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-so that was it; pain and such harsh thoughts.


———————𝘾𝙃𝘼𝙋𝙏𝙀𝙍 𝙎𝙄𝙓𝙏𝙀𝙀𝙉




DONNA TROY N'AVAIT PAS EU D'ENTERREMENT. Les Amazones étaient venus chercher le corps de Wonder Girl, et avec Raven, il y avait peut-être un espoir de la sauver. C'était ce qu'elle avait dit à Dick avant de monter dans l'avion. Phoebe était presque sûr que c'était pour cette raison que Dick n'avait pas perdue pieds. Enfin pas totalement. Elle n'était pas assez narcissique pour penser que l'étreinte qu'il avait échangé hier soir, dans la salle des costumes y avait changé quelque chose, mais peut-être que ça l'avait aidé. Peut-être que cela lui apportait un peu de réconfort, elle espérait ça plus que tout car de son côté, leurs mains entrelacées pendant la cérémonie avaient été une réelle aide pour la hackeuse.

Donna et Phoebe ne se connaissaient pas avant toutes ces péripéties. Elles auraient sûrement été ennemies si elle s'était un jour croisée, dans leur costume de travail respectif. Phoebe avait connu tellement peu d'enterrement que cette sensation de nostalgie, mélangée de remords faisait une substance lui collant à la peau.

C'était tout nouveau. Il n'y avait toujours eu que Aman et elle. Il y avait aussi Jamie mais Dieu merci, la policière était encore vivante. Pour tout dire, elle ne voulait plus connaître la douleur d'un décès. C'était donc ça; une douleur et des pensées aussi dures. Des regrets aussi. Elle avait connu plusieurs personnes décédées, mais jamais quelqu'un qu'elle avait côtoyé.

Il y avait bien eu Dorian, son ami du foyer. À l'époque, on leur avait seulement dit qu'il était parti et qu'il ne reviendrait plus. Aucune parole sur le paradis ou le ciel, non. On leur avait annoncé la mort de leur ami aussi froidement que possible. Jamie n'avait pas tout de suite compris, demandant où il était parti à chaque adulte. C'était normal, c'était la plus jeune des trois. Pourtant, Aman et Phoebe avaient échangés un long regard. Et le soir même, ils avaient prononcés des mots, qu'ils pensaient être des prières. Donc des prières d'enfants de onze ans et demie. Puis le lendemain, tout était redevenu normal. Ils avaient peu à peu oublié la mort de Dorian.

Alors pendant l'obsèque elle y avait réfléchi. Et elle se rendit compte qu'elle ne pleurerait pas la mort de Donna pendant des mois, ne repenserait pas à elle tout les jours pendant des années. Ce serait mentir de dire qu'elle était complètement anéanti. Elle pleurait la personne qu'elle avait été. Le plus triste était sûrement tout ce qu'elle laisserait derrière elle; des tas de buts incomplets, de chose inachevé. Inachevé à jamais, puisqu'elle ne croyait pas aux secondes chances. Pour Phoebe, Donna Troy reposerait en paix à jamais et il fallait faire avec.

La plupart des Titans avait décidé d'accepter ça —ou bien ils le cachaient très bien. Personne n'avait craqué pendant la cérémonie. Pourtant elle avait été chargée en émotion. Même Jason était venu à la cérémonie, de loin sur sa moto. Mais ils attendaient sûrement tous d'être seul pour se laisser aller.

Lorsque que l'avion emmenant Donna sur ces terres d'origine avait décollé et que tout le monde avait quitté la piste de décollage, Phoebe s'était tourné vers Dick, faisant signe à Aman de partir sans elle. Elle s'était approchée lentement de lui. Le brun regardait devant lui, même lorsqu'elle se plaça à sa gauche.

