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10 - Des vacances inoubliables




Je regardai dans le vague, abasourdi par la nouvelle.

— Taehyungie ?

La main de Jungkook caressa ma nuque et je sortis de mes songes.

— Mais genre... elle me déteste vraiment ?

— Elle ne te déteste pas... mais je crois qu'il est préférable qu'on ne se voie plus chez moi. Elle pense que tu m'influence et que ce n'est pas bon pour moi.

— Je t'influence ? m'indignai-je. Moi ?! Mais je ne suis pas un voyou !

Jungkook fronça le nez et une douce chaleur s'insuffla dans mon bas ventre. C'était la première fois qu'il souriait depuis des mois. Alors j'aurais pu rester là jusqu'à l'aube à discuter avec lui si ma mère n'avait pas klaxonné de façon intempestive dans le but de réveiller tout le quartier.

— Je dois y aller... répliquai-je, morose.

— Hyung... ne sois pas triste, on se voit demain. Je ne la laisserai pas nous séparer, j'te le promet. Meilleur ami ?

— Meilleur ami de tous les temps, rétorquai-je.

Il me serra à nouveau dans ses bras, et malgré les températures négatives, j'eu chaud. La chaleur de son amitié n'avait pas d'égal.

**

Notre amitié avait explosé de manière exponentielle. Si la mère de Jungkook refusait de m'accueillir, les beaux jours, eux, nous avaient permis de nous retrouver partout ailleurs. Après les cours, nous nous retrouvions en ville, à la plage, ou encore au cyber café. Je regardais mon meilleur ami zigouiller des monstres, lui portant un casque sur les oreilles et moi un gobelet de soda dans la main. Nous y passions des heures, loin de nos parents et des autres en général. Jimin nous rejoignait de temps à autres, Jungkook avait fini par se lier d'amitié plus profondément avec lui, et ils s'entendaient bien. Moi je restais sur mes gardes, je n'avais que trop souffert d'avoir partagé mon meilleur ami, alors je préférais une amitié exclusive au partage.

Fin juin, nous fanfaronnions déjà à l'idée de nous retrouver tous les deux au camp d'été. Les cours de Judo avaient pris fin à mon plus grand soulagement, et pour la première fois de ma vie, je me sentais heureux et j'imaginais mon été se profiler dans mon esprit comme l'un des meilleurs moments de ma vie. Sans Heather.

Pourtant, lorsque vint le dernier jour de cours, rien ne se déroula comme je l'espérais.

— Enfiiiiiin !!! hurla Jimin en nous retrouvant devant les grilles du collège. J'attendais cette fin d'année depuis des lustres ! J'avais l'impression que monsieur Choi n'allait jamais nous laisser sortir de ce foutu collège !

— Détends-toi, Jiminie, souffla Jungkook en ricanant, le nez froncé. On y est, c'est terminé ! Plus de devoirs, de cours ou de dissert à rendre pendant deux longs mois ! Rien que le soleil, la plage, le sport, et nous !

Je me serrai un peu plus contre Jungkook pour lui signifier ma présence. C'était devenu vital, j'avais besoin de lui montrer que j'étais là, même lorsque nous étions l'un à côté de l'autre, comme si je craignais qu'il ne me voie pas où qu'il m'ignore. Notre séparation récente avait fait des dégâts chez moi, et je n'avais plus confiance en moi, ni en l'intérêt mineur que je pouvais apporter à mon meilleur ami. Je me trouvais nul, ennuyant et pénible à supporter.

Parfois, je me voyais de l'extérieur, avec les yeux des autres. Et je me trouvais infernal. Alors j'essayais d'être moins possessif, mais ce genre de lucidité me rendait encore plus jaloux de ceux qui entouraient Jungkook. Au fil du temps, je ne supportais plus que les autres l'approchent, et je ne le voulais que pour moi seul. Il n'y avait que durant nos moments fusionnels que je me sentais bien. 

— Ça vous dit d'aller trainer un peu du côté de Haeundae et de manger une glace ? proposa Jimin. Pour fêter la fin des cours.

Je grimaçai, espérant que Jungkook refuse, et me serrai davantage contre son bras.

— J'dois rentrer, mon oncle vient manger ce soir et ma mère veut que je l'aide à nettoyer la maison, rétorqua mon meilleur ami.

