On ne se perd pas de vue !
ISABELLE
Je me réveille seule dans le lit à la dépendance. Drogo n'est plus là, je m'attendais à quoi. Comme si Drogo allait attendre que je me réveille pour partir comme un voleur.
Je me lève, je me dirige vers la salle de bain, je rentre dedans en ayant la tête dans la lune. Je quitte mes vêtements pour filer dans la douche. J'ouvre la porte de la cabine, Drogo est dedans et de dos.
Isabelle : Oh, merde !
Il se retourne et je mets mes mains sur mes parties intimes.
Drogo : Tu peux venir ma petite chose ! Je ne suis pas contre partager une douche avec toi.
Isabelle : Regarde ailleurs Drogo !
Drogo me dévore des yeux, j'essaye de ne pas le regarder et que mes yeux restent sur la partie haute de son corps. Je lui tourne le dos et j'attrape un drap de bain.
Drogo : Tu as un cul de folie, Isabelle !
Je me tire en courant de la salle de bain, c'est la honte.
Je suis à peine dans la chambre que je sens une présence derrière moi, un souffle sur ma nuque puis je suis propulsé contre le torse nu de Drogo.
Drogo : N'ait pas honte, ma petite chose ! Tu es belle toute nue, j'ai beaucoup aimé ce que je viens de voir.
Je lève les yeux vers lui, sa main passe dans mes cheveux, il tire doucement dessus pour que nos bouches entrent en communion. Sa langue trouve sa jumelle et je sens son sexe durcir contre moi. Une fois qu'il met un terme à notre baiser, il se recule de moi.
Isabelle : Mais tu encore nu !
Drogo : Oui. Admire ma petite chose, ce que tu vois n'est rien que pour toi.
Il passe très vite derrière moi et il me souffle à l'oreille.
Drogo : C'est la première fois mais sûrement pas la dernière. Tu le sais Isabelle, toi et moi nous feront bientôt l'amour. La déesse du sexe et son bad boy formeront un duo et c'est toi qu'il l'aura voulu. Tu me seras offerte sur ce lit, prête à découvrir ce que ton vampire te réserve. Je m'y vois déjà.
Drogo disparaît aussi vite qu'il était venu et moi je reste planter au milieu de cette chambre.
DROGO
Le début de ma journée est génial !
J'ai enfin pu voir ma petite chose dans son plus simple appareil, elle est vraiment d'une beauté fatale et j'ai de plus en plus envie de sentir sa peau chaude contre ma peau froide. De goûter à sa peau épicée, d'embraser tous ses sens et de lui faire découvrir ce que c'est que de coucher avec un vampire.
Une heure plus tard, Isabelle apparaît et elle n'ose pas me regarder dans les yeux.
Drogo : Je t'ai fait du café et il y a aussi des croissants.
Isabelle s'installe à la table et elle prend son petit déjeuner en silence.
Drogo : Tu veux bien rentrer avec moi au manoir ?
Isabelle : Non, je vais aller quelques jours chez mon oncle, si ton frère le veut bien. Je ne veux pas être en présence de ta sœur, on ne sait jamais ce qu'il pourrait se passer. Je ne voudrais pas arriver au point de devoir lui faire du mal.
Drogo : Ok, ma sorcière.
Isabelle finit son café puis nous allons jusqu'au manoir, je lui prends la main et ses doigts s'enlacent aux miennes. Lorsqu'elle aperçoit le manoir, ses doigts me quittent.
Drogo : Ne stresse pas, ma petite chose !
Isabelle : Facile à dire. Ce n'est pas toi qui as failli finir sous les crocs d'une vampirette à couette.
Drogo : Lorie est à l'école et nous ont devrait y être aussi ! Nicolae ne va pas être ravi de nous voir arrivé et il va encore piquer une crise.
Ma petite hausse les épaules puis je la prends dans mes bras pour l'embrasser avant de rentrer dans le manoir. Nicolae nous attend devant le grand escalier, l'air grave comme d'habitude.
Nicolae : Vous voilà enfin tous les deux ! Je peux savoir où vous avez passé la nuit ?
Drogo : J'ai conduit ma petite chose à ma dépendance.
Je me suis mis devant ma petite chose en signe de protection, je ne veux pas que Nicolae s'en prenne à elle.
