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𝙴𝚙𝚒𝚕𝚘𝚐𝚞𝚎

➠ ❛L'avenir de Hizashi

/!\ Veillez à avoir lu le chapitre 52 qui est sorti la semaine passée !
Bonne lecture <3
- Ano

✷        ·   ˚ * .      *   * ⋆   . ·    ⋆     ˚ ˚    ✦

- Je t'aime mon petit Hiza, souffla Chōko en le prenant dans ses bras, ses yeux couleur jade emplis de larmes.

- Je t'aime aussi m'man ! répondit son fils en le serrant fermement dans les siens, nichant son nez dans le creux de son cou.

Lorsqu'ils se séparèrent, un peu à contrecœur cela dit, il la retint par les épaules.

- Qu'est-ce que vous allez faire maintenant, without me ?

- Oh, eh bien, penser à toi, faire les courses, le ménage, travailler... Les choses que font les vieux parents comme nous lorsque leurs petits poussins grandissent.

Son garçon fut ému.

- Je suis sûr que ça ira pour vous.

Le jeune homme se tourna alors vers son père. Il était tout aussi grand que lui. Hizashi n'avait plus à lever la tête pour le regarder droit dans ses grands yeux bleus. Les siens, trop verts, semblaient mouillés. Tōya Yamada avait dans son regard un éclat de fierté en observant ce que devenait son garçon. Son tout petit garçon à l'allure d'un jeune homme fier et sûr de lui, avec ses cheveux mi-longs noués en half-bun et une paire de lunettes rectangulaires qu'il avait troqués pour préserver les oranges, triangulaires, qui allaient davantage à son costume de héros. Il l'avait plié dans sa valise, à ses pieds, et en était d'ailleurs très fier. Il se cachait bien de dire qu'il avait emporté, dans une des poches de son sac à dos, la peluche Totoro qu'il avait reçu pour ses dix-sept ans.

- My son, commença son père avec de l'émotion dans sa voix. Tu as réalisé le premier virage de ton long parcours. Te voilà diplômé et prêt à parcourir le monde pour vivre une langue qui te ressemble. Tu as travaillé dur pour gagner l'argent de ton voyage, tu as travaillé encore plus dur pour en arriver là. Et je te le dis probablement trop et pas assez, but... I'm proud of you, Hiza. Tu es la plus grande fierté de notre famille. C'est ce que je pense du moins, mais est-ce étonnant ? Tu es un Yamada après tout ! And... J'espère que ton voyage te comblera, et qu'il t'aidera à devenir ce que tu as toujours visé. Fais attention à toi, et utilise correctement le rasoir comme je te l'ai appris, d'accord ? S'il y a bien quelque chose que tu dois retenir de ta vie au Japon, c'est comment bien utiliser ton rasoir.

Hizashi fut ému du discours de son père et se permit de se jeter dans ses bras, ce à quoi Tōya répondit en lui rendant son étreinte.

- I love you dad.

Il tourna la tête vers sa mère qui était en pleure.

- I love you mum.

Il se recula et essuya vaguement ses larmes d'un revers de manche.

- Je vous appellerai souvent, I promise.

- Tu as intérêt ! menaça son père qui s'efforçait de retenir les siennes.

- Et viens pour les fêtes, rien que ça, quémanda son épouse en prenant la main de Tōya pour se donner le courage de le laisser voler de ses propres ailes.

Les trois Yamada se tenaient dans un coin de l'aéroport où ils pouvaient parfaitement s'entendre. Son vol était annoncé pour bientôt, il ne devait surtout pas rater son embarcation. À contre cœur, il dut mettre un terme à leurs aurevoirs.

- Merci de m'avoir accompagné jusqu'ici.

- Nous t'aimons, Hiza !!

- Moi aussi je vous aime ! répondit Hizashi avec un mal au cœur.

Il se tourna vers quatre autres personnes qui attendaient impatiemment son attention, avec une douleur à la poitrine qu'il ne pouvait décrire.

L'une d'elles s'avança avec un enfant contre son buste, retenu dans un système de portage avec un foulard violet. La jeune femme avait maintenu ses cheveux bleus dans un chignon mal fait pour ne pas la gêner. Hizashi plongea dans ses yeux roses avec beaucoup d'émotions. Elle avait grandi depuis la dernière fois qu'il l'avait vue en vraie, et même toutes les photos qu'ils s'envoyaient ne remplaceraient jamais le bonheur de la revoir en chair et en os.

