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16 - Les scientifiques

          Le Professeur Koskinen, Fleur, Léopard et Alexandre attendaient tous les quatre patiemment devant l'une des entrées de l'avion. Le Professeur jetait discrètement des petits regards derrière lui, car la crainte de la Milice était toujours présente.

          Finalement, la porte s'entrouvrit et une voix féminine leur adressa la parole.

« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

— Docteur Seriph, est-ce que c'est bien vous ? demanda le Professeur.

— Non. Je ne connais pas cette personne. Je...

— C'est moi, Koskinen ! Vous ne me reconnaissez plus ?...

          La dénommée docteur Seriph ne répondit pas tout de suite. De tout évidence, elle se méfiait.

— Professeur ? Mais qu'est-ce que vous faites ici ?!

— C'est une longue histoire, mais elle serait plus intéressante si vous nous laissiez rentrer... Je suis accompagné par des amis, voyez-vous...

— Pas de Milice ?

— Non, bien sûr que non.

— Comment êtes-vous arrivés ?

— En voiture. »

          Le docteur Seriph ouvrit la porte en grand et laissa passer le petit groupe. C'était une petite dame âgée, aux rides prononcées et aux yeux marrons. Elle portait sur son nez une paire de lunettes qui avait mal vieilli et qui lui donnait un petit air de chouette. Alexandre trouva qu'elle ressemblait vaguement à une de ses professeur, quand il était au collège.

« Suivez-moi, dit le docteur Seriph.

— Il faut que je vous parle, c'est très important, docteur. C'est urgent, même.

— Très bien... Je vais laisser ta cavalerie aux soins du docteur Martinez, et tu vas venir avec moi.

— Merci, docteur Seriph. »

          Le docteur Martinez conduisit Fleur, Léopard et Alexandre à l'arrière de l'avion. Il y avait un énorme trou dans le sol, auquel était grossièrement rattaché un escalier en bois qui craquait d'une façon menaçante chaque fois qu'ils y posaient le pied. Le souterrain était à l'image de l'escalier ; menaçant, mal éclairé et précaire.

          « Après tout, ce sont des scientifiques, pas des maçons. »

          Le souterrain comportait une énorme pièce centrale, éclairée de toute part. Il y avait beaucoup de bureaux, des papiers en vrac, et plusieurs hommes et femmes en blouses blanches avachis sur des plans de travail, notant à la va-vite des formules, des idées, des solutions ou des problèmes en plus, si Alexandre tenait compte de celui qui venait de déchirer une feuille en deux avec un air parfaitement impassible.

          Le docteur Martinez les conduisit jusqu'à une petite pièce à part, sous le regard étonnés des autres scientifiques. La petite pièce, éclairé par un néon, comportait des sofas en mauvais état, une vieille table en bois qui avait connu des jours meilleurs et quelques chaises sur lesquelles ils n'osaient pas poser les fesses. Ils se laissèrent tomber dans les sofas, Fleur occupant celui qui ressemblait à un trône, tandis que Léopard et Alexandre partageaient un vieux canapé, trop petit pour qu'ils aient un minimum de distance ; leurs genoux se touchaient.

« Alors ce pistolet Milicien, tu l'as trouvé où ? demanda Léopard.

— De quoi je me mêle ? répondit Alexandre.

— C'était génial ! s'exclama Fleur »

          « Pourquoi est-elle aussi bavarde, ma parole... »

« Ah, enfin quelqu'un qui veut mieux me raconter ! dit Léopard, l'air content.

— On était entourés de Miliciens... commença Fleur.

— Ouais, ils étaient trois quoi, hein, ajouta Alexandre

— ... Et là, M'sieur Alexandre a lancé sa carabine dans les jambes d'un Milicien, il est tombé par terre !

— Il a trébuché.

— Et il s'est jeté sur lui ! Il l'a frappé et tout ! Le Milicien, il ne faisait pas le fier ! Et il a prit le pistolet, et BOOM ! Il lui a tiré dessus ! Il s'est fait électrocuté !

          Léopard regardait leurs échanges sans parler, avec un petit sourire en coin.

— C'était juste une décharge, ça va...

— Vous nous avez tellement sauvé la vie, cette nuit, M'sieur Alexandre !

— Probablement... Mais j'avoue que sans ton taser, je n'aurais pas vraiment su quoi faire.