Nicolae : Je n'ai pas dû être assez clair avec vous deux, je ne veux pas vous voir ensemble ! Ce qui comprends ne pas passer la nuit tous les deux.
Isabelle : Tu crois que j'ai couché avec Drogo cette nuit !
Nicolae : Je ne l'aurais pas formulé de cette manière mais c'est ce que je pense.
Isabelle : Il ne s'est rien passé cette nuit entre Drogo et moi. Pour qui tu me prends !
Nicolae : Je te prends pour une femme amoureuse de mon frère.
Isabelle serre les poings, elle n'apprécie pas que mon frère lui parle de ce qu'elle ressent pour moi. Je sens la colère monter en elle et elle dégage une odeur nouvelle. C'est vraiment bizarre, Nicolae a dû la sentir aussi car il fait une drôle de tête.
Isabelle : Ce n'est pas à toi de parler de mes sentiments envers ton frère, cela ne te regarde pas. De plus tu ne sais pas ce qui s'est passé pour que je quitte le manoir hier soir.
Nicolae : Justement parlons-en ! Tu as laissé Lorie avec Peter alors que c'est ton travail de la garder.
Isabelle pousse un grondement animal.
Drogo : Nicolae, Lorie a attaqué Isabelle hier soir, elle a essayé de la mordre et c'est pour cela qu'elle a dû aller à la dépendance.
Nicolae : Lorie ne ferait jamais ça !
Je prends le bras de ma petite chose et je fais voir l'hématome qu'elle a sur le poignet. Il y a les marques de doigts de Lorie sur son bras et cela me met encore plus en colère envers ma sœur.
Drogo : Comment crois-tu qu'Isabelle s'est fait ça ? Tu penses peut-être que c'est moi ou bien elle qui s'est fait du mal toute seule.
Nicolae regarde le poignet d'Isabelle et il appuie un peu dessus. Ma petite chose grimace un peu.
Nicolae : Oh ! Je suis désolé Isabelle, j'irais parler à Lorie et cela ne se reproduira pas.
Isabelle : Si cela ne te dérange pas Nicolae, j'aimerais prendre quelques jours loin de Lorie pour plus de sécurité.
Nicolae : Tu vas aller où ? Et tu comptes revenir parmi nous ?
Isabelle : Oui, je reviens et je compte aller chez mon oncle Sebastian, il n'est pas chez lui en ce moment.
Nicolae : Pas de problème alors ! Repose-toi bien là-bas.
Isabelle nous, elle monte dans sa chambre, Nicolae a l'air soucieux et il me fixe.
Drogo : Que se passe-t-il encore ?
Nicolae : Il y a un truc qui ne va pas avec Isabelle.
Drogo : Que vas-tu encore trouvé pour me séparer d'elle ?
Nicolae : Tu as senti comme moi cette odeur qui venait d'elle et son grognement.
Drogo : Isabelle avait le droit d'être en colère après ce que Lorie lui a fait. Laisse-nous donc tranquille.
Nicolae : Pour le moment, il ne s'agit pas d'Isabelle et toi mais plutôt d'elle et de ce qu'elle est en réalité.
Drogo : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Nicolae : Son poignet aurait dû être brisé Drogo mais elle n'a qu'un hématome.
Drogo : Tu sous-entends que son os s'est ressoudé tout seul. Tu ne penses tout de même pas qu'Isabelle nous aurait caché sa nature de vampire.
Nicolae : Je ne pensais pas aux vampires mais plutôt à une louve.
Drogo : Selon toi, ma petite chose serait une hybride. Nicolae, il n'y a plus de loups dans la région depuis des années et je te signale que cela fait plusieurs pleines lunes qu'Isabelle vit avec nous. Elle se serait déjà transformée en louve si elle en était une.
Nicolae : Tu as pourtant senti son odeur et elle sentait la louve. Pour notre sécurité, il faut que je fasse des recherches et que tu sois méfiant.
ISABELLE
Je fais vite un sac puis je redescends dans le salon. Drogo et Nicolae sont en pleine discussion et dès qu'ils me voient, ils se stoppent.
Isabelle : Je m'en vais comme ça vous pourrez discuter de moi derrière mon dos.
Drogo : Je vais te conduire jusque chez Sebastian puis on va à la fac, ma petite chose.
