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Dossier 1 : L'Apocalypse Temporel

L'Allemagne est un pays calme. Sa campagne est reposante. Sauf pour une ville. Celle qui provoqua la première fin du monde.

Winden est surnommé la ville maudite par ses habitants. Chacun souhaitant secrètement sa soudaine destruction. Chacun ayant ses secrets, qu'il vaut mieux ou non dévoiler, plus ou moins terrifiant mais tous jouant sur son atmosphère sombre. Elle est un abcès, impossible à détruire et impossible à quitter. Réduisant ses habitants au silence et à la tristesse dès qu'il se manifeste un peut trop.

Mais cette nuit du 4 novembre 2019, l'un des évènements des plus crains de l'humanité fit irruption. Du point de vue des personnes lambda, la seul cause de la fin du monde sont les gouvernements. Depuis un certains temps déjà, les médias parlait de possible bombardement nucléaire sur les continents avec les plus forts IDH mais jusqu'à ce soir, les bombardements n'avait toucher que l'Asie de l'Est. Les gens se sentait en sécurité, dans leurs petites maisons de bois. Pour eux, aucune chance que La bombe viennent frapper à leur porte. Mais pourtant, l'histoire l'a prouvé à mainte reprise, le déni ne sauve personne.

Falco était assis sur la balançoire, habillé de son habituel ciré jaune. Il ne se balançait pas, pas le moins du monde. Non. Il était trop occupé à penser. Personnes ne semblait s'en soucier en ville, mais la fin du monde pouvait arriver aussi facilement, n'importe quand, comme un simple claquement de doigt. Disparaitre aussi facilement, rapidement, dans un souffle de chaleur ne laissant qu'un paysage froid d'hiver nucléaire. Falco en était terrifié, totalement paralysé, le souffle coupé, se demandant comment les gens faisaient pour l'ignorer. Alors il ne faisait qu'attendre, sur cette balançoire, se souffle de la mort.

Une silhouette se profilait à l'horizon. Dans cet endroit de Winden, jamais personne ne venait, à part... :

-Magnus ! s'exclama Falco. Qu'est ce que tu fous ici ?

-On te cherchait depuis tout à l'heure pour aller à la grotte, expliqua Magnus.

-Comment ça "on" ?

Son ami Magnus s'écarta pour laisser la place au reste des enfants : Linus, Franz, Jessica, Erwin et Robin, le groupe d'amis de Falco et Magnus. Ils avaient tous un âge différent et des visions du monde différentes. Linus avait 10 ans, Franz en avait 13, Jessica avait 9 ans, Erwin avait 15 ans, Robin en avait 16 ainsi que Falco et Magnus était proche des 18 ans.

-Il est 22 heure 30, vous êtes vraiment sûr que c'est une bonne idée d'aller à la grotte ? C'est la partie la plus profonde de la forêt, et y aller maintenant au plus noir de la nuit c'est un peu débile, exprima Falco.

-C'est pour ça qu'on veut que tu viennes ! Sans toi c'est moins marrant ! s'exclama Linus.

Falco jeta un regard consterné à Magnus.

-Pff ok, mais si on meurt, je vous préviens que je vous retrouve tous et que je vous tue ! C'est clair ? répliqua Falco.

Robin lâcha un rire et répondit :

-On va pas mourir, t'inquiète pas grand crétin.

40 minutes. C'est le temps que le groupe à mis pour apercevoir la grotte dans la forêt. La grotte était l'une des énigmes de la ville. Des évènements étranges c'étaient produit à ses abords et en son sein. Des disparitions, des meurtres, des complots, des évènements qui datait d'il y a 33 ans. On raconte qu'il existe une entrée secrète à l'intérieur qui ferait entrer dans un tunnel qui permettrait de voyager dans le temps. Mais depuis le début de l'existence du village, aucun tunnel n'a été signaler, aucune malformation à l'intérieur de la grotte. Pour la simple et unique raison que personne n'arrive à entrer dans la grotte sous peine d'être pris d'une angoisse soudaine qui nous pousse à rebrousser chemin. Et depuis c'est devenu une attraction pour le groupe d'enfant qui cherche à y entrer.

-Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée d'entrer là-dedans, murmura Jessica à Magnus.

-On a pas fait ce chemin pour rien, non ? s'exclama Linus surexcité.

-On jette juste un coup d'oeil d'accord ? expliqua Magnus à Jessica d'un ton rassurant.

Jessica remua la tête timidement en signe d'approbation.

Franz avança en premier vers la grotte. L'air du soir le faisais trembler mais il avançait prudemment. L'entrée n'était pas très grande mais elle paraissait de plus en plus menaçante au fur et à mesure qu'il avançait. Erwin le suivit quelque instant plus tard. Et quand ils atteignirent enfin l'entrée de la grotte, une fois retentit d'au-dessus d'eux.

-Vous n'êtes pas censés dormir à vôtre âge ? La grotte c'est pas conseiller pour les petits merdeux, s'exclama une voix de fille.

Falco tourna la tête vers Magnus qui se frottait les yeux de consternation. Ils savaient très bien qui c'était, et comme d'habitude c'était le même cirque.

-Anna, descend de là, c'est pas pratique pour parler, soupira Magnus.

Une fille atterrit soudain à côté de Robin, elle avait des cheveux châtains couverts par une capuche et elle était habillé dans un ensemble tout en jean.

-Aller dans la grotte à cette heure-ci c'est juste du suicide, bande de débile ! répliqua Anna.

-Arrête de venir nous emmerder Anna, on s'occupe c'est tout, expliqua calmement Franz.

-Je vous aurais prévenu, dit elle.

-Ouais c'est ça, aller vient, reste pas toute seule, répliqua Robin.

Le groupe se glissa vers l'intérieur de la grotte silencieusement... Mais quelque chose n'allait pas. Falco le sentait. Un frisson lui courait le long de l'échine depuis leur entrée dans la forêt. Un courant d'air glacial envahi l'entrée de la grotte pour s'enfuir dans le ciel de la forêt. 

-Vous l'avez senti vous aussi ? demanda Robin.

-De qu-

Falco fut brusquement coupé par un cris déchirant de douleur provenant de l'intérieur de la grotte. Le sentiment de détresse éprouvé par le cri était si intense que cela rendait quasiment malade de peur le groupe. Un silence total s'en suivit entre toute les personnes du groupe. Personne n'osait bouger, paralysé.

-On sort... On sort, on sort, on sort  ! VITE ! hurla Anna de panique.

Tous le monde se bouscula dans l'entrée du tunnel pour être le premier à sortir. Et quand tous le monde finis par se retrouver dehors, l'air de la nuit devint aussi froid qu'une caverne de glace. Les mains tremblait toutes seules et l'air qui sortait des poumons étaient semblables à des cheminées de gaz. 

Mais les lampes... Les lampes torches s'affolèrent d'un coup et, synchroniquement, elles se mirent à clignoter dans tous les sens. Magnus fracassa la sienne, espérant que ça allait changer quelque chose, mais même avec la lentille brisé ,les piles en moins et la vitre cassé, la torche continuait de clignoter.

-Qu'est-ce que c'est que ce bordel  ? s'exclama Magnus.

-Qu'est-ce que j'en sais ? répondit Falco encore tremblant.

-Y a vraiment un truc pas net avec cette putain de grotte, répliqua Robin en tremblant.

Le vent durci soudain, les feuilles s'envolèrent, et le cri parti entre les arbres comme un echo terrifiant de la forêt. Le sang de Falco se glaça quand il sentit le vent froid lui rebrousser les cheveux vers l'avant. Tout le monde s'immobilisa et regarda en direction de la grotte mais avant que quelqu'un puisse dire quelque chose, l'echo hurla dans les feuilles.

Comme dans un réflexe de survie, tout le monde partis en courant dans la forêt. Il fallait sortir le plus rapidement possible avant de la forêt avant que le cri ne réapparaisse. Falco était tout derrière et fermait la marche dans la course effréné du groupe à cause d'une blessure récente à la jambe. Le vent glacial lui fouettait les joues, les cries reprenait, s'intensifiait, puis s'éteignait,

Courir, ne pas réfléchir

Regarder en arrière, se bruler le visage par le froid

Haleter, souffler, essayer de ralentir son rythme cardiaque

Continuer de courir, ne pas penser aux cris

Ne pas avoir peur, s'essouffler   

Penser à Robin, reprendre des forces

Trébucher, courir, regarder en arrières

Se bruler le visage par le froid, avoir les yeux qui pleurent à cause du vent

S'essuyer les yeux, se prendre une branche au visage

Saigner, souffler, haleter

Se prendre les pieds dans une racine, tomber, perdre connaissance...

Une explosion, cela surpris Falco, qui était allongé par terre alors qu'il avait perdu connaissance. Avec beaucoup de peine, il réussi à ce relever. Assis par terre, il regarda autour de lui pour comprendre ce qui l'avait mené jusque la, jusqu'à qu'il se rendit compte que, depuis la dizaine de minutes où il était réveillé, un homme l'observait.

