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Chapitre 15

J'avais entendu que ma mère avait pris une longue respiration avant de me répondre.
Je sentais que ce n'était pas une chose facile à dire. Je ressentais sa peur à travers le téléphone.

— C'est une tumeur cérébrale.
—Une quoi? Passe-moi papa.
— Amy.. non.
— Tu vas me passer mon père maintenant et tu vas te dépêcher, mais ça va pas bien, lui criant dessus à travers l'appareil, avec la gorge qui me brûlait à cause des hurlements incessants que je faisais.

J'entendais les pas de ma mère qui traversaient les pièces de la maison. J'étais furieuse contre mes parents car il ne m'avait rien dit et triste la fois. J'avais peur d'écouter mon père parler mais j'avais envie de sortir toute ma colère..

J'avais entendu au loin « Chéri c'est Amy »

— Allô, ma..

Je lui avais coupé la parole. Je ne voulais pas lui laisser le temps de s'expliquer ni de me sortir quelconques excuses non valables à mes yeux. Je ne voulais rien entendre de sa part. La seule chose dont j'avais envie était juste de déferler ma colère sur lui. J'étais si meurtrie et blessée à la fois. Au fond je ne lui en voulais pas j'étais profondément attristée.

— Tu es vraiment un gros idiot, à me cacher une telle chose. Tu croyais que je n'allais pas m'en rendre compte ? Tu me crois assez stupide pour te croire hyper occupé ? Je suis « super occupé » moi avec mon boulot et pourtant je prends la peine de vous téléphoner pendant plusieurs heures alors que je rêverais juste de poser ma tête sur mon oreiller pour dormir paisiblement. Je suis tellement triste que tu ne m'en ai pas parlé. Je suis ta fille bon sang. Que ce passe-t-il dans ta tête. Je représente si peu pour toi, pour me l'avoir caché ? J'ai envie de te laisser la parole mais je sais dès que tu vas dire un mot je vais être furieuse. Tu ne te rends pas compte? À quoi as-tu pensé ? Que j'allais sauter de joie et que j'allais apprendre ta maladie dans le journal ?! Je suis tellement en colère. Tu m'as enlevé du temps avec toi, tu n'avais pas le droit. Je reviens en France pour être à tes côtés et soigner cette putain de maladie. Ne t'inquiète pas papa je suis la maintenant, tout va s'arranger.

—Amy..
— Quoi, qu'est-ce qu'il y à papa?
— Je suis en phase terminal
—Non, non.. non
—Amy.. ma chérie
— Laisse-moi parler, par pitié tais-toi tu n'avais  pas le droit de me faire ça ! Tu ne te rends pas compte ? En phase terminal ! Tu vas mourir papa. Je t'en veux tellement. Mais pourquoi ne m'as-tu rien dit?
— Je ne voulais pas stopper ta carrière de journaliste.

Je m'étais écroulée par terre. J'avais des fourmillements dans les mains, et aucun son ne pouvait sortir de ma bouche. J'avais raccroché sans dire un seul mot. Je mettais précipitée vers la cuisine pour me servir un verre de whisky, en guise de remontant. J'avais essuyée mes larmes et enlevais le maquillage noir qui avait coulé le long de mes joues. J'avais froid malgré mes sueurs. Je transpirais tellement que j'avais l'impression d'être déshydratée. Après quelques longues minutes, j'avais repris peu à peu conscience, et j'avais décidée de revenir quelque temps en France.

— Hi, Good Morning, Loucas. Je t'appelle pour te dire que je vais m'absenter pour quelques jours. Je ne pourrais pas être au journal.
— D'accord, pas de problème. Je gère, il y'a quelque chose de grave?
— Non, enfin si, mon père à une tumeur cérébrale et il est en phase terminale. Désolé.
— Non ne t'inquiète pas Amy prend le temps qu'il te faut. Tiens-moi au courant.
— Merci, Loucas.

J'avais eu à peine le temps de prendre quelques affaires et de sauter dans le premier avion, que l'annonce de l'hospitalisation de mon père m'avait anéantie. Les minutes devant sa chambre d'hôpital me paraissaient interminables. Chaque seconde me coupait le souffle. J'attendais transit d'avoir une nouvelle d'un médecin, mais rien, c'était vide comme l'océan. Au bout de nombreuses heures, je pouvais enfin voir mon père. J'avais laissé de coté toute la colère qui grondait au fond de mon corps pour profiter de l'instant présent. Peut-être le dernier avec mon père. Je ne pouvais pas du moins je ne pouvais plus lui en vouloir.

Vous savez ce qu'il y a de spécial dans le mort, c'est que le plus effrayant ce n'est pas de mourir car quand on est mort il n'y a plus personne. C'est une sorte de « fin » le plus effrayant c'est de rester et de vivre avec la mort des autres, et ce dire qu'on n'ai rien pu faire pour l'éviter. Et si réellement le plus effrayant était de vivre ? Je lui tenais la main en vouant toutes mes prières à une guérison quasiment impossible voire miraculeuse.

— Papa, je t'en veux pas, je te promet, tu peux me faire un signe. Pardonne-moi je ne pensais pas ce que je t'ai dit au téléphone. Mes mots on dépassaient ma pensée. Je ne suis qu'une imbécile. Je sentais sa main se refermer sur la mienne. Ses yeux qui peinaient à s'ouvrir, je lui caressait doucement le visage avant de lui adresser un bisou. J'étais la plus heureuse.

— C'est de ma faute.
— Mais non, ne dis pas de bêtise, reposes toi.
— Écoute, Amy, si tu dois repartir pour le travail ne t'en empêche pas. Je te fais la promesse que je sortirais vivant de cet hôpital miteux. En plus on y mange très mal, tu crois que je vais me passer des petits plats de ta mère.

Je lui répondis par un rire.

—Ne t'inquiète pas pour moi papa
—Promets-moi Amy
— Promis.

Je lui pris la main, en la serrant pour lui prouver que j'étais là. Je lui avais répété qu'il devait se battre.

— Maman..
— Je suis désolée mon bébé.. m'avait-elle dit en éclatant en sanglots.
— Je suis là, ça va.. tout vas bien calmes-toi.

Nous faisions toute là journées des allés et retour entre la maison et l'hôpital pour prendre des nouvelles de notre papa.

— Amy, papa va mourir ?
— Maxime, papa est fatigué. Mais il est fort et je ne pense pas. Mais si cela doit arriver il faut que tu sois un grand garçon pour bien t'occuper de maman et Hel
— Je comprends.

Je le serrais si fort dans mes bras que je pouvais entendre chaque battement de son cœur contre mon corps.

Quelques jours s'étaient écoulés et les examens de mon père étaient positifs. Il pouvait enfin sortir cette chambre pour retourner à la maison.

J'avais raccompagnée toute ma petite famille que j'aime avant de faire d'énormes câlins à mon frère et ma sœur.

— Bon, eh bien maintenant que tout est rentré dans l'ordre, je vais retourner à New-York.
— Oh non reste.
— Je ne peux pas Maxime. Mais promit la prochaine fois que je reviens c'est pour toujours.
— C'est juré?
— Juré craché.
— Je vous aime tellement tous!

Une fois de plus, je me retrouvais seule à l'aéroport prête pour plusieurs heures de vol. je reprenais doucement le rythme de vie new-yorkais. Je prenais régulièrement des nouvelles de mon père, on était devenu encore plus proche et chaque fois que je l'avais au téléphone j'étais rassurée. J'avais la boule aux ventres à chaque fois que le téléphone sonnait.

Je lui expliquais gaiement que j'avais été promu meilleure rédactrice de mon secteur et que je pouvais être sensible à une augmentation. Je continuais à rêver avec mon père à mon grand avenir. Mon père au téléphone répétait sans cesse qu'il était fier de moi.

— Tu sais après si tu deviens très connu, tu vas être obligé de nous expatriaient chez toi
— Aucun problème, papa j'ai tout prévu pour votre arrivée.

On parlait pendant des heures, je lui disais à chaque fois que je pensais à lui-même si c'était pour des choses anodines. Il m'expliquait fièrement comment Helena et Maxime étaient très studieux à l'école et parfois selon nos conversations nous avions quelques mots sur Yann. Je n'avais plus de nouvelle et eux non plus d'ailleurs.

— Tu l'aimes encore ?
— Papa, je.. enfin.
— Ne dit rien.. je sais.

