SuA - Fête
Relation : SuA x Lectrice
Catégorie(s) : Smut
Tags : crush, fingering, sexe oral/cunnilingus
Nombre de mots : 2354
Résumé : La lectrice se retrouve un peu à contrecœur à une grande soirée étudiante. De loin, elle aperçoit celle qui pour qui elle avait développé un crush, et ose aller la voir...
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La musique qui sortait des enceintes martelait mes oreilles. Les projecteurs créaient des lumières colorées qui dansaient sur les murs. L'ambiance de la grande salle aménagée pour l'occasion était très différente de ce que nous avions connu jusque-là. Et Siyeon m'avait promis que cette fête d'intégration des premières années de l'université vaudrait le coup.
« Tu vas pouvoir te décoincer un peu ! Allez, viens avec moi ! » m'avait-elle dit quelques jours auparavant.
Et voilà que je me retrouvais au milieu de tous les étudiants, que ce soit les nouveaux ou bien, comme nous, les autres invités. Ce n'était pas le genre d'endroits et d'événements qui me mettait à l'aise mais j'avais tout de même fait des efforts pour me préparer correctement et m'habiller en conséquence.
Je pensais pouvoir compter sur Siyeon pour rester avec moi, mais j'aurais du me douter qu'elle irait se coller à différentes filles et m'oublier assez vite. Cela faisait partie d'elle, flirter à tout va. Pour le moment, j'étais maladroitement accoudée au bar, buvant des verres de temps en temps en analysant la foule agitée.
Soudain, mes yeux se verrouillèrent sur d'autres. Je la vis danser élégamment au milieu des autres, son regard sur moi. Je la reconnaissais, il s'agissait de SuA. Je savais que ce n'était pas son vrai nom mais elle se faisait appeler comme ça par presque tout le monde. L'année dernière, je partageais la plupart de mes cours avec elle et j'avais fini par développer un béguin sur elle. Peut-être l'avait-elle toujours su mais ne disait rien. Je n'étais pas la seule, la liste des personnes à qui elle plaisait était très longue. Pourtant, c'était moi qu'elle regardait ce soir.
Dominée par l'audace, je posai le verre vide que je tenais sur le comptoir et me dirigeai vers SuA. L'aura qu'elle dégageait me captivait. Je devais aller la voir. Mes pas me dirigèrent vers elle en slalomant entre tous les autres étudiants qui se déchaînaient au rythme de la musique.
J'étais peut-être debout d'une façon peu naturelle devant la jeune femme charmante mais cela ne l'empêcha pas de passer un de ses bras autour de ma nuque en continuant à danser.
Un sourire habillait ses attirantes lèvres maquillées et mes yeux s'accrochèrent à celui-ci. Sûrement ma position immobile l'amusa car je l'entendis glousser quand elle se colla encore plus à moi. Je sentais la chaleur de son corps contre le mien, et son énergie débordait. La musique s'effaçait presque lorsque je me concentrais sur SuA ainsi. Il ne restait plus qu'elle.
Ensorcelée, je laissais mes mains aller à la découverte de la courbe de ses hanches. Je les maintenais et mes bras suivaient les mouvements de son corps.
« Tu es splendide, ce soir. »
J'avais doucement déposé ces mots au creux de son oreille. De cette manière, son parfum me venait encore mieux. Je la sentais comme jamais auparavant. Son odeur me donnait envie de la serrer encore plus contre moi. Ma main glissa jusqu'au bas de son dos pour que je la rapproche toujours plus de moi. Je sentais ses seins contre les miens et son souffle dans mon cou. Ma peau frissonna. SuA me répondit finalement :
« Je sais. »
J'entendais le sourire dans sa voix et je gloussai contre elle.
Mes lèvres effleuraient son oreille, sa mâchoire, sa joue. Je ne la touchais presque pas. Je n'osais pas davantage. Mais quand mon visage fit face au sien, nos bouches étaient très proches. SuA était là, si proche. Je ne voyais pas la direction de ses yeux mais les miens étaient fixés sur ses lèvres étirées. Elle ne s'arrêtait pas de sourire. Son nez se frotta au mien et je soupirai. Plus. Je désirais tellement plus.