-C'est bon tu as reprit tes esprits ? dit-il. De toute manière, tu aurais pris plus de temps je serais venu te réveiller, parce que du temps c'est justement ce qu'il manque.

-Comment ça ?

-Je vais être clair et concis et tu as intérêt à faire de même pour que cela soit plus rapide.

-Euh ok.

-Il nous reste très exactement 13 minutes et 49 secondes avant la fin du monde. Je suis la pour te convaincre de venir avec moi pour aider les survivants.

-La fin du monde n'a pas encore eu lieu, comment vous pouvez être aussi certains qu'il y en a ?

-Parce que j'y viens.

-De l'après ?

-Oui.

-Vous... Attendez, vous venez et vous me balancer que vous pouvez voyager dans le temps ? Tout ça pour que je vienne avec vous ? Sauver des gens... Dans le futur ?

-C'est ça.

-Arrêtez de vous foutre de ma gueule et laissez moi tranquille, répliqua Falco.

Il parti dans l'autre sens en boitant, et quand il atteint environ une dizaine de mètre plus loin.

-Tu t'appel Falco Kahnwald, tu as 16 ans. Tu n'a pas spécialement de passe-temps mais tu es complétement obsédés par cette grotte au fond de la forêt ainsi que tes amis. Ta mère à perdu son mari il y a 3 ans et tu ne supporte pas de manger des sandwichs coupés en triangle. Je continu ?

-Comment vous savez tous ça ? murmura Falco.

L'homme se rapprocha de Falco et lui dit dans l'oreille.

-Pour la simple et bonne raison que je suis toi, Falco.

L'adolescent était totalement paralysé par la peur. Mais pas simplement la peur, non. Une vrai peur. Viscéral. Qui vous saisi du plus profond de vos organes et qui remonte jusque dans vôtre gorge. Qui vous la serre tellement que vous ne pouvez même plus respirer et vous vous demander combien de temps vous aller tenir avant de vomir de terreur. Vous ne pouvez que pleurer. Pleurer pour la simple et bonne raison que vous êtes terrifiés. Falco la ressentait cette peur. La peur de tout perdre, la peur de la fin de tout, la peur de la fin du monde.

-Je sais ce que tu ressens, parce que je l'ai ressenti moi aussi.

-Vous avez vécu ce moment... Comment vous avez vécu ce que je suis, souffla Falco en pleurant.

-Je sais à l'instant près ce que tu vas dire, comme je sais que tu es déjà convaincu de venir.

-Alors la fin est le début et le début est la fin, dirent ils d'une même voix.

-Tu as tout compris, pour moi c'est la fin puisque le voyage ne fonctionne que par un échange, si tu viens, je reste et je meurs.

-Comment le monde va mourir ? demanda Falco.

-Fracturation minime du temps dû aux bombardements mondiaux nucléaire, expliqua  Falco2.

-Alors le temps fonctionne grâce au nucléaire... Combien de temps reste t-il ?

-Huit minutes et vingt-sept secondes.

-Alors on peut attendre un peu.

-Oui.

Ils attendirent cinq minutes dans le froid, en attendant la fin des temps. Pour éclairer la scène, la lune se découvrit des nuages, éclaira de sa lumière Falco comme un projecteur. La neige commençait à tomber du ciel comme des grains de sables blancs. Puis ses sourcils et ses cheveux devinrent blancs. L'homme ne voyait plus lui même, il voyait un jeune garçon qui pleurait sous la neige en regardant vers le ciel. Puis la lumière apparut. Comme une zébrure dans le ciel, les bombes étaient tombées, moins d'une dizaine de kilomètre de là.

-La nature elle-même semble te désigner comme héros de l'histoire, murmura Falco2.

-Et pourtant nous sommes comme maudit par l'espace et le temps, n'est ce pas ? 

-Oui, la nature est cruel et pourtant c'est ce qui fait d'elle le meilleur juge de l'existence avec le hasard.

-Il est peut-être temps d'y aller.

-En effet.

















20 ans plus tard, un garçon de 16 ans habillé d'un ciré jaune apparu  au milieu d'un champ de ruine. Il neigeait. Un hiver nucléaire. Les flocons ont plus l'air de morceau de cendre flottant que de grain de paradis. Tous est détruit. Toutes les habitations de Winden ne sont que des ruines. Il neige l'enfer. Les gens traine en bande en conduisant des chars.

Oui.

C'est là qu'il doit être.













































Aujourd'hui, le vent souffle dans une direction inattendue.

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