- Merci d'avoir fait tout ce chemin pour moi, Nao-chan.

- C'est pas tous les jours qu'on part réaliser un rêve, déclara-t-elle avec un sourire bienveillant.

Il prit Nao Shinsō - elle venait de se marier, maintenant qu'elle était majeure depuis trois petites semaines - dans ses bras en veillant à ne pas écraser son fils. Il recula alors pour le saluer.

- Bye bye tiny Hitoshi. (Et plus bas, il ajouta.) Merci d'exister.

L'enfant avait bientôt deux ans mais était encore très timide à l'idée de commencer à parler. Il se contenta de le dévisager de ses grands yeux. Il ne souriait pas mais secoua sa main pour le saluer. Hitoshi ne le connaissait probablement pas mais sentait que ce moment était important.

- Merci à toi d'avoir respecté ma décision, répondit Nao en réponse.

- Yeah, j'suis désolé pour ce que j'ai pu te dire quand tu euh, well, avais annoncé ta grossesse. J'avais pas considéré tes émotions, j'ai juste vu que ce que je voulais voir.

- Ce n'est rien, il faut faire des erreurs pour grandir.

Après un dernier câlin, le bilingue se tourna vers une écolière qui était vêtue d'un pull coloré et d'une veste d'aviateur juste en dessus, bien trop grande pour elle, avec les initiales O.S. sur le cœur. Elle avait troqué ses barrettes bariolées pour un serre-tête argenté.

- Prends soin de toi, Sweety. Et si tu as besoin de parler, tu connais mon numéro !

- Merci Hiza-kun, remercia Seiun Shirakumo dont les traits ne faisaient que ressembler de plus en plus à ceux de son feu grand frère. Profite bien de ton voyage, tu vas me manquer fort !!

- À moi aussi, my little galactic cloud !

La jeune fille aux cheveux galactiques se jeta dans ses bras et éclata en sanglots contre le torse du blond, qui passa une main dans ses cheveux flottants pour la réconforter. Il avait pris l'habitude de la voir régulièrement avec Shōta, mais c'était davantage son meilleur ami qui passait la garder quand ses parents étaient absents. Toutefois, c'était avec Hizashi que Seiun était la plus familière, car son énergie lui rappelait Oboro.

Lorsqu'elle parvint à se dégager, elle retourna auprès des parents Yamada et des deux Shinsō, un peu plus en retrait. Nemuri Kayama n'avait pas pu venir ce jour-là à cause de son travail mais avait organisé une soirée l'avant-veille avec d'autres camarades pour fêter le départ de leur ami. Hizashi lui avait fait promettre de correctement s'occuper de Sushi, le chat qu'ils avaient recueilli il y a deux ans. Elle avait beaucoup pleuré cette soirée-là mais le niait dans les messages qu'ils s'étaient échangés le lendemain de la soirée. Après tout, ce qui se passait aux soirées de Nemuri RESTAIT aux soirées de Nemuri.

À présent, le blond devait faire les adieux les plus difficiles selon lui. Ses parents étaient une chose, mais son amour de jeunesse en était une autre. Lorsqu'il lui fit face, il fut frappé par sa taille, même s'il le connaissait du bout des doigts. Shōta avait bien grandi également. Vêtu d'un sweat-shirt et d'un pantalon noir, il restait son parfait contraire mais son âge restait le même que le sien, à peu de mois près. Ils se regardèrent droit dans les yeux quelques secondes, le temps d'assimiler ce qui allait se produire.

« Ta voix est énervante et me donne vraiment mal à la tête. »

« Idiot. »

« Parle moins fort. »

Shōta gardait ses mains dans la poche ventrale de son sweat-shirt, donnant l'impression de ne pas être touché par son départ.

«The problem ? C'est TOI mon problème ! Je suis amoureux d'un garçon qui s'en branle complétement de me ! Tu sais ce que ça fait d'aimer quelqu'un sans rien avoir en retour, juste accepter avec suffisance une amitié ?!!

