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4. The last straw which breaks the camel's back

J'entre dans la berline et claque la portière avant que Roscoe ne s'en charge. Je le vois derrière la vitre opaque rester un instant les bras ballants, avant de faire rapidement le tour de la voiture pour reprendre sa place de chauffeur. Il réajuste le rétroviseur central et en profite pour me jeter un coup d'œil de sous ses épais sourcils sombres. Je lui rends sa lorgnade, en bien plus menaçante. Il ravale finalement les mots qui semblent lui brûler les lèvres.
Parfait, s'il y a bien quelqu'un que je n'ai pas envie d'entendre, c'est lui. 
Une seconde plus tard, mon manager Stanley entre à son tour et s'installe à côté de moi. Je n'aime pas ces fichues voitures, je préfère largement les limousines ; c'est plus spacieux, et je n'ai pas besoin de tourner la tête pour regarder mon voisin. Non pas que j'ai envie de regarder Stan, mais si jamais je veux le fusiller du regard, je ne peux pas le faire d'un simple mouvement des pupilles. 

- Bien, on peut y aller Roscoe, dit mon manager, les mains déjà encombrées par sa tablette.

Tablette, une des plus belle invention de notre ère, qui semble avoir été spécialement conçue pour les gens comme Stan. 
Je serre les mâchoires et je tente de rester calme, même si je meurs d'envie de lui faire avaler ses dents. C'est pas facile : j'ai à peine fermé l'œil cette nuit et j'ai même pas réussi à me taper cette mignonne chanteuse française que j'ai rencontré hier après mon show. 
Je me souviens même plus de son nom. J'ai tellement fumé que j'en ai la voix rauque et que mes yeux, masqués derrière mes lunettes de soleil, ne savent plus comment s'humidifier. Du coup, j'ai une migraine ophtalmique qui ne veut pas partir malgré les cachets pris ce matin.

- Ça va Eli ? demande finalement Stan, l'air hésitant.

Ah, il est pas si con que ça ; il se méfie de la bête qui dort.
Pour toute réponse, je grogne et sors mon téléphone par réflexe avant de le ranger sans savoir ce que je comptais faire avec.
Roscoe démarre la voiture et sors de la villa, qui se résume plutôt à une mini zone résidentielle pour milliardaire. Comme je suis sur Paris pour un moment, Stan a préféré m'installer dans une vrai maison plutôt que me faire dormir plusieurs mois dans un hôtel. 

- Tu l'as retrouvé ? dis-je hargneusement sans me tourner vers lui.

Il soupire.

- Je fais tout ce que je peux...

- C'est pas assez, je réplique avec humeur en le regardant.

Stan est mon opposé, blond aux yeux bleus, barbe soignée et sapé comme un ministre ; il a la dégaine parfaite du manager.

- J'ai appelé la fourrière, les refuges et mis une annonce sur les réseaux sociaux et contacté les instances qu'il faut : je vais la retrouver, je te le jure.

Je bouillonne. Je m'en fou de ses promesses à deux balles, tout ce que je veux, c'est ma chienne.

- On me l'a surement volé. T'as bien promis une grosse récompense  à qui la retrouvait ? 

- Oui, bien sûr. 

Je secoue la tête. L'angoisse m'envahie comme un raz-de-marrée, peu importe combien je la repousse. Patch me manque, putain, sans elle, j'ai l'impression qu'on m'a arraché un bras. Pire : qu'on m'a arraché la voix.

- Tu devrais être entrain de la chercher toi-même, fis-je. Je sais pas ce qui me retiens de te dégager. C'est ta faute, putain ! Quelle idée de la filer à cette pute aussi ! 

- C'était Sasha, pas une pute, dit-il, incertain. 

- Je sais même pas qui c'est, répliqué-je avec une nouvelle envie de le démolir. 

- Ta femme de ménage. Tu sais, la blonde ukrainienne ? Tu as dit que tu l'aimais bien.

- J'ai dit qu'elle était bonne, pas que je l'aimais.

Il se tait. Il a bien raison. Un mot de plus et je l'étripe.

- On va la retrouver... dit-il encore.

Je me détourne, bouillonnant. 
J'ai pas envie d'aller faire cette foutu publicité, ni répondre aux interviews qu'il m'a organisé. D'un autre côté, je me vois mal tourner en rond dans cette immense maison. J'aurai peut-être dû contacter Nico et les autres... Ouais, c'était une bonne idée. 

Je sors mon téléphone et appelle le premier numéro de mes favoris.

- Nico ? Ouais dis voir...

Une bonne soirée, voilà ce dont j'avais besoin ce soir.

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