SuA & Suayeon - Provocation
Requête de Deukae_x8
Relation : Siyeon x SuA x Lectrice
Catégorie(s) : Smut
Tags : dom/sub, Siyeon dom brat tammer, SuA switch, lectrice sub brat, degradation kink, bondage sexe oral/cunnilingus, edging
Nombre de mots : 4696
Résumé : La lectrice est une membre de Dreamcatcher. Elle passe donc de nombreux événements auprès de ses amies, et ne pensait pas que provoquer innocemment Siyeon lors d'un concert aurait de telles conséquences...
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Les concerts s'enchaînaient beaucoup lors de notre tournée. Toutefois, la hauteur de notre fatigue semblait insignifiante comparée à l'importance de l'amour que l'on portait à nos fans, et celui qu'on recevait d'eux. Cette sensation d'échange, de soutien et de partage pendant ces moment était ineffable.
Je me retrouvais donc à nouveau auprès de mes sept membres sur une scène en face de nos fans énergiques. Une ville en plus de notre tournée qui nous réservait un nouveau public et de nouvelles surprises. Cependant, il y avait des choses qui restaient semblables. Nous avions par exemple pris l'habitude de passer le refrain de chaque solo sorti dans l'album de Maison. Et, à chaque fois que passait celui de SuA, une ou plusieurs membres étaient sélectionnées par sa créatrice pour y danser.
Par ailleurs, ce moment était sur le point d'arriver. Toutes assises sur des tabourets, nous regardions SuA qui allait annoncer les membres qu'elle avait choisi pour danser.
« Aujourd'hui ce seraaaa... Vous deux ! »
Elle pointait du doigt Siyeon et moi. J'écarquillai les yeux, appréhendant le moment. En réalité, je pouvais improviser et appréciais toujours les réactions de mes amies et de nos fans. D'autant plus lorsqu'il s'agissait d'être sexy.
Je me levai avec une certaine hésitation tout de même, en regardant Siyeon qui ressentait sûrement la même chose. Je lançai un regard noir mais amusé à SuA lorsque la musique se lança. Alors, je me lâchai et dançais comme j'en avais envie. Je jouais avec Siyeon, fis glisser ma main dans son dos en m'accroupissant puis la laissai tomber jusque sous ses fesses. Elle ne réagissait que très peu mais me fixait tout le long. Je sentais ses yeux sur moi alors que mon sourire ne faisait que de croître. Elle dansait aussi, même si moins, laissant son corps suivre mon rythme. Je continuai à me coller à elle jusqu'à la fin de l'extrait, sous les cris de tous les fans. Même si, dans le fond, Yoohyeon s'était cachée les yeux.
Finalement, on fut applaudies et on partit se rasseoir. Après plusieurs minutes, le cours habituel du concert reprit et on performa plusieurs de nos musiques qui ne possédaient pas de chorégraphies. Ces moments-là étaient souvent les plus amusants : on interagissait avec les fans, faisait des niaiseries pour les caméras, jouait avec les membres, etc.
Je profitais de façon inédite de ces musiques-là pour rester sur ma lancée provocatrice. Je continuais donc, un sourire malicieux sur les lèvres, à coller Siyeon. En même temps, j'en profitais pour taquiner SuA pour m'avoir choisie pour son challenge. En réalité, je ne lui en voulais pas, mais je m'amusais à la déconcentrer en me montrant très sexy auprès d'elle. Je voyagais entre ces deux membres, restant d'apparence la plus innocente possible pour ne pas gâcher le bon cours du concert. Je m'amusais simplement. Je m'amusais à les provoquer, les allumer. Me coller à elles, me donner une image sexy.
On conclut plus tard l'événement, et cette malice ne me quitta pas. Je ne connaissais pas la source de mon comportement espiègle mais ne la cherchais pas tant. Je m'étais simplement défoulée, cela avait été ma manière de profiter, et j'avais bien apprécié leurs réactions refoulées et restreintes, me donnant d'autant plus le désir de laisser cette espièglerie agir.
Après être sorties de la scène, on put s'extirper de la salle de concert pour rejoindre nos vans. On salua joyeusement au passage les fans qui étaient restés pour nous attendre.
Je m'installai à un siège, détendue et heureuse. La fatigue ne m'avait pas encore rattrapée et je me sentais bien. Assez vite après le démarrage, une fois qu'on s'était éloignées de l'endroit, l'air devint lourd.
