une famille ...
Le jeune homme se réveilla en sursaut, refréner par la douleur dans son dos. Aucun doute, il était bel et bien éveillé. De plus, il était en sueur et avait le cœur qui battait la chamade.
Grayson se sentait tout de même mieux et il ressentait le besoin de remercier son père de l'avoir secourut.
Il se redressa en se massant la tête. Tout était sombre et silencieux. Dans la chambre, il n'avait aucun moyen de connaître l'heure. Une sensation de vertige le submergea lorsqu'il tenta de se mettre debout.
Reprenant le contrôle de son corps il se dirigea vers la salle de bain en titubant.
Il avait l'impression de n'avoir jamais quitté la vieille ferme dans laquelle il avait passé seize années. Rien n'avait changer, pas même le vieux rideau de douche aux motifs fleurit qu'il avait toujours détesté.
Grayson ôtât son sous-pull et observa son dos dans le miroir.
Les nombreux hématomes de couleurs sombres qui recouvrait ses omoplates et qui courait le long de sa colonne vertébrale contestait avec les innombrables contusions et égratignures qui était sûrement à la base de ces souffrances.
Le souvenir de la nuit précédente était semblable à un film avec un filtre opaque l'empêchant de discerner le moindre détail.
Se regardant dans le miroir, il se toucha l'arcade où les points de sutures qu'il avait cousu lui même avaient sauté sous l'effet du froid. La plaie avait sûrement beaucoup saigné, laissant son visage rouge de sang. Mais était-ce vraiment le sien ?
La plaie allait lui laissé une cicatrice dure à faire disparaître...
Grayson ouvrit le robinet et se passa de l'eau sur le visage.
-Mon dieu, s'écria une voix de femme venant de la porte.
Il sursauta. Sa mère était là, à moins d'un mètre de lui, en pleure. Elle paraissait si faible et fatiguée. L'avait-elle reconnu ? Avait-elle eu peur de l'étranger ensanglanté présent dans sa salle de bain ?
-Votre bras, murmura-t-elle entre deux sanglots. Ce pourrait-il que... Non, c'est impossible... Grayson ?
Il ne savait que dire, sa mère l'avait reconnu grâce à sa cicatrice mesurant à peine cinq centimètre. Ces yeux ce remplir de larmes, choses qui ne lui était pas accoutumé.
-Maman, articula-t-il au bout d'un long moment.
Pour seule réponse, la vieille dame l'étreignit de ces bras en hurlant.
L'étreinte dura quelques instants, suffisamment tout de même pour que Grayson se sente coupable de les avoir aussi lâchement abandonnés.
Son regard croisa celui de sa mère, qui, une fois passé l' émotion semblait avoir perdu une partie de sa tristesse. Ressentait-elle aussi ce sentiment profond de réconfort ?
Son père quand à lui était semblable à ses souvenirs. Tout de même, le jeune homme sembla percevoir une larme couler le long de sa joue.
- Je suis désolé.
Sa voix ressemblait à celle d'un enfant honteux avec une légère teinte d'appréhension.
Pour toute réponses sa mère passa sa main sur ces cicatrices recouvrant ses muscles. Sa main tremblait et son regard ce perdait sur le corps massif de l'homme qui fut autrefois son fils.
Grayson prit ses mains dans les siennes et les portas à son visage. Ses yeux noir se plongeait dans ceux de sa mère, leur profondeur était égales. Qu'il se sentait bien au côté de sa famille... Pourrait-il supporter de les perdre à nouveau ?
-Que t'es-t-il arrivé?lui demanda sa mère d'une voix emplit d'émotion.
Grayson ne voulait pas les inquiéter, lui qui était passé à travers tant d'épreuves ... de plus, il n'avait pas l'habitude d'épiloguer sur son passé.
-Tu fais encore ces choses étranges ? L'interrogea son père sur un ton peu élogieux.
-Oui, répondit Grayson après un long silence. Je ne voulais pas partir. C'était seulement nécessaire. Si j'étais rester je vous aurait mis en danger...
-Qui t'en veux ?
Sa mère avait du mal à contenir ses larmes, ce qui émut Grayson. Il allait devoir leur révéler sa vie, celle où il à commit tant de tors.
-Ce don m'a mis de nombreuses fois en danger, pour vivre, j'ai du faire de moi quelqu'un de fort, faire de mon don une arme. Je ne suis plus le garçon timide et frêle, mais l'homme qui cherche a faire payer à ceux qui ont détruit sa vie et assassiné mes amis proches ...
-Assassiné... Ton arcade ! S'affola sa mère.
Il porta sa main à son front. En bougeant la plaie fragile avait due se rouvrir, le sang commençait à couler le long de sa joue jusque sur son torse.
-J'appelle en urgence le Dr Onils, il sera bien obliger de venir en urgence...déclara son père en allant cherché le téléphone.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro