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Chapitre 30 Hollywood, je l'ai fait sans prétention.


Deux silhouettes trahissaient leur présence au sommet de la tour de guet est du domaine de Cazeneuve. Un immense blond à carrure athlétique de coureur de fond restait en retrait de l'invité arborant un masque de crâne. Ludwig dit le Berlinois servait le comte depuis l'époque de la création de la colonie Dariénne en Amérique !

Il restait volontairement à l'écart du nouvel arrivant haï par la quasi-totalité des habitants du château. Andreas en était bien évidemment la cause. Il existait une barrière entre les différents postes au sein du domaine, rare était ceux pouvant les sermonner. Le chauve en faisait malheureusement partie !

Ludwig excellait dans les activités théâtrales, le comte lui avait commandé la fabrication du masque que portait l'invité à ses côtés. Il était assez fier de son œuvre alliant les différentes teintes de blanc au gris. Il avait accentué différents dégradés de mâchoires, de taches sombres, creusés des ouvertures pour la bouche, les yeux. Il se fermait par des scratchs à l'arrière.

Mais, était-ce véritablement un cadeau ou un leurre servant à camoufler son état ?

Le Berlinois trouvait le costume avec nœud papillon inopportun, mais il n'en ferait aucune remarque !

Matt était subjugué par l'étendue du domaine. Comment le comte était-il parvenu à enrailler le parcours des flammes, à les stopper devant son enceinte ? Influence médiatique, usage disproportionné de moyens de la municipalité concentré sur une zone, manipulation monétaire, coup de chance du destin ? Le comte semblait influencer à tous les niveaux le gouvernement ! Lors de sa fuite de l'incendie, Matt n'aurait jamais soupçonner revoir le domaine dans un tel état de conservation. Il comprenait désormais la raison des peintures sur les abords du château.

Le spectateur scrutait consciencieusement le paysage dévasté, les restes de la ville brûlée. Rien ne lui permettait de différencier les zones incendiées. Il avait cru à tort pouvoir discerner la villa, sa cabane.

Il appréciait la vue depuis les hauteurs, cela donnait une impression de puissance. Il leva sa main pour heurter le masque du bout des doigts. Il servait de seconde peau, caché à lui ainsi qu'aux autres son visage défiguré. Ludwig l'avait amené au salon de costume pour en choisir un. Sérieusement, qui pouvait posséder autant de costumes de tous genres confondus ? Il en avait dénombré une soixantaine. Contrairement à ce qu'il avait supposé, aucun n'appartenait au comte ! Mais, à qui alors ?

Matt se trouvait élégamment vêtu dans celui qu'il portait. Il s'imaginait en double face, un des personnages de Batman. Il avait craint qu'Andreas ait pu profiter du départ de Luciang, mais il n'en fut rien.

Il avait découvert que le comte n'avait nul besoin de répéter les choses.

Le visage de Linea traversa son esprit. Pas un souvenir, mais actuel au vu des marques de déshydratation, de malnutrition. Elle dormait paisiblement à même le sol d'une supérette. Comment avait-il pu la laisser partir ? La situation avait changé, il ne subissait plus, c'était lui qui désormais infligeait, domptait !

Il obliqua subitement en direction du vigile.

— Luciang est-il le mâle dominant ?

— Fais attention à ce que tu dis, des oreilles indiscrètes pourraient...

Il l'ignora pour empoigner les barreaux.

— Je suis le roi du monde, s'écria-t-il en faisant référence au film Titanic.

Le Berlinois se rapprocha pour le saisir par l'épaule.

— Tu es fou ?

— Veni vidi vici, annonça-t-il sans se retourner.

Le blond recula abasourdi en entendant le dicton fétiche du comte De Vaucluse. Les choses allaient s'aggraver.

— Tu devrais redescendre!

— Es-tu marié, demanda Matt ?

— Je l'ai été.

L'homme masqué approcha précipitamment pour prendre appui sur les barreaux.

— Il ne doit pas être facile de partager la vie d'une seule et unique femme ?

Ludwig plissa les paupières pour esquisser un sourire.

— Il est plus compliqué de se supporter soi-même.

— Je ne comprends pas ?

— Tu comprendras le moment venu.

Le Berlinois le contourna pour prendre la direction de l'escalier.

— Il m'est interdit de recevoir des visiteurs. Il serait opportun de quitter la tour.

Matt détourna le regard pour concentrer son attention en direction de la rocade.

— Qui y a-t-il, demanda le vigile ?

— Non, rien !

Ludwig tenta vainement de débusquer les pensées derrière le masque. Il détestait la situation, détestait ne pas évaluer le danger. Car Matt poserait inévitablement des problèmes. Il entendit parfaitement les pas résonnant dans l'escalier. Il marchait sereinement, d'un pas décidé. Il entendit bientôt le bruit d'un zippo par résonance. L'odeur de la fumée de cigare lui glaça la nuque, tant de similitudes avec le comte demeuraient inquiétantes.

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