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14 - La graine

/!\ Contient une scène citronnée 🍋/!\


          Cela faisait au moins trente minutes qu'Alexandre était réveillé. Cela faisait trente minutes qu'il prenait son mal en patience, car cela faisait trente minutes que le bras de Léopard lui interdisait le moindre mouvement. Il avait tenté beaucoup de choses, pendant ces trente minutes. Il avait essayé de retirer délicatement le bras gênant pour se lever, ce qui avait eu pour effet que Léopard ressert son emprise sur son buste. Il avait ensuite essayé de le réveiller, mais Léopard avait marmonné quelques mots incompréhensibles avant de retourner dans son sommeil profond. Puis, il avait tenté de lui secoué l'épaule. Léopard n'avait pas bougé d'un pouce. Il l'avait appelé. Rien non plus.

          Du coup, il attendait. Au début, il fixait le plafond. Mais le plafond n'était pas vraiment intéressant à regarder. Il reporta donc son attention vers Léopard. Des cernes affreux creusaient son visage, traçant une ligne presque noire, contrastant avec la peau laiteuse de son visage. Des petites rides d'expression s'étaient formées sur son front, et s'accentuaient quand il plissait son visage dans son sommeil. Ses cheveux, emmêlés, voyageaient librement autour de sa tête et sur son oreiller. Alexandre contorsionna un peu son bras pour dégager quelques mèches du visage de Léopard.

          « Au moins, il ne dit pas de conneries quand il dort. »

« Depuis combien de temps tu attends que je me réveille ?

          Alexandre sursauta, retira vivement sa main des cheveux de Léopard et se retourna rapidement.

— Pas longtemps, répondit-il, genre dix minutes, pas plus...

— Et en si peu de temps tu te mets à tripoter mes cheveux ? J'aurais cru qu'il t'en faudrait plus...

— Trente minutes. Ça fait trente minutes que tu me bloques avec ton bras. Je ne peux pas bouger.

— Tu ne m'as pas réveillé avant ?

— J'ai essayé de te réveiller avant !

— Mais ne crie pas comme ça !

— Et ton bras, tu ne le bouges pas ?!

— Bah si regarde.

          Léopard bougea lentement son bras. Alexandre souffla un peu, soulagé que Léopard daigne enfin enlever le poids de sa poitrine. Mais il se mit à caresser le torse d'Alexandre doucement, avec des gestes lents et calculés. Alexandre frissonna.

— Tu fais quoi putain ?

— Je bouge mon bras.

— Non, mais... Pas comme ça !

— T'avais qu'à être plus précis...

— Mais je... Ah ! »

          Alexandre poussa un petit cri de surprise quand il sentit les doigts froids de Léopard se glisser sous son débardeur. Il s'apprêtait à le lui dire quand il vit Léopard lui enlever son débardeur. Il reprit aussitôt ses caresses, s'amusant de voir Alexandre se mordre la lèvre pour ne pas faire de bruit. Il s'arrêta un instant pour lui aussi, enlever le haut qu'il portait. Il passa un de ses bras sous la tête d'Alexandre, nicha son nez dans son cou et recommença ses caresses.

          À sa surprise, il sentit l'une des mains d'Alexandre glisser dans sa nuque puis dans ses cheveux. Léopard releva sa tête et plongea dans le regard et les pupilles dilatées d'Alexandre. Ce dernier avança lui-même ses lèvres pour venir chercher celles de Léopard. Il ferma les yeux et commença à faire voyager ses mains de manière plus insistante sur le corps d'Alexandre. Il balada sa main vers son bas-ventre, ses doigts jouant avec l'élasticité de son bas de jogging. Les petits gémissements d'Alexandre dans sa bouche lui faisait littéralement perdre la tête. Prenant ses cris pour une invitation à aller plus loin, il glissa d'abord un doigt dans son sous-vêtement, puis un deuxième, et enfin toute sa main pour attraper la masculinité d'Alexandre déjà dure. Il la massa lentement, avant de lui retirer le reste de ses vêtements.

          Il fut surprit de sentir la main d'Alexandre venir masser son entrejambe. Loin de lui déplaire, au contraire, mais quand il ouvrit ses yeux, il vit le regard d'Alexandre, fiévreux, excité et rempli de désir. Il le laissa faire.

          Ils changèrent de position afin d'être couchés l'un en face de l'autre. De cette façon, ils pouvaient et se toucher et s'embrasser. Léopard écarta d'un petit coup de genou les cuisses d'Alexandre pour y glisser une de ses jambes. Il rapprocha son bassin, afin que leurs virilités se touchent et qu'ils puissent les caresser ensemble. Alexandre arrêta de se concentrer sur leurs baisers pour se concentrer sur leurs mains. Léopard revint s'occuper de la bouche d'Alexandre, lui mordillant la lèvre. Ils tinrent encore quelques minutes avant de jouir dans leur mains, Léopard étouffant leurs cris en embrassant Alexandre une dernière fois.

          Ils restèrent dans cette position quelques minutes, reprenant leur souffle, Léopard caressant les cheveux d'Alexandre, ce dernier se montrant docile.

          Léopard attrapa un vieux bout de tissu qui trainait par terre pour essuyer Alexandre et lui-même, puis il se releva pour s'habiller. Alexandre l'imita.

          Il ne savait pas s'il devait se sentir gêné ou au contraire, avoir envie de recommencer ce qu'il venait de faire avec Léopard.