— Oh, d'accord. Et toi, Tae, tu veux venir ?

— Merci, mais je crois que je vais rentrer... j'ai trop chaud.

— Bon, comme tu veux. On se voit en camp d'été les gars ?

— OK !

Lorsque Jimin s'éloigna, je sentis mon souffle circuler à nouveau correctement et ma pression sur le bras de Jungkook se desserra.

— Est-ce que tu as menti ? questionnai-je en observant Jimin disparaitre à l'angle de la rue.

— Oui.

Je baissai les yeux, honteux.

— C'est à cause de moi, hein ?

Jungkook s'arrêta au milieu de la rue.

— Ne t'en veux pas, si je l'ai fait, c'est que ça me convient aussi... j'avais envie de rester avec toi. Et je sais que tu n'aimes pas trop quand il y a du monde avec nous. On aura tout le temps de voir Jimin cet été.

Son sourire s'élargit, et il fronça le nez. Il était magnifique, et je sentis mon cœur s'emballer. Je n'avais pas encore 15 ans, et pourtant je savais que c'était lui mon prince, que jamais dans le monde je ne trouverais quelqu'un avec qui je me sente aussi bien. Je ne renoncerais jamais à lui parce qu'il était le seul à faire en sorte que je me déteste moins. Avec lui, je me sentais presque normal. J'en oubliais mon corps fluet, mes jambes trop minces et mon manque d'attributs féminins. Les attributs avec lesquels je me serais senti désirable et beau. J'en oubliais mon jean troué, mes vieilles baskets et mon t-shirt trop grand, mes cheveux plats et mes grandes oreilles.  Avec lui, je me sentais presque beau.

Jungkook s'arrêta devant la mer et s'installa sur les marches surplombant la plage. Je m'assis à côté de lui, le soleil m'irritant les rétines.

Il n'y avait pas d'espace entre son corps et le mien. Je ne voulais pas que quiconque s'imagine qu'il y avait une place à prendre. Il ferma les yeux, le visage tendu vers le ciel, et je le contemplai, mon menton calé dans la paume de la main.

— Est-ce que tu me regardes ?

— Non, qu'est-ce que tu vas chercher ! grognai-je, les joues rouges.

— Est-ce que ça te dirait qu'on dorme ici, ce soir ?

J'ouvris de grands yeux, stupéfait.

— Quoi, sur la plage ?

Il haussa les épaules.

— Oui, pourquoi pas ? Il fait chaud, même la nuit. Il suffit qu'on apporte une serviette de plage pour se protéger du sable, de quoi manger et boire, et on dormira juste sous les étoiles, hyung !

Mon sourire barra mon visage avant de disparaitre.

— Jamais mes parents ne me donneront le droit de dormir ici tout seul la nuit !

— Gros bêta, lança Jungkook en riant, dis simplement que tu dors chez moi, et moi je dirais que je dors chez Jimin !

— Oh...

Au pas de course, chacun regagna sa maison, excité à l'idée de nous retrouver un peu plus tard. Cependant, ce soir-là, mon bonheur fut de courte durée. J'entrai chez moi en me déchaussant et saluai mon père qui lisait le journal.

— Alors, Taehyungie, comment s'est passé ton dernier jour d'école ?

— Super ! On est tous contents d'être enfin en vacances, dis-je en reposant mon sac de cours contre le mur. D'ailleurs... Jungkook m'invite à dormir chez lui ce soir, je peux ?

— Oh, eh bien, oui mon chéri, intervint ma mère. Profites-en, car nous avons une nouvelle... une mauvaise nouvelle, se reprit-elle.

Mon regard se figea sur elle, mes sourcils arqués vers le bas, tandis qu'elle tenait entre ses mains un plat à gratin.

— Ah... Ah oui ?

— Taehyung, soupira mon père en reposant son journal.

Il redressa les lunettes sur son nez et se pencha vers moi. Jamais il n'avait l'air aussi sérieux tous les deux. Subitement, je pris peur, et j'imaginais des scénarios catastrophes, jusqu'à ce que le pire d'entre eux naisse dans mon esprit. Sans attendre, je demandai :

— On déménage, c'est ça ?!

Ma mère libéra un petit rire avoisinant celui d'une souris qu'on égorge.