Quand je m'apprêtais à enfin l'embrasser, son index se plaça sur mes lèvres. Me stoppait-elle ? Ne le voulait-elle donc pas ? La nervosité aurait sûrement pris le dessus si sa main n'était ensuite pas descendue pour attraper la mienne.
Son corps se décolla du mien et j'avais froid. La musique se remit à marteler mes oreilles quand je fus capable de remarquer mon environnement à nouveau. Son infini sourire aux lèvres, SuA me tira discrètement hors de la foule pour me diriger vers la porte de la salle. La musique était maintenant étouffée derrière nous. Avec un gloussement, elle la poussa et courut dans le couloir en me tirant par le bras. Nos talons claquèrent sur le sol. Je haletais derrière elle et ne fus rassurée que lorsqu'elle arrêta sa course en entrant dans les toilettes.
Elle accéda à une cabine en me tirant derrière elle. Quand elle verrouilla la porte, je coinçai son corps contre celle-ci et plaqua mes lèvres sur son large sourire. Enfin. Je pouvais enfin goûter à ses lèvres que j'avais tant imaginé. Elles avaient le goût de cocktail et cela me fit encore plus tourner la tête. Le moment me parut presque irréel tant ce genre de scènes se passaient habituellement dans mon esprit.
Mais c'était réel. J'embrassais SuA. Mes lèvres dansaient contre les siennes tandis que sa langue chercha la mienne. C'était réel. Mes mains sur ses hanches. Ses mains sur mes joues. C'était réel.
Impatiente, je levai mon genou pour le frotter entre ses jambes. Et son gémissement de surprise fut étouffé dans ma bouche. Satisfaite par sa réaction, ce fut à mon tour de sourire. J'avais toujours eu un crush sur elle, et je me retrouvais maintenant ici avec elle. Après avoir légèrement mordu sa lèvre, je descendis ma bouche le long de sa mâchoire jusqu'à atteindre son cou. Son parfum m'enivra lorsque je plongeai à nouveau. J'adorais la sentir ainsi, et une sorte de grognement m'échappa lorsque je pris soin de sa peau sensible. J'embrassais son cou légèrement transpirant et pourtant si parfumé. Je ne me permis pas de laisser de marque sur sa peau parfaitement blanche, surtout à la vue de notre relation.
Ma main posée sur sa hanche remplaça impatiemment mon genou. Par dessous sa robe courte, je caressai son entrejambe à travers sa culotte. Elle était très humide, je le sentais. Et très sensible, je l'entendais. Ses soupirs cette fois-ci n'étaient pas tus dans ma bouche. Ils me venaient directement et m'encourageaient.
« Plus... Continue... »
Sa voix n'était qu'un soupir et l'alcool qui circulait dans mon sang ne me permettait plus d'hésiter. Je voulais lui donner plus, elle voulait recevoir plus. Je n'allais pas m'en empêcher.
J'aurais voulu mieux la regarder. J'aurais préféré l'avoir nue. Mais l'endroit et le moment gênaient mes fantasmes. J'aurais préféré l'avoir sur un lit, allongée. J'aurais préféré l'avoir plus libre.
Mais tant pis, je faisais avec la situation telle quelle et n'osai pas me plaindre de ce que j'avais déjà. Finalement, mes doigts se faufilèrent de l'autre côté du tissu, me confirmant l'idée que je m'étais faite de son humidité. En entendant comment ses lourds soupirs s'intensifiaient, ma main libre entoura fermement sa joue pour diriger son visage vers le mien. J'avais voulu l'embrasser mais je n'avais pas croisé son regard depuis quelques minutes. Et la manière dont ses jolis iris s'étaient assombris et dont un éclat nouveau indescriptible y était apparu me captiva. Mon bras s'en arrêta presque de bouger mais les hanches de SuA s'animèrent toutes seules contre ma main, en grand besoin.
