Siyeon - Anniversaire et Rayon de Soleil
Relation : Siyeon x Lectrice plus jeune (+ mention JiU et SuA)
Catégorie(s) : Fluff, Smut
Tags : léger dom/sub, Siyeon top, lectrice bottom, léger praise kink, possession, cadeaux, anniversaire, mention d'exhibitionnisme, mention de plan à quatre
Nombre de mots : 5630
Résumé : C'est ton anniversaire, et Siyeon est prête à tout dépenser ou préparer pour toi, à travers des moments aussi adorables que sexys...
Note d'auteur : Cette histoire est complètement dédiée à une amie qui m'est très proche. Je lui souhaite très sincèrement le meilleur des anniversaires 💙
∆
« Joyeux anniversaire, mon ange. »
À peine avais-tu ouvert les yeux que la voix matinale rauque de ta femme chatouilla tes oreilles. Tu ne pus t'empêcher de sourire, et tes joues vinrent même à se teinter de rose.
Les rideaux recouvraient encore les fenêtres de votre chambre, pourtant quelques rayons solaires audacieux osaient pénétrer dans la pièce. Ceux-ci t'aidèrent à apercevoir le sourire de Siyeon qui était toujours allongée à tes côtés. Ses grands yeux brillants et amoureux étaient posés sur toi, et leur couleur sombre était progressivement dissimulée par son large sourire.
« Bonjour, unnie. »
Tu te tournais complètement vers elle pour lui faire face.
Sa douce main vint se poser sur ta joue pour la caresser. Ses doigts déplacèrent une mèche de tes cheveux derrière ton oreille. Tu aurais simplement pu rester là à l'observer te regarder avec amour, si seulement sa main n'était pas venue à descendre sur ta peau. Le bout de ses doigts dessinaient des lignes le long de ton cou et de ton épaule.
Puis, tu te rappelas, sans être encore tout à fait réveillée, que la nuit précédente avait été si chaude que tu avais retiré tes vêtements avant d'aller te coucher. Alors, tout ton corps semblait vulnérable et à la portée des mains de Siyeon. Tu la connaissais suffisamment pour savoir qu'il était très probable qu'elle en profite, surtout si elle commençait déjà à chatouiller ta peau. Mais, bien sûr, comme à son habitude, elle s'assura :
« Je peux ?
- Oui, vas-y », tu lui accordas sans hésiter ton accord, car à peine venait-elle de commencer à te toucher que tu souhaitais qu'elle ne s'arrête jamais.
Cela dit, tu te souvenais que ta femme avait aussi dormi nue. Que la nuit précédente avait été confortable, et que vos peaux qui s'étaient touchées avaient été agréables et rassurantes. Mais alors... Pourquoi Siyeon portait-elle une chemise ? C'était un vêtement large et agréable à toucher, qui lui servait de temps en temps lorsque vous restiez à la maison.
Tes réflexions furent, de toute façon, coupées par ta femme lorsqu'elle éloigna la couette de ton corps, qui le cachait jusqu'alors. L'air étant suffisamment frais, et ses doigts ne faisant que t'effleurer rendaient tes tétons déjà durs.
Sa main n'attendit pas avant d'entourer déjà l'un de tes seins. Elle ne faisait que le masser, mais tu sentais déjà ton corps réagir. Sa grande et douce main te touchait, et tu ne pouvais pas rester en place. Très vite, tu te retrouvas allongée sur ton dos, Siyeon assise à califourchon sur toi. Elle te surplombait, elle et sa beauté. Elle et sa chemise ample. Elle et... La lingerie qu'elle portait en dessous ? Tu voyais sa culotte dépasser, et tu la reconnaissais. Ce n'était pas dans celle-ci qu'elle s'était couchée. Qu'avait-elle bien pu faire depuis ce matin ? Qu'avait-elle prévu pour ton anniversaire ? Tu étais confuse et te posais de nombreuses questions, mais ta femme faisait en sorte que tu restes complétement concentrée sur elle.
