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8. Cohérence et clichés

Ça va sans doute être redondant parce que j'ai déjà parlé de tout cela dans presque chacun de mes conseils. Mais ça me semble important de réitérer parce qu'une bonne fanfiction Harry Potter est une fanfiction cohérente et originale et qui dit original dit : pas de clichés.

· Cohérence avec soi-même

C'est Annabethfan qui me souffle le conseil dans l'oreillette. Ça va vous arriver d'avoir des pauses, de ne pas écrire pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Dans ces cas-là votre cerveau se vide et vous oubliez des détails de votre fanfiction. Donc vous reprenez l'écriture et vous faites des incohérences, parce que vous ne vous souvenez plus de tout, parce que ça fait longtemps, parce que vous avez déjà écris 800 pages et que vous avez la flemme de vous relire. Un personnage qui originellement avait les yeux bleus va les avoir verts, etc ...

D'où l'importance pour ce genre de détail d'avoir des fiches de personnage que vous pourrez consulter une fois que vous reprendrez l'écriture. Si vous sortez d'une longue pause, je conseillerais tout de même de relire votre histoire pour vous remettre dedans et ne pas réécrire des choses déjà dites ou vous contredire !

· Cohérence avec l'univers

Je pense que j'en ai assez parlé dans les points précédant mais respectez l'univers si vous voulez paraître réaliste dans votre récit. Plus votre univers est précis et conforme aux livres, plus le lecteur va se sentir dans un fauteuil et être en joie à l'idée de retrouver les éléments structurants de Harry Potter.

· Cohérence la culture sorcière/moldue

Dans l'esprit de la cohérence de l'univers, je tiens à rappeler un travers dans lesquels certains nouveaux écrivain.e.s se perdent assez facilement. Comme c'est plus facile d'écrire sur ce qu'on l'on connait et de mettre de nous dans nos personnages, certains d'entre vous vont peut-être parler de films, de musiques et de livres connus chez nous, les moldus. Des classiques, des choses à la mode, la culture qui fait votre identité. 

Alors il y a plusieurs problème avec ça. Le problème c'est que nous sommes tout de même dans un monde sorcier assez imperméable à la culture moldue. Les sorciers ne lisent pas After (exemple que j'ai déjà croisé) et ne savent pas ce qu'est un film. C'est parfois doublé d'une incohérence au niveau de la temporalité avec des Maraudeurs qui par exemple vont parler de livres/films/musique sortis bien après les années 70. 

Donc parler de culture moldue, pourquoi pas MAIS : 

- Il faut le faire de la bouche d'un.e né.e moldu, ou dont l'un des parents est moldu. Sinon c'est incohérent, impossible. Il faut que la référence soit justifiée. 

- Il faut faire attention à la temporalité, vérifiez de quoi vous parler et si c'était sorti au moment de votre histoire. N'allez pas parler des films Le Seigneur des anneaux qui date des années 2000 au moment des Maraudeurs ou des Harry Potter, par exemple. 

- Ne les multipliez pas, sauf si c'est important, un but dans votre histoire. Mais globalement, vos lecteurs vont préférer voir des références sorcières pour avoir un univers bien structuré qui vont les emmener dans les Harry Potter plutôt que plein de référence pop-culture moldue qui vont brouiller votre récit plus qu'autre chose. 

Donc vraiment, soigner la culture c'est soigné l'univers que vous allez proposer. C'est une cohérence absolument indispensable si vous ne voulez pas rebuter le lecteur. Si vous voulez vraiment le faire fangirler, faites plutôt des références à la culture sorcière : c'est pour cela qu'il.elle est là. 

· Cohérence avec l'âge de vos personnages.

Si vous écrivez sur des premières années, n'oubliez pas qu'ils ont onze ans : ils sont encore plus enfant qu'adolescent. Ce n'est pas pour rien que les deux premiers tomes de Harry Potter sont presque « enfantins ». Alors ne leur faites avoir des réflexions trop poussées ou des expériences trop matures (je parle particulièrement des histoires d'amour, par exemple).

Pareillement, si vous écrivez si des personnages de dix-huit ans, ne leur faites pas avoir des disputes de collégiens (surtout concernant l'amitié : au collège les amitiés se font et se défont sur base de grands drames et grandes disputes qui disparait un peu au lycée parce qu'on est plus mature ? Là c'est pareil). Ne les prenez pas non plus pour des adultes et là je vais parler de sexualité. L'âge moyen en France pour la perte de la virginité (j'ai été vérifiée, ahah) c'est dix-sept ans. Ça tombe généralement en dernière année de Poudlard donc il est vraisemblable que si vous traitez cette période, certains de vos personnages aient eu leur première expérience. Mais ce n'est pas le cas de tous et surtout ce ne sont que des premières expériences, des premiers contacts : une infime minorité de vos personnages seront « expérimentés ». Je rappelle également que Poudlard est tout, sauf pratique pour avoir des expériences en son sein. Ça peut se faire, mais ce n'est pas hyper réaliste de songer que des étudiants couchent à droite à gauche dans l'école.