Moi qui la voyais tout le temps sourire, comme une étudiante sexy parfaite inaccessible, était en réalité à ma portée et semblait aujourd'hui presque à ma merci. Ce fut à mon tour de sourire, avant de sceller nos bouches à nouveau. Maintenant que j'étais plus ou moins assurée qu'on ne puisse être repérées, je m'engageai enfin à glisser deux de mes doigts en elle.
En réalité, je n'avais pas du tout l'habitude de ce genre de rapport mais ma timidité s'effaçait avec l'alcool et mon manque d'expérience se dissimulait vaguement derrière la connaissance de mon propre corps que je projetais sur le sien. Ce n'était que par rapport à la manière dont je me masturbais et par les récits érotiques de Siyeon que j'agissais. J'aurais d'ailleurs aimé pouvoir toucher sa poitrine, caresser sa peau nue, et je regrettais beaucoup de ne pas pouvoir le faire.
Une fois à l'intérieur d'elle, ses mains autour de ma nuque me serraient plus fort. Je n'étais pas entièrement sûre de ce que je faisais et je me doutais que chacun de mes mouvements pouvait être imparfait, mais la globalité de mes gestes semblait la satisfaire. Cependant, les bruits que SuA faisait se perdaient dans ma bouche.
Je ne bougeais pas rapidement en elle. Sûrement car je manquais de sobriété pour m'y concentrer entièrement, ou bien parce que je manquais de capacité musculaire. Dans tous les cas, bien qu'elle semblât moins lucide que moi, son plaisir croissait doucement.
Toutefois, elle finit par presque lâcher, et tout son poids se reposait sur ma nuque. Ses jambes tenaient difficilement debout quand mes lèvres effleuraient son cou une nouvelle fois. Ce fut quand mon bras commençait vraiment à fatiguer qu'un gémissement parvint à mes oreilles. Ses parois trempées se resserrèrent autour de mes doigts ils furent encore plus submergés de liquide.
SuA était haletante quand elle essayait de redescendre de son orgasme. J'avais déjà cessé mes gestes mais laissé ma main contre la chair chaude entre ses jambes. Ses bras complètement enroulés autour de mon cou, je ne savais pas si elle cherchait à tenir debout ou bien à m'enlacer.
Finalement, ses bras glissèrent jusqu'à ce que ses petites mains se retrouvent sur mes joues. Sa bouche entrouverte ne dit rien, pourtant j'avais l'impression qu'elle cherchait à dire quelque chose. Mais elle ne dit jamais rien, et à la place décolla son dos de la porte pour me pousser jusqu'aux toilettes. En perdant à demi l'équilibre, je dus m'assoir pour ne pas tomber. Alors que la langue de SuA rencontra la peau de mon cou, mon corps frissonna. Comme j'étais concentrée sur les baisers qu'elle déposait passionnément sur ma fine peau, je fus très étonnée quand sa main froide se posa sur l'intérieur de ma cuisse sous ma jupe. Un léger cri de surprise s'échappa de mes lèvres qu'elle vint à nouveau embrasser.
Ma tête ne faisait que de tourner. C'était la première fois que je ressentais ce genre de choses. La première fois que j'expérimentais ce genre de choses. Et mon manque de sobriété ne devait qu'empirer mon étourdissement. J'étais incapable de réfléchir ou de penser à autre chose que mon plaisir. Ma raison n'était plus accessible, j'étais comme dans un état second.
Sa paume filait, allait et revenait. Elle avança finalement un de ses doigts vers le tissu restreignant l'accès direct à mes lèvres. Celui-ci s'introduit dessous tandis que sa bouche découvrait mes épaules. Elle avait légèrement poussé mon haut pour les dénuder. Je me laissais complètement aller à son toucher, ses baisers et ses caresses. C'était tellement agréable d'être touchée ainsi, surtout par la fille que je désirais le plus. Son index était donc sous ma culotte et SuA gloussa en revenant m'embrasser. Quand elle lâcha ma bouche, elle avoua la source de son amusement :
« Si trempée ? »
Puis, en me pénétrant soudainement, elle s'accroupit entre mes jambes et effleura ma cuisse avec sa deuxième main. Je retins mes gémissements en coinçant ma lèvre inférieure entre mes dents. Puis, elle ressortit de moi et baissa ma culotte en l'attrapant des deux cotés. Elle la fit glisser jusqu'à mes chevilles et écarta mes jambes en maintenant mes hanches. Que comptait-elle faire ?
Je ressentis brusquement une sensation inédite. En baissant mon regard sur elle, je compris que c'était sa langue qui était en contact avec mon clitoris. Je posai mes mains sur les parois de la petite cabine en les poussant comme si je pouvais déplacer les murs. Mes hanches tressaillaient et auraient pu gêner ses mouvements si SuA ne me tenait pas ainsi. Sa chaleur contre mon humidité était fabuleuse et cette sensation unique me submergeait entièrement.
Alors, très vite, poussée par une ambiance luxurieuse, mes jambes tremblèrent, je gémis, et mon désir redescendait doucement. SuA, contente, avait évidemment ralentit les gestes de sa langue et de sa bouche en général quand elle comprit que j'avais atteins le plus haut point possible. Mais elle continuait, lentement, à lécher le liquide qui coulait de moi. Je posai ma tête sur le mur derrière moi en reprenant ma respiration. Finalement, elle se releva et remonta ma culotte à sa place initiale. Puis, je me laissai faire lorsqu'elle colla mes jambes pour poser les siennes dessus, de façon perpendiculaire.
Ses bras se redéposèrent sur mes épaules pour rapprocher mon visage du sien. Pendant un instant, son nez se frotta au mien tandis qu'elle souriait contre ma joue. Nous étions presque dans la même position avant de venir ici et cette pensée me fit sourire. J'étais presque correctement lucide à nouveau et je commençais à me rendre compte du poids de notre rapport. Qu'allait-il se passer ensuite ?
Mais ses lèvres tendrement déposées sur ma joue me reconnectèrent à la réalité. J'entourai sa taille de mes bras et reposai ma tête contre la sienne. Comme je voulais que ce qui venait de se passer soit vraiment réel, je décidai de l'embrasser. En scellant nos lèvres, une sensation agréable traversa mon corps. Je ne voulais pas que ça s'arrête. SuA me donna facilement accès à sa langue et je me goûtai à travers elle.
Finalement, elle quitta mes cuisses et se retrouva debout.
« On y retourne ? »
J'hésitais à lui répondre. Je ne voulais pas que, une fois sorties, ce moment soit effacé. Je voulais découvrir encore plein de choses avec elle. Ma bouche était entrouverte mais ma voix se perdit avant d'atteindre l'air tendu. Elle fit un pas vers moi. Son regard se baissa vers moi puis elle ajouta :
« J'ai envie de te revoir. Vraiment. Et c'est pas quelque chose que je dis à tout le monde. »
Je me levai et lui faisait face. Nos visages se frôlaient encore. L'air était électrique.
« J'ai vraiment envie de te revoir. »
Et la sensation de notre baiser qui suivit l'était encore plus.
∆
05.02.23
Quoi de mieux pour enchaîner avec une nouvelle semaine ? J'ai écrit ça y a environ 3 mois et c'est sûrement l'un de mes préférés car le plus humain :)
Sachez que j'ai débuté l'écriture d'une nouvelle grosse histoire qui verra peut-être le jour bientôt ? À moins que je ne lui laisse encore quelques mois avant de la publier. Ce sera du Jiyoo, dites moi ce que vous en pensez et si vous voulez que je commence à poster au plus vite mais sans garantie de suite, ou si vous préférez attendre
Bref,
À une prochaine :)
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