« T'es tellement belle, mon amour... »
Ta femme semblait inapte à quitter ton corps des yeux. Ceux-ci le balayaient en entier, de tes épaules jusqu'à ton ventre. Elle paraissait même capable de pouvoir saliver. Ton corps, sous elle, allongé sur le lit, dénudé rien que pour elle.
« Unnie..., tu geignis. Moi aussi, je veux te voir... »
Son regard revint chercher le tien. Siyeon sourit. Elle ne te demanda pas plus de politesse et ses doigts se posèrent sur les boutons de sa chemise sans attendre.
Lentement, elle les défit un à un. Tu savais que ses yeux étaient accrochés aux tiens, mais tu voulais profiter du spectacle avant tout. Ton regard était bloqué sur son corps, comme ensorcelé par sa beauté. Oui, beauté. Voilà ce que tu voyais. Le corps de Siyeon était beau. Sa peau sous les rayons du soleil matinal, progressivement dévoilée par le tissu qu'elle faisait glisser le long de ses bras. Peut-être tentait-elle d'être sexy, mais tu ne constatais rien d'autre que sa beauté.
Elle continua ses gestes pour se débarrasser même de son soutien-gorge. Il était noir et élégant. Elle l'avait choisi pour toi. Tu adorais la voir le porter. Mais tu adorais la voir le retirer, aussi.
Tu aurais pu rester ainsi pendant des heures ; le spectacle était magnifique. Siyeon était magnifique.
Tes pensées furent finalement coupées par ses mains qui vinrent chercher les tiennes. Sa peau douce glissa sur la tienne, et tes doigts furent déposés sur ses hanches. Elle voulait que tu la tiennes, que tu l'admires, que tu profites du cadeau qu'elle était. Mais si elle était réellement le présent qui t'attendait, alors chaque jour à ses côtés ressemblait à un anniversaire.
Sa peau était si lisse, si douce. Tu ne pouvais pas t'arrêter de toucher. Ce n'était même pas forcément une attirance sexuelle qui aimantait tes mains à son corps, mais plutôt une admiration. Il était impossible de t'empêcher de toucher une telle beauté.
Ses cheveux sombres coulant sur ses clavicules, ses yeux brillants, la forme de son visage, ses lèvres. Son visage naturel. Ses épaules, ses bras, ses seins, son ventre. Son dos, ses hanches, ses fesses, ses cuisses. Ses tatouages. Elle était simplement une beauté. Et tu la tenais entre tes mains.
Ton esprit tourna en boucle ainsi pendant un moment, avant que sa voix ne t'appelle. Sa voix, aussi, tu l'aimais. Un gloussement l'échappa quand elle vit que tu étais comme hypnotisée. Son rire, aussi, tu l'aimais.
Ton désir sexuel qui, jusque-là, brûlait dans ton ventre, avait disparu. Tu étais charmée, captivée. Cependant, ta femme ne comptait pas te laisser l'observer indéfiniment, et ne souhaitait pas abandonner la luxure qui avait guidé ses gestes à ton réveil. Elle brisa le spectacle en courbant son dos et en se penchant sur toi. Ses lèvres chaudes se déposèrent sur ton cou, et tu te souvins. Tu appartenais à cette beauté, et elle était à toi. Cette beauté était ta femme, et vous vous étiez promises l'éternité.
Elle était ton cadeau éternel.
Siyeon laissa de nombreuses marques sur ta peau. Tu lui appartenais, et elle te le montrait. Elle chuchotait de temps en temps près de ton oreille des « Je t'aime énormément », quand elle ne te rappelait pas « Tu es à moi, ma belle ». Tu voyais la lumière, à travers les rideaux presque fermés, se poser sur son dos et ses fesses. Quelles magnifiques courbes avait-elle.
Sa bouche descendit finalement jusqu'à tes seins. Ses lèvres s'enroulèrent autour de ton téton, et ses doigts se mirent à jouer avec le second. Ses cheveux tombèrent sur ta poitrine, chatouillant doucement ta peau.
Cependant, elle ne laissa pas sa langue prendre beaucoup de temps pour faire des cercles sur tes tétons : Siyeon était aussi impatiente que toi. Alors, d'une façon continuellement douce, elle descendit petit à petit. Ses mains se mirent à tendrement suivre les lignes de ton corps, comme tes seins, ton ventre, et tes hanches. Elle semblait les observer avec une sorte d'admiration, ou d'amour profond. Elle s'arrêta un instant, laissant vos yeux se croiser, et te dit :
« Tu es magnifique, jagiya. Vraiment. »
Comment ses yeux pouvaient-ils contenir à la fois cet amour évident et cette luxure grandissante ?
Tu sentais ton cœur s'accélérer, et ton ventre s'agiter. Un sourire naquit sur tes lèvres, alors que ta femme continuait son chemin jusqu'à tes cuisses pour embrasser ta peau à nouveau.
Sans plus attendre, sa bouche se déposa entre tes jambes, là où tu te savais déjà trempée. Sa langue se mit à jouer avec tes lèvres. La chaleur de sa langue s'additionna à celle de ton centre, tandis que tes doigts virent s'entremêler à ses cheveux, exprimant maladroitement ton désir qu'elle ne s'échappe jamais. C'était un plaisir doux, celui d'une bouche amoureuse de ton corps, qui faisait tout pour te combler et te rendre heureuse. Son but n'était pas nécessairement de te faire jouir, mais tout ce qu'elle souhaitait était ton bonheur. Et, en effet, avoir la femme de ta vie te satisfaisant entre tes jambes contribuait très bien au sourire qui ne cessait d'illuminer ton visage.
Sa langue explorait tout ce qu'elle pouvait, récoltant le fruit de ton excitation avec gourmandise. Elle semblait fredonner de contentement contre toi, et tu ne pouvais pas t'empêcher de trouver la manière dont elle appréciait te donner du plaisir sexy, gémissant avec elle.
Par la suite, sa bouche entoura ton clitoris gonflé pour le sucer doucement. Ces bruits luxurieux te faisait tourner la tête. L'amour que Siyeon te portait te rapprochait autant de l'orgasme que cette douce stimulation que tu voudrais infinie. Tes doigts s'enfoncèrent un peu plus dans ses cheveux alors que l'apogée de ton plaisir était de plus en plus proche.
« Unnie... »
Ta voix murmurait son nom sans cesse, sans vraiment savoir pourquoi. Tu étais désespérée, et de moins en moins lucide.
« Est-ce que tu es proche ? » demanda Siyeon.
Elle remarquait tes jambes qui tremblaient presque, et enroula fermement ses bras autour de tes jambes pour te tenir contre elle. Elle était là, tu pouvais lui faire confiance et te laisser aller. Voilà ce que cela signifiait.
« Oui, tu confirmais, à bout de souffle.
- Vas-y, jagiya, jouis pour moi. »
Ton esprit se vida complètement. Sa voix guida l'orgasme qui bouleversa ton corps, et ses bras ne cessèrent de te serrer contre elle. Tes jambes tremblèrent alors que tu te relaxais dans son étreinte.
Ce ne fut qu'une fois que ta respiration ne reprit un rythme normal que ta femme se remit à parler.
« Je vais te chercher de l'eau, mon ange. »
Tu acquiesças silencieusement, retombant sur le lit en fermant les yeux.
Avant que Siyeon n'eut le temps de revenir, tes yeux tombèrent sur le fauteuil à côté du lit. Des larmes vinrent se loger aux bords de tes yeux.
Puis, Siyeon revint. Son corps encore presque nu te fit rougir, mais tu ne bougeais pas. Elle posa le verre sur le meuble bas en face du lit, et ses yeux s'écarquillèrent avec inquiétude.
« Tout va bien, chérie ? s'enquit-elle en se pressant pour te rejoindre, et en prenant tes mains dans les siennes. Qu'est-ce qui ne va pas ? Est-ce que je t'ai blessée ?
- Non, non... »
Même si les mots étaient durs à trouver, tu devais au moins la rassurer : tout allait bien. Alors, tu posas enfin ton regard sur le sien, brillant toujours d'inquiétude, et la rassuras en expliquant :
« Tu m'as acheté des fleurs, unnie...
- Oh, trésor. »
Apaisée, elle te prit dans ses bras et sourit. Siyeon semblait amusée par ton émotivité.
« Évidemment. Tu les mérites. Tu mérites toutes les fleurs du monde. »
Ses lèvres se mirent à déposer des milliers de baisers au dessus de ta tête, tandis que sa main caressait ton dos.
Siyeon finit par se lever pour accomplir la tâche qui l'avait faite initialement quitter la chambre. Elle revint vers toi avec le verre qu'elle avait rempli d'eau. Tu laissas l'eau fraîche t'hydrater, alors qu'elle se leva à nouveau. Ses pas la dirigèrent lentement vers le bouquet de fleurs qu'elle avait acheté.
« Tu sais pourquoi j'ai choisi celles-ci ? »
Tu secouas la tête, et, même si elle ne te vit pas, elle continua :
« Ce sont des gypsophiles. C'est des fleurs estivales, ça doit être le destin », ajouta-t-elle en l'attrapant.
Elle revint vers le lit, le regard planté dans le tien.
« Un bouquet comme celui-ci signifie... "Tu as mon amour pour toujours." »
Tu crus bien un instant que tu allais te mettre à pleurer pour de bon. À la place, tu te rendis compte que ces belles lèvres qui parlaient te manquaient beaucoup. Tu posas le verre d'eau là où tu pouvais, avant de t'avancer vers ta femme pour l'embrasser. Cette vérité te rendait émotive, tant elle te comblait d'un bonheur ineffable.
L'amour éternel.
Tu entouras sa nuque de tes bras pour te rapprocher d'elle. Quant aux siens, ils vinrent encadrer le bas de ton dos pour te relever et te porter. Elle garda ton corps contre le sien. Vos peaux nues qui se touchaient. Tu fus prise d'un frisson. Submergée par tes sentiments pour elle, tu l'embrassais intensément. Tu retiras une de tes mains pour aller toucher les siennes, et tu la sentis. La bague qu'elle portait. Tu ne pouvais pas t'empêcher d'être dominée par la fierté et le bonheur à chaque fois que tu étais rappelée de cette promesse d'éternité. Tu serais avec Siyeon pour toujours.
À bout de souffle, tu laissas vos bouches se séparer, et ta femme te reposa doucement au sol. Tu traçais les lignes de son visage avec le bout de tes doigts, alors qu'elle reprit la parole.
« C'est exactement comme ça que je veux t'aimer. Être à tes côtés chaque jour d'une façon soucieuse et attentive. Prendre conscience de l'importance que ça a. Me rappeler tous les jours que notre histoire est éternelle, et que tu es un trésor dont je veux prendre soin. Je veux te chérir pour toujours. »
Cette fois-ci, tu pleurais. Tant d'émotions indescriptibles te traversaient que la seule manière de les exprimer était les larmes.
« Je t'aime, Lee Siyeon, confessas-tu. Je t'aime tellement.
- Je sais, je t'aime aussi. »
L'étreinte qui suivit ses tendres déclarations dura un long moment. Tu te sentais bien dans ses bras, et ne voulait rien d'autre. Mais aujourd'hui était ton anniversaire, alors ta femme avait d'autres plans pour toi.
« On devrait pas trop traîner, t'avertit-elle, cette journée va être pleine de surprises. »
Tu relevas tes yeux vers elle.
