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Chapitre 13

— Et bien, voilà petite guerrière.
— Merci, Yann.

Nous nous couchions côte à côte, je m'étais blottis contre lui pour me réchauffer, je m'étais endormi grâce aux petites caresses qu'il me faisait dans les cheveux.
Tout était si paisible. Le lendemain nous nous préparions un petit-déjeuner. J'adorais pendant les vacances prendre malgré mon âge un grand bol de céréales avec du lait frais.

Nous avons passé la journée à nous pavaner dans les rues pour profiter de ce doux soleil.
Nous avions pris des glaces italiennes sur la place principale, un lieu qui a toute heure de la journée était noirs de monde.
Nous avions marché toute la journée main dans la main, nous étions heureux.
Le soir pour profiter de notre dernière soirée de vacances nous avions mangé dans une petite crêperie très agréable et très chaleureuse

Nous avions joui une dernière fois de cette place qui était non plus remplie d'enfants agités, mais plutôt d'adultes qui s'attablaient pour boire un coup.

— Alors? Que penses-tu de nos premières vacances?
— J'adore, j'ai tellement hâte de repartir avec toi Yann, d'être que tous les deux.
— Oui, moi aussi j'aime beaucoup partager des moments avec toi.

J'avais les yeux remplis de joie. Je ne croyais pas ce que je vivais. J'étais si heureuse, j'avais le cœur moins meurtri et je transpirais de bonheur. Je voulais que le temps s'arrête. Je voulais profiter de ce moment qui m'était unique. Je n'avais plus peur du lendemain si mon lendemain était avec lui.

Cela faisait plusieurs mois que nous étions ensemble et malgré notre jeune âge. On imaginait notre vie ensemble. Toute allait si vite dans notre histoire, que nos envies étaient rapides. On pensait innocemment à notre appartement, où il serait situé et comment il serait décoré. On espérait qu'après nos études Il serait possible de s'installer. D'avoir notre chez nous.

— Et, on aura un chat!
— Tu voudras l'appeler comment?
— Guppy!
— Très bonne idée! Amy!

J'étais en réalité plus impatiente que lui.
Mes fourmillements d'autrefois étaient toujours présents.
J'étais empressée d'avoir une vie d'adulte, mes études devaient être finies dans moins de six mois.
Yann, quand à lui, il lui restait une année complète. Même si il était plus âgé que moi, il s'était reconverti, il avait changé de voie professionnelle. Il voulait travailler dans la 3D et tous ce qui s'apparentait aux jeux vidéo. Il était passionné, ce que j'enviais fortement. Il avait la capacité de ne jamais baisser les bras face aux difficultés du travail.

Quant à moi, j'aspirais déjà d'une activité dans le journalisme. Je voulais suivre les pas de ma mère, elle était mon exemple. Je voulais exactement avoir le même parcours. Je rêvassais secrètement de la rendre fière.

— Tu sais Amy, j'ai encore des contacts aux New-York Times, si tu as besoin.
— Oui, maman, je ne sais pas encore mais merci
— En tout cas je suis fière de toi ma fille.

Surtout je pensais à travailler pour me faire de l'argent car il était hors de question que je continue mes études, j'étais allée assez loin pour faire ce que je voulais et ça me convenait parfaitement. Il ne me restait plus qu'à postuler et à faire mes preuves. J'avais au fond de moi peur de m'éloigner de ma famille pour exercer mon métier.

— Tu grandis si vite Helena
— Je sais, le pire c'est Maxime c'est bientôt un homme
— Mais, oui je vous aime tellement.

Nous avions beaucoup de moment câlin avec mon frère et ma sœur. On passait souvent les soirées réunis. Et nous dormions secrètement tous les trois ensemble. Cela rendait fou nos parents, mais nous ça nous faisait rire, de ne quasiment pas dormir de la nuit car nous étions trop serrés et nous avons trop chaud.

— Je pense que tu as trouvé quelqu'un de bien Amy,
— J'espère Helena, j'espère.
— Allez, file le rejoindre au lieu de mourir avec nous.

Je leur avais fait un bisou, avant de me vêtir d'une petite jupe flottante, et d'un petit haut léger, je mettais souvent des chaussettes qui montaient jusqu'au genou. Un style écolière que j'aimais beaucoup.

- Tu es belle Amy.

Je pouvais l'écouter parler pendant des heures sans me lasser mais au fond de moi j'étais terrifiée. Je n'avais pas peur de lui, ni peur de lui faire confiance, car j'avais passé ce cap.
Je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas lui avouer mes sentiments ni même entendre les siens. Je ne voulais pas que cette situation change.

J'étais tétanisée à l'idée de ne pas savoir quoi lui répondre car je savais très bien que tout mon corps m'interdirait de dire quoi que ce soit. Je continuais à marcher dans l'herbe du parc où on se retrouvait fréquemment, sans y faire attention.
Il m'attrapa fermement le bras pour que nous nous retrouvions face à face.

—Ne me regarde pas comme ça Yann,  je sais ce que ca veut dire.
—Écoute-moi.
— Je suis fatiguée.

— Ecoute-moi, Amy je suis sur le point de te dire probablement la chose la plus égoïste que j'ai jamais dite de ma vie.
—Yann ne fait pas ça.

- Non, je dois te le dire au moins une fois, tu as besoin de l'entendre fais-moi confiance.
- J'ai peur.

- Je t'aime Amy, et c'est parce que je t'aime que je ne peux pas être égoïste avec toi, pourquoi tu ne veux pas entendre ça ?
- Je ne veux pas te perdre.
- Je serais toujours là, toujours, quoi qu'il arrive. Souviens-t'en.

Nous nous retrouvions tous les week-ends chez ses parents, nous utilisons au maximum le temps qu'on avait. Parfois nous jouions à certains jeux de société, des genres de jeux avec des règles incompréhensibles. Des jeux de rôles dont les figurines étaient de taille démesurées.
D'autrefois nous sortions entre amis au restaurant. Nos fin de semaine ne se ressemblait pas souvent, mais mon moment préféré était toujours quand, je m'endormais paisiblement à ses côtés.

— Yann, je t'aime.
— Amy, je..
— Ne dit rien.

Je voulais profiter de ce moment libérateur pour moi, j'avais enfin baissée les armes.
Brisée la carapace, j'étais prête à vivre mon amour avec lui.

Six mois s'étaient écoulés et cela représentait la fin de mes études et en parallèle le début d'une nouvelle vie.

J'avais postulé dans quelques entreprises lier au journalisme, et une fois de plus mes parents avaient usé de leurs contacts pour me trouver un travail.
Je n'aimais pas être catégorisé comme la fille « pistonnée » mais je devais avouer que c'était plus facile pour moi de trouver une activité qui me plaisait.

Par ailleurs j'avais eu une promesse d'embauche, en tant que rédactrice d'un grand journal, le New York Times, c'était juste incroyable, car je suivais les traces de ma maman, la grande journaliste. Même si ma mère avait bossé dans la même agence, il avait fallu que je pense aussi des entretiens.

— Papa, tu as vu le NewYork Times m'offre une chance de travailler avec eux.
— Ma fille je suis si heureux pour toi, tu mérites vraiment ta place!

J'étais si fière d'avoir réussi. J'étais heureuse d'avoir la possibilité de faire le même métier que ma maman. C'était un exemple pour moi.
Tout aller bien vous me dirait  et c'est vrai mais le lieu de mon travail à présent posait officiellement un problème.

Mon poste était libre seulement pour New-York. Il m'était impossible de travailler pour ce journal sans y vivre sur place et évidemment c'était non négociable. C'était une opportunité très délicate, je rêvais de faire ce travail, mais il fallait obligatoirement que je laisse tout derrière moi. Ma famille, mes amis et inévitablement Yann.

Le jeu en valait-il vraiment la chandelle? Et pourtant c'était une expérience unique à vivre. Je ne pouvais donc pas laisser passer cette chance. Jamais plus je n'aurais de proposition comme celle-ci. C'était une longue réflexion que je devais avoir avec moi-même. J'avais peur d'en parler à qui que ce soit, à part à mes parents.

Cependant je n'arrivais pas à le garder pour moi, il fallait que je donne une réponse rapidement, il fallait absolument que j'en touche deux mots à Yann.

J'avais tellement peur de ce qu'il allait se passer si j'acceptais ce job, mais surtout qu'allait-il se passer si je le refusais? J'avais seulement deux choix. Un choix qui devait encore une fois changer complètement ma vie.

