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Chapitre 6

La porte d'entrée s'était ouverte, à ce moment-là, c'était un soulagement. Il y allait enfin avoir quelqu'un qui pouvait m'aider, me sortir de ce tourbillon infernal.

Mon père accompagné d'Helena et Maxime. J'avais baissé la tête pour que mon père ne me voit pas en larmes, mais il me connaissait par cœur c'était le seul homme qui ne m'avait jamais trahi.
Il m'avait demandé d'une voix virile ce qui se passait, à ces mots j'avais éclaté en sanglots, en suppliant de faire partir Julien. Julien prit sa sacoche et était sortit de chez moi en claquant la porte.
Mon père me prit dans ses bras, et j'avais laissai couler toutes les larmes de mon corps, sa présence me réchauffait le cœur.

Il m'avait raccompagné jusqu'à ma chambre, il m'avait aidé à me mettre dans mon lit, il me fit un bisou sur le front comme marque de protection et me chuchota :

- C'est fini je suis là, ne pleure pas, tu es une fille exceptionnelle il s'en mordra les doigts crois-moi on ne laisse pas filer une fille comme toi, me rassura-t-il en plaçant mes cheveux derrière mon oreille

Mon père était mon ange gardien, ses mots faisaient disparaitre mes maux, ils disparaissaient quand il était auprès de moi, même si Julien venait à peine de me faire du mal, je me sentais déjà beaucoup mieux. J'étais libérée comme si je sortais enfin d'une prison. Mon père m'affirmait qu'il serait toujours là. Car pour moi c'est l'homme idéal, c'est mon exemple, même si je lui faisais du tort il m'aimait toujours d'une telle force et sans amertume.

Il avait mis sur mon corps tremblant une grosse couette toute douce, et pour me faire sourire il m'avait préparé un bon chocolat chaud avec de la chantilly car pour lui c'était le meilleur remède à la tristesse, le tout en rajoutant :

- Toute rencontre négative aussi dure qu'elle soit apporte une rencontre positive, crois-moi tu es jeune tu trouveras l'homme qui saura te mériter

Chaque fois que mon père me disait cette phrase, je levais les yeux au ciel car pour moi c'était une phrase toute faite, mais en réalité il fallait juste attendre.
Je ne le croyais pas car je n'avais plus aucun espoir, même si je savais au fond que mon père avait toujours raison et ne voulait que mon bonheur.

Mais depuis cette après-midi-là, le temps me paraissait long, fade et sans grand intérêt. Autant dire que Julien venait de me briser.
J'étais une fille en miettes et être en miettes, ça fait mal. J'ai tenté de retenir le plus possible mes larmes, mais elles étaient plus fortes. Plus je repensais à ce qu'il m'avait fait, plus j'étais meurtrie.

Malgré tout, ma tendance à garder toujours espoir ne m'avait jamais abandonné.
En réalité, tout cet espoir était une béquille sur laquelle je m'appuyais pour ne pas chuter dans la peine. Je pense que je ne réalisais pas que ma relation amoureuse avec Julien était en suspens. Malgré mon sourire apparent, j'avais des long moments d'absence, perdus dans mes pensées, perdus sans mes repères habituels. Je ne mangeais quasiment pas, mon quotidien avait tout simplement changé.

J'étais seule. Ce qui faisait le plus mal, ce n'était pas vraiment de me retrouver célibataire pratiquement du jour au lendemain.
C'était plutôt parce que je ne savais pas pourquoi c'était arrivé. Comment expliqué que deux personnes qui étaient censées s'aimer, pouvaient se séparer d'une façon aussi horrible? Comment un homme qui a des sentiments amoureux pour une personne puisse la frapper sans aucun scrupule ?
C'était peut-être que finalement, il ne m'aimait pas tant que ça ? Je me posais constamment cette question, et j'étais mitigée entre :

- Mais bien sur Amy qu'il t'aime voyons, on ne balaie pas un an et demi comme ça

De ma mère et les :

- Mais réveilles-toi Amy, dis-nous depuis quand tu n'as pas rigolé avec lui, ou que tu n'as pas eu de moment paisible ?

De mes copines, de plus Sarah ne prenait la défense de personne, mais disait toujours :

On est deux dans un couple le problème vient des deux, vous ne fournissez aucun effort. Mais je ne défends pas le comportement odieux de mon cousin. C'est inacceptable, et je peux comprendre ta peur, peut-être que cette claque était anodine. Ce n'est pourtant pas un bon présage te giflait alors que tu as même pas 18 ans, que va-t-il faire quand tu en auras trente-cinq?
Devant tes enfants ? Tu veux que tes enfants aient un regard de peur envers leur père?
Je ne sais pas, mais Amy te réjouis pas, je te blâme aussi car tu ne réagis pas non plus. Tu es toujours dans le flou entre le fait que tu veuille te remettre avec et non, car il t'a trop fait souffrir.
Soit tu l'oublies car tu sais qu'il ne changera pas, Amy on ne peut pas changer quelqu'un du jour au lendemain qui a vécu comme tel pendant 22ans.
Soit tu te remets avec lui car tu l'aime et je peux très bien le comprendre mais tu arranges la situation.
C'est comme ça qu'on avance dans un couple.