« On va manger un bout, tu viens ? Tout les autres doivent nous attendre !

— J'arrive... »

          Ils sortirent tout les deux de la chambre, Léopard marchant tout en remettant son cache-œil. Dans la grande pièce où ils se réunissaient tous, ils constatèrent qu'il manquait encore Luciole et Gazelle. Le Professeur et Fleur étaient déjà en train de manger, tout en parlant. Ils avaient l'air de bien s'entendre.

« Bonjour, il n'y a que vous ? demanda Léopard.

          De toute évidence, le professeur ne releva pas le fait que Léopard n'ai pas dormi dans sa chambre.

— Oui, ils sont encore en train de dormir. Mais tu vas être content, j'ai trouvé ce qu'il y avait dans cette boîte...

          Léopard arrêta tout ses mouvements, puis il vint s'assoir près du Professeur.

— Qu'est-ce qu'il y a dans cette boîte ?

— La solution à nos problèmes. Aux problèmes de cette planète.

          Le Professeur attrapa les épaules de Léopard.

— C'est une graine, une vraie graine qui vient probablement d'un vrai arbre, et qui a vraiment germé... Fleur, tes parents sont des génies. Mais il faut que nous allions trouver mes collègues. Ici, cette graine ne nous est d'aucune utilité. J'ai refermé la boîte pour que la graine n'ai aucun dégâts.

— Nous devons partir le plus vite possible, j'imagine, dit Léopard.

— Exactement.

— Où sont vos collègues ?

— Quelques kilomètres plus au Sud, dans une ancienne base souterraine. Ils sont à l'abri, mais j'évitais d'aller là-bas, j'avais trop peur de rameuter la Milice et que tout le monde, par ma faute, travaillent pour la Capitale...

          Le visage de Léopard s'assombrit.

— D'accord, je comprend. Tu saurais nous montrer le chemin, pour y aller ?

— Si j'avais une carte, je pense que je saurais...

— Les cartes qu'on a ne sont plus vraiment d'actualité, elles datent toutes d'avant l'Apocalypse...

— Eh, gamine, demanda Alexandre, tu as encore ta montre ?

— Oui, attend...

          Fleur attrapa son sac et fouilla dedans. Elle donna la montre à Alexandre, qui l'alluma. Une carte s'afficha, mais il n'y avait désormais plus de balises. Léopard l'examina.

— Mes collègues se trouvent par là...

          Le Professeur indiqua un point sur la carte. Fleur y plaça une balise rouge.

— Nous partons maintenant.

— Et Gazelle et Luciole ?

— Pas assez de place dans la voiture, ils auront un véhicule pour retourner au Casino si besoin est. Alexandre, écrit-leur un mot rapide. Je vais chercher nos affaires. Fleur, Professeur, mettez quelques provisions dans la voiture. »

          Tout le petit monde s'exécuta.

« Gazelle, Luciole,

Nous sommes partit ce matin pour retrouver des collègues du Professeur. Nous avons prit la voiture de Léopard, mais si vous voulez retourner au Casino, il vous reste un véhicule et des provisions pour deux.

Au revoir,

Fleur, Alexandre, Professeur Koskinen et Léopard. »

          Alexandre sentit un poids se poser sur ses épaules.

« Je ne savais pas que tu étais gaucher, lui souffla Léopard

— Je n'ai jamais écrit devant toi, en même temps.

— J'ai trouvé un truc pour toi, tiens.

          C'était une boîte de cartouche de carabine. Alexandre l'attrapa et la rangea dans son sac, tendu par Léopard.

— Merci, tu les as trouvé où ?

— On a une mini armurerie, au cas où. J'ai fait des recharges pour mon fusil, et j'ai trouvé dans ton sac un pistolet Milicien, je ne sais pas comment marche ce truc, mais tu l'as trouvé où ?

— Tu fouilles dans mon sac ?

— Tu évites ma question.

— Longue histoire. Fleur adorera te la raconter. »

          Léopard rigola doucement avant de faire relever Alexandre. Tout en le tirant par la manche de son perfecto, il le conduisit jusqu'à un escalier.

          « Je savais qu'il y avait plusieurs étages ! »

          Ils descendirent les étages, s'enfonçant dans le sol. Il se retrouvèrent dans une sorte de garage, presque vide à l'exception de la voiture de Léopard, déjà démarrée, une moto et une autre voiture, plus petite. Fleur passa la tête par la fenêtre.

« Est-ce que je peux rester devant s'il vous plait ?

— Ouais bien sûr, on va se mettre à l'arrière avec Alexandre ! dit Léopard, monte à l'arrière, je vais ouvrir la porte. Rassure-toi, même si le Professeur a l'air un peu taré, il sait très bien conduire.

— Euh, d'accord...

          Alexandre attrapa le sac de Léopard et monta à l'arrière.

— Vous avez bien dormi ? demanda Fleur.

— Euh, oui, ça va, j'ai bien dormi, et toi ?

— Plutôt bien aussi !

— C'est vrai que ça avait l'air réparateur, comme sommeil... ajouta le Professeur.

          De toute évidence, il n'était pas dupe. Il avança le véhicule jusqu'à dehors, puis il attendit que la porte se referme, que Léopard cache l'entrée et qu'il rentre dans la voiture.

— On peut y aller, dit Léopard

— Eh bien, en route, répondit le Professeur. »

          « Je ne reverrais jamais la tête de mon bunker. »

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