Siyeon était assise à l'opposé de moi mais je croisai pourtant son regard dans le rétroviseur central. Ses yeux sombres maquillés étaient intimidants. Ils ne semblaient habiter rien de positif. Ses iris ténébreuses ne dégageaient que de la menace ; elles étaient pourtant indéchiffrables. Il était trop dur de connaître ses intentions. La seule chose que je savais était que j'étais bien trop paralysée par ses yeux. Soutenir son regard, même par un reflet, parut difficile, pourtant je ne pouvais m'empêcher d'y chercher quelque chose.
Peut-être qu'on me parlait, peut-être qu'on me regardait. Ce n'était pas très important à ce moment-là. Inconsciemment, ce sourire en coin espiègle me revint. Sans savoir pourquoi, je ressentais presque un besoin de la taquiner voire de la provoquer. Je pris la main de SuA assise à côté de moi, sans rien dire. Sans se soucier de l'origine de mon action, celle-ci ne fit que de profiter du fait que j'avais engagé un contact physique avec elle et glissa ses doigts entre les miens. Sûrement ignorait-elle la tension mystérieuse née entre Siyeon et moi, mais l'avait tout de même attisée.
Pour appuyer mes gestes auprès de la chanteuse principale, je portai à mes lèvres la main de la danseuse principale pour les y déposer tendrement. Fixant toujours le rétroviseur, je lançai un clin d'œil au reflet de Siyeon.
On arriva assez vite à l'hôtel. Le trajet du retour me sembla même plus rapide que l'aller, ou peut-être m'étais-je simplement distraite correctement.
Je partageais ma chambre avec SuA et m'imaginais y rentrer sans accroc avec elle. Toutefois, une fois dans le couloir, je ne vis pas la danseuse dans mon champ de vision. Je ne prêtai pas d'importance à son absence et ouvris notre porte.
Je sentis cependant que je n'étais pas la seule personne à y pénétrer car quelqu'un me suivait de près. En me retournant, j'eus à peine le temps de croiser le regard sombre de Siyeon qu'elle me plaqua contre la porte. Le choc et la surprise m'arrachèrent un léger gémissement.
« Si-Siyeon... »
Sa mâchoire se serra et elle reposa son bras contre la porte au dessus de ma tête. J'étais suffisamment petite pour qu'elle me dépasse de quelques centimètres, et elle se servit de cette différence de taille pour me dominer.
« Tu t'es bien amusée ? m'interrogea-t-elle froidement.
- Où est SuA ? demandai-je pour tenter de changer le sujet.
- Elle ne viendra pas nous déranger. Est-ce que tu t'es bien amusée ? »
Je sentais que ce n'était pas une question à laquelle elle attendait une réponse. Sa voix était plus discrète, comme plus faible et pourtant plus grave. Je pourrais presque avoir peur, mais l'énergie malicieuse que j'avais acquise en cours de soirée m'en empêchait.
Quand le silence s'installa, j'avais l'impression de n'entendre que mon cœur qui s'affolait. Il était lourd car se mit à battre très fort. Ma chaleur interne migra jusqu'à mes joues et j'en devinai alors leur couleur rougie.
« Je me suis très bien amusée, c'est gentil de demander. »
Au moment où elle m'avait le plus menacée, j'avais décidé de lui rentrer dedans d'autant plus. Mes yeux se plissaient tant mon sourire amusé était prononcé. Je trouvais un plaisir incroyable à la provoquer, et la voir réagir ainsi me motivait encore davantage.
Son regard se durcit et elle pouffa. Je me sentis agréablement en danger. Sa main vint entourer ma gorge. Elle était menaçante mais encore douce.
« T'as bien kiffé me provoquer toute la soirée, hein ? »
Je fus sincèrement étonnée de la voir agir ainsi. Je ne m'attendais pas à ce que de telles barrières soient dépassées entre nous. Et, dans ce cas, Siyeon ne les avait pas simplement dépassées : elle les avait brisées et détruites complètement. Elle avait brutalement bouleversé les limites qui se situaient initialement entre les membres de notre groupe. Toutefois, ce n'était pas que par sa propre action. Je l'avais en effet volontairement taquinée et c'était le reflet de mes provocations à répétition. Par ailleurs, je n'aurais pas pu espérer meilleure réaction. Je décidais alors de suivre son jeu.
« Embrasse-moi, ordonnai-je. Embrasse-moi si je t'ai tant allumée que ça. »
Son regard alterna entre mes deux yeux et il me sembla qu'elle y rechercha une fiabilité. Comme si l'intensité de mes iris pouvait lui donner une idée de ma sincérité. Mon regard tomba sur ses lèvres. Elles s'étaient entrouvertes et l'air en sortait de façon irrégulière. Hésitait-elle ?
Je la voyais se rapprocher de moi. Elle se bloqua et mordit sa lèvre inférieure un instant. Puis, le reste de la distance entre nos bouche fut brutalement réduit. Mes lèvres furent emprisonnées par les siennes alors que ma gorge était toujours restreinte par sa main. Celle-ci se resserra d'ailleurs lorsque le baiser s'approfondit. Et, très vite, sa langue accéda à la mienne et glissa sur celle-ci. Je la goûtais pour la première fois. Le mélange de son odeur et de son goût au plus près était une union indescriptible tant elle était agréable.
Mes mains vinrent désespérément s'accrocher à sa nuque. Soudain, son genou se coinça entre mes jambes. Un faible gémissement que je ne pus retenir s'étouffa dans sa bouche sous l'effet de la surprise. Elle le frotta contre le point le plus sensible de mon corps sans retenue. Heureusement ou malheureusement, mon jean était trop épais pour que je ressente vraiment le contact. Cela me donnait toutefois encore plus envie d'aller plus loin et me frustrait beaucoup.
J'aurais sincèrement pu continuer à simplement l'embrasser pendant des heures si l'air ne me manquait pas. L'oxygène était en plus doublement retenu : entre le baiser que l'on partageait et sa main autour de mon cou, je devins rapidement étourdie. Cependant, c'était un étourdissement plaisant que j'aimais expérimenter.
Je ne trouvais pas de confort à rester debout ainsi et je fus donc soulagée lorsque Siyeon, presque autant à bout de souffle que moi, m'indiqua :
« Viens. »
Elle lâcha ma gorge et prit ma main pour me tirer vers le lit. Avec les affaires disposées, elle devina lequel était le mien et me poussa dessus. Tant le matelas et les draps étaient mous que je ne pus me maintenir assise, et mon dos s'écrasa tout doucement contre les tissus blancs.
Siyeon se positionna sur moi, chevauchant mes hanches. Elle ne quittait pas son air froid et ne parlait que très peu. Je l'attirai vers moi pour qu'elle puisse m'embrasser à nouveau tant ses lèvres m'avaient déjà manquée. Je pris un grand plaisir à retrouver la passion de sa bouche lorsqu'elle s'écrasa contre la mienne. La façon dont elle m'embrassait suffisait à refléter sa domination sur moi, d'autant plus lorsqu'elle commença à laisser ses mains errer sur mon corps. Celles-ci tentèrent aveuglément de me défaire de mes vêtements et je lâchai sa bouche pour pouvoir le faire moi-même. J'en profitai pour reprendre de l'air et Siyeon sembla surtout jeter de longs coups d'œil à mon corps de plus en plus dénudé. Je souris et elle le vit. Je crus apercevoir les coins de ses lèvres se lever avant qu'elle se reprenne et ne déclare avec dépit :
« Dommage qu'une fille aussi jolie soit aussi insolente. »
Je ris presque. J'entourai son dos de mes pieds pour la rapprocher de moi une nouvelle fois. Elle fut encouragée alors à embrasser la peau qui venait d'être dévoilée. Elle laissa surtout sa bouche découvrir la zone entre mes seins jusqu'à ce que mon soutien-gorge ne la frustre trop. J'aimais la voir perdre patience, mais c'était pourtant moi qui devenais la plus impatiente alors je retirai ce sous-vêtements pour que Siyeon puisse me voir encore plus.
Elle sourit de satisfaction en comprenant mon désespoir qui ne voulait que l'accélération de ce moment. Quand mes seins furent exposés, le sourire qui habillait ses lèvres devint plus tendre. Ses lèvres les effleurèrent avant qu'elle ne rapproche sa bouche de mon oreille pour y murmurer :
« Profite, chaton. »
Elle avait deviné ma frustration et voulait me la faire oublier. Je devais me retenir de ne pas trop rougir à sa voix si proche de moi, au surnom et à son élan de douceur. Cette combinaison d'éléments excitants ne m'aidaient pas à attendre.