Sa mâchoire était serrée, et elle pouvait apercevoir les muscles sous sa peau bougeait rapidement alors qu'il ferma les yeux. Il n'avait pas pleuré depuis sa mort. Même hier soir, lorsqu'elle l'avait serré dans ses bras. Il s'était empêché de craquer —c'était ce que lui avait sûrement le mieux appris Bruce. Le premier à montrer ses émotions dans un combat était toujours celui qui finirait perdant. Même quand il ne voulait plus être sous l'emprise du milliardaire, sa voix résonnait encore comme un ultime conseil.

Mais là il ne s'agissait pas d'un combat, d'une embuscade ou de quoique ce soit qui avait rythmé son adolescence. C'était l'enterrement de l'une de ces amis les plus proches.

« Talkins ? »

« Oui ? »

« S'il te plaît, prends moi dans tes bras. »

Son ton était blanc. Pourtant elle le connaissait assez pour savoir dans quel état il devait être pour lui demander de l'aide. Elle le pris dans une douce étreinte, le visage de Dick dans son cou. Le nez du brun caressant sa chevelure. Elle sentait un mélange de gel douche et de rhum.

« Tu pense qu'elle va pouvoir... revivre ? » souffla Dick

« Tu veux réellement savoir ce que j'en pense ? »

« Non. »

« Alors dans ce cas, oui elle va revenir. » mentit l'orpheline

Il serra maladroitement ses bras autour d'elle alors qu'elle lui caressait la nuque de ses doigts fins.

Dick n'avait pas pleuré. Il n'y avait eu aucune goutte qui avait coulé le long de la nuque de Phoebe. Il n'y avait pas eu de sanglots déchirants. Il y avait à peine eu des mains accrochées fermement à la brune. Mais pourtant Dick Grayson n'avait jamais été aussi proche de complètement se laisser aller dans les bras de quelqu'un. Et il le sentait, si un jour cela arriver, ça ne serait dans les bras de personne d'autre que ceux de Phoebe Talkins.

___

ON AURAIT PRESQUE PU CROIRE QUE LE TEMPS S'ÉTAIT ACCORDÉ AVEC L'HUMEUR DE CHACUN. Dehors, il faisait gris et la pluie ne tarderait pas à tomber, c'était un fait. Phoebe se reposait dans sa chambre avant le dîner; on avait dû lui anesthésier complètement le bras pour faire passer la douleur. Aman faisait un tour des chambres pour vérifier que tout le monde ne tombait pas trop bas, c'était évidemment le cas, mais ça avait l'air de s'arranger après quelques temps à parler.

Aman connaissait le deuil plus que quiconque. Il avait subit a à peine huit ans la mort de son père l'hors d'un accident d'échafaudage. Puis celui de son grand-père. Puis de sa mère. Puis de Dorian. Il connaissait les bouffées de chaleur, la gorge sèche et le sentiment d'injustice qui allait avec. Il avait appris à vivre avec. La mort était une fatalité. Elle lui avait arraché tout ce qui lui avait été chère et il la détestait plus que tout. Mais il ne la craignait pas. Il ne la craignait plus. Alors mieux que quiconque, il avait su trouver les bons mots. Certains avaient été plus sensibles à ces derniers, d'autres n'avaient pu qu'esquissaient un sourire emplis de mal-être.

Aman n'avait pas encore parlé à Dick. Le justicier paraissait bien trop dans ses pensées pour que ses paroles atteignent l'esprit torturé du brun.

Cela faisait quelques temps que le fils du chevalier noie n'avait pas bougeait de devant la grande baie vitrée. Il la fixait, les mains dans les poches, comme hypnotisé. Peut-être était-ce la pluie qui le rendait comme ça. Elle pleurait peut-être pour lui, puisqu'il n'était apriori pas capable de le faire.

Sauf en la présence de Bruce. Toutes ces certitudes se voyaient échapper complètement. Il détestait Bruce Wayne autant qu'il l'aimait. Mais surtout Dick savait qu'il le comprenait. Alors une première larme roula lentement le long de sa joue, et il garda si fermement le visage face à la vitre, que dans son reflet l'on aurait pu croire que ce n'était qu'une des gouttes de l'averse en cours.

