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20- Bar


Pdv Johnny

-Eh doucement vieux, ça fait quand-même le quatrième verre que tu t'enfiles. Avec ton gabarit, tu devrais faire gaffe à ce que tu bois.

Je soupirai bruyamment avant de claquer le verre que je venais de vider contre le comptoir du bar. En effet, j'avais du mal à rester assis correctement sur mon siège. Ma tête se faisait lourde et basculait toujours vers l'avant, mes épaules et mes jambes étaient comme du coton.

J'avais plutôt l'habitude de boire et d'aller dans ce genre d'endroit, mais avec le corps de Ten c'était différent. Il était plus petit et plus menu que moi, les doses que je pouvais me permettre habituellement n'avaient pas le même effet sur la morphologie du thaïlandais. J'étais vraiment en train de me prendre une cuite.

Je sentis mon portable enfin- celui de Ten, vibrer dans la poche de mon pantalon. Je plissai les yeux pour voir de qui il s'agissait et galérai à cliquer sur le contact. Mon doigt tremblait légèrement, et j'avais du mal à voir ce que je faisais. C'était peut-être dû à l'alcool, et à la mauvaise vue de Ten.

Ah cet avorton allait vraiment me faire chier jusqu'au bout.

Après cinq bonnes minutes à galérer, je parvins à accéder à la conversation. Le barman me regardait du coin de l'œil, un peu comme s'il me surveillait. J'avais l'impression d'être un gosse irresponsable et turbulent qui devait sans cesse se faire surveiller. C'était épuisant.

Ten : Salut Johnny, ça fait cinq jours que je n'ai aucune nouvelle. Tu ne réponds pas à mes messages, et je commence vraiment à m'inquiéter. J'espère que tout va bien, et que tu es en sécurité. Je suis désolé si mes mots de l'autre jours étaient trop brusques, ce n'était pas mon intention. S'il te plait, si tu vois ce message réponds-moi. J'ai besoin d'un signe de vie.

-Putain Chittaphon... Tu m'fais vraiment chier... lâchai-je en marmonnant

Ma bouche -enfin celle de Ten, se faisait toute molle à cause de l'alcool. J'avais du mal à articuler quand je prononçai quelque chose. Je claquai le téléphone de Ten contre le bar avant de me laisser tomber la tête en avant. Mon front -le front de Ten- entra en violente collision avec le comptoir. Je fermai les yeux en laissant le choc résonner dans mon crâne. Enfin, celui de Ten.

-Eh petit, t'es sûr que tout va bien ?

Je sentis une main se poser sur mon épaule, enfin- l'épaule de Ten. Je me relevai et regardai le barman face à moi sans répondre. Il avait l'air inquiet pour moi. Malgré le fait qu'il y avait pas mal de clients autour de nous, son attention était focalisée sur moi.

J'avais un mal de crâne horrible maintenant, j'avais du mal à rassembler mes pensées.

-Filez-moi un autre verre. fis-je

-Je pense plutôt que tu devrais appeler quelqu'un pour venir te chercher. me répondit le barman, Ce n'est pas prudent ce que tu fais.

-Faites pas chier et donnez-moi ce putain de verre. répondis-je, Vous gagnerez plus, et moi j'pourrai me défoncer. C'est un échange de bons procédés.

Je sentis un haut le cœur me prendre et m'empressai de mettre une main devant ma bouche. J'avais l'impression à la fois de ne plus sentir mon corps, mais aussi que ma tête était beaucoup trop lourde pour mon cou. Merde, j'y étais allé si fort que ça ?

-S'il te plait gamin, appelle un de tes amis ou je demande aux gendarmes de te foutre en cellule de dégrisement. insista le barman

-Ah putain, quelle plaie. lâchai-je

Le bonhomme ne me lâchait pas du regard, je fus donc contraint de faire ce qu'il m'avait demandé. Je ne savais même pas qui appeler à cette heure-ci, en plus je ne voyais même plus ce que je faisais. En me voyant galérer, le barman attrapa le téléphone de Ten et parvint à cliquer sur le numéro que je tentais d'appeler. Il échangea brièvement avec la personne à l'autre bout du fil.

Je gardai ma tête collée contre le bar sans rien dire, parce que si j'essayais d'ouvrir la bouche je n'étais même pas sûr de pouvoir aligner deux mots. Eh merde, c'était donc ça de vivre dans le corps d'une crevette en sous-régime ?

Je ne saurais pas dire combien de temps passa, parce que j'avais peut-être dû m'endormir un petit moment. Lorsque je me réveillai, je sentis une main se poser sur mon épaule.

-Tennie... Mais qu'est-ce que tu fais dans un endroit pareil à cette heure-ci ? me demanda Yangyang

Sur tous les contacts de Ten, il avait fallu que ça tombe sur cette pile électrique. Ça ne m'étonnait pas, il était dans les favoris du thaïlandais.

-Ça va aller ? demanda le barman au plus jeune

-Oui, je pense. Merci pour tout monsieur. répondit Yangyang

Comme on faisait à peu près la même taille, Yangyang passa un de mes bras, enfin- celui de Ten, autour de ses épaules et m'aida à marcher en dehors du bar après avoir salué et remercié le barman pour sa bienveillance.

On marcha quelques mètres, mais je dû m'arrêter pour rendre mes tripes. Je n'avais rien senti venir.

Yangyang attrapa la manche de mon pull -enfin celui de Ten-, pour venir m'essuyer la bouche. Il ne disait rien. J'allai m'asseoir sur le bord du trottoir parce que j'avais du mal à rester debout.

-Sérieux Ten, ça craint. me dit-il, Tu fais vraiment n'importe quoi.

Je relevai mon visage vers le plus jeune. Son visage reflétait la colère, mais surtout la déception.

Ten, si seulement t'étais pas rentré dans ma vie on n'en serait jamais arrivés là.

-Tu m'en veux ? demandai-je

Je ne savais même pas pourquoi je lui avais posé cette question, d'habitude je me fichais complètement de l'avis des autres. Peut-être parce que la réponse ne me concernait pas que moi.

-C'est pas la question. répondit Yangyang, Aller lève-toi je commence à me les geler.

Il me tendit la main, je le regardai sans comprendre. Alors même s'il m'en voulait il était prêt à m'aider ? Malgré tout ce que je pouvais dire, Yangyang était un vrai ami. Ten avait beaucoup de chance de l'avoir. Je l'enviais sur ce point.

Je pris la main du plus jeune qui m'aida à me relever. Même si mon esprit était encore embué par l'alcool, cette conversation resta gravée dans ma tête.

Une phrase de Ten me revint « Tu as tellement l'air d'avoir besoin d'aide. Le fait d'être dans ta peau m'a fait prendre conscience des choses que tu pouvais vivre. »

Peut-être que Ten était en train de prendre conscience de ce que je vivais, mais en étant dans sa peau je me rendais compte de tout ce que j'étais en train de rater. De toutes les amitiés à côté desquelles j'étais passé, de ma propre relation amoureuse que j'étais en train de foutre en l'air.

« Même si t'es un vrai con, je suis prêt à t'aider si tu as envie de changer. »

Etais-je seulement capable de changer à nouveau ?

Butterfly

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