
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 ₄₂
➠ ❛Le parfait équilibre❜
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Il était vendredi et l'horloge tardait à afficher l'heure de midi. Hizashi, en équilibre sur sa chaise, mâchouillait son chewing-gum à la pêche sans que sa professeure d'anglais ne le remarque, tandis que son regard trop vert admirait son vernis noir. Shōta, la tête reposant sur son poing accoudé devant lui, dévisageait les deux garçons qui suivaient la trajectoire de sa vision, que ce soit Oboro qui dessinait sur la table ou le luron bilingue côté fenêtre. Il finit par gribouiller un mot et le tendit à son voisin direct. Shirakumo hésita à le déplier mais comprit, en captant le mouvement de tête du noiraud, que le billet était destiné à l'énergique. Le nuageux fit passer, contraignant le blond à reposer les quatre pieds de sa chaise au sol pour attraper le bout de papier et le déplier. Il ricana et haussa des épaules. Il s'attendait sûrement à ce que son ami lui demande pourquoi il s'était fait les ongles.
« J'en avais envie, dit-il en montrant sa main à ses amis, celui du milieu étant probablement le moins surpris.
- Oh, d'accord, répondit bêtement le plus jeune.
- Au fond de la classe, boys, silence ! râla la Sensei en se retournant, son feutre dans la main. »
Quelques élèves se retournèrent pour jeter un coup d'œil au trio de derrière, avant de retourner à leurs occupations quelles qu'elles soient. Peu d'élèves s'intéressait à la théorie du comparatif et du superlatif, et Hizashi ne voyait pas l'intérêt d'apprendre quelque chose qu'il employait déjà naturellement. En fait, il ne se souvient pas avoir déjà réellement suivi un cours d'anglais, le niveau lui étant si basique qu'on pourrait le comparer au degré de japonais de l'école primaire. Et puis, sans ses lunettes, il ne voyait plus aussi bien qu'à l'accoutumé, se contentant des goggles jaunes soleil que possédaient en copie parfaite ses deux amis, dont le reflet du combo verre-lumière plongeait ses magnifiques émeraudes dans une lueur blanche énigmatique.
« Shirakumo-san, Aizawa-san, je suis payée pour parler à des élèves, pas aux murs ! »
Le duo se redressa. Le plus jeune affichait un rictus provocateur, et son camarade une lueur de défi que la professeure prit soin de ne pas tenir rigueur pour poursuivre son cours.
La sonnerie retentit à peine eut-elle le temps de reprendre le cours de son monologue. Elle ferma son manuel avec frustration, et se laissa tomber sur sa chaise pendant que ses élèves fuyaient la salle, l'estomac en appel à la faim.
« Grouille-toi, la cafét' va être bondée !! pressa le bleuté en suivant Hizashi qui avait déjà déguerpi pour réserver une place, comme aucun des trois mousquetaires n'avaient pris de bento ce jour-là.
- J'arrive, j'arrive. »
Il se leva placidement, quitta la pièce à la traîne et passa tout droit alors qu'il s'engageait dans la salle commune pour le repas. Il croisa la route d'une personne visiblement de terminale, au vu du costume de héros qu'elle arborait fièrement, discutant joyeusement avec Midnight et un autre garçon de leur classe.
« Vous avez vu à la télé ? le héros All Might a requitté le Japon.
- Ah oui ? Pour aller où ?
- Aux USA, encore ! À croire qu'il est obnubilé par ce pays.
- Je trouve super stylé, personnellement.
- Il cherche à revenir encore plus fort ou quoi ?
- Les médias balancent pas mal de théories, on n'en sait rien !... »
La personne aux cheveux auburn et aux lunettes de protection noire parut surprise par la nouvelle évoquant All Might, le corps immobile mais la tête reliée à une charnière qui la faisait acquiescer aux dires du seul garçon du trio. Toutefois, cela ne l'empêcha pas de suivre l'élève d'un an son cadet du coin de l'œil, et Aizawa ne put que rendre le contact visuel avec interrogation... Le cours du temps reprit sa vitesse normale, il tourna la tête pour regarder devant lui, et là, il heurta un autre élève.
