- Par ma barbe ! Jack, vous pleurez ?
- Oh tu parles de ces choses immondes et répugnante que j'ai juré de ne plus sécréter ?
- Euh, oui, c'est bien ça capitaine.
- Et bien alors oui, je … pleure, répondis le capitaine avec cette moue dégouté dont lui seul avait le secret.
- Mais capitaine, est-ce que l'imble second que je suis pourrais savoir en quel honneur vous pleurez ? demanda Gibbs en chuchotant près de l'oreille de son capitaine.
- Tu met plus fidèle que Barbossa, pas vrai ?
Gibbs hocha frénétiquement la tête en pensant à l'horrible coup bas que l'ancien second du capitaine Sparrow lui avait tendu. Jamais, oh grand jamais il ne ferait une telle chose.
- Eh bien, mon cher Gibbs, je repensais à ce jour où j'ai eu le malheur d'abandonner le plus magnifique des trésors.
- Oh ! Est-ce que vous parlez de ce célèbre trésors laissait derrière la mort de ce pirate français ? Vous avez mis la main dessus ?
- Bien sûr que non Gibbs. Réfléchis un peu, pourquoi aurais-je abandonné un tel trésors ?
Gibbs haussa les épaules.
- Nan je parle du plus grand trésors qu'un homme puisse trouvé Gibbs, un trésors que , entre nous tu ne trouveras jamais.
Son second le regarda avec des yeux pleins d'incompréhension.
Jack bu une gorgée de la bouteille de rhum qui ne le quittait jamais, sûrement pour oublier ses souvenirs mais il devait tout de même les raconter à son fidèle second.
- Ce trésors Gibbs est celui qui a créé Davy Jones, celui qui a perdu le jeune Turner, sûrement perdu beaucoup d'autre marins, et celui qui a bien failli me perdre à plusieurs reprises. C'est l'amour envers une femme ! Il se penche vers Gibbs, le faisant froncer les sourcils pour supporter son haleine. Ou un homme, comme tu veux.
- Vous parler d'Angelica, capitaine ?
- Chuuuuuuuut ! Ne prononce pas ce nom sur mon bâtiment ! Ça porte malheur !
- Euh, non capitaine, avoir une femme à bord porte malheur, pas prononcer son nom. Il continue en chuchotant pour oui même, c'est d'ailleurs pour ça que la poisse nous suit partout, il en a tellement amené à bord.
- Peu importe ! Je ne veux pas l'entendre !
- Très bien, comme vous voudrez, mais pouvons-nous en revenir à votre secret ?
- Et bien, comme je te l'ai dis, je repensais à ce jour où j'ai abandonné Angelica…
Gibbs lui coupa la parole.
- La première ou la seconde fois ?
Pris au dépourvu et avec l'esprit embrumé par l'alcool, Jack traîna un peu à répondre.
- Les deux ! Mais ne me coupe pas la parole comme ça !
- Pardon capitaine.
- Donc la fois où j'ai abandonné Angelica, la première, je me suis demandé si je faisais bien, et pour le savoir j'ai pensé au futur ! Et dans ce futur je me mettais à pleurer en repensant au passé et à ma pauvre Angelica, vois ce qu'elle est devenue par ma faute, passé dans lequel j'imaginais un futur dans lequel je ne l'aurais pas abandonné, et dans ce futur-ci, je me demandais ce qu'aurait été ma vie sans cette maudite femme ! Puis je repensais au passé …
Gibbs cessa d'écouter son capitaine, comprenant que ces frémissements l'avait repris et qu'il ne s'arrêterait qu'une fois endormi. Et surtout ne comprenant rien à son charabia entêtant, il lui piqua donc la bouteille de rhum, but une gorgée et parti se reposer dans la cale. Tout ceci sans même que Jack ne remarque la disparition de sa bouteille de rhum.