Je grimaçai sous mon incapacité à attendre et tentai de faire changer le centre de l'attention en lui ordonnant :
« Baise-moi. »
Ma mâchoire serrée mettait en avant mon impatience et ma frustration qui ne faisaient que de croître.
Siyeon ricana. Elle déposa un baiser sur ma mâchoire.
« Tu penses vraiment que je veux te donner ce dont tu as envie ? Après toute cette soirée ? Tu mériterais même que je te laisse comme ça.
- Baise-moi, Siyeon, répétai-je, légèrement effrayée que mon insolence ne me porte vraiment préjudice.
- Le mot magique ? »
Je cherchais dans ses yeux un sens à ce qu'elle me disait. Qu'attendait-elle de moi ?
« La politesse, jeune fille, précisa-t-elle.
- Siyeon...
- C'est si dur que ça d'être polie quand on est aussi vilaine ? Demande-moi correctement.
- S'il te plaît, Siyeon.
- "S'il te plaît" quoi ? insista la chanteuse.
- S'il te plaît, baise-moi. »
Je crachai presque ces deux derniers mots, car il était difficile pour moi de devoir me soumettre à elle après avoir pris tant de plaisir à lui manquer de respect. Elle eut un sourire narquois.
« Enfin. »
Elle m'embrassa passionnément comme si notre petite discussion ne venait pas d'avoir lieu. Toutefois, elle brisa le baiser pour revenir sur mes propos sérieusement :
« Tu es sûre que c'est ce que tu veux ?
- Siyeon... Je te veux. Maintenant. Ne me fais pas plus attendre et baise-moi, putain. »
Elle rit en laissant sa bouche glisser jusqu'à ma poitrine. Sa langue caressa l'un de mes tétons, tandis que l'autre fut stimulé par son pouce jusqu'à ce qu'il durcisse. Je sentais bien qu'elle s'amusait à être aussi lente. Peut-être était-ce sa manière de punir mon impertinence.
Siyeon finit toutefois par continuer son chemin le long de mon ventre. Je devinais sa prochaine question alors me précipitai pour lui permettre de retirer mon pantalon :
« Enlève ça, dépêche-toi. »
Mon ton était dur car j'étais devenue inapte à patienter. Elle s'en amusait beaucoup car je découvris un éclat inédit dans ses iris sombres.
Après l'avoir aidé à retirer mon pantalon, elle se retrouva devant le dernier tissu qui me restait. Elle passa deux de ses doigts sur toute sa longueur et il était évident que la manière dont j'avais été allumée depuis notre arrivée dans cette chambre devait être facilement perceptible.
« Tu sais quoi ? Tu n'auras rien. »
Siyeon me regardait fixement. Était-elle sérieuse ? Il était trop difficile de le savoir. Néanmoins, elle changea au moins de plan car elle se déshabilla complètement juste devant moi.
« Je n'ai pas envie de te donner ce que tu mérites pas, » affirma-t-elle.
Elle semblait être arrêtée sur sa décision et peu importe ce que je disais, je ne ferais sûrement qu'empirer ma situation si bien que je restai silencieuse. Je serrai mes poings en anticipant le programme qu'elle avait prévu et qui ne concernerait certainement pas mon plaisir. J'eus presque une envie enfantine de me mettre à pleurer.
« Cela dit... Peut-être que tu recevras quelque chose. Je n'ai pas encore décidé, ça dépendra de toi. Si tu restes sage, ça devrait aller. »
J'essayai d'enregistrer ce qu'elle me disait sans trop être déconcentrée par son corps nu. Plus je l'observais, plus il paraissait beau. Chaque détail m'interpela et j'aurais été capable de simplement la regarder pendant des heures. Je pris donc du temps à réaliser qu'elle changea de position tant j'étais enchantée par sa beauté. Elle s'était avancée et assise cette fois-ci presque directement sur ma poitrine.
« Je prendrai du plaisir. Sur toi. »
Elle accrocha ses mains fermement aux draps, préparée. Puis, elle les lâcha et se leva.
« Attends, » m'indiqua-t-elle.
Siyeon resta debout, immobile et analysa ce qu'il y avait autour d'elle. Puis, sans que je ne comprenne tout de suite ce qu'elle voulait faire, elle attrapa la veste fine qu'elle portait plus tôt. Je fronçai les sourcils pour lui informer de mon incompréhension mais elle ne fit rien d'autre que sourire. Quand elle revint me chevaucher, elle maintint fermement mes poignets pour les attacher avec le vêtement qu'elle avait récupéré.
Elle les serra suffisamment pour que je ne puisse plus les défaire, même lorsque j'y mettais beaucoup de force. Elle fut satisfaite de ma position et m'expliqua :
« Je veux pas que tu bouges. Et je préfère m'assurer que tu ne le fasses vraiment pas, alors c'était la seule manière. Sinon, je me doute que tu aurais sûrement tenté de vouloir mettre ton propre rythme ou de me faire bouger comme tu préfèrerais. Mais je m'en fous, c'est moi qui décide. »
Je pouffai, consciente que je n'aurais effectivement sûrement pas décidé de lui obéir si elle m'avait juste demandé. Puis, elle reprit son plan initial en se maintenant aux draps. Siyeon frotta son entrejambe sur l'un de mes seins. Comme elle était déjà humide, elle glissait très facilement et laissait des traces sur ma peau. Quand elle se décala sur mon autre sein, elle l'humidifia de la même manière, se créant un terrain de jeu pour son propre plaisir.
Elle soupirait et accélérait ses mouvements. Ensuite, l'une de ses mains quitta sa prise pour venir encadrer ma gorge. Je souris. Elle sourit.
Siyeon était désormais assurée que j'adorais être étranglée ainsi. J'étais pourtant frustrée de ne pas pouvoir me toucher en même temps malgré mes tentatives. Néanmoins, j'étais quand même stimulée par cette vision, cette odeur, cette sensation. Siyeon grogna et constata en ricanant :
« Chaque partie de ton corps a juste été faite pour que je l'utilise. La forme et la taille de tes seins sont juste parfaites pour que je m'en serve. »
Je ne trouvais rien à dire en retour. Je me sentais bien quand elle me parlait ainsi, et je l'admirais prendre du plaisir en accélérant toujours plus.
« Tu es à moi, » conclut-elle en soupirant de plus en plus fort.
Siyeon continua à glisser sur ma poitrine pendant plusieurs dizaines de secondes avant qu'un bruit extérieur ne nous interpelle. Quelqu'un avait frappé à la porte. On aurait pu décidé de l'ignorer si la personne de l'autre côté n'avait pas insisté. Mes yeux s'écarquillèrent, témoins de ma panique croissante.
Je cherchais une solution dans le regard placide de la chanteuse. Elle ne dit rien. Je ne comprenais pas comment elle pouvait rester calme dans cette situation. Son index se déposa sur mes lèvres pour me faire signe de me taire et elle se leva.
Elle se plaça juste devant la porte et je profitai du point de vue que j'avais sur son corps, le seul avantage de cette situation. La personne frappa à nouveau et Siyeon demanda :
« C'est qui ?
- SuA. Ouvre. »
Elle n'hésita presque pas à abaisser la poignée et je voulus m'enterrer vivante. J'étais extrêmement embarrassée à l'idée d'être vue comme ça. Mais Siyeon sembla ouverte à la présence de son aînée, même alors qu'elle était elle-même nue.
Le regard de SuA tomba très rapidement sur moi, comme si elle m'avait particulièrement cherchée. Elle ricana alors que je souhaitais être complètement invisible. Qu'en penserait-elle ? Ne nous trouverait-elle pas répugnantes ? Je fus cependant étrangement rassurée par ses prochains mots :
« T'as fait d'elle un bordel pareil ? C'est magnifique. »
J'imaginais le spectacle qui devait être sous ses yeux : nos deux corps nus, mes poignets attachés, ma poitrine luisante du liquide de Siyeon. Je fuyais les deux regards qui me brûlaient et sentais mes joues comme ardentes.
D'ailleurs, elle savait sûrement à l'avance ce qui l'attendait en venant ici. La danseuse devait alors certainement sa sagicité à son observation lors de la soirée et à la demande de Siyeon de nous laisser la chambre.
SuA referma la porte derrière elle en souriant.
« Moi aussi, je veux participer, » avoua-t-elle.
Siyeon l'aida à se déshabiller au minimum en lui laissant ses sous-vêtements.
« Je vous ai interrompues, j'imagine ?
- T'inquiète pas, répondit Siyeon. On peut faire autre chose.
- Mais t'as même pas eu le temps de- »
Je coupai ma phrase sans la finir, consciente que j'avais parlé sans réfléchir. Je venais de mettre l'attention sur moi au moment où j'en voulais le moins. J'avais par réflexe voulu faire référence à l'orgasme qu'elle n'avait pas pu atteindre car coupée trop tôt.
« C'est maintenant que tu te soucis de moi, chaton ? »
Elle s'approcha de moi et libéra mes poignets avant de déclarer :
« On s'amusait bien mais on trouvera autre chose.
- Tu compte lui donner quelque chose ou tu veux la laisser comme ça ? demanda SuA.
- Mmh... À la base je voulais rien lui donner mais elle devient de plus en plus sage donc elle mérite peut-être, au final. »
Son sourire demeurait narquois quand elle posait ses yeux sur moi. Elle devait sûrement être fière du désordre causé sur mon corps.
« Tu veux toujours que... "Je te baise" ?
- Elle t'a demandé ça en ayant une fierté pareille ? s'étonna son aînée.
- J'ai réussi à la faire supplier. Elle a pas vraiment tenu.
- Ouais, bon, ça va, les coupai-je, très gênée. »
SuA parlait de moi sans m'interpeller directement, comme si elle me considérait misérable, inférieure, presque comme un objet. Et ce genre de dédain me plaisait véritablement.
« Oui, je veux toujours, assumai-je finalement.
- SuA te conviendrait ? Tu peux refuser. »
Mon regard passa de Siyeon à SuA alors que je massai mes poignets endoloris, assise sur le bord du lit. Je mordis ma lèvre pour camoufler au mieux le sourire qui s'agrandissait sur mon visage.
« Oui, pas de problème, consentis-je.
- Je resterai à côté. Je vous regarderai, » indiqua la chanteuse.
Je n'observai pas vraiment cette dernière qui s'installa sur le deuxième lit et donnai à la place toute mon attention à la danseuse qui me rejoint.
« Je prendrai soin de toi. »
SuA me promit cela en chuchotant, déplaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Son sourire s'écrasa alors sur le mien. Nos lèvres se synchronisèrent alors que le poids de son corps me fit m'allonger sur le matelas.
Ses mains errèrent sur mon corps déjà fatigué. Puis sa bouche quitta la mienne pour voyager sur ma mâchoire jusqu'à ce qu'elle se loge dans mon cou. Je ne prêtais pas attention à si elle comptait y laisser des marques, mais me préoccupais des nouvelles sensations que SuA m'apportait. Elles étaient dissemblables de celles créées par sa cadette mais intenses à leur manière.
Finalement, ses lèvres joinrent mes seins. Elle gloussa en y goûtant Siyeon et j'eus l'impression de revivre la même chose qu'un peu plus tôt. J'eus même peur qu'elle s'arrête comme l'avait fait la chanteuse.
Je fus soulagée quand elle passa toute la zone sous ma poitrine pour directement rencontrer l'intérieur de mes cuisses. Je sentais comme j'étais trempée et je me disais même qu'une tâche devait être visible depuis l'extérieur du dernier tissu qui me restait. SuA déposa des lents baisers sur ma peau, me faisant encore patienter. Comme j'étais au bord du petit lit, elle en descendit et s'agenouilla pour être plus à l'aise. J'espérais simplement que le sol n'était pas trop inconfortable pour ses genoux. Après qu'elle embrassa mes cuisses, son doigt en effleura le centre. J'étais bien trop sensible, ayant dû encaissé tous les instants où j'ai été chauffée sans que rien ne se concrétise au final.
Par réflexe, mes pieds s'entourèrent autour d'elle, comme si je pouvais la rapprocher encore plus de moi. Elle gloussa et se laissa faire. Prenant mon impatience en considération, ses petites mains agiles me débarrassèrent enfin de ma culotte et je dus donc lâcher ma prise pour que le tissu rejoigne le sol. Elle n'attendit pas plus longtemps pour passer son pouce sur cette zone enfin à découvert. Je soupirai de soulagement d'être finalement touchée comme je le voulais depuis le début.
Siyeon, qui était jusque-là hors de mon champ de vision, rejoint SuA entre mes jambes écartées. Sans rien dire, elle mit le pouce de la danseuse dans sa bouche et sembla s'en délecter. Remplaçant presque son aînée, elle s'approcha à son tour. Cette fois-ci, je sentis une langue me toucher et elle y déposa un baiser avant de se reculer.