« Tch, tu ne peux pas regarder où tu vas ? »
Sensoji siffla et, son plateau en main, ne perdit aucune précieuse seconde pour relever Shōta. Ce dernier afficha une expression furieuse mais décida de ne rien dire. Il était à deux doigts de se relever lorsqu'une main fut amicalement tendue dans sa direction. Il leva les yeux, et croisa ceux rubis de celle aux cheveux auburn.
« Tu vas bien ? »
Il serra les dents et attrapa sa main pour se remettre sur pieds avant que trop d'élèves ne s'interrogent.
« Ouais. C'est un abruti, j'ai l'habitude.
- Oh, il est dans ta classe ?
- Classe parallèle. »
Il fit un pas sur le côté pour rejoindre Hizashi et Oboro, mais l'élève de terminale l'en empêcha. Il aperçut par-dessus son épaule Nemuri qui arborait un sourire sincère, et son ami aux cheveux dorés qui n'affichait que peu de sentiment sur son visage terne. La plus âgée reprit la parole.
« Je te dois des excuses, c'est ma faute si tu t'es cogné à lui. Je n'aurais pas dû te regarder comme ça. »
Maintenant qu'elle y faisait allusion, c'est vrai qu'elle l'avait regardé curieusement. Elle s'expliqua avant qu'il ne pose de question.
« Je crois qu'on s'est déjà croisé, l'année passée durant le concours de curry ! C'était un grand blond qui m'avait volé la première place. Punky !
- Punky ? répéta Aizawa, stupéfait par le nom.
- C'est comme ça que le présentateur l'avait appelé.
- Hizashi Yamada ? Tu t'es rappelé de ça ? Et de ma tête ? »
Elle sourit avec amusement.
« J'ai une bonne mémoire ! Je m'appelle Iyona Chirudo, je suis en terminale B.
- Shōta Aizawa.
- Quelle classe ?
- ... Première A. »
Iyona parut satisfaite de l'apprendre et enchaîna avec empressement.
« Ah mais alors tu commences le stage ce lundi déjà ! Pas trop stressé ? Je me souviens des miens l'année passée, mon mentor m'en a fait baver ! Trois ans maintenant qu'il est mon principal et qu'il attend que nous soyons à la hauteur de la terminale A, que tu vas rejoindre l'an prochain ! N'est-ce pas excitant ?! Ça te dit que je te donne deux ou trois astuces de combat ? Ça me ferait plaisir de quitter Yuei en sachant avoir pu aider quelqu'un, j'ai l'impression d'avoir agi égoïstement toutes ces années. Désolée, je me suis vite emballée ! Je vais te laisser manger maintenant. Mais est-ce que ça t'intéresserait ? Si oui, attends-moi à l'entrée du bâtiment ! Si non, bah ne m'y attends pas, je comprendrais le message !
- Merci... ?
- En espérant te voir du coup ! »
La personne aux cheveux auburn, ravie de leur échange, s'éloigna à grands pas rejoindre Midnight et le garçon aux cheveux d'or qui pouffèrent à son retour. Shōta tourna lui aussi les talons, et alors qu'il marchait en direction du fil d'attente, une drôle de pensée traversa son esprit.
Que venait-il de se passer ?
[...]
Nemuri Kayama dévisageait le trio avec un amusement palpable. Toutefois, malgré les quelques aller-venues sur chacun de leur tête, son attention se posait majoritairement sur le plus petit des trois. Ainsi, debout dans l'allée qui menaient aux vestiaires, la terminale leur obstruait le passage.
« Yo yo, something wrong, Kayama-senpai ? demanda ingénument le bilingue, les bras croisés derrière sa tête.
