Du vent dans l'âme
C'est comme un souffle dans le temps
Un toujours à rebours
Le sifflement du cœur qui cisaille l'air.
Y a comme un tremblement,
Un tressautement fébrile quand il arrive
Puis la bise devient sirocco avant d'être ouragan.
Il nous a donc pris par le cou, avant de nous briser les jambes
Et plier en quatre, à sa merci,
Nous voici soldats d'un état qui nous échappe et nous rattrape.
Combattants bien malgré nous, la fleur au fusil et les membres chancelants
Nous ne faisons que tomber dans un abîme.
Aveugles de toute raison,
Nous en oublions logique et clairvoyance,
L'imaginaire se confondant en réalité,
Nous voici désabusés lorsque la fin jaillie.
Les derniers mots comme des couteaux
Nous arrachent les entrailles avant de nous laisser disparaitre.
Plus de cœurs, plus de toujours,
Ne reste que des corps perdus et inertes,
Face au blizzard glacial qui submerge la vie qui reste.
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