Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 44 Tout a une fin!


Un chêne dessinait l'ombre de ses branchages sur le visage du Masqué. Matt dévisageait son hôte le comte tout en empoignant les contours du masque dégoulinant de morceaux de chair.

— Je n'ai aucun moyen de contrer ta putréfaction corporelle, affirma le comte en allumant un cigare.

L'invité s'apprêtait à retirer le masque lorsque la sonnerie de l'interphone de la tour centrale retentit. Le comte approcha pour presser le bouton de connexion.

— Oui, berlinois !

— Les morts-vivants entourent la totalité du domaine, maître Luciang.

Le propriétaire des lieux détourna un regard courroucé en direction du masqué.

— À quoi joues-tu, Mathiew ?

Les regards haineux du père ainsi que la fille déstabilisèrent Matt ne contrôlant pas les tremblements d'effroi. Il était conscient d'une défaite inévitable ! Ce ne fut pourtant pas le comte qui agit le premier, mais sa fille qui empoigna l'avant-bras du masqué pour traverser la chair de ses griffes.

— Attendez, attendez, c'est involontaire, je vais y remédier !

Anne écrasa violemment le masque du poing qui se fissura sur toute la longueur. Matt rechigna à pleurer malgré la douleur. Il la dévisagea longuement avec le regard humide. Comment une demoiselle, au visage angélique, à la silhouette mannequin, aux yeux si innocents, pouvait-elle infliger autant de douleur ? La pression, le tranchant des griffes rappelèrent à Matt qu'il était sous la domination d'une frêle jeune femme. Elle le contourna pour lui plier le bras dans le dos. Le masqué plia les jambes en gémissant.

— OK, OK, je vais leur ordonner de partir, s'exclama-t-il.

— Agis et vite, le menaça-t-elle.

Le masqué lorgna sur une déchirure de la combinaison de la dame laissant apparaître un bout de sein. Anne lui contorsionna l'index de la main gauche pour le briser.

— Mais, merde, c'est fini ?

Le comte esquissa un sourire moqueur, Anne confirmait indéniablement son lien de parenté !

Matt peinait à se mettre en connexion avec les zombis. Il ne parvenait qu'à recevoir de courtes visions embrouillées. Que se passait-il ? Cela n'avait jamais été volontaire, qui réellement contrôlait l'autre ? Il aperçut avec effroi Linea vacillant du brancard à roulettes. Plusieurs visions simultanées lui permirent de découvrir sa compagne hurlant de peur en gesticulant. Le déchirement de peau sur toute la longueur de l'avant-bras le glaça d'effroi. Un zombi aveugle suivait le bras d'un autre pour enfouir ses dents dans l'épaule de sa compagne. Elle suppliait vainement qu'on la relâche, mais Linea disparut sous une multitude de corps gesticulant dans des bruits de succion.

La toute dernière vision montrait son égorgement.

— Non, non, hurla-t-il en secouant les bras devant lui.

Anne l'empoigna pour le stopper. Matt parvint à se libérer tout en la projeta violemment en direction du chêne. Luciang enlaça sa fille pour stopper la chute.

— Ils... Ils ont tué Linea, s'écria le masqué. Je n'ai plus aucun contrôle. Linea est morte. Je... je me croyais tout puissant, pleura-t-il en dévisageant Anne. Elle est morte, je n'ai plus personne. Je suis seul.

Il trébucha pour rester agenouillé le visage entre les doigts. Anne le fixa avec dégoût. Luciang s'en désintéressa totalement pour détourner son attention en direction de la route longeant l'entrée du domaine. Il décrocha à la sonnerie de l'interphone.

— Des centaines de milliers de zombis s'agglutinent contre le mur extérieur. La pression le fait tanguer, il ne va... il s'écroule dans les secteurs A01, B02.

Le comte prit de la hauteur sur l'arche en ruine pour apercevoir des zombis piétinant d'autres morts-vivants afin de traverser les décombres de pierre. Un écroulement dans son dos lui fit faire volte-face pour découvrir un nouveau passage à l'est.

— Descends berlinois, retranchement dans le manoir, ordonna le maître des lieux.

Le châtelain fit signe aux différentes patrouilles de rejoindre le château. Malgré l'urgence de la situation, les serviteurs vaquaient aux dernières vérifications avant de traverser le pont surplombant la douve. Luciang bondit pour contourner Matt avec un désintérêt total.

Le masqué se releva pour regarder hésitant les morts-vivants arrivant en masse. C'était ses soldats, ils lui appartenaient ! Il était devenu important grâce à eux. Il devait reprendre le contrôle. Les grincements de la herse lui hérissèrent le poil, dans moins d'une minute il serait bloqué dehors.

Il fixa les zombis les plus proches pour lever les avant-bras. Il simulait un pouvoir invisible devant de stopper, mais les plus proches claquaient des dents dans l'espoir de le croquer. Il trébucha en arrière. Un cinquantenaire en maillot de bain avec les tripes à l'air mordillait ses chaussures. Un policier à qui il manquait les avant-bras tomba la tête entre ses jambes. Matt se releva pour courir en direction du pont. Il courut comme jamais auparavant. Les pics de la herse étaient à moins de soixante centimètres des crevasses devant les bloquer.

Il plongea pour glisser juste à temps au-dessous. Personne n'était présent pour l'accueillir ! Le masqué aperçut le comte dans l'embrasure d'une immense porte. Que regardait-il avec insistance dans le ciel.

Une explosion prodigieuse résonna au loin. Le masqué se pressa de regagner le centre de la cour pour découvrir terrifié un champignon nucléaire au-dessus de Bordeaux. C'était impossible. On ne voyait ça que dans les films ! Il grimpa au sommet de la palissade. Une immense vague déferlait dans sa direction en s'amplifiant. Comment était ce possible, l'océan était à plus d'une centaine de kilomètres. Un son strident lui perfora les tympans en le rendant à moitié sourd. Ce n'était pas une vague, mais le souffle de l'explosion avalant tout pour former un ressac de trente mètres de haut. Il fit demi-tour pour sauter les quinze mètres de vide.

— Luciang, attendez-moi, hurla-t-il en courant.

Le comte avait déjà verrouillé la lourde porte. Matt la heurta douloureusement, mais sans parvenir à l'ouvrir. Il allait périr seul, à découvert. La résonance du déverrouillage le fit sourire de joie, Ludwig apparut dans l'entrebâillement.

— Dépêche-toi, le manoir possède un immense bunker sous terrain.

Amaël projeta violemment le Berlinois en arrière pour faire face à l'arrivant.

— On ne peut t'accepter, tu es souillé par les zombis.

— Mais non, regarde, s'exclama Matt en retirant le masque. Je suis soigné. C'est peut-être pour ça que je n'ai plus aucun contrôle sur eux !

Le chef de patrouille constata l'absence de toutes plaies sur son visage, malgré la puanteur de ses vêtements il était clean ! Amaël le tira à l'intérieur du hall pour verrouiller la porte. Le souffle bruyant approchait en faisant trembler les murs. Auraient-ils le temps de se mettre à l'abri ? L'impact de la vague déferlante de poussières, arbres déchiquetés, tôles métalliques, pierres de centaines de kilos, fissura les murs, explosa les vitres alentour. Ludwig agrippa Matt pour plonger dans une cave, Amael fut aspiré dans les airs avec l'épaisse porte pour rejoindre, morceaux de murs, toitures, meubles. Les deux survivants roulèrent sur le côté pour s'enlacer à des poutres métalliques. Ils aperçurent des milliers de zombis se heurtant brutalement dans le ciel. Le manège aurait pu être comique, mais pas la chute !

Certains s'écrasèrent lourdement pour aussitôt se relever, ramper dans leur direction. Le manoir n'existait plus, il ne restait que souterrain, cave. Matt risqua un œil au-dessus des décombres pour apercevoir une nuée de morts-vivants à perte de vue. Il entendit les gémissements de la fille de Luciang résonnant en profondeur. Il commença à creuser à pleine main aidé par le Berlinois. Le comte les rejoignit pour dévisager avec reconnaissance Matt.

Le groupe traversa bientôt le sol pour se retrouver dans une grotte naturelle. Luciang courut en direction de sa fille écrasée en quasi-totalité par des pierres. Il arracha les décombres pour libérer son visage. Ludwig souleva une poutre la bloquant au niveau des jambes. Matt la fit glisser à l'air libre.

Les zombis remplissaient déjà le frêle passage les menant au-dehors.

— Maître, regardez, s'exclama le Berlinois en montrant une porte en bois massif vieille datant de plusieurs siècles.

Luciang obliqua en direction de Matt pour lui murmurer quelques mots à l'oreille.

Matt acquiesça en enlaçant Anne à demi consciente entre ses bras.

— J'ai réussi à ouvrir, venez vite, confirma Ludwig en traversant le passage.

Luciang se pencha pour baiser le front de sa fille. Il était peu coutumier de gestes affectueux, ce serait son unique acte de tendresse paternelle. Le comte ne le regrettait pas, aime ton père, s'il est juste, et s'il ne l'est pas, supporte-le. Ce dicton se rapprochait de ses convictions, même si elle était sa seule faiblesse, la seule emprise personnelle pouvant le faire faillir !

— Tu resteras mon éternelle fierté, ma fille.

Il fit aussitôt demi-tour pour se retrouver face à une horde de créatures ensanglantées. Un ancien souvenir d'enfance du mois quintilis douze cent quatre-vingt-cinq refit surface. Il s'était égaré dans un immense champ de blé ! Il ne distinguait que morts-vivants tout autour de lui. Aucun centimètre carré n'était occupé de leurs présences. Luciang empoigna la gorge de morts-vivants les plus proches pour les repousser.

— Père, non ! Papa, reviens, hurla-t-elle vainement alors que Matt la menait à l'abri.

À l'extérieur, le comte tranchait les zombis à l'aide d'une longue claymore d'un mètre dix retrouvée dans les décombres.

Veni, vidi, vici. Craignez le courroux de Luzian, misérables vermisseaux !

Il trancha une tête, une main, un bras, deux têtes d'un coup avant d'être immobilisé sous le poids des morts-vivants.

La fermeture des lourdes portes les isola de tout bruit en les protégeant. Anne gesticula énergiquement en pleurant. Ludwig tentait vainement d'allumer son portable quand une faible lumière provenant d'un pendentif autour du cou de la fille du comte s'illumina.

Des étincelles jaillirent de partout, des lampes à l'huile surplombant une multitude de bibliothèques s'allumaient à perte de vue. La superficie des lieux dépassait le raisonnable à une si faible profondeur.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro