Coucou tout le monde,
la session est terminée, levez vos plumes et partagez ou non vos textes. Je me ferais un plaisir de les lire et je pense que les autres participants sont du même avis. Vous pourrez tous faire des commentaire (constructif) et donner vos avis (gentiment) sur les textes de cette session de manière à s'entraider.

Pour ceux qui ont publié leur texte sur leur profil, mettez le titre du livre ici, pour le trouvé facilement.

J'espère que ce concept vous plait et pour retenter l'expérience, la prochaine session commencera dimanche, dans un semaine, je publierais aussi le bilan de cette session samedi.

Je veux voir ton mystère

« — Élise ! Viens manger ! »
Élise, assise à même le sol entre des piles de livre et de manuel scolaire, c'était encore plongée dans sa lecture et n'avait pas vu le temps passé. Elle relisait les livres qu'elle avait depuis ses treize ans à chaque anniversaire. Elle se dépêcha de prendre un marque-page, qui s'avéra être le crayon qui traînait là, avant de descendre en vitesse. Sa mère était déjà à table et servait le plat. Son père, lui n'était pas là, il devait encore une fois travailler de nuit. Élise s'installa et elles mangèrent toutes deux en silence. Silence qu'Élise rompit rapidement.

« — Je voudrais aller dans une école d'ingénieur, pour être astrophysicienne.
— Tu as encore le temps, il te reste un an avant le BAC. Tu peux encore changer d'avis d'ici là, enchaîna sa mère en mettant fin à ce début de discussion. »

La mère d'Élise, n'était pas à l'aise avec le sujet de l'orientation de sa fille. Elle savait depuis longtemps que sa fille voudrait travailler dans un domaine similaire à celui-ci. Mais les écoles d'ingénieur n'étaient pas gratuites, et même dans le cas où elle le serait, l'internat lui serai obligatoirement payant, et elle savait pertinemment que ce coup n'entrerait pas dans leur budget. Elle ne voulait pas être l'obstacle du rêve de sa fille et s'en voulait de, malgré tout l'être.

Le reste du repas se déroula en silence. Élise aida ensuite sa mère à débarrasser puis alla dans sa chambre où elle termina ses devoirs avant d'aller se coucher. Le lendemain, Élise suivit ses cours comme à son habitude puis rentra chez elle.

Elle posa son sac dans l'entrée avant d'aller dans la cuisine pour prendre un en-cas. Ses parents étaient assis autour de la table et avaient l'air de l'attendre.
« — L'école s'est bien passé ? demanda son père
— Oui, répondit-elle en se méfiant de la suite de la discussion.
— Hier, tu as dit à ta mère que tu voulais faire une école d'ingénieur, mais nous ne pouvons pas nous le permettre, dit-il sans prendre aucune pincette.
— Je suis désolé, intervint sa mère, mais tu vas devoir de rabattre sur autre chose. »

Cette dernière phrase fit comprendre à Élise que ce en quoi elle croyait depuis toute petite ne pourrait pas se réaliser. « Je ne serai jamais astrophysicienne, pensa-t-elle » Elle partit dans sa chambre et s'assit sur son lit. Elle se repassait tous les moments où ce rêve avait fait partie intégrante d'elle et avait joué un rôle dans sa vie.

Dès sont plus jeune âge, le ciel l'attirait.
« — Maman ! Maman ! Regarde, c'est la pleine lune ! s'exclama Élise.
— Oui, et regarde, tu vois le petit point rouge en dessous, c'est Vénus.
— Elle est toute petite !
— Aller ! Demain il y a école, au dodo ! dit-elle en prenant sa fille dans ses bras. »

Elle voulait toujours en apprendre plus.
« — Papa, aujourd'hui la maîtresse, elle nous a appris les différentes planètes du système solaire, dit Élise entre deux bouchers de soupe avant de les réciter. Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus.
— Et elle vous a dit que les planètes ont les noms des dieux grecs ?
— Non, mais pourquoi elles ont des noms de dieux ? demanda Élise pleine de curiosité que son père essaya tant bien que mal de combler. »

Elle était déçue quand on ne voulait pas combler ses lacunes.
« — Alors, ta rentrée s'est bien passé ? demanda la mère d'Élise.
— Oui, mais c'est quoi le cours de Physique-Chimie, on n'en avait pas en primaire ?
— C'est comme la science, tu vas apprendre des choses sur les atomes, sur la matière, sur les courants électriques et... elle coupa son énumération en voyant les yeux avides de connaissance de sa fille. Ah non, ton professeur t'expliquera ou tu demanderas à papa après manger. Élise repartit dans sa chambre en affichant une mine boudeuse. »

Elle était heureuse quand on lui donnait de quoi épanchait sa soif de connaissance.
« — Joyeux anniversaire ! souhaitèrent en cœur les parents d'Élise tandis qu'elle soufflait les 13 bougies posaient sur le gâteau. Élise, elle, n'attendait qu'une chose, ouvrir le paquet cadeau qui lui faisait de l'œil. Sa mère l'invita à le faire d'un signe de tête. Elle découvrit, émerveillée, un grand livre intitulé « l'atlas de l'Univers » dont la couverture était remplie d'étoiles entourées de nuages violets.
— Merci ! »

« — Notre professeur principal nous a fait faire un test pour savoir dans quel métier on pourrait travailler.
— Et tu pourrais travailler dans quoi ? demanda-t-il en coupant sa viande.
— En chef d'entreprise, mais moi je veux travailler dans la recherche. »

Et le plus important, elle s'était depuis longtemps imaginée avec des blouses blanches et des lunettes en plastique observant le ciel dans les grands observatoires qu'elle avait vue dans des documentaires, et peut être même résoudre de grands mystères de l'Univers. Et pourtant, elle ne pourrait pas. Des larmes creusèrent des sillons sur sa peau avant de s'échouer sur un livre intitulé « comprendre la relativité générale pour les débutants ». Livre qu'elle avait reçu de ses parents, ils avaient alimenté se rêve avant de le briser. Élise sécha d'un revers de manche rageux ses larmes. Ça ne se passerait pas comme ça. Elle continuera d'étudier et se renseignera pour trouver elle-même son université.

Les mois qui suivirent passèrent sans qu'Élise ne les voie. Elle suivait ses cours, faisait ses devoirs, lisait des livres qu'elle empruntait, et cherchait dès qu'elle en avait la possibilité des universités. Elle avait restreint ses périmètres de recherche aux endroits où des membres de sa famille vivaient, elle pourrait de cette façon régler facilement le problème de l'internat.

Au bout de plusieurs recherches, elle trouva l'École Polytechnique qui avait l'avantage d'être entièrement remboursé si l'étudiant travaillait ensuite pendant dix ans pour l'État et d'en plus se situer à 30 minutes de chez sa tante. Élise, après de plus amples recherches, décida d'appeler cette dernière. Elle lui demanda son accord pour l'héberger que celle-ci donna immédiatement. Tout se passait pour l'instant comme prévu, il ne restait plus qu'à en parler à ses parents. Au repas du soir, elle entama la discussion.
« — Quand vous m'avez dit que vous ne pourriez pas me payer de grandes études, est-ce...
— Élise, la coupa sa mère, on en a déjà parlé, je suis désolé, mais on ne peut rien y faire.
— Non ! Sa mère la regarda étonner de ce soudain éclat de voix, mais ne dit rien. Laisse-moi finir. J'ai fait des recherches, parce que je n'abandonnerais pas aussi facilement. J'ai trouvé l'École Polytechnique à Paris. Les frais de scolarité sont entièrement remboursés si je travaille ensuite pendant dix ans dans la fonction publique.
— Mais on est à trois heures de route de paris, comment veut tu y allé tous les matins ?
— Tata est à 30 minutes de l'école en prenant le métro, je lui ai déjà demandé et elle est d'accord. »
Après avoir exposé d'autres arguments, ses parents acceptèrent. C'était décidé, après le BAC, elle irait à l'École Polytechnique.

« Une nouvelle découverte d'une jeune chercheuse révolutionne nos connaissances sur les trous noirs ! » À la une du science et vie, un article de Camille Botillon.

« La gravitation des trous noirs expliquée par Élise Palia. » livre documentaire d'Élise Palia

« Élise Palia, son parcours. » interview d'Élise Palia sur France Inter.

« Toujours croire en ses rêves et tout faire pour qu'ils se réalisent. » citation d'Élise Palia

Fin

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