Mais sa voix, elle, il ne pouvait pas la cacher. Ni elle, ni sa culpabilité.

« Elle était ici à cause de moi. Je l'ai incité à revenir. »

« Bien... n'ai pas la prétention de croire que tu ai forcé la main de Donna Troy. » fit Bruce Wayne en approchant

« Certes. On a formé cette bande. Que sommes-nous sans elle ? »

Une bande d'enfants perturbée.

« Toutes les choses s'effondrent tôt ou tard. L'art de la vie doit consister à les reconstruire. »

Mais si reconstruire ces choses à chaque fois paraissait éreintant au bout d'un moment. Dick se tourna vers Bruce.

« Ça ressemble à un conseil. »

« Je sais. Non pas que je sois un expert en la matière. » rétorqua le chevalier noir

« Tu t'en sors bien. »

C'était sûrement le début du trêve. La haine était passée et ça même si l'amertume serai à jamais présente.

« Tu ne l'as pas toujours pensé. »

Il en avait voulu à Bruce d'avoir fait de lui ce qu'il était. Il en avait voulu au monde, à Gotham, à ses parents. Mais ces derniers temps il n'avait pas eu d'autres choix, et avait été poussé dans ses retranchements.

« Il faut croire que j'ai accepté mon passé. » il s'approcha du milliardaire « J'ai compris. Pourquoi tu m'as recueilli. J'aurais pu finir beaucoup plus mal, laisser à l'abandon. Un orphelin à Gotham ne donne jamais quelque chose de... bon. »

« Comme tes deux amis hackeurs, ici même ? » sourit Bruce

Évidemment qu'il parlait d'eux. Mais c'était pas totalement vrai. Il le savait, encore plus maintenant, Phoebe et Aman n'était pas mauvais. Ils n'aspiraient pas à la destruction, l'anarchie. Ils étaient sûrement plus de bonne personne que lui.

« Je te préviens, tu ne les touches pas. Si j'apprends qu'elle s'ai reçu un de tes outils, je ne te le pardonnerai pas. »

« D'accord. »

Dick descendit les quelques marches, continuant sa conversation, un air plus léger au visage.

« Enfin —peut-être sans le savoir, tu m'offrais une chose dont tu manquais aussi. Une famille. »

« Peut-être. Si c'est vrai, de rien. Cette famille de Titans vaut le coup d'être préservée. Je peux te donner un autre conseil ? »

« Bien sûr. »

« Ne te renferme pas sur toi-même. Ne t'éloigne pas des autres. Ils doivent se remettre de ce deuil. Il vaut mieux qu'ils soient entourés. »

Bruce ne pouvait s'empêcher de partager quelques leçons de vie, il s'y était habitué. Et même si Dick en avait ignoré des centaines, il devait bien avouer que cette fois-ci, il était plus qu'attentif à chacun de ses conseils.

« Tu gardais ça au chaud ? » souria Dick

« Non, ça m'est venue comme ça. C'était bien ? »

« Pas mal. »

« Je vais bosser dessus. »

« On se voit au dîner. Et merci pour costume. » dit-il en se tournant

« Robin est loin désormais. »

Définitivement à des années lumières. Même si il avait fait la paix avec Bruce, il voulait encore se défaire de Batman. Et ce changement d'identité laisser définitivement son rôle d'acolyte du chevalier noir à quiconque voulait s'en entacher. Que se soit Jason ou un autre orphelin de Gotham, la place était libre.

Et Nightwing rejoignez officiellement les Titans.





AUTOR'S NOTE —.'-


c'est l'avant dernier chapitre
est je suis trop triste de
terminer cette histoire

mais il y aura peut-
être une partie deux
haha



bon sinon j'espère que ce chapitre vous a plu

avec mes salutations les plus distinguées
Al-

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