Soyez aussi cohérent sur le niveau magique de vos personnages par rapport à leur âge. Là je vous invite à aller consulter les livres pour savoir quel sort ou potion se fait en quelle année, tout en vous rappelant qu'Hermione est exceptionnellement brillante et que Harry est particulièrement doué en maléfice (Bref, prenez le niveau de Ron qui est un élève normal. Pas mauvais, normal). Ne faites pas avoir son patronus à un personnage de douze ans (certaines personnes passent leur vie sans avoir leur patronus corporel, par ailleurs ...) par exemple. Je rappelle par ailleurs que la magie se fait toujours avec une baguette (sauf grandes exceptions qui doivent se justifier) et que les sorts se formulent jusque leur 6e année.

· Insérer de la normalité

Ça me semble être un point très important à développer et dont j'ai déjà parler avec les personnages. Un récit est cohérent s'il intègre des éléments de normalités en son sein, des événements banals de la vie quotidienne qu'on élude généralement des récits pour ne garder que le romantisme et l'exceptionnel.

Vos lecteurs ne sont pas exceptionnels. Ils se reconnaissent dans une jeune fille qui a mal à cause de ses règles, un garçon qui trouve son premier baiser bizarre parce que c'est humide (coucou Harry), une fille qui complexe parce qu'elle porte une jupe et qu'elle a oublié de se raser les jambes. Alors ce n'est pas sexy, c'est décalé du contexte, surtout à Poudlard, mais très personnellement c'est le genre de détail que j'adore insérer et je pense que c'est assez bien reçu.

Alors évidemment, il ne faut pas le faire pour le faire, il faut que ça ait du sens dans la narration ou dans le récit et que ce soit subtile et dosé, mais c'est le genre de détails qui vont rendre votre récit réaliste, cohérent et qui vont faire que vos lecteurs vont s'identifier à l'histoire et reconnaître leur propre situation.

· On arrête avec les stéréotypes sur les genres.

Chers amis, nous sommes entrés dans l'ère du #MeToo. Ça implique que certain clichés et stéréotypes sont vraiment moins bien acceptés qu'avant. N'oubliez pas qu'en tant qu'auteur, même de fanfiction, vous avez un rôle. La façon dont vous écrivez est censé dépeindre la société et si vous écrivez que les filles sont des greluches qui aiment les ragots et pouffer et que les garçons sont ceux qui sont censés avoir l'initiative, être forts et protecteur, alors vous dites à vos lecteurs que c'est ainsi qu'est la vie.

Ça va de paire avec la construction de vos personnages, mais aussi avec les réactions qu'ils vont avoir dans le récit. Si une bagarre éclate, ne faites systématiquement pas le garçon héroïque qui se jette devant la fille et qui la défend corps vaillant pendant qu'elle reste derrière comme une cruche. Une fille comme Lily Potter devant un tel comportement se serait emparée de sa baguette, aurait bousculé James et se serait défendue toute seule, comme une grande. Si la fille se trouve dans une situation délicate, elle a le droit d'être secourue par une autre fille ou par elle-même.

Pareillement, les garçons sont parfaitement autorisés à pleurer, à être des crevettes qui déteste le sport, à être moins téméraire qu'une fille pour se battre ou pour faire le premier pas dans une relation amoureuse. A titre personnel, je craque même plus sur ce genre de garçon que sur les bruns ténébreux et bourrés de testostérones.

Alors évidemment, ne tombez pas dans l'excès inverse en ne faisant que des filles badass et des garçons effacés. C'est comme tout, c'est une question d'équilibre et de dosage. Si la plupart du temps votre héroïne doit se débrouiller toute seule, vous pouvez vous dire que POUR UNE FOIS elle va se faire sauver comme une princesse parce qu'elle le mérite.

· On arrête avec les stéréotypes sur l'homosexualité.

L'homme homosexuel n'est pas un garçon efféminé qui ne parle qu'avec des filles avec des manières « de fille » en s'intéressant à la mode et à la danse.

La femme homosexuelle n'est pas une sorte de garçon manquée trop moche et trop masculine pour attirer les garçons en temps normal (ce qui est une très très mauvaise définition de l'homosexualité par ailleurs, on ne devient pas homosexuelle parce qu'on est déçues des hommes).

Ces clichés ont la vie dure, c'est pour ça que je me permets de m'y attarder. Par ailleurs, n'oubliez pas que la sexualité ne se limite pas au clivage « homo/hétéro ». Il existe des bisexuels, des asexuels, les aromantiques, les polyamoureux ... Bon, ça fait beaucoup, mais pourquoi pas dans une fanfiction développer un personnage de ce type, avant de montrer que ça existe et que c'est normal ?

Attention, je ne dis pas de faire un groupe d'ami avec un homo, un bi, un trans, etc ... Ce n'est pas réaliste non plus ! Mais vous pouvez vous attardez sur l'un ou l'autre à travers un personnage ! Ou ne pas vous attarder du tout d'ailleurs. Parfois pour montrer que c'est normal, mieux vaut ne pas s'y attarder, ne pas faire de l'homosexualité LA caractéristique du personnage.

Par ailleurs je rappelle que ce genre de personnages vont être plus ou moins accepté selon l'époque choisie et selon l'entourage. Je doute que, de tout temps, l'homosexualité soit acceptée dans une famille sang-pure ou une famille religieuse. De la même manière, elle est marginalisée dans les années 70 et même encore un peu dans les années 90 (les années Sida, coucou). Soyez cohérent là-dessus également !

· Les drames de la vie 

Là je vais parler de quelque chose de très importants et certains récits originaux que je vois sur Wattpad devraient en prendre la graine. Besoin de l'intrigue obligent, vous allez parfois faire vivre des drames à vos personnages - agression, enlèvement, harcèlement, deuil, enfance difficile, parfois viols. Mon premier conseil est de ne pas généraliser ces drames. Evidemment que ce sont des choses qui existent  et évidemment qu'on peut en parler - il faut en parler, à dire vrai -  mais évitez d'en faire subir à chacun de vos personnages dans des proportions égales.  Et surtout, n'en abusez pas - je pense notamment aux viols et/ou agressions sexuelles qui sont utilisés comme des ressorts scénaristiques très commodes et si souvent que ça en devient cliché (et ça c'est un drame pour moi). Dosez ça avec subtilité pour pouvoir mieux le travailler derrière.

Parce que oui, c'est l'autre chose importante : il faut le travailler. Il ne faut pas que ce soit un détail que vous glissez comme ça pour faire joli dans la narration et pour créer du drame juste pour créer du drame. Non. Faire ça, c'est manquer de respect aux personne qui les ont vraiment vécu et qui derrière voient les personnages reprendre leur vie tranquillement. Ce n'est pas comme ça que ça se passe, bien évidemment. Le personnage doit guérir du traumatisme, et c'est un processus que vous devez retranscrire. C'est long. Fastidieux. Parfois, le processus de guérison n'aboutit pas - ou aboutit sur d'autres drames qu'il faudra étoffer derrière. 

En clair, ce ne sont pas des sujets qu'il faut traiter à la légère. Si vous décidez de faire subir cela à vos personnages, très bien. C'est un bon moyen d'en parler, de faire ouvrir les yeux, voire d'expier quelque chose qu'on a en soi. Mais il ne faut pas que ça soit juste une "scène comme ça". Il faudra être prêt.e à bien travailler pour que ce soit cohérent et réaliste. Alors réfléchissez-y à deux fois avant de vous engager là-dedans parce que ça peut être très délicat. 

· Les clichés ...

Déjà allez lire « Ah, les Clichés... » de JusteViviana : ce n'est pas spécifiquement sur Harry Potter, mais ça évite un certain nombre d'écueil et c'est à crever de rire.

Après on ne va pas dire « SURTOUT PAS DE CLICHES ». Les clichés sont utilisables, il y a même des clichés qu'on aime assez retrouver (la relation amour/haine, la pimbêche qui devient gentille ...). Simplement c'est comme tout, c'est une question de dosage et concernant les clichés, il faut quand même essayer d'en mettre le moins possible. Que ce soit des personnages stéréotypés, des situations vue et revues dans toutes les fanfics (coucou les head-canons...), la guimauve à l'eau de rose ... Evitez tout de même le plus que possible. D'autant que certains clichés ne sont même pas réalistes ...

Après, certains clichés peuvent être utilisable. La relation amour/haine, la peste, le triangle amoureux ... Mais ce qui est vraiment fort, ce serait de réussir à détourner le cliché ! Utiliser sa base, mais tellement bien le développer, d'une façon juste voire original qu'on en oublie justement qu'à la base c'est un cliché ! ça, c'est super intéressant et intelligent à faire. 

Un exemple de cliché qu'on retrouve assez facilement, c'est le bal. Aaaah on aime tous et toutes les bals, je sais c'est un plaisir coupable ! Ce n'est pas un cliché mauvais en soi, mais soyez originaux dans votre façon de le traiter : il faut que ça ait du sens et une justification dans votre récit, pas que ce soit là pour faire joli !

Annabethfan me souffle un autre cliché dans l'oreillette : la fille aux yeux bleus glace beauté super froide, qui est super douée avec en plus des pouvoirs exceptionnels et qui du coup se pense badass à répondre tout le temps aux profs. Alors déjà on va se mettre d'accord sur quelque chose : ne pas confondre badassitude et insolence. Cette fille qui va dire à McGonagall « je m'en fous de votre cours, je sais déjà tout » est une petite conne que notre Minerva préférée va incendier pour la remettre à sa place. Par ailleurs, je le répète : vos personnages sont tellement plus appréciés quand ils sont normaux ! Ne faites pas dans la surenchère de l'exceptionnel (legilimens, animagus, elle sait voler et que sais-je).

Pour conclure sur les clichés, ils sont à doser avec soin et ne doivent pas prendre le pas sur le récit. Bien sûr qu'à titre personnel j'ai des clichés dans mes fanfic' ... simplement j'espère que mes fanfic' n'en sont pas un. 

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