J'essayais de ne pas montrer ma peine au téléphone, mais je ne pouvais rien caché à mon père. Je ne voulais surtout pas qu'il s'inquiète plus qu'il ne fallait. Je lui affirmais que j'étais totalement heureuse même si ce n'était pas réellement la vérité. Mais j'aimais autant qu'il le pense.

Les jours passaient et les appels téléphoniques étaient toujours faits de manière ponctuelle.
Cependant mon père commençait à avoir des troubles du langage.
Nos conversations étaient de plus en plus longues et difficiles à la compréhension mais je ne le relevais pas. Je ne voulais pas lui montrer que je m'inquiétais affreusement. Je savais au fond qu'il s'en rendait compte. Nous le savions tous les deux que son état ne s'améliorait plus.

Mais nous avions préféré d'un commun accord de ne pas en parler. On profitait des bons moments que nos échanges nous offraient. Je voulais faire une surprise à ma famille de revenir pour quelques jours en France.

Un matin j'avais ouvert mon ordinateur pour réserver un billet d'avion. J'étais tout excitée de revoir ma famille, mais mon excitation fut brisée quand quelqu'un sonna à ma porte.

J'avais pris ma petite veste marron sur la chaise et la mise autour de moi. J'avais ouvert la porte. À ce moment-là, le facteur m'avait répondu tendu une lettre en provenance de la France accompagné d'un accusé de réception que j'avais dû signer. 

J'avais espéré fortement que ce soir Yann. J'avais fermé la porte et me dirigeai vers la porte pour prendre un couteau pour l'ouvrir.
Je dépliai la lettre et pris une grande respiration mes mains étaient moites et tremblotantes. J'avais peur. Je l'avais retourné et commençais doucement à lire cette fameuse lettre.

Ma fille chérie,
Lorsque tu liras cette lettre, je ne ferais surement plus partie de ce monde, je suis désolé, pardonne-moi de t'annoncer ceci à travers une lettre. Mais je te connais je ne voulais pas avoir en tête une image triste de toi. Je sais que c'est égoïste, j'aime à penser que tu te souviennes de moi uniquement quand j'étais en forme. J'espère que tu ne m'en voudras pas de partir si vite à cause de cette maladie, de partir si brutalement. Même si tu n'as pas était tout le temps à mes côtes, ne t'en veux pas, parce que je ne t'en veux pas, tu as ta vie et tu as déjà était beaucoup trop présente pour moi, je t'ai volé trop de temps. Quand tu auras lu ces quelques mots, les derniers en somme, c'est pourquoi que je les choisis avec minutie je suis assez content car à défaut de plus savoir parler j'arrive encore à écrire, même si ta mère n'est pas loin derrière.. Elle est incorrigible que veux-tu. Ne te renferme pas sur toi-même par pitié vis ta vie, sois libre, Ma Amy, je te remercie d'avoir été une fille aimante, et aussi talentueuse, j'aurais aimé certes faire la connaissance de tes futurs merveilleux enfants, j'en doute pas une seconde, ils seront exceptionnels j'ai fais de mon mieux pour être le père idéal. C'est idiot parce que tu dois être en train de noyer cette lettre de larme mais je pense aux meilleurs moments qu'on a passés ensemble. Je te revois te jeter dans mes bras, sauter des arbres en ayant 100% confiance en ton père. Je ne t'ai jamais réellement dis combien je t'aime, je ne sais pas de quoi j'avais peur, c'est dur pour un papa de dire comment et combien on aime ses enfants, mais sache que je ne pouvais pas plus t'aimer. Je me perdais dans tes regards, je suis si fière de toi, de la femme que tu es devenu il y a rien de plus important pour un père que de savoir que sa fille est heureuse. Un dernier point l'amour que tu as vécu avec Yann, tu ne le retrouveras jamais plus, crois-moi ta mère est la seule femme que j'ai pu aimer, c'était pour moi l'âme et le trésor le plus pur qui soit, et un homme reconnaît l'amour d'un autre homme, je me mêle surement de ce qui me ne regarde pas, donc je me tais à ce sujet. Je te demande juste une seule chose. De continuer à être heureuse et de me sécher ses larmes. Tes yeux si pure ne mérite pas une si grande tristesse.

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