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III - Un cauchemar

Après le repas, je m'étais réfugiée dans la partie du convoi qui m'avait été attribuée pour manger à mon tour et faire un peu de nettoyage. La vaisselle était sommaire dans le désert : une poignée de sable était tout aussi efficace que l'eau des grandes villes. Aussi, j'avais terminé mon travail depuis longtemps déjà et aidait ma compagne à ordonner un peu les denrées que nous possédions.

Cette activité laissait la liberté à mon esprit de vagabonder en tous sens. Aussi, mon attention se reporta immédiatement sur l'homme que j'avais vu auparavant. Son visage avait laissé une empreinte indélébile dans mon crâne. Mauvais. Répugnant. Terrifiant. Cet homme était parvenu à détruire une partie de mon être en si peu de temps.

Tout mon corps était tendu, tremblant d'une rage difficile à contenir. Après le désarroi, c'est la colère qui s'affirmait dans mon esprit. Je m'étais laissée faire une fois, et ce serait certainement la dernière. Quoi que je doive faire pour mettre fin à son petit jeu, qu'il comptait visiblement continuer. Son regard lorsqu'il m'avait aperçue en disait long.

D'ailleurs, ma présence dans ce convoi n'était peut-être pas un simple hasard, après tout... Je réalisais cela en sombrant sans le vouloir dans un sommeil sans rêves.

~ ~ ~

Une pression insistante sur mon épaule me sortit de ma torpeur. Je me levai en sursaut, prête à affronter mon assaillant. Mais il ne s'agissait que d'Imane, ma colocataire dont j'avais fini par apprendre le nom au fur et à mesure de notre travail. Il était temps de servir le repas du soir. Le temps s'était déjà rafraîchi.

Je frissonnai légèrement, n'ayant pas beaucoup de vêtements adaptés à cette vie dans le désert. Je me levai cependant pour accomplir ma tâche, empoignai un plat brûlant et sautai du chariot. Des voix graves et satisfaites se firent entendre à mon arrivée. Je grinçai des dents : ces hommes étaient tellement machos...

« _ Eh, petite, viens par là voir un peu ! m'apostropha l'un des voyageurs. »

Je sentis mon corps se raidir mais obtempérai tout de même, il était trop tôt pour me faire renvoyer du convoi. Je m'approchai lentement de celui qui m'avait interpellée. C'est là que je remarquai qu'il se tenait aux côtés de l'homme.

« _ Mon ami te trouve plutôt mignonne, petite. Tu n'hésiteras pas à lui faire plaisir, hein ? m'interrogea-t-il sans vraiment attendre de réponse.

_ Non, bien sûr Monsieur, répondis-je en serrant les dents.

_ Bien, sourit-il narquoisement. Eh bien, tu le retrouveras dans la troisième caravane, petite.

_ Oui, Monsieur, grinçai-je. »

Je tournai les talons sans demander mon reste, filant une fois de plus me réfugier dans mes quartiers, des larmes de dégoût pointant aux coins de mes yeux. Il fallait que j'agisse.

~ ~ ~

Je me faufilai discrètement entre les chariots, remontant la file pour parvenir au troisième, comme prévu. Je m'arrêtai à son niveau, attentive. Aucun son n'en émanait, mis à part celui d'une respiration lourde et plus ou moins régulière. Il était seul, les autres avaient dû le laisser prendre son petit moment de plaisir tranquillement. Parfait.

Je laissai crisser mes ongles sales sur la toile, signalant ma présence. Il me fit rapidement entrer, m'attrapant fermement par le bras. J'aurai certainement un autre hématome. Je fis alors face à son sourire carnassier et à ses yeux enflammés. Je retins de justesse un haut-le-cœur.

Il me tira vers lui, collant mon corps contre le sien. Je pu sentir son entre-jambe durcie contre mon bas-ventre. Ma poitrine frottait contre son torse peu musclé. Il me caressait le dos, les fesses. Soudain, je me retrouvai sur le plancher sans comprendre. Il avait laissé son pied glisser derrière le mien pour me faire tomber.

Il se tenait maintenant au-dessus de moi. Ses lèvres plongèrent vers mon visage afin de capturer ma bouche. Je voulus m'écarter, mais ses mains saisirent fermement ma tête. Il força l'accès à l'intérieur de ma bouche, je crus vraiment que j'allais lui vomir à la face.

Cependant, il était déconcentré par ce qu'il faisait. Je laissai l'une de mes mains glisser vers mes jambes repliées, et pu bientôt me saisir du long et fin couteau que j'avais dissimulé dans ma chaussure. Je le dissimulai dans ma manche, laissant sa pointe dépasser, et laissai ma main remonter vers ses épaules.

Pour ne pas paraître trop suspecte, je commençai à bouger légèrement mon bassin et à lui caresser les épaules. Le maigre contenu de mon estomac n'apprécia guère. Ma main froide remonta dans sa nuque. Je sentis qu'il frissonnait. C'était le moment.

J'intensifiai notre baiser, en profitant pour faire remonter ma lame vers son oreille. Enfin, d'un coup sec, je la fis pénétrer dans son tympan et l'inclinai afin de viser le cerveau. Il s'écroula de tout son poids sur moi. Je retirai la lame, l'essuyai dans un repli de mes vêtements et la plaçai dans l'une de ses mains.

Je me dégageai tant bien que mal et sorti le plus calmement possible du chariot. A peine eusse-je fait quelques pas que je vidai le contenu de mon ventre dans le sable. J'essuyai ma bouche d'un revers de manche et repris mon chemin. J'avais tué mon cauchemar.

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