En apesanteur 

Pesanteur de mon corps

Mon âme qui se nécrose

À vouloir croquer trop souvent, la vie à pleine dent

Je me suis juste éclatée en un million de morceaux colorés

Retour du châtiment à double tranchant

Transperce mon coeur de sa dague d'argent

Fuite du temps et solitude du coeur

Qu'est-ce qu'e l'on est pauvre quand a de la rancoeur

Démunie affectivement

Partie en quête d'un nouveau calmant

Celui au gout de soleil qui réchaufferait ma vie

Seuls restent les songes et les pensées sauvages

Perdue parmi les feuillages et ces doux paysages

Mélodie incertaine, et changeante, et lassante

De ces sanglots faiblis qui s'étouffent lentement

Morne musique miteuse et maussade

De cette longue et lente et pesante façade 

Inutile quête de l'oubli

Pardonne en silence et efface tout ces cris

Oeillères passagères et amères et nécessaires

Sur cette vie stupide et chaotique et unique

Déraison qui sonne faux

Mon silence parti à l'échafaud

La solitude du coeur à jamais seras là 

Dans les bras de Morphée se complait

Tu rougiras des bras et tu t'éteindras