Quelque chose à vous dire.
Vous pouvez retrouver ce chapitre dans le livre « Confinement - Journal de bord » de DUST HEIRS.
Aujourd'hui, les dustians se sont enfin réveillé, pour certains, et écrivent, et écriveront je l'espère, dans ce journal. Ils vous raconteront chacun comment vivent-ils le confinement.
Pour ma part, et aujourd'hui (répétition !), je tenais à m'exprimer sur le confinement en lui-même, la réclusion qu'il impose et la charge mentale que cela peut faire subir.
Il y a de cela plusieurs mois, l'année dernière pour être plus précis, je me suis imposée une quarantaine longue et fastidieuse. J'étais à un carrefour de ma vie où j'étais épuisée des divers problèmes qui m'étaient arrivés (pas belle année pour moi x)). J'étais tais seule, j'étais épuisée et toutes les conséquences de mes problèmes jadis explosaient enfin à ma figure.
Je me suis isolée, arrêtée pour l'instant mes études, et vu la situation c'est un peu pour le mieux, et m'enfermer chez-moi à me poser beaucoup de questions. Il y en a du questionnement : une remise en question sur qui j'étais, ce que j'ai été et ce que je serai. Une confrontation avec cette dernière avec qui je voudrais être. Mes peurs, mes échecs, mes joies, mes peines, mon bonheur et mes déceptions.
C'est une confrontation avec soi-même et c'est dur de se regarder en face en profondeur et de se décortiquer. Et ça fait putains de mal. Je peux vous le dire, se regarder soi-même c'est affronter une bête. J'étais une loque à vivre dans le noir et à ne rien faire. Passer une semaine je ne faisais que dormir, ne me levant jamais du lit, pleurer à la moindre chose que je voyais ou pensais, et dormir encore. Je n'avais ni faim, ne véritablement sommeil, je tuais le temps et je le faisais absolument rien. C'était vraiment un état pitoyable. Pathétique même. Et du pathétique vous allez en ramasser et ce violement pour ceux qui subissent de plein fouet cette quarantaine. Mais c'est ce qu'il faut, ou en tout cas ce qu'il m'a fallut pour me découvrir, ou me redécouvrir.
Pour se connaître soi-même, il faut vous plonger dans les abîmes pour en ressortir la lumière.
C'est un état mal, très mal. J'ai personnellement énormément souffert aussi physiquement que psychologiquement. Mais j'ai enduré et ça a finit par passer. J'ai brisé mes illusions, tué une partie de moi-même pour en refaire naître une autre plus forte, plus solide et plus douce. Je suis mieux à même d'affronter l'avenir et de prendre ce qu'il se présente à moi en acceptant les petits moments de bonheur. Quelle lucidité !
Aujourd'hui, je vais beaucoup mieux. J'avais réussi à trouver du travail (finit depuis le début confinement :)). J'appréhende mieux le confinement. En fait, je m'ennuie mais c'est parce que j'ai du temps à perdre. Puis, j'ai repris goût à faire certaines choses et j'aime bien prendre le soleil durant de longues à ma fenêtre. (J'ai refait ma chambre et mon bureau est à présent à côté de la fenêtre.)
Donc dans un sens je peux comprendre que pour certains c'est une dure épreuve. Que, même si j'ai choisi d'être un ermite à l'époque (ah ah ah !!!!), je vous comprends un peu et que tout va bien se passer ensuite ne vous inquiétez pas. Ayez de la foi et du courage. Et comme dit le dicton « ce qui nous tue pas nous rend plus fort ».
Je vous aime. ♡
Bon, je n'ai pas dit grand chose finalement et j'ai parlé de moi (égo), mais tranquille. Gros soutien sur vous.
Sinon, je suis désolée pour les éventuelles fautes, j'ai écris d'un coup de sans (exceptionnel) et je ne me suis pas (voulu relire) relue.
PS : photographie de ma fenêtre. Pas ouf, mais j'adore l'effet que la Lune rend sur le ciel. D'ailleurs, dans quelques temps un météore sera visible dans le ciel durant plusieurs semaines. Préparez vos appareils photographiques et vos télescopes.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro