mon mur. 16h30. Ma fille n'allait pas tarder.
Je n'avais plus beaucoup de temps avant de demander poliment à Kakashi de s'en aller. Je n'avais aucune envie de le mettre dehors, mais quand il s'agissait de ma fille, même le garçon le plus attirant de Konoha pouvait repasser.
Je décidais de m'installer à côté de lui, pour lui expliquer en douceur que j'allais bien, et qu'il pouvait y aller.
Je m'installais sur le bord du canapé, gênée dans ma propre maison.
Alors que la conversation paraissait enfin naturelle, et que je m'apprêtais à lui demander de me laisser, une notification sur mon téléphone me stoppa net.
Il s'agissait d'une image que m'avait envoyé Olympe. Elle avait photographié la une du journal de Konoha.
Je montrais instinctivement la photo à Kakashi, et il fronça les sourcils sans dire un mot.
Il s'agissait d'une photo dans laquelle on me voyait dans les bras de Kakashi sur le parking de l'hôpital. Le titre indiquait [Kakashi Hatake, le célèbre ninja copieur n'est plus un cœur à prendre.]
C'est sur que si on voyait cette photo sans savoir que j'étais dans ses bras à cause de mon incapacité à marcher, on pouvait faire dire ce que l'on voulait de cette image.
Je me demandais cependant comment un ninja tel que lui avait pu passer à côté de quelqu'un qui l'avait pris en photo à son insu.
J'étais bien trop obnubilée à lire l'article pour remarquer que le principal intéressé n'était plus dans la pièce, ni même dans la maison d'ailleurs. Même si c'était ce que je voulais à la base, j'aurais aimé quelques explications en vu de cet article.
Je décidais de lui envoyer un message, me sentant un peu coupable. Après tout, même si je ne m'en souvenais plus, c'est moi qui avait insisté pour que ce soit lui qui me ramène.
À Kakashi:
Si tu veux on peut tout expliquer. On a qu'à dire à celui qui à écrit l'article de le modifier
Vu
Kakashi?
Vu
Moi non plus je ne voulais pas ça...
Vu
Quelques heures passèrent sans nouvelles. Je n'avais pas bougé d'un poil et m'était contentée de regarder les articles de succéder. Pour une fois que je me sentais bien, il fallait que tout soit gâché.
Même en réfléchissante à toutes les solutions possibles, je sentais que cette histoire allait me suivre longtemps, et le pire, c'est que le principal intéressé n'avait même pas daigné essayer de trouver une solution avec moi.
Une rage indescriptible m'envahissait à cette idée. Dire que je commençais à bien l'aimer, j'avais clairement surestimé cet idiot.
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