SuA encadra le visage de Siyeon pour la tourner vers elle et l'embrasser. Leur langues se mélangeaient et je compris que SuA voulait elle aussi me goûter. Bien que la vision soit agréable, il était surtout frustrant que je sois laissée ainsi. Je souhaitais recentrer leur attention sur moi mais ne savais pas comment alors je geignis, me plaignant comme je pouvais.
« Pauvre petite, railla Siyeon.
- Tu as décidé de ce que tu voulais faire ? s'informa son aînée.
- Je pense qu'elle le mérite, c'est bon.
- Merci..., soupirai-je en laissant retomber ma tête sur le matelas.
- "Merci" ? s'étonna la plus jeune. Wow, on t'a vraiment changée. »
J'eus envie de rire mais fus instantanément coupée par un gémissement qui m'échappa. Je ne sais pas laquelle des deux m'avait reprise en bouche, mais cette fois-ci bien plus pleinement. Ses lèvres jouaient sur les miennes, et sa langue vint caresser la fleur qui attendait tant.
Ma sensibilité poussée à l'extrême me rendait bruyante et rendait l'orgasme qui m'attendait bien plus proche qu'habituellement. Il ne fallut que très peu de temps pour qu'il monte en moi et que je me sente étourdie. Mes mains agrippèrent les draps blancs. Je me tortillai alors que mes gémissements devinrent de plus en plus réguliers.
« Laisse-toi aller. »
La voix de Siyeon me parvint.
« Allez, relâche tout. »
SuA compléta.
Mes jambes se tendirent et ma tête bascula en arrière. J'étais véritablement sur le point de jouir, je le sentais en moi. Cette sensation agréable à l'intérieur de moi atteint finalement son paroxysme. Un gémissement plus long m'échappa.
Ensuite, mon corps retomba lourdement. Chacun de mes membres se détendit. Ma respiration finit par se stabiliser. La lucidité prit longtemps à me revenir. La puissance de mon orgasme n'avait d'égale que la longueur des stimulations en amont. Alors, tous ces chers instants où j'avais été embrassée, caressée, effleurée, tenue, n'avaient que contribué à l'état enfin paisible dans lequel je me trouvais.
Mes yeux étaient fermés et mon corps apaisé. Une main caressa la mienne, attirant mon attention. J'ouvris les yeux sur une SuA douce.
« Siyeon repart. Elle dormira dans sa chambre ce soir.
- Quoi ? Déjà ? Mais... Et vous ? m'étonnai-je.
- T'es mignonne. T'inquiète pas, on s'occupera s'il faut. Et puis... Moi je dors juste à côté. Au pire, on se retrouvera une prochaine fois. Il est déjà tard, chaton. »
J'écoutais désespérément la danseuse. Elle avait néanmoins raison. Nous avions une tournée à tenir pour les prochains jours et nous devions rester suffisamment en forme. J'étais sincèrement attristée par cela.
Je regardai vers l'entrée de la chambre pour y trouver une Siyeon qui s'était rhabillée. Elle sourit en me voyant ainsi affectée par son départ car c'était une preuve fiable de mon attachement. Elle vint vers moi et embrassa mon front tendrement avant de conclure :
« Ça t'apprendra à être insolente.
- J'ai encore plus envie de l'être, maintenant.
- Je sais, » avoua la chanteuse.
Avant qu'elle ne s'échappe, je plaquai mes deux mains sur ses joues et la tirai vers moi pour l'embrasser. Ce baiser rappelait l'intensité de la soirée mais était bien plus las que ceux partagés plus tôt. SuA prit ma main tandis que je ne voulais pas lâcher la bouche de sa cadette.
Finalement, Siyeon s'éclipsa pour retourner dans sa propre chambre et SuA rangea ses affaires avant de se poser sur mon lit. De mon côté, après avoir un peu chancelé en me levant, je rejoins la salle de bain pour me doucher. En fermant les yeux, je pus me rappeler du regard de Siyeon après avoir quitté l'ambiance du concert. Sa bouche et ses mains repassaient en boucle dans ma tête. Et, par la suite, avec les sourires et les mots de SuA, j'avais été pleinement comblée. J'espérais simplement que ce n'était pas la dernière fois.
∆
20.01.23
C'était bien ? J'arrive pas à bien me diversifier, j'ai peur qu'il ressemblent trop au précédent plan à 3 alors j'espère que ça convient
:)
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