Sarah, avait connu qu'une petite histoire
d'amour, « une histoire sans avenir, qui était dès le début vouée à l'échec » disait-elle mais elle était excellente pour donner des conseils. Elle avait toujours une grandeur d'esprits incroyables quand on était confronté à des problèmes.
Elle subjuguait tout le monde avec son calme absolu, son seul défaut, était de donner trop d'importance aux personnes qui ne le méritaient peut-être pas forcement.

Un peu comme moi, en fait. On n'était pas meilleure amie pour rien.
Les jours suivants, il avait bien fallu que je continue à vivre. Je ne pouvais pas rester au fond de mon lit et pleurer toutes les larmes qui pouvaient sortir de mon si petit corps. Ma mère ne comprenait pas ma situation, je voulais me remettre avec lui car je l'aimais vraiment, mais je ne pouvais pas, mon corps et mon esprit me disait non. J'avais peur qu'il recommence, je n'avais plus confiance en lui. Mes journées étaient une continuelle remise en question, sur moi, sur mon comportement.

C'était deux semaines après notre séparation je devais revoir Julien pour mettre cartes sur table, je ne l'avais pas revu depuis, j'avais donc le cœur qui battait à l'idée de le revoir car je ne sais pas comment j'allais réagir.

J'avais peur de retomber bêtement dans ses bras et de me faire avoir encore une fois, car c'était un beau parleur, et en réalité bêtement je buvais ces paroles. Ces mêmes paroles dont j'étais tombée amoureuse. 

"-Tu crois vraiment que je ne t'aime pas ?"

Je voulais répondre, mais un sanglot me bloquait la voix. Ma gorge s'amusait à faire des nœuds et j'avais affreusement mal. Je sentais qu'elle se serrait de plus en plus. Cette question me faisait comprendre que j'étais encore plus perdue que je ne le pensais.

Car, même si irrévocablement pour moi la réponse était non, ma vie entière serait brisée. Je m'étais rendu compte que ce qui me donnait concrètement la force de continuer, c'était la conviction qu'il m'aimait, d'amour ou d'amitié peu m'importait, juste qu'il m'aimait. Je ne lui avais pas répondu, car en fait je ne savais pas quoi répondre, ma gorge me faisait mal, car je ne voulais pas craquer devant lui.

Il m'avait pris dans ses bras en me suppliant de ne pas pleurer. J'essayais de me retenir au maximum, mais tout m'échappait une fois de plus dans ses bras. Je laissais couler les larmes que j'avais réussies à contenir jusqu'alors.

- Si tu m'aimais Julien, tu n'aurais jamais fait ça, tu ne sais pas comment je le vis, tu m'as détruite
- Je suis tellement désolé je ne voulais pas
- Arrête avec tes excuses, elles ne sont pas pensées, tu m'as aimé, tu m'aimes encore peut-être mais moi je ne sais pas, je ne sais plus et surtout je ne veux plus.
- Ne dis pas ça, me répondit-il en me touchant la joue
- Lâche-moi, j'ai mes examens dans 4 mois, on en reparlera d'ici là, si on est fait pour être ensemble, quatre mois ne signifient rien. Je pense à moi d'abord à présent, le reste viendra après, on avisera après mes examens.
- Tu ne peux pas me faire ça?
- Te faire quoi? Il fallait réfléchir avant de me cogner. 

Première fois que j'arrivais à exprimer mes sentiments, première fois ou j'arrivais à lui tenir tête.
Il s'était avancé vers moi, m'avais prit par la nuque et m'embrassa, je respirais comme si j'étais restée en apnée depuis que je l'avais quitté. Ce qui me faisait mal, c'était que ce baiser ressemblait à un baiser d'adieu et je ne pouvais me retenir de le lui faire remarquer.

La seule chose qui me faisait croire en l'amour c'était mes parents, ils avaient tout traversé, les moments les plus bas, les plus destructeurs, avaient été surmonté avec élégance et classe.
Le divorce pourtant avait plusieurs fois montré le bout de son nez, mais l'amour de mes parents était indestructible comme ils disaientt. Il n'avait absolument rien avoir avec le mien

Ils répétaient sans cesse qu'à leur époque quand quelque chose se brisait, ils essayaient de le réparer avant de le jeter aux ordures et pour eux l'amour était quelque chose de magnifique. Il nous faisaient rêver avec leurs histoires de rencontre qui était juste ridicule, mais tellement drôle en réalité.
Ils avaient eu le coup de foudre et mon père qui avait esclaffé à ma mère une phrase qui ne pourrait pas marcher au vingt et unième siècle.

- il y'a t'il moyen de moyenner?

Ma mère qui avait rajouté quelques mots pour enrichir cette histoire qui avait déjà bien commencé, elle me disait qu'elle avait souri comme une idiote et qu'elle avait craqué à la seconde ou elle avait entendu le doux son de sa voix, et qu'elle savait que ce bel inconnu serait l'homme de sa vie.

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