— Fleur, tu as un taser ? demanda Léopard?

— Oui, mes parents m'en on offert un, en cas d'urgence.

— Ah. »

          Ce fut au tour d'Alexandre d'avoir un sourire aux lèvres.

          « Un peu badass, la gamine, hein ? »

« Et toi, tu as gardé un pistolet ? demanda Léopard

— Oui...

— Moi, j'ai gardé un masque à gaz ! s'exclama Fleur en souriant.

          Léopard éclata de rire.

— C'est marrant, que vous gardiez des petits trophées comme ça.

— Je manquais de cartouches.

— Je n'avais rien pour me protéger le visage.

          Ils furent interrompu par le Professeur Koskinen, qui rentra dans la pièce.

— Léopard, mes amis vous autorisent à rester ici ! Par contre, vous allez devoir vous débrouiller pour manger, les réserves ici sont un peu limités... Concernant les chambres, elles sont aussi en nombres limitées. Ils peuvent ramener des matelas, mais vous allez devoir dormir ici cette nuit...

— L'hospitalité est déjà plus que généreuse, Professeur, dit Léopard, nous saurons nous en contenter. Qu'en est-il de la graine ?

— Elle est entre des mains sûres, maintenant. Nous allons en faire quelque chose.

— Et vous, vous dormez où ? demanda Fleur

— J'ai déjà une chambre ici, depuis fort longtemps. Je suis d'ailleurs surprit qu'ils aient gardé le nom sur ma porte...

          Deux scientifiques entrèrent dans la pièce, transportant un matelas noirci par le temps et la moisissure. Ils le placèrent au sol avant de sortir.

— On mange ? demanda Fleur, j'ai faim.

— Ouais bien sûr, répondit Léopard, vous avez vos conserves ? »

          Ils acquiescèrent.

          Le repas aurait été bien silencieux si il n'avait pas été animé par les récits de Léopard, qui fascinaient toujours autant Fleur. Alexandre devait l'admettre, car même si au début, il avait eu envie de frapper Léopard jusqu'à ce qu'il se taise, il écoutait maintenant à moitié ce qu'il disait. Sa musique lui manquait. Avant, il avait toujours un air dans la tête, n'importe lequel. Maintenant, quand il essayait de se rappeler d'une chanson qu'il avait écouté, il ne se souvenait plus des paroles comme avant. Alors, il écoutait vaguement Léopard.

« Et toi Alexandre ?

          Léopard le tira de ses pensées.

— Pardon, quoi ?

— Tu n'as rien écouté ? demanda Fleur.

— Non, désolé, je réfléchissais à autre chose.

— On voulait savoir avec qui tu voulais dormir.

— Tout seul.

— Tu n'es vraiment pas marrant, des fois... soupira Léopard.

— Tu es tout le temps casse-couilles, et personne ne te le fait remarquer, répliqua Alexandre au tac-au-tac.

— Eh bien je prend le canapé dans ce cas, dit Fleur.

— Et donc on dort sur le matelas avec Alexandre ! répondit Léopard. 

          « Bah voyons. »

« Cache ta joie, on peut s'estimer heureux de ne pas dormir dans la voiture ce soir, lui glissa Léopard.

— Mouais... répondit Alexandre. »

De toute façon, il était bien trop épuisé pour répondre aux piques de Léopard et de Fleur. Son manque de sommeil devait se voir sur son visage, et il n'avait pas croisé de miroir depuis bien longtemps pour le constater lui-même.

          Il sortit d'un geste las les plaids de son sac, donna le sien à Fleur qui partit s'enrouler dedans sur le canapé. Elle s'endormit rapidement.

          Alexandre se retourna, s'allongea sur le matelas. Il regarda Léopard enlever son cache-œil, veillant à ce que Fleur ne voit pas son visage défiguré. Il s'allongea à côté d'Alexandre. Il avait ses yeux noisette rivés sur lui. Léopard avança sa main pour repousser délicatement quelques mèches bouclées de son visage. Alexandre ferma les yeux et attrapa la main de Léopard. Il la repoussa de ses cheveux délicatement. Puis il fit un geste qu'il n'aurait jamais pensé faire de lui-même ; il embrassa le dos de la main de Léopard.

          Ils s'endormirent dans les instants qui suivirent.

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