Elisabeth n'avait pas menée une vie facile, et c'est ce qui la mena à cette école si particulière. Henry Edwards l'avait repéré depuis deux semaines lorsqu'il   avait été l'aborder. Pendant ces deux semaines il avait pu constater qu'elle était à la rue,  qu'elle se battait et volait. La lueur dans le regard d'Elisabeth Mkors avait finit par convaincre Henry Edwards de la recruter. Leur première rencontre n'avait pas était tendre, loin de la. Elisabeth avait pris  peur d'Henry et l'avait fait sauvagement tomber à terre avant de s'enfuir. Cependant, le lendemain, quand elle vit cette homme assis sur le banc ou elle dormait depuis un petit moment, elle alla le voir pour s'excuser et lui demander si ça allait.  A ce moment-ci, Henry qui avait eu peur que la jeune fille ne soit qu'une déliquante, avait eu un déclic. Il était désormais convaincu qu'elle était plus que ça, alors il la rassura et se présenta sans détour.

"-Je suis Henry Edwards. Tu as sûrement déjà entendu parlé de moi ou de mon fils, Jacob Edwards.

-Oui..Vous étiez chef d'un gang dont votre fils est désormais le chef" 

La main d'Elisabeth s'était alors emparée d'un petit couteau dissimulé sous sa veste,et elle demanda sans laisser trembler sa voix.

"-Que me voulez vous? D'autres personnes sont-elles  présentes?

-Je ne te veux aucun mal, crois-moi. Et non, je sus venu seul. 

-Pourquoi venir me parler ?

-Je veux te parler de quelque chose, mais tu dois me promettre de n'en parler à personne. Sinon je serai obligé de revenir accompagné.

-Promis. Elle avait cette tendance curieuse qui lui fit accepter

-Vraiment ? 

-Je  ne suis pas stupide au point de mentir à un ancien chef de gang.

-Alors pourrais-tu relâcher la prise que tu as sur..sûrement un couteau?"

Elisabeth semblait si étonnée qu'elle obéit, et après quelques secondes d'hésitation, elle demanda d'une voix moins assurée

"-Comment vous avez su?

- Avec le nombre d'année passé à la tête d'un gang?

-Ah..Oui c'était stupide. Je vous écoute, mais moi qui me dit que vous ne me mentez pas?

-Tu n'as pas à avoir peur. Tu sais quoi? Je te le promet, et pour les gangs une promesse c'est très important, voir sacré."

Malgré le fait qu'Elisabeth faisait tout pour ne pas montrer une certaine peur, Henry avait été très précautionneux, voir même un peu paternel. Il avait agis comme avec une enfant, et cela avait fonctionné. Elisabeth l'avait écouté parler de l'école et du gang. Il lui racontait qu'il l'avait repéré, l'existence de cette école, le fait que ce soit un recrutement, mais il l'avait rassuré en lui disant qu'elle pouvait refuser du moment qu'elle tenait sa promesse de ne rien dire. La seule réaction d'Elisabeth fut de lui demander si elle pourrait refuser une mission. Henry avait rit, puis lui a dit que non, sauf pour raison médicale, ou pour problème avec des proches tel qu'un enterement. Alors, elle avait acceptée, à une condition.

"-J'aimerais venir. Mais j'aurai une condition.

-Tu peux toujours tenter, quelle condition ?

-Je veux prendre une douche et avoir d'autres habits avant d'y aller et de rencontrer d'autres personnes. J'ai l'air d'une clocharde la, et c'est pas l'impression que je veux donner, vous voyez ?"  Sa question était posée d'une voix timide

Un petit silence se fit alors entendre, rapidement rompu par le rire sincère d'Henry.

"-Je m'attendais à tout sauf ça ! Bien sûr ça me va. Si tu me suis au manoir du gang, je suis certain que quelqu'un pourra te donner des affaires et tu aura un endroit ou te laver, mais surtout ou dormir ce soir. Et demain matin je pourrais t'amener et te présenter aux élèves.