- Mais c'est ce que j'ai moi-même subi, Hizashi !! J'ai vécu ça avec Oboro, et ça me convenait ! Pourquoi tu ne t'y conformes pas ? Pourquoi es-tu si égoïste ?! J'aime à penser que m'être abstenu à lui avouer ces sentiments n'aurait pas été vain, que de nous deux je serais le seul à souffrir par simple envie de ne pas réduire à néant notre amitié ! Mais toi tu fais tout de travers, Hizashi. Quand tu sais qu'une relation est vouée à l'échec, tu... Tu fais... P-pourquoi tu ne t'abstiens pas, toi ?! Pourquoi suis-je le seul à m'inquiéter un minimum de notre amitié ? On dirait que tu t'en fous, que tout ce qui compte, c'est toi et tes sentiments ! Hizashi, si je suis venu c'est parce que j'avais peur qu'il t'arrive quelque chose... »

Hizashi s'approcha de lui afin de ne laisser plus qu'un mètre de distance entre eux.

«Je ne suis pas amoureux de toi, tu peux comprendre ça ? Mais ça ne veut pas dire que je ne t'apprécie pas. C'est différent. Je t'apprécie comme on peut apprécier un parent, ou une sœur, un frère, je n'en sais rien.

- Mais est-ce qu'un jour tu pourrais m'aimer pour de vrai ? »

« Je ne suis pas doué pour exprimer mes sentiments... »

« Je ne sais pas grand-chose de l'Amour avec un grand A que tu es persuadé de ressentir pour moi. C'est très flatteur de ta part, mais je ne suis pas intéressé... Et je crois bien que même si je développais des sentiments pour toi, un jour, ça ne fonctionnerait pas entre nous deux. »

« Je me sens terriblement mal au fond de moi. Je suis comme cette stupide métaphore du trou noir que tu t'amuses à répéter pour essayer de me faire rire, sauf qu'au lieu d'être cette source d'inspiration que tu admires, je n'en suis que le mauvais côté ; j'entraîne le malheur. Mes parents. Nao. ... Lui... Bientôt toi... Et ça commence, tu souffres déjà par ma faute... »

« Si je ne te fais pas déjà souffrir... Merde, tu mérites tellement mieux qu'un gars comme moi.

- Et moi je t'aime parce que l'univers a conspiré à ce que je croise ton chemin. »

« Plus je te regarde et plus I'm falling in love with you.»

« J'ai dit 'non'. Arrête. Tais-toi. »

« Tell me honnêtement. Si c'était moi à la place d'Oboro, t'aurais été plus heureux ? »

Tellement de choses qui se sont dites et se sont passées durant leurs trois années de lycée. Aujourd'hui, les deux meilleurs amis se tenaient l'un en face de l'autre sans savoir quoi déclarer, comme si tout avait déjà été dit. Finalement, l'un deux parvint à briser le silence par ils ne savaient quel miracle.

- Je te préfère avec ces lunettes. Tu as l'air moins idiot.

Hizashi sourit pour toute réponse. Il plongea délicatement ses mains dans la poche pour attraper les siennes, et les sortit. Elles étaient froides malgré le tissu, il essaya de les réchauffer en les caressant du pouce. Il avait toujours rêvé de devenir un héros professionnel mais voulait davantage connaître l'effet météore. Il ne l'avait pas connu. Il n'a pas eu l'autorisation de le connaître, et dorénavant, le respectait.

- Je sais qu'il s'est passé beaucoup de choses... En trois ans..., commença le blond avec beaucoup de gêne. Que nous avions vécu des événements que les ados ne devraient pas vivre. It was... Difficult. Mais tu as toujours été là for me and me for you.

Le noiraud buvait ses paroles avec attention, veillant à ignorer le regard des visiteurs de l'aéroports tout autour d'eux. Il faisait attention à ce que ses yeux sombres restent rivés sur leurs mains entrelacées, de peur de croiser le regard trop vert de son meilleur ami.

- Shō-chan, I... I love you. Je n'ai jamais cessé de t'aimer depuis que nous nous connaissons. I know, I know. Tu ne m'as jamais aimé in that way, tu m'as toujours vu comme ton meilleur ami et... Ça m'a suffi. Ça m'a suffi à être heureux. Tous ces moments que nous avons passé, I love them. La fois où je t'ai appris à jouer de la trompette. La fois où nous avions vu un météore dans le ciel. La fois où nous avions été enfermés dans un cajibi. La fois où nous avions gagné au jeu du Loup Garou. La fois où nous avions dormi dans une tente dans le grenier. La fois où nous avions fait du vélo tous les deux et qu'on est tombés parce que tu t'étais endormi en me tenant, sur le porte-bagage. La fois où nous avions passé le nouvel an ensemble. Il y a tellement de fois que je veux te rappeler, mais il y en a beaucoup trop. I love you, Shōta Aizawa. I know, je parle beaucoup et j'ai tendance à cacher mes sentiments, mais là tout de suite I need to tell you. Parce que je sais que ça sera la dernière fois que je tiendrai tes mains jusqu'au semestre prochain. I love you. Tu sais me faire sourire et me rappeler que ma différence est une force. Tu es la seule personne que je désire parmi toutes celles que je rencontre. La seule trompette avec laquelle je veux jouer. Le seul morceau de poulet frit que je veux manger. Le seule bubble tea à la pêche que je veux boire.

