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Chapitre 18 Bonté naturelle


Un ciel bleu sans aucun nuage surplombait la ville dévastée de Bordeaux. De nombreuses fumées noires aux quatre coins de la métropole trahissaient la présence d'incendie que personne n'éteindrait ! Les feux tricolores ne jouaient plus leur symphonie lumineuse en autorisant le passage aux voitures ou piétons. Les éboueurs ne ramassaient plus les poubelles éparpillées sur les trottoirs, routes, jardins.

Les enfants ne jouaient plus dans les parcs. Les parents n'auront plus à s'inquiéter pour leur famille.

Un chaton noir avec taches blanches sous le museau, l'avant des pattes, traversait paisiblement la ligne médiane route de Toulouse à Bègles. Il stoppa pour observer les alentours déserts. L'absence de circulation ne le troubla pas, ce n'était qu'un chat ! Sa mère l'avait abandonné tôt dans la matinée. Elle était partie chasser, mais tardait à revenir. Le chaton était sevré, il pouvait désormais s'alimenter autrement que par le lait maternel !

De l'autre côté de la route, un chien malinois dressé au combat dans le camp militaire de Souges pendant huit ans se maintenait en position d'attaque.

Le chaton n'était pas conscient du danger, sa mère l'avait toujours maintenu dans des endroits calmes. Il ne percevait qu'un animal dégageant une odeur différente de la sienne. Pourquoi lui causerait-il problème ?

Recueilli très tôt par l'armée, le chien n'avait croisé que ses compagnons de chenil. Il n'avait connu que dressage, mordant, promenade en foret. On lui avait rempli tous les matins ses gamelles de nourriture, d'eau. Contrairement à un chien classique, il avait été dressé à l'attaque, à affronter un ennemi. Chasser pour manger serait naturel.

Il ne percevait de l'autre côté de la route qu'un potentiel amuse-gueule !

Les deux animaux se fixaient en silence.

Le dernier repas du chaton remontait à cette nuit.

Celui du chien à seulement trente minutes, un volumineux lapin bien grassouillet.

Une détonation fit dresser les oreilles du canidé, du félidé. L'un percevait le danger, l'autre non. Le chien obliqua en direction de la déflagration pour apercevoir un homme le visant avec un fusil. Le chaton fit de même pour découvrir un humain tenant un bout de métal.

Le malinois quitta le champ de vision du tireur pour se fondre dans le paysage. Le chaton restait figé. L'impact d'une balle arracha du bitume à seulement un mètre du chat qui se terra peureusement contre le trottoir. Les habitudes du dressage refirent surface, l'homme était devenu la cible à abattre. Contrairement aux autres chiens, il connaissait le danger d'une balle. Ses compagnons du chenil avaient été dressés à reconnaître l'odeur de poudre, l'arme, mais sans jamais connaître la douleur d'une balle. Lui, il avait été blessé par un chasseur.

Il ne l'affronterait pas directement.

Le chien rejoignit rapidement la rue parallèle. La seconde détonation le fit accélérer. « Un contre huit », s'exclamait son maître lors de la levée du drapeau.

Le malinois contourna une maison pour apercevoir le tireur armant son fusil pour tirer une troisième fois. Le chien accéléra pour aboyer au moment où l'homme épaulé pour ouvrir le feu. Il obliqua en direction du malinois pour tenter de le prendre en joug. Le chien fut plus rapide, il lui déchira les doigts de la main droite pour le désarmer. Le tireur hurla de douleur.

Le malinois lui bondit à la gorge pour le mordre dans une pression telle que l'homme tomba à la renverse. La gueule en sang, le chien abandonna le cadavre pour courir en direction du chaton.

Le chat d'à peine deux kilos miaula tout en approchant de son sauveur. Il se frotta contre les pattes du chien tout en ronronnant.

Une horde de morts-vivants déboucha dans la rue. Le chien ouvrit la gueule pour prendre le chaton entre ses crocs, puis prit la direction du parc.

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