Apparemment, je suis folle. Très drôle. Ben ouais, ils veulent que j'aille voir une psy.
J'ai besoin d'être suivie. En raison de mes "traumatismes" pour citer les grands teubés qui servent d'autorité ici. Je ne vois pas de quoi ils parlent et je m'en fous à un point. J'aimerais bien écrire sur mon front : JE M'EN FOUS À UN POINT SI HAUT QUE L'EVEREST EST UN BÉBÉ À CÔTÉ.
Les enfants sont très déprimants ici, d'ailleurs. Je l'ai déjà dit, mais c'est tellement... Trop. J'ai l'impression d'être dans une nappe de tristesse. Reby ma dit d'arrêter d'être aussi dure.
" Vois le bon côté des choses !
─ Y a pas de bon côté Reby. Arrête. Ce sont juste des bolosses !
─ Mais tu pourras te faire d'autres amis, c'est bien non ? À part moi... T'es beaucoup trop renfermée !
─ Tu me suffis tout à fait. Et puis... pourquoi je devrais me faire des amis si je me casse bientôt?
─ Mais...
─ Arrête putain. "
C'était avant qu'elle reparte à l'aube.
Là je suis debout devant la porte de la psy.
Parfois je pense au vieux. Et je crois bien que ça me rend un peu triste.
Puis je repense à ma famille.
Et toute ma tristesse part.
Je rentre dans le bureau, il est lumineux. Blanc, éclairé, comme tout dans ce fichu manoir.
C'est moi qui vais bombarder de questions cette psy.
Je dois partir.
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