Chapitre 1
La dernière et après j'arrête... Vraiment
CHAPITRE 1
E.J
Enfants d'une famille nombreuse, nos parents nous avez toujours inculqué l'importance de la fratrie. Ils n'avaient de cesse de répéter qu'une fois qu'ils disparaîtraient il ne resterait que nous, et que quoi qu'il arrive, se serrer les coudes était tout ce que nous avions à faire et à chaque repas de famille, c'était le fin mot qui clôturait le dînée et avant que Fitz Jane et moi quittions la maison, des repas de famille nous en faisions tous les week-end, alors tous les week-end nous avions le droit au même message.
Papa disait – il dit toujours d'ailleurs –, que si les amis pouvaient trahir, la famille jamais, à partir du moment où elle avait été construite sur des bases solides, et la notre était solide. D'extérieur comme d'intérieur. Elle n'était pas juste une image, et de toutes les manières, nous étions tous de piètres comédiens.
Nous étions 6, Fitzwilliam– Colin –, était l'aîné de la famille, Jane – Susannah – et moi, le suivons de près, nous avions 1 an seulement d'écart, puis il y avait Charles – Crispin – , Mary – Talulah – et la toutes dernière Catherine – Carey –, et vous l'auriez sans doute compris, si nous avions eu une 7 ème sœur, ou un 7 ème frère, elle se serait appelée Lydia, ou il se serait peut-être appelé George et puis ils auraient pris le nom d'acteur dans le cas où ces personnages n'ont pas de nom composé.
Et si là encore vous n'avez toujours pas compris d'où venait nos prénoms, peut-être que je vous aiguillerai en disant que Jane Austin est l'autrice favorite de mon père – oui mon père –, et que son roman favoris est le suivant ; Orgueil et préjugé. D'ailleurs, son adaptation favorite, et en réalité, celle avec Kiera, mais malheureusement... Elle n'existait pas encore quand nous sommes née Jane et moi.
Bref, outre le fait que mon romancier de père soit un grand fan de Jane Austin, nous étions, une famille soudée, qui ne manquait jamais une fête de Thanksgiving, ni un repas de famille d'ailleurs, – ils étaient désormais organisés une fois par mois – qui décorait le mur du salon à l'aide d'un géant cadre de famille et qui avait jurée serment de ne jamais se prendre la tête avec un membre des Bailey.
Le dernier point était réellement un contrat, que nous avions signés tous sous la supervisions de maman en revanche moins fan d'orgueil et préjugés, mais plus à cheval sur les règles familiale. De ce fait, hormis les disputes qu'un enfant peu avoir avec ses frères et ses sœurs pour un jouet par exemple, les vraies disputes étaient interdite à la maison.
Pardon au sein de la famille. Nous pouvions être en désaccord, et tant mieux d'ailleurs, car si je devais par exemple toujours avoir les mêmes opinions que Jane et Fitz, je penserais que faire la fête tous les soirs est le meilleurs moyens pour se détendre, mais être en froid c'était interdit. Tous conflits devaient être résolu en moins d'une journée sous peine de je ne sais quoi d'ailleurs.
Et même si, pour nos études universitaire, Fitz, Jane et moi nous avions quitté le domicile familiale, nous respections les règles de maman, jamais nous nous disputions, enfin jamais, on se criait dessus quelques fois, mais ce n'était que pour de simple broutilles. Nous vivions tous les trois ensembles, pas parce-que nous étions inséparables, mais parce-que nous fréquentions la même université.
Brown. Et là non plus, nous n'avions pas fait le choix d'aller là bas avec Jane parce-que Fitz y était. Juste que pour une fois, nos parents avaient fait un choix pour nous. Fin voilà , dans les grandes lignes, nous nous aimions énormément, mais on était quand même un minimum normal, il arrivait des jours où nous supporter était impossible.
En plus je pense que si nous avions eu le luxe de nous séparer pour nous rendre dans de différentes écoles ni une ni deux nous l'aurions fait. Et même si avec Jane nous avions une relation assez fusionnelle, nous séparer nous aurait fait le plus grand bien. Nous avions toujours été ensemble, du moins plus qu'avec n'importe quel autres frères ou sœurs, puis-que nous étions jumelle. Plus jeune on partageait la même la chambre, les mêmes amis, les mêmes jouets, et quand je ne trouvais pas encore ça ridicule, les mêmes copains.
Ça avait aussi continué jusqu'à nos 12/13 ans, avant qu'en gros, le temps nous rende diamétralement différente. C'est simple, le seul point au commun que nous avions, c'était notre date de naissance. Le reste ne nous permettait plus de jouer à devine qui est qui.
Jane était passée du châtain au blond, et non le soleil ne l'avait pas rendu blonde, Elseve l'avait fait. En grandissant elle avait gagné peut-être quelques centimètres en plus, donc nous ne mesurions plus la même taille, nous n'avions plus non plus le même corps. Nos goûts avaient radicalement changé aussi, comme notre manière de pensée.
On ne parlait plus la même langue et de nous deux, je ne serais dire qui s'était introvertie, ou qui s'était extravertie. Si pour faire simple Jane s'était ouverte au monde ou si je m'y étais fermée. Peut-être qu'en fait j'étais celle qui s'était fermée, puis-que de nous trois, j'étais la moins drôle mais en même temps je ne l'avais jamais réellement était, mais bon essayez d'apprendre à un muet à parler, ça ne marchera pas.
Tout ça pour que vous compreniez que nous cohabitions ensemble toujours dans la bonne entente parce-que nous tenions chacun à notre vie et que nous ne savions pas ce qui nous attendez si maman apprenait que nous les embrouilles étaient fréquentes. Elle n'avait pas les yeux partout, mais comme dit précédemment, nous ne savions pas réellement faire semblant alors elle le remarquerait comme le nez au milieu d'un visage.
Fitz, notre grand frère, était un très bel homme, en même temps, chacun de mes frères et sœurs étaient beaux/belles. Il était grand, sportif, et ses yeux noisettes s'assemblait parfaitement à la couleur châtain de ses cheveux.
Il étudiait les sciences et sans surprise, il vivait pour le football comme il vivait pour les fêtes avec ses amis. C'est à dire que si un jour dans la semaine il ne fêtait pas une victoire – ou une défaite –, parce-que tout était une occasion pour faire la fête, c'est qu'il était soit gravement malade, soit que tout simplement on nous avait remplacé notre Fitz actuel.
Et il en allait de soit pour Jane aussi, ils étaient les mêmes, vivaient de sport et de fêtes tous les deux et faisaient craquer chaque personnes qui croisait leur regard. Ma blonde de jumelle étudiait la politique, était capitaine de l'équipe de pompom gril de l'université et elle aussi était dotée d'une incroyable beauté, d'incroyables yeux noisettes et comme Fitz, elle était populaire auprès des étudiants.
D'ailleurs, petit fait gratuit, quand les amies de ces deux là apprenait qu'il savaient une sœur – moi –, ils n'en revenaient pas. Quelque fois même il fallait le prouver. Donc je n'ai pas besoin de vous faire mon portrait. Je n'étais pas comme Jane et Fitz, je n'étais pas la plus belle des filles de l'université, ni la plus sociable. J'étais juste moi, Elizabeth-Jay – mon père n'aimait pas le prénom de l'actrice alors il a jugé ça bon de juste me donner la première lettre de celui-ci... –, donc juste transparente.
Mais personnellement ça ne me dérangeait pas. Être aimé c'était une tâche, un travail qu'il fallait de jour en jour peaufiner et mes cours en faculté de psychologie me prenaient déjà un temps fou. Plus mes deux heures de danses classique par semaine, le compte y était.
D'ailleurs même en danse classique je n'occupais pas le meilleure des rôles, mais cela n'avait que peut d'importance, je souhaitais pas en faire mon métier – du moins plus maintenant –, c'était juste un passetemps, je n'en était plus aussi passionnée que les filles de mon groupe. Je ne voyais ce sport que comme une gamine qui n'avait pas réellement eu le choix. Et en plus ça avait été le cas, je n'avais eu le choix, c'était soit gymnastique, soit danse classique, pour une fois nos parents voulaient qu'on ne pratique pas le même sport et Jane étant passionnée de Gym, alors la balance avait vite était pesée.
M'enfin bref, je constituais la plante verte du décors, les deux autres étant des objets – restons dans la thématique –, beaucoup plus important que moi.
- Lizzy ! Criait Jane de la salle de bain. Tu n'aurais pas vue ma brosse à cheveux ? Je dois bientôt partir là !
Voilà deux heures qu'elle traîne dans la salle de bain, et c'est que maintenant qu'elle me demande sa brosse à cheveux. Et j'ai beau étudier le comportement de ma sœur – et de mon frère quelquefois –, je n'arrive toujours pas à comprendre comment il se fait qu'un simple « savonnage » mette autant de temps.
Il me semble qu'ils n'aient pas de manières différentes de laver leur corps du miens, et pourtant, les heures qu'ils peuvent passer dans cette salle de bain dépasse toute entente.
- T'as regardé sous le meuble du lavabo ? Je réponds avant de rejoindre Jane toute affolée et juste vêtu de sa fameuse serviette. Celle qu'elle apporte partout et pour toutes les occasions – sa serviette fétiche –
Ses cheveux blonds trempés sont légèrement relevés et ils gouttent encore sur le tapis. Tapis tous aussi trempés par ses cheveux...Silencieusement je me permets de remercier Jane qui m'a gentiment proposé de prendre ma douche avant qu'elle ne l'a prenne.
- Normalement c'est là qu'elle se trouve, je dis avant de prendre sa place, la poussant doucement sur le côté.
- Oui normalement, mais si elle y était, peste t-elle à l'intention de je ne sais qui, je ne t'aurais pas appelé à l'aide.
Son visage se crispe un peu plus quand elle me voit sortir du placard bredouille mais je ne peux empêcher de souffler. Si elle savait s'organiser, elle ne serait pas là, à chercher sa brosse de partout. Mais bon toutes les fois où s'est arrivé, je me doute que je ne puisse plus rien faire d'autre qu'attendre la prochaine fois.
- C'est pas possible qu'elle disparaisse comme par hasard quand j'en ai le plus besoin... Je suis sûre que... Fitzwilliam Colin Bailey ! Elizabeth je t'en supplie, va raisonner ton frère, parce-que si je le fais je vais faire un malheur ! Il veut brosser quoi !? Ses poils pubiens !?
Encore une fois je soupire mais ne dis rien. J'ai pas réellement envie d'attirer les foudres sur moi, alors sans broncher et sans toquer non plus, j'entre dans la chambre de Fitz non sans être assommée par l'odeur viril de son parfum.
Seigneur, j'avais oublié quels étaient les déboires pré-fête des aînés Bailey, mais ici on parlait juste des déboires « pré »fête, à mon sens, le post était le pire de tous. La forte odeur de parfum à côté je l'apprécie... M'enfin, c'est ce qu'on gagne quand on promet ramener la fratrie en toute sécurité.
Et puis maman ferait un carnage si elle apprenait que j'ai manqué à la seule tâche qu'elle m'a confiée... Et je sais qu'elle finirait par l'apprendre. Une maman normal ça a un 6ème sens. La notre elle en a au moins le double.
Quand j'entre dans la chambre de mon frère, je le retrouve habillé et allongé sur le lit, son téléphone à la main. J'analyse d'ailleurs rapidement cette pièce, un endroit qui n'appartient qu'à Fitz, c'est à dire un endroit tout de même assez bien rangé pour celui qu'il est – un éternel bordélique –, puis je repère assez rapidement l'objet tant convoité de cette baraque ;
La brosse de Jane, qui d'ailleurs, m'appartenait avant qu'elle ne se l'approprie...
- Tu aurais pu remettre la brosse à sa place, je fais remarquer à celui qui ne m'a pas prêté une seule seconde d'attention. Sans doute parce-qu'il y a bien plus important que le sermon d'une petite sœur. Tu as mis en rogne Jane.
Enfin il daigne à lever ses yeux noisettes de son téléphone et quand illes pose sur ma personne Fitz de ses parfaites dents blanches, me sourit franchement. De ce qui se passe il s'en moque clairement et je sais d'ailleurs déjà ce qu'il va me dire ; qu'elle n'avait qu'à s'organiser avant.
C'est aussi ce que je pense.
- Qu'elle s'énerve, ça fait deux heures que je l'attends, nous avions rendez-vous à 20h et là il est 22h passé. Et puis si elle s'organisait un peu mieux, elle éviterait de perdre son temps.
- C'est vrai, mais quand même, je dis avant de hocher les épaules, tu sais très bien qu'à chaque fois c'est ce qui se passe, alors si toi aussi tu pouvais remettre les objets que tu voles à leur place, elle gagnerait 5 minutes.
Et moi aussi. Parce-que le chauffeur c'est qui ? C'est pas eux...Et de les attendre, je ne fais que ça. Je les attends à longueur de journée... pour tout et pour rien, je pense qu'en fait je suis née pour ça. M'enfin, je quitte la chambre de l'un pour rejoindre celle de l'autre. Et quand j'arrive à destination, je me pose sur le lit de Jane, qui je pense n'en n'a pas encore finit avec sa préparation.
Quand elle ne pestifère pas dans la salle de bain, elle le fait dans sa chambre, devant son dressing. Et elle le fait au moins une fois par jour. S'habiller ce n'est pas qu'une tâche à assouvir pour ma jumelle, c'est bien plus que ça.
C'est une étape de la journée, qui peut jouer sur l'humeur de celle-ci.
- Jane, il est 22h, dépêche, demain j'ai cours et plus vous partez tard, plus il faut que je vous récupère tard.
J'imaginais que la destination de ce soir allait être la même que presque tous les soirs. De toutes les manières, il n'y avait sur le campus, qu'une seule personne pour ; organiser des fêtes tous les soirs, dans sa propre baraque. Et cette personne n'était autre que la star de l'équipe de Football ; Jeon JungKook.