-Euh..mais  on est pas censé entrer au manoir avant avoir réussis des test à l'école, normalement ?

-Si, mais ne t'en fais pas, tu sera avec moi, et puis c'est pour répondre à ta demande."

Henry s'était levé et commençait déjà à partir en direction d'une voiture,  Elisabeth se leva à son tour et le suivis en silence. Le trajet jusqu'au manoir s'était également fait en silence, mais ce n'était pas un silence gênant. Non, pour une fois depuis longtemps Elisabeth  fit confiance en quelqu'un d'autre qu'elle, tandis qu'Henry était sûr d'avoir trouvé une pierre rare qui avait simplement besoin d'un peu de soin.

Une fois arrivés au manoir, Elisabeth n'était plus aussi sereine. Cependant Henry ouvrit en grand  la porte et une dizaine de personnes le salua, quand un homme prit la parole. Toutes les autres personnes présentes écoutaient.

"-Qui est la petite avec vous?

-Elle ? Une nouvelle élève que j'inscris demain.

-Dans se cas que fait-elle ici?

-Je suis la et j'entend.. Grogna Elisabeth doucement, ce qui lui valut un regard noir de l'homme et un rire  d'Henry

-Elle n'avait pas d'endroit ou dormir ce soir. Et en plus elle m'a imposée une condition.

-Pardon ? Pour qui elle se prend la  gamine ?! Une condition ?"

 L'homme s'approcha d'Elisabeth qui attrapa son couteau, sans le cacher cette fois-ci. Ce qui lui valut trois pistolets pointés vers elle.

"-Ne m'approche même pas! Et vous, pourquoi vous avez dit une condition comme si c'était quelque chose de grave!..

-Travis, ne l'approche pas. Vous autres rangez votre arme.  Pareil Elisabeth, range ton couteau." Tous obéirent et Henry raconta alors comment leur discussion c'était passé et quelle était la condition,beaucoup présents avaient rigolés

-Elisabeth c'est ça? Je suis Sara, laisse la brute  et le vieux. Je vais te prêter des vêtements pour demain et un pyjama pou ce soir.

-Sinon vien te blottir nue dans mes bras  cette nuit, je pourrais te tenir chaud ! Rigola un homme

-Bah bien-sûr.. Je suis certaine que beaucoup accepterait, tu es mignon, mais pas moi. Vive la réputation que j'aurais ! Et merci Sara. Repliqua Elisabeth en souriant

-Mignon ? C'est sympa, même si je préfère canon ou sexy ! 

-Tu ne changera jamais ! Rigola Henry  Bon Sara, je compte sur toi pour accompagner Elisabeth dans une salle de bain et lui prêter des vêtements. Elisabeth, dès que tu aura finie tu reviendra ici pour manger avec tout le monde, puis on te guidera vers une chambre. Demain matin à six heures trente je veux que tu sois dans ce salon, habillée et préparée, ok?

-Dites..

-J'ai besoin de le redire ?

-Non non, c'était simple à comprendre. Mais j'irais en cours  sans affaires? Je  me doute que je passerai pas ma journée la-bàs plongée dans un cahier,mais quand-même..

-Oh, t'en fais pas pour ça. "

Sur ces mots, il s'était éloigné. Elisabeth suivit alors la dénommée Sara jusqu'à une grande salle de bain, ou Sara posa une serviette et un pyjama, tout deux propre.

"-Je pourrais amener ta tenue de demain dans ta chambre à six heures?

-Oui, merci ! Je voulais pas y aller avec mes habits abîmés et crades.

-Pas de problème. L'ancien chef semble t'apprécier en plus, et vu ton regard tu dois avoir une histoire bien à toi. Je te laisse, rejoins nous assez vite,  ce soir c'est pizza."

Et cette-fois, ce fut Sara qui  s'éloigna, laissant Elisabeth profiter du confort de la salle de bain.