Shōta demeura silencieux. Il serrait les mains de Hizashi dans les siennes, comme s'il se retenait de l'interrompre. Il devait bien le laisser dire tout ce qu'il avait sur le cœur, au moins avant de s'en aller. Il lui devait bien ça.

- Tu as su me redonner confiance en moi, à ma personnalité hyperactive, à ma voix, à mon alter. J'ai un trop plein d'amour que je vais emporter avec moi aux États-Unis, mais ça va aller. I promise, I'm not lying to you, je sais sincèrement que ça ira pour moi et pour toi aussi. Il le faut. Je t'aime. J'aime toi, tout de toi, ce que tu es et ce que tu deviens. Je t'ai connu plus jeune et adorable, et en grandissant tu n'en deviens que plus beau et... plus attirant encore. Je t'aime. Tu es tout pour moi, et sans toi Shō-chan, ma vie n'aurait aucune nuance, c'est toi qui rends mon monde si beau !

- ... Je t'aurais bien traité d'imbécile, mais ça serait cruel parce que tu serais incapable de l'épeler correctement, fut tout ce que trouva à dire Aizawa en évitant toujours soigneusement son regard.

- Je suis un imbécile, un crétin, un abruti, un mouton à cinq, six, sept, dix, trente pattes ! I don't give a shit anymore. Il y a tellement d'êtres humains sur cette Terre, mais c'est TOI que je veux. Je t'aime et je te le répète : ça ne veut pas dire qu'on est obligés d'être en couple. Ça veut juste dire que là maintenant et quand je serai loin, tu seras la personne qui m'aideras à me lever le matin, qui donnes aujourd'hui un sens à ce qui n'en a pas. Je t'aime. Je te le dis probablement trop souvent mais il faut que tu le comprennes, que tu ne l'oublies pas, never.

Shōta respira difficilement. Tout cet amour qu'il se prenait de plein fouet... C'était beaucoup. Un peu trop, même, peut-être. Finalement, son meilleur ami lâcha ses mains, comme s'il avait tout dit, mais son cadet se précipita pour les lui reprendre. Parce que lui aussi avait des choses à dire.

- Pardon. ... ... Pour tout le mal que ça t'a causé. Ça me coûte de le dire et je vais certainement le regretter en rentrant chez moi, mais...

Shōta fut envahi d'un long moment de doute. Il essaya de se remémorer une discussion qu'il avait eu il y a un an mais ce n'était pas facile. Quelques bribes lui revenaient, il se raccrocha là-dessus. Après tout, il se sentait enfin prêt à en parler. Il lui aura fallu un an, et cette occasion était peut-être la dernière. Hizashi s'en allait. Il avait de la peine à y croire qu'il se tenait là, devant lui, devant les portes d'enregistrements, et le réaliser de pleine conscience lui faisait souffrir d'une façon assez inexplicable. Il devrait arrêter de réfléchir autant, de réfléchir à en crever. Il devait agir. Alors il prit une profonde inspiration et déclara.

- En m'empêchant de t'aimer, je n'avais que pour seul but de ne pas nous faire de mal. Je me suis trompé. Je t'en ai causé davantage en ne considérant pas correctement tes émotions, et moi, en fin de compte, je n'avais pas l'impression de me sentir mieux. Je suis vraiment désolé. Je n'aurais pas dû t'embrasser toutes ces fois juste pour assouvir ma curiosité et te laisser espérer quelque chose qui ne serait probablement jamais arrivé si je n'avais pas ouvert les yeux. Enfin, je n'aurais surtout pas dû te croire. Embrasser sur la bouche, il n'y a que les couples pour le faire. Tu mériterais que je te brise le bras pour m'avoir mené en bateau pendant aussi longtemps.