Isabelle : Je veux bien sauf si ton frère Nicolae trouve que l'on ait trop proche dans une voiture. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans une voiture.
Nicolae : Isabelle, je ne voulais pas te vexer tout à l'heure.
Isabelle : Vraiment ! Je dirais plutôt que tu veux te mêler de ma vie privée et me dire ce que dois ressentir.
Ma bague commence à briller plus que d'habitude et ce n'est pas bon du tout. Elle m'avertit qu'un danger arrive et vus la couleur, ce n'est pas un petit danger.
DROGO
Ma petite chose est encore bien nerveuse et je vois que sa bague brille beaucoup. Je me demande bien pourquoi.
Le téléphone de Nicolae sonne et je le vois regarder son portable d'une drôle de façon puis je comprends que le message qu'il vient de recevoir est de notre père. Ça pue du cul tout ça ! Je ne veux pas que Viktor soit de retour.
Nicolae : Drogo, je pense qu'il est l'heure pour vous d'y aller et prends soin d'elle s'il te plaît.
Drogo : Pas de soucis ! On va rester tranquille chez son oncle et on ira à la fac demain. Je reste avec elle ce soir.
Nicolae : C'est une bonne idée.
Isabelle : Si vous n'avez pas vu, je suis toujours là et je sais me défendre toute seule.
Nicolae : Drogo, vas-y !
Je prends la main d'Isabelle et je l'entraîne à ma voiture.
Drogo : Monte, ma petite chose.
Isabelle monte dans la voiture et je démarre.
Isabelle : Tu comptes me dire pourquoi Nicolae était si pressé que je parte du manoir ?
Drogo : Il n'y a rien.
Isabelle : Mais bien sûr et c'est pour cela que ton frère t'a demandé de rester avec moi ce soir.
Drogo : Isabelle, tu dois me faire confiance sur ce coup-là !
Isabelle : Comme tu veux !
On arrive chez son oncle, Isabelle a l'air de réfléchir à toute vitesse. Nous sommes sur le perron de la maison du professeur Jones et ma petite chose me regarde droit dans les yeux.
Isabelle : Drogo, je sais qu'une grande menace approche.
Drogo : Non.
Isabelle : Ne me ment pas ! Je sais que quelque chose de très maléfique approche de Mystic Speel. Il est puissant et dangereux.
Drogo : Ne t'en fait pas, ma petite chose. Il ne va rien se passer.
Isabelle : Arrête de dire ça Drogo ! Dis-moi plutôt qui arrive en ville ?
Drogo : Je ne peux pas. Ce sont des histoires de famille.
Isabelle prend son sac et elle rentre chez son oncle.
Isabelle : Part Drogo !
Je reste devant, elle sait très bien que je ne peux pas rentrer.
Drogo : Isabelle laisse-moi rentrer !
Isabelle : Hors de question !
Ma petite chose referme la porte, je reste devant la porte-fenêtre qui se trouve à l'arrière. Je la regarde mettre son sac sur le canapé, elle prend un livre dans la bibliothèque de son oncle puis c'est le même cinéma pendant des heures, je ne sais pas ce qu'elle cherche dans ses livres.
A la tombée de la nuit, je la vois prendre plusieurs pierres de couleurs différentes, elle les met autour d'elle et elle dispose des bougies aux quatre coins de la pièce. Putain, elle va lancer un soir.
Drogo : Ne fais pas ça !
Elle ne m'entend pas, je la vois toucher à son collier puis elle tourne la tête vers moi.
Isabelle : Je serais toi, je ne resterais pas trop près.
Je frappe contre la porte-fenêtre, celle -ci se brise.
Drogo : Stop, petite chose !
Isabelle : Trop tard, mon choix est fait.
Isabelle lance son sort, je décolle du sol et je me retrouve à cent mètres de la maison, j'y reviens très vite et je vois le corps de ma petite chose sur le sol. Je n'entends plus son cœur battre, je dois absolument rentrer dans cette maison avant qu'il ne soit trop tard. Je cours pour rentrer dedans et je rentre avec facilité, je ne comprends pas pourquoi.
Putain, pourquoi elle a fait ça, pourquoi se donner la mort, je la prends dans mes bras.
Drogo : Ma petite chose, reviens s'il te plaît ! Tu ne peux pas mourir, j'ai besoin de toi.
Une lettre apparaît dans ma main.
" Isabelle : Drogo, je ne me suis pas donner la mort, j'ai juste dû mettre mon cœur en sommeil. Je sais que je ne suis pas assez forte pour affronter la visite de votre père. Je ne sais pas si cet originel est là pour moi mais je ne voulais pas vous mettre en danger. C'est donc pour cela que j'ai dû me cacher loin de lui et de ses ondes maléfiques. Quand je serai de retour, je serai en mesure de l'affronter d'égal à égal "
Je la garde dans mes bras mes bras et j'appelle Nicolae. Il arrive très vite et il me voit avec le corps sans vie de ma petite chose dans les bras. Je lui tends la lettre.
Nicolae : C'est toi qui lui as parlé de Viktor ?
Drogo : Non, je ne lui ai rien dit. Je ne voulais pas la mettre en danger. J'aurais mieux fait de tout lui dire, elle n'aurait pas fait cette folie.
Nicolae : J'espère qu'elle sait ce qu'elle fait et qu'elle va pouvoir revenir parmi nous.
Drogo : Si ce n'est pas le cas, je tuerais Viktor de mes propres mains. Il m'a déjà tellement pris alors il n'aura pas ma petite chose.
ISABELLE
Je me retrouve dans une maison, je regarde par la fenêtre et je reconnais cette rue. Je suis à Londres dans la maison où Sebastian m'a élevé. Je sens que dehors il pleut, j'ai toujours aimé l'odeur de la pluie.
??? : Tu n'as rien à faire ici, ma louve !
Je me retourne en reconnaissant la voix.
Isabelle : Maman !
Je me jette dans ses bras, les larmes aux yeux.
Isabelle : Que je suis heureuse de te revoir et de te serrer dans mes bras. Tu m'as tellement manqué.
Elsa : Tu ne devrais pas être là, ta place est parmi les vivants. Ta vie est loin d'être fini ma louve.
Isabelle : Maman, c'est tellement dur sans vous.
Steeve : Je sais ma fille mais tu es forte notre louvette !
Je lève les yeux et mon père se trouve derrière ma mère.
Isabelle : Mon papa d'amour, tu es toujours aussi beau !
Steeve : Tu es devenu une superbe jeune fille et cela ne m'étonne pas qu'il craque pour toi.
Isabelle : De qui tu parles ?
Steeve : De ton vampire, Drogo !
Isabelle : Papa !
Ma mère se défait de mon étreinte et elle me prend la main.
Elsa : Ton père a raison et vous deux, ça va être une grande histoire.
Isabelle : Maman, tu ne vas pas t'y mettre.
Elsa : Tu es belle, ma fille. Tu es une hybride avec de grands pouvoirs.
Steeve : Ton oncle Sebastian a vraiment fait du bon travail car tu es une jeune femme intelligente et surpuissante. Tu vas accomplir de grandes choses mais pour cela tu ne dois pas rester là.
Isabelle : Laissez-moi rester encore un peu, j'ai tellement de choses à voir dire et je viens juste de vous retrouver.
Steeve : Ma louvette, on sait tout ce que tu ressens pour nous, on veille sur toi depuis toujours.
Elsa : On sait aussi que tu le retrouveras.
Isabelle : Je lui ferais payer ce qu'il vous a fait.
Elsa : Je sais, ma belle louve et Sebastian t'aideras pour ça.
Steeve : Dis à mon frère que je suis fier de ce qu'il a fait avec toi. Il est l'heure de retrouver ton vampire, ma fille !
Elsa : Ma fille, tu ne dois plus jamais faire ce sort sinon tu te retrouveras sois entre la vie et la mort pour tout jamais ou tu mourras.
Isabelle : Donc c'est la dernière fois que je vous vois.
Steeve : Non car on vit en toi et en tes futurs petits loups.
Ma mère met sa main sur moi et elle me pousse en arrière et leurs images disparaissent doucement.
Isabelle : Non, papa...maman...
Elsa : On ne se perd pas de vue, ma louve !
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Chapitre qui se finit sur une petite note de tristesse. Ce sera plus joyeux dans le prochain chapitre, promis.
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