— Non, voyons !

Elle prit place aux côtés de mon père, et ils me regardèrent avec peine. Bon Dieu que se passait-il ici ?!

— Chéri, cette année a été compliqué financièrement, et nous ne pourrons pas payer le camp d'été. Je suis désolé, Taehyungie, mais tu resteras ici cet été.

Mes yeux s'exorbitèrent presque de mon visage, si bien que je me demandais si l'un d'eux n'allaient pas rouler sur le lino. 

— Qu-quoi ? Mais Jungko-

— Je sais, Jungkook y va, lui. J'ai téléphoné à sa mère pour savoir si elle envisageait que vous restiez ici tous les deux, mais elle a refusé.

Ma mère se tourna vers mon père.

— D'ailleurs, elle n'était pas comme d'habitude, elle semblait irritée par mon coup de fil...

— Peut-être que les Jeon ont des problèmes eux aussi, rétorqua mon père en reprenant le journal. Ils ont beaux être riches, ça ne les éloigne pas des soucis ! Regarde Jungkook, il a bien été en garde à vue ! À 13 ans !!!

Je restai coi, imaginant passer deux mois d'un éternel ennui sans mon meilleur ami. Mais ce qui m'atteignait le plus, c'était d'être loin de Jungkook durant une si longue période. Je me connaissais, ainsi que mes angoisses, et rien qu'à cette idée, je sentais l'air se raréfier dans mes poumons. Je ne pouvais pas être loin de lui autant de temps ! J'avais besoin de sentir sa présence, de le toucher, et de le regarder chaque jour, ou j'en étais persuadé, j'en mourrai.

— Est-ce que tu veux que je t'accompagne chez les Jeon ? proposa ma mère en me sortant de mes songes.

Je retins mes larmes de justesse au ras de mes cils, et reniflai.

— Non, merci... ça ira, maman. On a décidé de se rejoindre à mi-chemin.

— D'accord. Mais envoie-moi un message quand tu seras arrivé, je n'aime pas te savoir ailleurs que sous mon regard.

— Oui, m'man.

Je filai dans ma chambre, le cœur écrasé par la douleur, et fermai derrière moi avant de m'affaler contre le bois de la porte.

Deux mois sans Jungkook... je ne parvenais pas à réaliser. Qu'allait-il dire ? Comment réagirait-il ? Est-ce qu'il ressentirait autant de peine que moi ou est-ce qu'il allait continuer de sautiller gaiement à l'idée de retourner au camp en compagnie de Jimin ? Le pire se dessina devant mes yeux. Après deux longs mois à faire les quatre-cents coup, Jungkook aurait tout le loisir de se rapprocher de Jimin, et lui de me voler mon meilleur ami. Ça y est, j'avais la nausée.

Je fourrai quelques affaires dans mon sac à dos, incluant une serviette de toilette et une petite couverture, puis je quittai mon appartement en embrassant mes parents. Sur le chemin de la plage, je pleurai à chaudes larmes, incapable de me calmer. Nous vivions là nos derniers instants avant que notre amitié ne soit terrassée par la bourrasque Park Jimin. Il allait abattre les frêles murs d'amour que j'avais érigé seul autour de nous et se frayer un chemin jusque dans le cœur de Jungkook.

— Hyung, est-ce que ça va ? me questionna Jungkook lorsque j'arrivai sur la plage.

Je m'arrêtai pour contempler la scène. Il avait installé une grande serviette double à même le sable. Il y avait une glacière avec des bouteilles de sodas et de quoi manger. Il avait pensé à prendre une lampe torche et je le regardai à travers mes larmes, le visage crispé.

— Hyung ! répéta-t-il en se rapprochant pour poser les mains sur mes épaules.

— Je n'irai pas au camp cet été, reniflai-je en repoussant mes larmes d'un revers de manche.

— QUOI ?! Mais pourquoi ?

Je haussai les épaules, honteux.

— Mes parents n'ont pas les moyens...

Ma voix s'était craquelée sous l'humiliation. Jungkook avait toujours été aisé et sans aucun problème financier. Ses parents lui offraient des fêtes d'anniversaire gigantesques, et il portait des vêtements de marque depuis son plus jeune âge. Alors il devait vraiment trouver mon excuse totalement bidon. Pourtant, je vis une petite ride se former entre ses yeux, tandis qu'il fronçait les sourcils. Sa bouche migra vers le bas, et il poussa sa langue contre sa joue.