Un sourire singulier qui ne manquait de faire tomber chaque filles –et quelques mecs –, du campus, mais un comportement qui à priori n'inquiétait que moi. Jeon JungKook était, enfin est un beau garçon. C'est vrai qu'à première vue, avec sa gueule d'ange, il n'est pas compliqué de craquer. Il est grand et est doté d'une incroyable beauté, c'est un bel asiatique qui pourrait faire la une de grands magazine de mode. Mais c'est à première vue.
Ce type, c'est clairement le jour et la nuit. Il ressemble à une bonne personne, mais ce n'est pas une bonne personne. Il paraît sympathique, mais il n'est pas sympathique. J'irais même jusqu'à dire qu'il est moqueur et que ça tire un peu plus sur de la méchanceté que de l'humour. Et croyez moi, j'ai été confronté à lui bien trop de fois pour me permettre un tel jugement.
Il est le meilleur ami de Fitz, et ça va faire deux ans qu'il court sans relâche après Jane. Et le peu de fête qu'organise Fitz et Jane confirme avec appoint mes dires. Bref, le gosse de riche par définition, sans reconnaissance, narcissique, insipide, lourdingue qui profite de plaire à n'importe qui pour se taper n'importe quoi – ça c'est gratuit –.
En soufflant j'insiste vraiment sur le fait que je suis agacée, mais ça n'empêche pas Jane de prendre tout de même tout le temps qu'il lui faut pour choisir sa tenue de ce soir. Il s'agit d'une fête où vraisemblablement elle finira bourré sur le carreau. Alors je pige pas trop le concept du ; je dois me faire belle. À part si c'est un semblant d'honneur pour quand elle sera arrachée.
- J'me fringue comment ? Je mets une jupe ou une robe ? Un short ? Ou un jean... Non ça s'est vraiment la merde... Bref Lizzy aide moi, souffler ne te fera pas aller te coucher plus tôt !
Je fixe cet être qui arrive à combiner dans la même journée, cours, soirée, cours, avant de lever les yeux au ciel. Que je l'aide, moi ?Alors que justement, elle fait tout pour ne pas suivre les choix que je fais ?
- Mets un jean, c'est plus confort, et il fait froid dehors, t'as qu'a mettre un pull, le rose au fond de ton armoire, il est pas mal...
- Elizabeth, si il est au fond de mon armoire, c'est qu'il a des raisons de l'être. Non autre chose. Et puis t'as tout faux, un jean c'est pas confortable du tout. Ça colle, ça serre et c'est pas adéquate.
- Si tu prenais des jean à ta taille, ils ne te serreraient pas ni te colleraient, je peux m'empêcher d'ajouter.
Jane avait une fine passion pour tout ce qui justement pouvait la rendre plus fine qu'elle ne l'était déjà. Tous les vêtements qu'elle portait faisaient une taille en dessous de la sienne, tu m'étonnes qu'elle soit serrée à l'intérieur de ses jeans.
- Je suis entre deux tailles, deviens couturière et fabrique moi des jeans taille 33 et là je porterais des trucs à ma taille.
Je ne conteste pas ses dires, parce-que je sais où ça va finir : 00h elle sera encore devant son armoire et personnellement je ne compte pas me coucher à cette heure-ci. Demain je commence à 8h et pour que je sois opérationnel, il me faut obligatoirement 8h de sommeil.
- La robe que tu as acheté y'a deux jours, elle est jolie, tu n'as qu'à la mettre.
J'apporte mon aide alors que je sais éperdument ce qu'elle va me dire...
Déjà mise.
Voilà.
- Jane, tu fais chier, tu vas terminé au fond d'un trou si tu portes pas la plus belle des tenues !? Je perds patience, et quand je perds patience, j'ai tendance à régulièrement souffler, et là je ne compte même plus le nombre de fois que je l'ai fait depuis le début de la soirée.
J'ai peut-être une tête à m'appeler attends, mais j'ai horreur de l'attente. Je n'ai aucune patience et Jane aime bien jouer, indirectement, avec. Alors là, je suis sérieusement à deux doigts de l'emmener chez Jeon en serviette. Même pas habillée, même pas coiffée. Ou alors je lui prête le peignoir que je porte actuellement, juste histoire de ne pas en avoir gros sur la patate si jamais elle attrape froid.
- Portes juste quelque chose de descend et bordel bouge ton cul. Ça fait deux heures qu'on t'attend là.
Sa mine boudeuse vient titiller le peu d'humanité qu'il me reste... Bon je veux bien lui accorder 5 minutes de plus pour réfléchir à sa fichue tenue pour ce soir, mais pas plus.
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