II. Étape 3
Coucou tout le monde,
La deuxième session est terminée, l'heure du partage est arrivée. Publiez ou non vos textes est donnez votre avis sur ceux des autres, toujours dans la joie et la bonne humeur. Entraidez-vous.
Mettez ici l'endroit où vous avez publié votre texte et votre interprétation. (Si c'est un de vos livres, le nom du livre et si c'est en commentaire, l'étape ou vous les avez mis.)
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Merci pour vos participations, je vous donne rendez-vous dans une semaine pour la troisième session. Le bilan sera publié samedi.
Lisez, commentez, donnez votre avis, et surtout prenez du plaisir. À bientôt.
Elle ne sera pas un obstacle
Je regarde la tâche pâle sur ma joue, elle s'agrandit de plus en plus. Mes cheveux ne la cachent plus. Celle sur mon avant-bras continue elle aussi sa course. Mon T-shirt ne la cache plus. Ce n'est pas grave, je ne montrerais pas mes mains, s'il ne voit pas de traces de ma maladie, elle ne pourra pas être prise en compte dans son « jugement ». Pour mon visage, le tube de fonds de teint sera mon allié. Une bonne couche, ma peau doit être la même partout. Pas de trace de ma maladie. Pas de risque qu'elle empêche mon rêve. Je me regarde une dernière fois, contente du résultat. Je lisse mon tailleur pour enlever un pli avant de sortir de la salle de bain.
« — Tu es prête, demande l'homme assit sur le bar de la cuisine le visage rivé sur son téléphone.
— Oui, dis-je d'une petite voix qui ne le berna pas.
— Tu as répété trois soirs de suite ce que tu dirais et ce que tu répondrais aux, il avait relevé les yeux de son téléphone, il était maintenant fixé sur mon visage, je pris la parole avant qu'il ne parle.
— Je ne veux pas qu'il me refuse le poste à cause de ma dépigmentation.
— Alice, commença-t-il avant d'enchaîner sur son sermon, s'il te refuse le poste à cause de ça, il fait de la discrimination, ensuite, ces taches sont ta particularité qui te rend différente des autres et en aucun cas plus moche qu'elles, ou que sais-je.
— Mais, je le retins de parler d'un regard, je serai plus rassurée comme ça et je n'ai de toute façon pas le temps d' enlever le maquillage. »
Il ne renchérit pas, comprenant mes arguments, mais tristes que je n'assume pas une partie de moi qu'il aimait tout autant que les autres. Je pris mon sac et mes clés. J'embrasse mon époux qui, à travers cet échange de salive me donne du courage, puis sort de l'appartement.
***
C'est ici ! La façade blanche entièrement percée de fenêtre surmontée par un pignon en créneaux où repose une statue couleur bronze de trois femmes me fait face. La plus haute fenêtre est entourée par des bas-reliefs et cachée par des drapeaux. Sur cette façade, est inscrit en gros « La voix du Nord ». Je pourrais enfin écrire des articles pour ce journal, si je suis prise. « Non, me fustige-je, tu seras prise. » J'entre dans le bâtiment et traverse la galerie marchande jusqu'à l'escalier que je prends. Arrivé à l'étage, je relis mon papier « le 10 à 11 h dans le bureau 12 au 3e étage ». Parfait, j'ai un quart d'heure d'avance et le bureau est juste au-dessus.
« — Mme. Declercq, m'appela-t-on après qu'une jeune fille rousse soit sortie du bureau un casque de moto à la main, c'est à vous. Je rentre dans la pièce où m'attend un homme. Il m'invite à m'asseoir d'un signe de main avant de reprendre, comment vous appelez-vous ?
— Alice, dis-je sans préciser mon nom qu'il connaissait déjà.
— Bien, Alice pourquoi voulez-vous ce poste ? »
Je récitai le discours que j'avais préparé toute la semaine. J'étais de moins en moins stressé au fil des questions qu'il me posait et auquel je répondis sans difficulté. Au bout d'un quart d'heure, l'entretiens qui m'avait semblé durer des heures se termina, je partis assez confiante, mis à part quelques bafouillages, je trouve m'en être bien tiré et il semblait intéressé par ce que je disais.
Je retourne dans la voiture et mets mes mains sur le volant, quand je vis que la manche de mon gilet qui devait cacher la tâche sur mon avant-bras était relevée et par ce fait la tâche était entièrement visible. Comme une imbécile, j'avais énormément utilisé mon langage corporel, ma main n'était donc pas rester cacher. « Tant pis, et puis même s'il l'a vue, il n'a pas eu de réaction particulière, me rassure-je »
***
« — Je l'ai eu ! J'ai eu le poste ! m'exclame-je en lisant la lettre que je venais de recevoir.
— Je n'en doutais pas un instant, dit mon mari d'une voix où pointé de la fierté, il est fier de moi. »
Il partit dans la cuisine avant de revenir avec une bouteille de Champagnes et des verres.
Fin
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