« Des cadeaux t'attendent dans la salle à manger, princesse. »
Elle attrapa ta main pour entrelacer vos doigts, puis t'emmena hors de la chambre.
Une année encore, elle te comblait avec de nombreux ballons flottants qui recouvraient les murs. Elle savait comme tu les aimais, alors elle en avait fait gonfler des roses et des bleus, pour les accorder à vos couleurs. Tu étais émerveillée, même si la décoration ne t'étonnait pas vraiment. Cela dit, deux paquets soigneusement emballés posés sur table attirèrent ton attention. L'un était très petit, pouvait tenir dans la paume de ta main. L'autre était un peu plus grand, sans que sa taille ne soit extraordinaire. Tu étais à la fois très excitée et curieuse.
Tu te retournas vers elle un instant, et pris à nouveau du temps pour l'observer. C'était une activité que tu faisais tous les jours mais dont tu ne pouvais te lasser. Sur le chemin jusqu'à la salle à manger, Siyeon s'était attachée les cheveux. Comme à son habitude, il s'agissait d'un chignon bas tenu par une pince. Cette coiffure avait de multiples avantages. Son joli visage dénué de maquillage était d'autant plus mis en avant. Son grand front, ses yeux, la forme de son visage, ses joues. Tout était mis en valeur. Un autre point positif était l'exposition de son premier tatouage. Tu adorais ses tatouages. Ils faisaient partie de la beauté de son corps que tu admirais. L'encre noire qui habillait joliment sa peau tannée. Les lettres, les symboles, et les significations. Tout était beau. Siyeon était belle. Après ce nouveau moment à être perdue dans tes pensées qui n'étaient concentrées que sur celle que tu aimais, tu repris ton observation de la maison.
Ta femme s'était placée derrière toi, le temps que tu contemples tout ce qui t'entourait. Sa poitrine était collée à ton dos, et ses bras entouraient ta taille. Ce devait être l'une de tes positions favorites. Dans ses bras, là où tu te savais protégée et en sécurité. Pour toujours.
« Par lequel est-ce que je commence ? lui demandas-tu à propos des cadeaux.
- Le plus petit en premier. »
À contrecoeur, tu te séparais de ses bras pour rejoindre la table. Tu attrapas le paquet désigné, et regardais le papier cadeau avec curiosité. Sans attendre davantage, tu te débarrassas de l'emballage, permettant de dévoiler le cadeau qui s'y cachait.
« Tu m'en parlais depuis un moment, commença ta femme, alors je me suis dit-
- Oh, unnie ! Merci ! »
Tu lui souris en observant le rouge à lèvres qu'elle t'avait acheté.
« J'ai failli en prendre plusieurs, mais j'étais pas sûre, expliqua-t-elle. Donc je me suis concentrée sur celui-ci. Tu aimes ?
- Je l'essaierai la prochaine fois qu'on sort ! Je suis contente de l'avoir.
- Très bientôt, alors. Je t'amène dehors, ce midi », annonça-t-elle.
Tu regardais ses yeux, comme s'ils pouvaient t'apprendre les plans prévus par Siyeon. Tu étais curieuse et impatiente de passer cette journée spéciale avec elle.
« Quand t'auras ouvert le deuxième cadeau, il va falloir régler ce problème de... vêtements. »
Un sourire amusé sur le visage, elle te regarda de haut en bas. Elle ne portait qu'une culotte, mais c'était la plus habillée de vous deux.
Tu tentas de chasser la chaleur qui habillait tes joues en te concentrant sur le deuxième paquet. Le contenu te coupa le souffle.
« T'es folle, chérie ? Ça a dû être super cher !
- Quoi de mieux pour satisfaire ma princesse qu'un nouveau sac à main ? Je sais que tu l'utiliseras, alors ça vaut le coup.
- Mais ça a dû coûter cher ! insistas-tu. Tu devrais me laisser trouver des faux pour des prix plus abordables.