Un soir pendant un diner avec Yann, je ne pouvais plus, je ne pouvais plus le regarder, et faire comme ci de rien n'était, sans le mettre au courant. J'avais pris une longue respiration. J'essayais de me donner du courage. Il fallait que je lui en parle.

— Amy, ça fait quelque temps que tu es ailleurs quelque chose ne vas pas ?

Me dit-il avec son sourire enjôleur et en posant sa main chaude sur ma joue. Il me regardait avec un tel amour. J'avais le cœur qui se brisait un peu plus à chaque seconde.

— Yann, il faut que je te parle de quelque chose. Lui soupirais-je.

— Je t'écoute, qu'est-ce qu'il y a mon amour ? me dit-il de manière fragile.

J'étais perdue, je ne savais pas ou commençais Je ne voulais absolument pas lui faire de mal. Je ne voulais pas détruire ce que nous vivions depuis plusieurs mois. Je retardais ma réponse. Je profitais encore de ces dernières secondes de bonheur avant de tout renverser.

Il était si beau. Je réfléchissais s'il valait peut-être mieux que je lui mente? Quand j'y pense je m'en veux encore de lui avoir dit la vérité.

— J'ai eu un emploi pour le New-York Times
— Ma chérie, mais c'est super ! Je suis trop content pour toi.

Son enthousiasme me tuait encore plus.

— Tu n'es pas heureuse ?
—Yann, tu ne comprends pas
— Mais quoi? c'est génial, c'est tout ce que tu as toujours voulu, je suis si fière de toi mon amour. Me disait-il les yeux pleins d'étoiles.

- Je t'en prie écoutes-moi,  Je vais devoir partir
- Quoi ?
- Le poste est disponible seulement à New York,  je dois partir..

Son sourire s'était instantanément effacé de son si joli visage. Il se leva de la table du restaurant posa ses billets pour payer l'addition et me tourna le dos. ll avait marché en direction de la voiture sans me dire un seul mot.

Je le suivais en retrait n'osant pas lui tenir la main, ou lui dire un mot, le retour ce fut dans le silence le plus total. J'avais la boule au ventre, je le comprenais je lui avais caché tout ce temps, sans lui avoir demandé ce qu'il en pensait.

Mais à présent j'avais seulement besoin de son avis, de savoir ce qu'il pouvait en découdre. Les conséquences que ça allait créer. Je voulais juste qu'il parle pour savoir s'il appréciait ou non l'idée, il fallait que je me fixe sur quelque chose.

J'essayais par tous les moyens de le faire réagir, mais rien il restait impassible, son visage était froid, et ne montrer aucun signe. Il se déshabilla, et s'était coucher dans son lit, il m'avait tourné le dos, je m'étais couché prés de lui en tentant un semblant de rapprochement.

Je lui avais tapoté l'épaule pour qu'il dise quelque chose, n'importe quoi, mais je voulais qu'il brise cet insoutenable silence.

— Yann, dit quelque chose par pitié
— Merde, Amy tu veux que je te dise quoi ?

— Ce que tu en pense Yann, nous sommes deux dans un couple, je veux ne pas être la seule à décider ce genre de chose
— Ne me prends pas pour un imbécile quoi que je dise, tu partiras. Tu m'en as pas parlé parce que tu n'a pas besoin de mon avis. Tu m'as cacher ça, donc débrouilles-toi.

— Yann, ne t'énerve pas, j'essaie de trouver des solutions

— Amy, Je t'aime mais il y'en à pas, dans tous les cas, moi tu me retires de cette équation.
Non pas que je veuille pas partir, mais je ne peux tout simplement pas m'aventurer avec toi. Tu as été assez grande de pas m'en parler alors fait ton choix. Ne me demande pas de te donner mon avis alors que tu sais très bien ce que j'en pense et que tu en feras le contraire. Et je ne suis pas un homme égoïste qui va briser tes rêves donc fais ce que ton cœur te dicte. maintenant je dors. Bonne nuit.

— Tu as raison je n'ai pas besoin de ton avis. Tu dis n'importe quoi, et tu n'essaye pas de me retenir. Je partirais et point à la ligne. Tu ne t'y opposeras pas.

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