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Chapitre 4

Elle était toujours sur le banc quand elle se réveilla, ses oreilles titillées trop longtemps par le bruit des voitures.

Elle devait partir. Tout de suite. Traverser la ville. Faire du stop à  sa sortie. 

Pendant sa marche elle ne put se défaire d'un profond sentiments de mal-être. Cette ville la rendait mal à l'aise. Elle n'arrivait pas à savoir ce qui n'y était pas normal mais il n'y avait aucun doute, elle était étrange. Comme si ses contours étaient flous. Cela aurait pût être dû à la chaleur mais le fait est que l'air était froid. Non, elle n'était vraiment pas bien. Pourtant elle commençait enfin à s'habituer aux couleurs, bruits et autres sensations. Elle aurait dû mieux se sentir. Mais pourquoi cette ville était-elle aussi mouvementé ? Pourquoi les lignes semblaient-elles bouger ? La peur investissait peu à peu ses entrailles. Je dois me calmer. Je suis fatiguée, c'est tout. Oui. Ce n'était que ça. Rien que de la fatigue. Elle inspira profondément, calma son cœur affolé.

Elle ne put s'empêcher de soupirer de soulagement quand elle atteint la lisière de la ville. Elle s'assit lourdement sur l'herbe qui bordait le fossé et attendit qu'une voiture arrive. L'air était frais, le vent lui caressait le visage. Elle avait du mal à regarder la route. Elle menait ses yeux vers la ville et lui faisait peur. Cette ville était malsaine. 

Plusieurs voitures passèrent. Elle levait le pouce mais leurs conducteurs daignaient à peine poser leurs regards sur elle. Après un temps qui lui paru durer une éternité un véhicule s'arrêta près du fossé. La personne qui tenait son volant - une femme d'une trentaine d'années environ - ouvrit sa fenêtre, posa son coude sur son rebord et lui demanda où elle allait.

-N'importe où qui m'éloigne de cette ville. 

La femme leva un sourcil interrogateur. Vite. Il fallait qu'elle trouve un prétexte.

-Je viens de me disputer avec mon petit ami et j'ai besoin de prendre l'air. 

-Entrez, dit la femme amusée.

Elle s'installa à l'arrière. La femme tourna la tête vers elle :

-Au fait, comment vous appelez vous ?

-Perséphone.

Ça avait pris du temps à lui revenir. C'était normal. Elle ne pouvait pas en être sortie indemne. 

-C'est un joli nom. Je m'appelle Marie. Excusez moi de mon impolitesse mais vous avez mauvaise mine. Voulez-vous une barre de céréales ?

Marie arborait un grand sourire. Elle ne pouvait pas lui refuser. Et puis elle ne se souvenait même pas à  quand remontait son dernier repas. Elle accepta et mangea goulûment tandis que la femme lui faisait un discours sur les hommes et pourquoi il ne fallait pas leur faire confiance. Elle se regarda dans le rétroviseur. Dire qu'elle avait mauvaise mine était un euphémisme. Ses joues étaient creusées, son teint blanchâtres, ses cheveux gras et emmêlés et ces yeux tellement cernés qu'ils donnaient l'impression de deux trous béants au milieu de son visage. Elle faisait peur. Marie se retourna à nouveau :

-Voulez-vous que je mette la radio ? Je ne pense jamais à l'allumer...

Elle répondit que non. Elle n'en avait pas envie. Elle avait peur de ce qu'elle pourrait y entendre. 

Si seulement Marie pouvait aller plus vite. ILS n'étaient pas loin. Elle le sentait.




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