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Chapitre 4 Calme avant la tempête

Rejoindre le centre-ville de Mérignac avait été plus compliqué que prévu ! Le véhicule était certes adapté au tout terrain, mais sa largeur compliquait la circulation. Il avait été contraint d'abandonner le véhicule sur la rocade pour continuer à pied. Il avait obligé d'escalader les abords des trois voies internes pour regagner Pessac.

Il s'était attendu à affronter une multitude de morts-vivants, mais en avait croisé peu éparpillé aux quatre coins ! Où étaient-ils ? Ou plus tôt, où se rendaient-ils ? Il supposa que la rocade devait exercer comme un barrage avec l'extérieur de l'agglomération. Seuls les ponts devaient être utilisés ? Probablement un restant de gestes résiduels ?

Il tomba dans un jardin entourant une petite maison. Un grognement subit lui fit faire demi-tour, un caniche le dévisageait avec arrogance. Matt détestait les chiens, il l'ignora pour approcher de la porte entrouverte.

— Y a-t-il quelqu'un ?

Il ne découvrit personne en pénétrant dans le salon aux chaises renversées, canapé déchiré, bibelots éparpillés. Les traces de sang démontraient le passage de zombis. Ressentant le vent en provenance du couloir, il s'y précipita pour refermer la porte d'entrée. Il vérifia ensuite chaque pièce pour découvrir que la maison était abandonnée. Il retourna dans le salon pour verrouiller la porte donnant sur le jardin. Les aboiements du chien allaient trahir sa présence. Il ouvrit pour le laisser entrer. Le caniche le croisa rapidement pour se coucher dans sa caisse en l'observant.

— Tu me fais pas chier, je ne te ferais pas chier, OK ?

Le chien aboya en confirmation. Matt pénétra dans la salle de bain, puis verrouilla dans son dos. Il attrapa une serviette propre, puis se déshabilla en jetant ses affaires à même le sol. Il avait besoin de faire peau neuve avec le passé.

Il retourna une demi-heure plus tard dans le salon soigneusement rasé, vêtu d'un jean, chaussures de randonnées, blouson cuir. Il s'admira dans un miroir.

— Hé ben putain, t'assure grave, Mathiew.

Il récupéra son lecteur glycémique pour hésiter à le mettre dans la poche.

— Aller, un p'tit coup d'œil.

Il grossit démesurément les yeux en apercevant le résultat inattendu de 0,70. Comment était ce possible ? Il était inconcevable d'avoir le même résultat sur deux heures d'affilées. Que lui arrivait-il ? Sans en comprendre la raison, il songea à la découverte de la plaie à la gorge lors de son réveil inattendu hors de la maison en flamme à Préchac ! Elle avait cicatrisé, mais il avait tant redouté une infection. Avait il été contaminé par le virus terroriste ? Et si cela avait eu un effet bien contraire à... Il secoua la tête. Il n'existait aucune rémission possible, lorsque le pancréas ne jouait plus son rôle avec l'insuline, c'était définitif !

Mais, pourquoi ? Certains cancéreux avaient une rémission, alors pourquoi pas lui ?

Cela ne fonctionnait pas ainsi. Une fois que de l'insuline artificielle remplaçait celle non distribuée par le pancréas, c'était irrévocable ! Hé alors, les morts revenaient bien à la vie ! Les grognements du caniche le coupèrent dans ses pensées. Le chien se tenait dans l'entrebâillement de la porte de la cuisine, il le fixait en tremblant, grognant.

— C'est pas le moment !

Les aboiements le rendaient fou, il saisit un cendrier vide pour le jeter sur l'animal. L'objet en porcelaine heurta violemment le chien qui recula en geignant. Il grogna une dernière fois avant de s'engouffrer dans la niche de la cuisine.

Matt restait obnubilé par le sujet du diabète. Le taux de sucre remonterait indéniablement, il risquerait un coma hyperglycémique ! Il devait trouver la pharmacie la plus proche. Une odeur de café froid lui caressa les narines. Il se leva pour suivre l'odeur jusque dans la cuisine ou le caniche s'enfuit aussitôt.

Un peu plus tard, Matt buvait un café expresso en observant la rue. Il respirait lentement en profitant de ce bien être dont il ne parvenait pas à en trouver d'autre dans ses souvenirs. Il se sentait apaisé. Aucune gêne ne préoccupait son esprit, comme essoufflement, fatigue... il aperçut l'entrée du garage dans le jardin. Il fit demi-tour pour quitter la cuisine, puis longea le mur jusqu'à une porte. Il l'ouvrit pour découvrir un véhicule du propriétaire.

Il s'engagea bientôt dans la rue au volant d'une voiture sans permis. Le caniche gesticulait derrière la vitre en aboyant.

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