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Chapitre 38 Doutes, quand tu me tiens


Matt, doigts croisés entre les jambes, observait en silence ses pieds. Il ne cherchait aucune échappatoire dans la croyance, aucune réponse, simplement la tranquillité. Il s'était volontairement isolé dans la chapelle du manoir. Il ne pouvait plus supporter les regards haineux, les mimiques désobligeantes, les murmures narcissiques. L'homme masqué avait cru à tort pouvoir ignorer leur dégoût, leur ressentiment, mais il se trompait !

Ludwig dit le Berlinois lui avait apporté un certain réconfort, mais c'était loin de suffire.

Contre toute attente, Andréas avait fait le premier pas pour lui avouer de lourds secrets !

Le peuple de la nuit avait provoqué le réveil des morts en arrêtant une cérémonie d'un groupuscule ennemi.

C'était surtout l'aveu le désignant comme cobaye de Luciang afin de trouver un remède qui le meurtrissait amèrement. Les phrases lui revirent en mémoire.

« — Quoi ? Sérieux, il est responsable de mon état ?

— Tu ne sers que ses ambitions, il te tuera une fois terminé, confirma le chauve ! »

Matt s'était pris d'affection pour le comte, comment avait-il pu être aussi naïf, se méprendre sur son compte ? Il comprenait désormais le comportement affectif du comte envers lui.

Pourquoi la vie était elle aussi injuste ?

Il avait cru avoir la chance de son côté en rencontrant Linéa, mais cela semblait être un cruel sort du destin !

Était-il responsable de son adultère ?

Aurait-il dû ne pas prendre pour acquis son amour ?

Aurait-il dû travailler plus afin de pouvoir subvenir à tous les besoins de sa compagne ?

Il serra les doigts de colère. La fortune apportait le bonheur !

Tout irait mieux à l'arrivée de Linea. Matt entendit les bruits de pas du chauve dans l'escalier. Il se signa inconsciemment sur la poitrine en regardant la croix.

Le masqué se retrouva nez à nez avec le nouvel arrivant qui stoppa hésitant.

— J'en ignore la raison, ou plutôt je la saisis que trop bien, mais nous possédons au domaine de cazeneuve un guérisseur. Il est sous l'absolu contrôle du comte, mais je pourrais lui demander de te soigner une fois que... ne sera plus entre nos pattes !

Les paroles du comte jaillirent dans son esprit :

« — Suis je devenu un loup-garou ?

Lycanthrope, Vulkodlak, insania lupina, vineficus, il en existe tant.

Cela n'est-il pas censé me protéger des morsures zombis ?

De toutes morsures, certes, mais les morts-vivants n'ont rien de naturel. Ils sont issus d'une certaine magie.

Les loups-garous n'ont rien de naturel !

Prétentieux, au même niveau que les humains. »

Matt secoua le visage de mécontentement pour revenir à la réalité.

— Le comte a dit que c'était impossible !

— Le guérisseur est aussi mage que magicien.

Andréas ne put s'empêcher de scruter les morceaux de peaux mortes recouvrant les contours du casque, les manches du costume. Puait-il moins ou si était-il habitué ?

— Je ne suis pas un tueur, s'exclama le masqué.

— Luciang reste à l'affût de tout changement, comportement suspect, aucun d'entre nous ne pourra le duper.

— Je suis mauvais comédien, ne sais pas mentir.

— Ton masque cache tes émotions, seule l'intonation de ta voix pourrait te trahir. Les changements de sonorité des cordes vocales à cause de ton état te permettront de mentir sans être trahi.

— Je ne sais pas ! C'est trop dur.

— Tu pourras finir ta vie avec ta compagne. Dans de bonnes conditions !

Le chauve fit demi-tour sur ses paroles pour approcher de la petite fenêtre.

— Il ne devrait pas tarder à rentrer.

— Et si on se trompait ?

— Comment ça ?

— Tu pourrais te tromper sur son compte, je ne suis rien, il ne me connaissait pas.

— Le crois tu sincèrement ? Tu étais sous la surveillance d'Haverd qui serait décédé d'une chute mortelle.

Matt n'avait qu'un lointain souvenir d'avoir affronté un loup-garou au sommet d'un bâtiment !

— Il s'inquiétait peut être pour moi ?

— Le comte ? Ah,ah,ah, je ne m'y attendais pas à celle-là. Quand un loup est blessé, la meute l'abandonne à son triste sort. Il n'avait que faire d'Haverd, alors toi.

Le masqué baissa le regard en restant muet.

— Je n'y connais rien dans votre hiérarchie, chaîne de commandement, je l'ai trouvé prétentieux, mais cool !

— Tu n'es qu'un simple battement d'ailes dans notre existence. Pourquoi se préoccuperait-il de toi, si ce n'était par ambition personnelle ?

— Mais, je suis comme vous !

— Pas vraiment, loin de là, même ! Ton état cadavérique va s'aggraver rapidement. Tu ne seras plus là à la prochaine pleine lune.

Matt se détourna pour se concentrer sur la croix en marbre. Il redoutait la mort comme n'importe qui.

— Dis-moi ce que tu veux faire !

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