- Laisse-moi réfléchir, petits êtres bourrés d'hormones pures... ! »
Elle posa une main sur sa hanche et son doigt sur le menton, avant d'approcher le doigt cité pour toucher le nez de Shōta qui recula légèrement la tête, la mâchoire serrée.
« Toi, tu as tapé dans l'œil de mon ami !
- Uh ?? »
On ne saurait dire qui s'était exclamé ainsi, peut-être le concerné, peut-être Hizashi, ou Oboro, ou les trois, ou deux seulement... La jeune femme se redressa et croisa les bras sous sa poitrine.
« Ah la la, les puceaux, ça ne comprend vraiment rien à rien. Tu vois Iyona ? Il veut faire de toi son kōhai personnel !
- Je ne suis pas sûr de comprendre. Tu parles de la fille qui est venue me parler à la pause ?
- Shōta est gay, informa banalement Yamada sans même faire attention au pronom utilisé pour designer Iyona.
- Hizashi tu vas te la ferm-... (Aizawa se fit couper par l'éclat de rire de la plus âgée.) Quoi encore ?
- Moi ? Ah mais rien ! C'est juste que je ne m'attendais pas à cette réponse ! Mais je crois que vous m'avez mal comprise ! »
Elle changea de position pour paraitre plus imposante.
« C'est platonique, Iyona veut simplement être ton ami !! D'ailleurs il m'a demandé de te dire qu'il aimerait beaucoup te voir après les cours, c'est-...
- Je sais. Elle veut se donner bonne conscience avant d'avoir son diplôme. Et sois plus explicite la prochaine fois, marmonna le noiraud et passa à côté d'elle sans la bousculer. »
Oboro et Hizashi rirent de concert. Nemuri arqua un sourcil.
« Oh, alors je n'ai plus rien à faire ici ! Mais alors comme ça, tu aimes les hommes ?~ J'ai de la concurrence il faut croire. »
Sans se retourner, il disparut dans le bâtiment annexe. Les trois amis restés en retrait rirent de plus belle. Être la kōhai d'une fille ? Et puis quoi encore. Il fit quelques pas encore avant de froncer les sourcils. Mais ce n'est pas ce que je suis pour Nemuri ? Tch. Ces terminales ont vraiment des idées tordues.
Un instant plus tard, la totalité des garçons de la classe A se retrouvèrent entassés dans le vestiaire masculin. Hizashi recoiffa ses cheveux en arrière, et partit en tête de groupe. Place au dernier entraînement super-héroïque avant le stage !
[...]
La personne aux grosses lunettes rondes fit évoluer son rictus habituel en un sourire éclatant.
« Tu es venu !
- Je ne suis simplement pas parti, déclara Aizawa, blasé.
- Tu veux vraiment connaître quelques astuces de survie, j'aime ça ! »
Iyona les guida jusqu'à un petit parc non loin du lycée, avec des arbres et du soleil qui gerbait ses rayons de lumière à travers les taches d'alvéoles que formaient les ramures par injonctions hasardeuses. Le noiraud regarda la plus âgée se débarrasser de son veston, et sans arrêter de sourire, elle le pointa du doigt.
« Je te propose un cours accéléré de quelques techniques de combat ! J'ai entendu de mon amie Nem' que tu avais quelques soucis à cause de ton alter.
- Effacement d'alter.
- Exactement !
- Pourquoi elle t'a parlé de ça ?
- Parce que moi aussi je n'ai pas un alter très ouf, mais grâce à mes techniques de combat je me classe dans les meilleurs cette année !
- Et ton alter, c'est quoi ? »
Elle eut un sourire taquin.
« À toi de le découvrir. Attaque-moi ».
Il ne bougea pas.
« Allez, promis je ne te fais pas de mal. »
Il hésita, et après réflexion, décida de commencer tranquillement par un petit coup de poing. Chirudo esquiva tout bêtement.
« Tu comptes entrer en terminale l'an prochain ? Eh bien, ton professeur ne doit pas être gâté. »
Il serra les dents et bondit contre l'arbre pour prendre de l'élan, et lui assena un coup de pied retourné. Son pied heurta l'étudiante, mais celle-ci resta droite sur ses deux pieds sans un seul effort. Son corps venait de se recouvrir d'une fine couche translucide. Elle attendit que son kōhai fraîchement assigné n'exerce quelques autres coups pour annuler son alter, et sans surprise, Chirudo prit une grande bouffée d'air et attrapa son pied en l'air pour l'envoyer au sol. Aizawa tomba sur le dos, et se releva sur ses coudes.
« Mon alter est 'bouclier', rien à voir avec l'offensif ! »
Le noiraud sourit. Il savait de quoi elle parlait, et accepta sa main pour se relever.
« Je t'explique mon alter. Je peux faire apparaitre une carapace protectrice autour de moi et ce que je touche, mais il m'est impossible d'y respirer, à moins de me faire asphyxier. Connaissant ce principe, j'ai dû apprendre à employer mon alter autrement. Soit me protège, soit je protège les autres, soit je recouvre de mon bouclier un objet quelconque et sa solidité m'en fait une arme. (Elle ponctua son explication par un clin d'œil.) En revanche, j'ai appris à utiliser mon plein potentiel qu'il y a quelques mois à peine, ce qui signifie que j'ai dû me débrouiller au corps à corps. C'est là que tu interviens !
- Moi ?
- Toi aussi tu te bats à la seule fore de tes bras, je me trompe ? Tu n'es pas très musclé mais tes bras sont fermes, j'en conclue donc que tu passes tout par là. À en juger ta manière de combattre, tu n'as pas l'habitude de ne pas avoir d'arme. »
Comment peut-elle conclure cela en quelques minutes de combat d'observation ? Même moi je ne suis pas aussi rapide !...
« Je ne peux pas le nier, déclara-t-il.
- J'ai fait de la danse, plus jeune. Ça m'a rendu pas mal souple, c'est un avantage que les gros balourds n'ont pas. Si tu as retenu mon attention, c'est parce que je constate que tu n'es pas si différent de moi. »
Elle croisa les bras sur sa poitrine. Iyona était beaucoup plus plate que Nemuri et son visage plus rond. Toutefois, elle restait une belle jeune personne, avec sa peau légèrement tachetée de pigmentation au niveau des bras et du visage. C'était ce qu'il remarqua du moins lorsqu'elle releva soudainement les manches de sa chemise blanche pour être plus à l'aise, avant de se remettre en position de combat.
« Tu peux sortir ton arme pour ce round. »
Il ne fallait pas le dire deux fois pour voir l'introverti sortir de sa valisette un long bout de tissu qui se joignait à son costume. Iyona arqua un sourcil, amusé.
« Un ruban, intéressant. »
L'entraînement continua jusqu'à ce que le téléphone du plus jeune ne se mette à vibrer en continue dans la poche de son veston. En sueur, il s'essuya le front et profita de sa pause pour répondre. C'était sa mère, il n'avait pas vu l'heure passer. Chirudo non plus.
« Faudrait que je rentre, il se fait tard.
- Merci pour l'entraînement.
- Mais de rien, Aicchan ! »
Aicchan ?...
« J'aurais espéré t'enseigner tout ce que je savais, il nous faudra une deuxième session. On se fait ça après le stage ?
- On peut.
- Je te souhaite une bonne soirée !
- À toi aussi, Chirudo-senpai...
- Merci ! ....Oh, une dernière chose. Je ne suis pas un elle.
- ... Tu es un garçon ?
- Parfois ! Bref, à la prochaine ! »
Iyona sourit comme elle le faisait si souvent, et tourna les talons, ses affaires à bout de bras. Aizawa, bien que troublé, baissa le regard sur son téléphone, le rangea, et prit la direction de chez lui.
Aicchan... Et puis quoi encore. C'était qui cet.te Iyona, bon sang ? Irrationnel.
[...]
« Shōta ! You finally here !!
- Alors c'était comment cet entraînement ?! »
Le noiraud recula devant ses deux meilleurs amis qui traînaient en toute aise sur le canapé de son salon, sa mère près d'eux, mangeant un fruit sans voir le problème. Il laissa tomber ses affaires à ses pieds.
« Ça fait combien de temps que vous êtes chez moi ?
- Une heure tout au plus, on ne savait pas que ça prendrait si long ! souffla le nuageux en s'étirant. On a même cuisiné !
- Heh ?
- Yep ! On a préparé le dîner avec Aizawa-san !! Pas vrai ?! s'émerveilla le blond en remuant les bras.
- Carrément ! Ce sont des sushis ! On avait apporté les ingrédients en pensant cuisiner tous les trois, mais tu tardais pour rentrer et on avait peur de manger trop tard.
- Du coup c'est déjà tout prêt !
- Voilà ! »
Il tourna exagérément la tête vers son parent, celle-ci se contentant d'hausser les épaules en épluchant son pamplemousse.
« Tu sais que je ne dis jamais non quand on me propose de cuisiner à ma place. »
Makura restait... bah elle restait Makura, quoi.
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Après un bon repas tous ensemble, l'aurore commençait à s'imposer, et la ruelle visible par la fenêtre rougissait sous les feuilles sèches. La narcoleptique s'était endormie sur sa chaise, les bras croisés, la tête sur l'épaule, et manque de chance pour Oboro, cette vision lui arracha un bâillement bruyant.
« Déjà fatigué ? s'étonna Hizashi, dont l'absence de lunettes faisait discrètement plaisir au plus jeune.
- Bah ouais, pas vous ?
- Je me sens bien.
- Same.
- Ouais, bon, entre l'un qui dort tout le temps... (Il regarda Shōta.) Et l'autre qui ne dort jamais, (Hizashi.) je ne sais pas lequel des deux j'envie le plus ! Dormir c'est la base mais faut pas abuser ! Et vous deux vous êtes parfaitement opposés !! »
Il venait de bêtement résumer leurs personnalités ; opposées. Cela dit, la remarque fit sourire le fils Aizawa.
« Then you, Obo-bro, tu te situes où ?
- Moi ? Dans la perfection voyons... ~ »
Étonnamment, ses deux amis ne rirent pas mais le sourire en disait long. Même celui à l'alter effaceur semblait égayé !
« Bah, qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça ? J'ai un truc coincé entre les dents ?! »
Oui. Leur amitié avait atteint le seuil de la perfection.
Hizashi, l'étoile qui brille, l'énergique, le rayon de soleil.
Shōta, le trou noir solitaire, le flegmatique, la nuit sombre et mystérieuse.
Oboro, l'équilibre. Le parfait équilibre.
À trois, ils formaient les trois côtés du triangle. Rien ne pourra entraver leur solidarité, leur amitié, leur complicité. Trois était le chiffre parfait. Trois étaient le chiffre à protéger au péril de sa vie. Trois. Comme les trois mousquetaires. Comme les trois mots qu'ils se répétaient inlassablement, avec le cœur, avec les larmes, avec le sourire.
Trois, c'était parfait.
Les trois meilleurs amis riaient et s'amusaient, ils ont dormi dans la chambre du noiraud et profitèrent de leur samedi de plaisir et d'insouciance d'enfants. Ils voulaient profiter de la vie. Hizashi a accepté la sienne. Shōta s'en remettait, lui aussi. Tout allait bien. Ils auraient pu être heureux tous les trois, ensemble. À trois.
Et puis soudain, leur bonheur s'arrêta subitement.
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Hier (20 janvier) c'était mon anniversaire bande de boulets ;) Du coup voilà mon cadeau : un chapitre plutôt mignon (mais rien ne dure haha) ~
On se revoit jeudi dans deux semaines !
Kiss 🔥👌🏻
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