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Chapitre 32 La victoire naîtra de la terreur de ton ennemi



Le comte traversait le parebrise que l'explosion projetait le véhicule dans les airs tel un fétu de paille. Luciang enflammé fut propulsé dans les airs comme un pantin désarticulé. Il percuta violemment de l'épaule une portière de voiture qui s'arracha de ses gonds pour s'enfoncer côté passager. Visage ensanglanté, contusionné de partout, il tenta de se relever, mais s'écroula sur une tige métallique qui lui traversa profondément le ventre. Il ignora la douleur pour retirer son corps de la tige.

Il trébucha en arrière pour tomber sur les fesses. Il observa rapidement les hématomes, les déchirures, les contusions, les plaies ouvertes, l'épaule démise, le bassin enfoncé, pour constater qu'il serait à soixante pour cent de ses capacités. Au-dessus de cinquante étaient mieux qu'au-dessous !

Comment avait-il pu devenir la cible ?

Comment avait-on pu déjouer son attention ?

Était-ce un membre de l'ordre ?

Avait-il été inattentif ?

Improbable, il provoquait les erreurs chez ses ennemis, n'en faisait jamais.

Luciang refusait de reconnaître les erreurs, seuls les autres en commettaient. Certains les détournaient en disant, nous avons les défauts d'autrui dans l'œil et les nôtres dans le dos. Le comte amenait ses ennemis dans des pièges sans aucun moyen de l'incriminer. Il parvenait toujours à déjouer les leurres.

Seuls les faibles pouvaient croire en de stupides dictons comme, l'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat. Il préférait, la victoire viendra de la peur de ton ennemi.

Il s'agenouilla pour percuter brutalement son épaule contre le coffre d'une voiture. Le craquement démontra que l'ossature avait repris sa place. Le sifflement caractéristique d'une nouvelle roquette le força à quitter la rue pour se camoufler dans le recoin d'une banque. Le souffle de l'explosion le projeta violemment contre le mur adverse. Il venait de comprendre sa maladresse d'association. Les missiles et roquettes étaient propulsés par des moteurs à réaction, mais se différenciaient par la présence ou non d'un système de guidage. Celui-ci l'était, c'était un missile ! Son ennemi était un soldat. La situation devenait intéressante.

Qui était son ennemi ?

Il ne débusquait aucune autre odeur que celle de l'explosion.

Le comte toussa, cracha du sang. Il inspira longuement sans parvenir à reprendre totalement son souffle. Il n'avait pas pris au sérieux l'impact au thorax. L'hématome au niveau du poumon l'empêchait d'absorber totalement l'oxygène. La faible teneur dans les poumons le força à agripper le mur. Il fit demi-tour pour remonter la ruelle à contre sens de son ennemi.

Ce n'était pas une fuite, mais une pause momentanée !

Il trébucha pour s'écrouler lourdement sur le bitume. Il observa les plaies refusant de cicatriser, la régénération ne fonctionnait-elle plus ? Le comte leva sa main droite pour lécher la profonde coupure. Il plissa les paupières en découvrant un goût inconnu. Il extirpa une griffe pour lacérer un autre endroit pour la reconnaître à nouveau dans son sang. Qu'était-ce donc ? Une quelconque manipulation génétique destinée à empêcher la guérison automatique de ses plaies ?

Le dernier souvenir d'une telle faiblesse dans son organisme remontait à l'époque de la mort noire ou il n'était encore qu'un minier en terrain hostile !

Le comte De Vaucluse avait alerté son souverain lors de la dernière cérémonie des trois pierres sanglante du danger de la technologie médicale des humains. Sa prévision était-elle fondée ? Était-il victime d'une attaque de nanotechnologie militaire ? Un espion à son service dans le corps armé scientifique avait présagé cette éventualité, mais n'avait pas confirmé d'une telle puissance.

Mais, Luciang se méprenait peut-être de l'origine de cette faiblesse, elle pouvait provenir de l'infection zombiesque ? Quelle qu'en soit l'origine, il devait réagir avant de ne plus être en état.

Sa vision commença à se troubler, une lassitude profonde ralentit ses pas.

L'odeur ne donnait aucune information, mais pas l'ouïe, il entendit des pas lourds à environ cinquante mètres. Mais, il comptabilisa trois démarches, donc trois fois plus de raison de se presser. Leurs excédents de poids semblaient ralentir leur marche, obligeant ainsi la fuite, non, le contournement par l'autre côté ! Le comte fut contraint de s'appuyer contre le mur pour ne pas trébucher.

L'un de ses agresseurs se trouvait au bout de la rue. Le combat était terminé, il rejoindrait son peuple dans la nuit éternelle ! Luciang quitta son appui pour marcher en tanguant au centre de la ruelle, il affronterait la mort dignement. La vitesse de roulements d'une puissante mitraillette confirma que l'on désirait mettre un terme à son existence dans une douleur inimaginable.

Mourrait-il ainsi ?

D'une honteuse mort perpétrée par un simple soldat ? Il n'aurait pas péri des mains d'un espion du souverain. N'avait pas succombé d'un assassin du Duc du Sud Ouest.

— Non, hurla-t-il, c'est moi qui mène la danse.

Une balle lui perfora l'aine pour le faire trébucher. Il s'écroula pour heurter douloureusement le sol du menton. Le comte rampa jusqu'à l'arrière d'un véhicule pour reprendre des forces. Il se releva en tanguant.

— Viens mécréant, oses affronter le courroux du comte De Vaucluse, hurla-t-il.

Une explosion derrière le bâtiment sur la gauche provoqua l'écroulement d'un étage. Luciang frappa son torse du poing pour provoquer son agresseur.

— Sache que tu n'auras aucune échappatoire possible, m'affronter c'est périr, annonça-t-il en se mettant à découvert.

Une seconde explosion détourna le soldat invisible qui apparut par saccades avant de disparaître à nouveau. Il avait aperçu un court instant une silhouette renforcée d'une armure en titane, kevlar, casque avec vision électronique. Il possédait un fusil mitrailleur avec tambour dans une main, un lance-missile dans l'autre prenant appui sur une armature mobile. Luciang concentrait son attention sur le sigle DV affiché sur le torse. Le général Des Vignes était le commanditaire de cette troupe d'assaut ! L'un de ses pires ennemis !

Le soldat ouvrit le feu, la rafale de mitraillettes déchira le bitume en se dirigeant vers le comte immobile. Luciang écarta les bras en levant le visage fièrement. Le souffle d'une explosion le projeta violemment en arrière pour glisser sur dix mètres.

Une silhouette féminine recouverte d'une armature complète de kevlar avec revêtement moulant au visage lui tendit une main gantée.

— Vous avez une sale tête, père !

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