— C'est pas possible ça ! Qu'est-ce qu'on va faire ?

Je haussai les épaules, le nez rouge et les yeux brillants.

— Rien. Tu vas y aller, et moi je vais t'attendre.

— Hors de question ! grogna-t-il en se passant une main dans ses boucles brunes. Si tu ne viens pas, alors moi non plus !

J'ouvris la bouche, stupéfait.

— Mais... tes parents ont déjà dû payer le camp, e-

— Je m'en fiche ! Et je me fiche de passer pour un sale gosse ! Je reste ici !

Mon cœur tambourina dans ma poitrine et ma gorge s'assécha.

— Quoi ? couinai-je tel un chat.

Jungkook se pencha pour attraper deux canettes de coca et les décapsuler. Il m'en tendit une, puis cogna la sienne contre la mienne, et son nez se fronça.

— À notre été à Busan.

Le sourire qui étira ses lèvres fit chavirer mon cœur. J'ignorai pourquoi, mais je voulais lui faire confiance, je voulais croire que cet été, nous ne serions pas séparés.

Son bras se posa autour de mes épaules et il tendit le visage vers le ciel.

— T'inquiète pas, hyung, j't'abandonnerai pas. C'est toi et moi, meilleurs amis pour toute la vie.

Je me nichai contre son torse et respirai son odeur, la poitrine tremblante d'amour pour lui. J'aurais voulu lui conter toutes les étoiles que je pouvais voir dans ses yeux, à quel point son sourire était merveilleux et que je me sentais si bien, là, entre ses bras chauds et rassurants. Mais j'évitais de le mettre mal à l'aise, et de passer à nouveau pour le type bizarre. Alors je me contentai de sourire de toutes mes dents. Un sourire qui me fit mal aux zygomatiques. Un sourire loin de représenter tout ce que je ressentais en cette fin d'année scolaire.

**

Jungkook avait eu raison. Nous étions restés tout l'été à Busan.

Ça n'avait pas été facile, loin de là. Jamais je n'avais vu mon meilleur ami sous cet angle. Peut-être que sa personnalité s'affûtait avec l'âge, quoi qu'il en soit, le jour du départ au camp, j'étais impressionné.

Après avoir demandé des milliers de fois à ses parents de le laisser rester à Busan pour l'été, il avait été puni pour les trois derniers jours avant le séjour. Je me morfondais dans ma chambre, persuadé que nous ne nous reverrions pas avant la rentrée. C'était mal connaitre mon meilleur ami, qui ne lâcha rien du tout. Il ne mangea rien jusqu'au matin du départ, et même encore là, il n'adressa pas la parole à ses parents, jusque sur le parking où patientait le car.

C'est lorsqu'on le força à entrer à l'intérieur qu'il se mit à hurler, à se débattre et à jouer sa dernière carte : celle de la crise de nerf.

Jamais je n'aurais pensé qu'il ose se la jouer de cette manière. Je craignais que ses parents le gifle ou qu'ils le contraignent à monter dans ce car par tous les moyens. Mais j'étais loin encore d'imaginer ce que des parents avaient derrière la tête, et à quel point ce statut pouvait pousser à imaginer les pires punitions.

C'est d'ailleurs ce qui arriva, lorsque Kyu-Bong et Hee-Jin Jeon se rendirent à l'évidence : jamais Jungkook ne concèderait à grimper dans cet autocar.

— Très bien, Jungkook ! gronda madame Jeon. Tu resteras ici !

Elle m'envoya un regard réprobateur. Elle me tenait certainement pour responsable de son refus d'obtempérer.

— Mais tu seras consigné dans ta chambre jusqu'à la rentrée des classes !!!

— Quoi ?! glapis-je.

Elle le secoua dans tous les sens, irritée d'abdiquer, mais Jungkook me lança un sourire en coin que je n'étais pas près d'oublier. En effet, dès l'après-midi de ce dimanche de juillet, Jungkook m'envoya une multitude de messages afin de m'expliquer comment allait se dérouler notre été. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'abandonnait pas ! Ses parents travaillant tous les deux et ayant eu la grandiose idée de l'enfermer à double tour dans la maison sans qu'il n'ait accès aux clés, il me convainquit d'escalader la gouttière à l'arrière de la maison afin que je rejoigne sa chambre.

— Mais t'es dingue ! Et si je tombe ?!

— Tu ne vas pas tomber, hyung ! Mais je ne pourrai pas sortir tous les jours, je sais qu'ils vont m'espionner, le salon et la cuisine disposent de caméras de surveillance, alors je peux facilement les laisser imaginer que je suis resté dans ma chambre une journée sans sortir, mais pas deux ! Il va falloir alterner entre tes visites et mes sorties.

Je ne répondis pas, subjugué qu'il ait établi un plan si élaboré. J'aurais pensé qu'il serait parti sans moi, sans que ça ne le touche plus que ça. Mais finalement, Jungkook avait à cœur de passer l'été en ma compagnie, et cette idée me ravissait le cœur.

— Hyung ?

— Je vais escalader ta gouttière, Jungkook, je le ferai.

J'entendis presque son sourire à l'autre bout du fil.

— Je t'attends demain vers 10 heures... ça ira ?

— Oui, d'accord.

— Je t'aiderai à grimper, ne t'en fais pas.

— Merci... soufflai-je d'une voix tremblante.

Je remerciai intérieurement mon meilleur ami d'avoir fait tout ce qu'il lui était possible pour passer cet été avec moi. Je n'étais pas prêt à ce qui allait suivre.

**

Le lendemain, je me rendis jusque chez Jungkook, avertissant mes parents que nous nous rejoignons en ville pour la journée. Puis je me mis en route pour chez lui. Le soleil tapait déjà bien fort en ce début de journée, ce qui promettait un été étouffant et des averses nombreuses. En arrivant au bout de l'allée, je sentis mon cœur s'emballer. La maison de Jungkook était là, à quelques dizaines de mètres, entourée de sa jolie barrière blanche, avec ses murs laiteux et ses volets bleus. J'avais d'innombrables souvenirs dans cette maison, et tous soulevaient mon cœur d'une douce mélodie. Le sourire aux lèvres, je poussai le portillon et contournai la maison pour me retrouver sous sa fenêtre. On aurait presque pu penser que je venais lui chanter la sérénade.

J'aperçus le visage de Jungkook et il ouvrit le battant.

— Salut, hyung ! gloussa-t-il.

Je lui souris en retour, ma main au-dessus de mes yeux pour me protéger du soleil. Jungkook avait l'air excité à l'idée d'aller à l'encontre des règles. Nous n'étions pas bien téméraires à cette époque, et malgré ses cours de boxe et son passage en garde à vue, il restait un gamin de 13 ans plutôt gentil et obéissant. Alors devoir désobéir nous apportait notre dose quotidienne d'adrénaline.

— Vas-y, monte ! m'enjoint-il.

— Mais comment ? répondis-je bêtement.

— Attends, je viens !

Je le vis escalader le bord de la fenêtre et descendre le long de la gouttière comme s'il avait fait ça toute sa vie. En sautant sur l'herbe, il se jeta sur moi pour me serrer conte lui.

— J't'avais promis de ne pas te laisser ! On va passer le meilleur été de notre vie ! Rien à foutre de ce camp à la con !

Je ricanai, puis je suivis ses conseils pour grimer jusqu'à sa chambre. J'avais les jambes tremblantes et peu de muscles pour parvenir à jouer les Indiana Jones ou les Mark dans la Jungle équatoriale, mais je parvins tout de même à grimper jusqu'en haut. Nous nous étalâmes sur son lit, moi hors d'haleine et stupéfait d'être arrivé entier sans tomber, et lui exalté que nous soyons enfin réunis.

La journée, bien que plutôt banale, fut l'une des meilleures de toute ma vie.

****

Hey mes kiwis !!! 🥝

J'espère que vous allez bien ! C'est vendrediiii ! Courage à ceux et celles qui travaillent demain, et bonne glande à ceux et celles qui sont en week-end ! 😊

Bon, les vacances se profilent bien, vous ne trouvez pas ? Est-ce qu'il va y avoir un couac ? 👀 Peut-être... 🤭

À mardi pour la suite de notre été à Busan ! 🤸🏻‍♀️

Bisous 🥰❤️

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