Hizashi rougissait au fur et à mesure que son meilleur ami déblatérait tout ce qu'il avait sur le cœur et s'empêchait d'éclater de rire à la fin. Aujourd'hui, du haut de ses dix-huit ans, ses cheveux noirs faisaient la même longueur que ceux de Hizashi mais semblaient toujours négligés, tout comme ses trois poils de barbe qui se couraient après. Et là, plus que n'importe quand, le métissé aux yeux trop verts le trouva beau, malgré son air épuisé et ses cernes.

- J'étais jeune et con, et je me laissais trop influencer dans les domaines que je ne métrisais pas. Aujourd'hui je comprends mes bêtises. Mais la plus grande d'entre elles a été que je m'étais accroché à un fantôme pendant deux ans sans laisser la chance aux vivants d'entrer à nouveau dans ma vie. Je suis un trou noir. Je n'ai pas d'amis. C'est pas grave, ça m'épuise moins, mais je ressens une certaine culpabilité vis-à-vis toi parce que je te rends triste, mais je préfère te voir heureux et souriant, parce qu'un Hizashi déprimé c'est un Hizashi qui me fait chier. Tu es une étoile. Tu es insupportablement brillant, mais c'est toi, et si tu ne brilles plus, alors tu n'es plus rien. Il m'a fallu du temps pour le comprendre.

- Je suis pas certain de comprendre si tu essayes de m'attaquer ou pas, là, ricana le blond.

- Et donc... tu serais d'accord, de..., commença Aizawa avec beaucoup de peine et d'hésitations. De passer me voir quand tu viendras, une fois, pendant les fêtes... ?

- On parle bien de mon retour dans six mois, et je repartirai pendant six mois encore, souligna le bilingue avant de se faire interrompre par l'annonce au haut-parleur pour l'enregistrement des valises qu'il n'avait toujours pas fait.

- Oui, je sais, c'est long, admit Shōta.

- Est-ce que tu serais peut-être prêt à partir avec moi ? On n'est pas obligés d'attendre aussi longtemps !

- Ce serait irraisonnable. J'avais promis de veiller sur Seiun et continuer le babysitting chez Tensei Iida. En plus je suis familier aux quartiers d'ici, j'ai déjà commencé mon activité de héros. Si ça commence à parler de moi je pourrais, éventuellement et dans le pire des cas, songer à partir...

- Tu ne changeras donc jamais, Shō-chan... Toujours à réfléchir avec ta tête, pas assez avec ton cœur !

- Je fais déjà un effort phénoménal pour toi Hizashi, là maintenant, gronda Aizawa en plongeant ses mains dans ses poches. En tout cas je suis prêt à t'attendre. Ici.

Yamada rit de bon cœur.

- I Know. Thank you. Et... Ce serait un réel plaisir d'aller boire un verre avec toi lorsque je reviendrai.

- Cool. Cool.

Ils restèrent silencieux un moment, ne sachant que dire d'autre, quoi faire de plus. Finalement son père les interrompit.

- Ils vont bientôt boucler les enregistrements, tu devrais te dépêcher Hiza.

- Oh, yes, YES OH DAMN I FORGOT ! Bye tout le monde, thank you SO MUCH pour tout ce que vous avez fait pour moi ! I love you all !! (Nao, Seiun et ses parents le saluèrent, les larmes aux yeux.) Shō-chan, fais attention à toi quand tu seras sur le terrain. Je t'appellerais régulièrement, I promise, mais pense à manger sainement et dormir la nuit, surtout la nuit. Quand quelqu'un te dit merci, réponds you're welcome : de rien ou avec plaisir. N'oublie pas de régulièrement d'administrer tes gouttes ophtalmiques. Je te confie la responsabilité de rendre visite à mes parents de temps en temps, ils t'adorent, ça le fera plaisir. Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime à en crever, je suis désolé de partir aussi précipitamment mais si tu changes d'avis et que tu décides de partir avec moi, ce serait avec joie.

- J'y songerai. Pour le moment je vais m'occuper de Seiun et de tes parents.

- Merci, tu es un amour. Les gens ne te le disent pas assez souvent mais tu es une personne formidable. Je t'aime Shōta Aizawa.

Et sur ce, sans même lui laisser le temps de répondre, il courut jusqu'aux caisses d'enregistrements et confia sa valise. Cela fait, Hizashi avança de quelques pas pour atteindre le portillon de non-retour pour montrer son passeport, et lorsqu'il reçut l'autorisation de la traverser, une main empoigna son avant-bras pour le forcer à se retourner. C'était Shōta.

Pour toute explication, le noiraud posa ses mains sur les joues de son meilleur ami et l'embrassa langoureusement, un petit peu conscient d'être enfin tombé amoureux du garçon un peu bizarre qui lui avait adressé la parole ce premier jour de cours, au lycée de Yuei. Pour Shōta, c'était la première fois qu'il disait "je t'aime" à Hizashi, à travers ce geste qui, à présent, prenait tout son sens, parce que c'était la première fois qu'il le pensait vraiment.

C'était comme si une étoile venait d'éclater dans leurs ventres en supernova.

Un feu d'artifice qui se propageait dans leurs veines.

Une pluie de météores dans leurs cœurs.

Un jour, ils se reverront. Oui, un jour, ils vivront l'histoire d'amour qu'ils méritent vraiment. Ils ont tellement vécu, et tellement souffert, que la simple idée de connaître enfin le bonheur les rassurait. En attendant, ils avaient besoin de grandir encore un tout petit peu, chacun de leur côté, mais pour le moment seule leur étreinte comptait vraiment.

Les trous noirs ne pouvaient pas devenir des étoiles, et les étoiles n'avaient que faire de devenir un trou noir. Séparément, ils brillaient d'une lumière contraire, et ensemble, fusionnaient pour ne faire qu'un. Les choses n'avaient pas forcément besoin de raison, de rationalité. Parfois, il fallait juste accepter que les choses pouvaient être étranges. Que les étoiles pouvaient être sombres ; que les trous noirs pouvaient éclairer l'univers.

Ainsi, toujours l'un contre l'autre, les yeux trop verts de Hizashi disparurent derrière ses paupières et, bercé par la douce mélodie de leurs cœurs, il pouvait s'adonner entièrement à cet étrange phénomène qui le voisinait jadis en classe.

Et ce phénomène, il s'appelait Shōta Aizawa.

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✷        ·   ˚ * .      *   * ⋆   . ·    ⋆     ˚ ˚    ✦ [FIN]

J'espère que cette histoire vous aura plu :) J'ai eu énormément de plaisir à l'écrire et encore plus à lire vos commentaires. Même deux ans après, beaucoup de lecteurs réagissent et ça me fait chaud au cœur.

Merci à vous d'avoir été présents du début à la fin. D'avoir aimé et détesté ces personnages, ri et pleuré avec eux.

Merci pour vos fanarts et vos poèmes en rapport avec mon histoire, j'ai l'impression que ça a donné un peu d'importance à ce que j'écris. Vous gérez, vous êtes pleins de talents.

Merci à Chocopatate et Reality_Master pour leurs acharnements aux corrections. Spécial dédicace au Comité des Correctrices que j'adore <3 Et vous lecteurs et lectrices, si vous avez aimé ma version du Erasermic, allez lire les leurs !

Sachez que cette histoire est en correction pour une éventuelle publication en vrai, mais c'est très difficile car je dois retravailler l'univers en entier, alors ça me prend beaucoup de temps. Je ne sais pas si ce projet aboutira un jour. A part ça, je suis toujours sur mon autre roman personnel qui avance un peu mieux, je suis déjà à la moitié de sa rédaction ! Je vous tiens au courant de son avancé et même si je ne publie plus grand chose, je reste à disposition pour répondre à vos questions. Je lis tous vos commentaires mais ne réponds pas à tout le monde parce que ça me demande énormément de temps. Désolée, je vous aime.

Ah et je pensais organiser une FAQ de fin et éventuellement publier d'autres memes à propos de la fanfic' pour bien clore l'histoire, alors si vous avez des questions, veuillez les poser juste là :) --->

Si j'en ai assez, je publierai une partie bonus pour y répondre, que ce soit à propos de moi personnellement si vous voulez apprendre à me connaître (vue que c'est un peu moi qui ai charbonné pour vous pondre cette histoire pendant trois ans haha) ou des personnages en général (de préférences ceux que j'ai créés, à moins que vous ayez des questions plus spécifiques pour ceux qui existent dans la licence). Ce qu'ils sont devenus, ce qu'ils ont décidé de faire après le lycée... Je suis ouverte à tout :)

Bref, bons examens à ceux qui les passent !

Mes plus cordiales salutations et en attendant vos retours, je vous prie d'agréer mes plus sincères salutations.

Signée, avec amour et passion, Ano, la meilleure des sadiques.

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