- C'est bien pour ça qu'on a pas de compte bancaire commun, releva-t-elle. Tu l'aimes ? »
Tu soupiras, un grand sourire sur les lèvres, avant de reposer le sac à main pour te jeter dans ses bras.
« T'es bête. Je l'adore. Je t'aime tellement. »
Près de ton oreille, elle sourit, et répondit :
« Je sais. Rien de mieux que des cadeaux pour te rendre heureuse. Ton bonheur n'a pas de prix à mes yeux. »
Finalement, comme Siyeon avait prévu de sortir, tu te dis que c'était le moment idéal pour associer tes cadeaux à une de tes tenues. Ainsi, tu pourrais dès maintenant te servir du rouge à lèvres et du sac à main.
Côte à côte, ta femme et toi preniez votre temps pour vous préparer. Tu choisis l'une de tes robes favorites, accordée au sac à main, avant de te maquiller. À la fin, satisfaite, tu te regardais en entier dans le miroir.
Ton reflet fut rejoint par celui de Siyeon, qui se colla à toi. Elle posa ses mains sur tes hanches et te maintint contre elle.
« Regarde-toi... »
Elle ne te quittait pas des yeux, t'observait entièrement, de la tête aux pieds.
« Tu es magnifique, mon amour. Tellement belle..., répéta-t-elle en caressant tes hanches. Tu es ma princesse. Rien qu'à moi... »
Tu voyais le rouge te monter aux joues. Sa main remonta jusqu'à tes cheveux pour dégager ton cou et y déposer un doux baiser. Une voix douce vint te chatouiller l'oreille :
« Je suis fière de toi, de qui tu es. »
Après t'avoir observée un moment, Siyeon reprit :
« Allez, allons montrer à toute la ville à qui tu appartiens. »
Son bras ne quitta jamais ta taille, si ce n'était sa main qui était posée sur toi. Elle te guidait dans le rues, te parlait, et laissait chaque passant voir que tu étais entièrement à elle. Tu adorais ça autant qu'elle. Un certain sentiment de sécurité se dégageait de ce geste.
À ses côtés, tu avais au total passé des heures. Siyeon t'avait d'abord emmenée dans un restaurant sophistiqué, et plutôt luxieux, dans lequel elle ne t'avait presque pas lâchée des yeux. Par la suite, vous aviez simplement passé du temps à vous promener dans différents magasins sans rien acheter, où elle t'avait toujours ouvert la porte pour te laisser rentrer en première. Vous aviez partagé vos opinions sur de nombreux vêtements et produits cosmétiques. Pendant cette partie-là de la journée, ta femme avait aussi eu beaucoup de mal à te lâcher. Elle voulait constamment avoir sa main sur toi, que ce soit dans la tienne ou sur ta taille, comme si son objectif était réellement de t'exhiber et de te montrer à tout le monde.
Dans d'autres situations, tu aurais pu te sentir mal à l'aise. Quoi de plus déshumanisant que d'être considérée comme un trophée que l'on expose ? Mais c'était différent.
Siyeon t'aimait vraiment.
Elle ne t'exhibait pas pour sa réputation, ou quoi que ce soit dans le genre. Non. Ta femme était fière de toi, et du couple que vous formiez. Te tenir dans la rue, t'appeler par des surnoms à travers les magasins, mettre en évidence sa bague,... Elle ne faisait qu'exprimer sa fierté et son amour. C'était cette même raison qui vous avait poussées à installer une photo de votre mariage dans le salon. Par amour, par fierté, par lien profond vous unissant. Siyeon était fière d'être à toi, fière que tu lui appartiennes. Elle ne te montrait pas comme un trophée. Au contraire, elle montrait votre couple comme un trésor. Et tu le savais. Tu le voyais dans ses yeux chaque fois qu'elle te regardait ou qu'elle parlait de toi.
Il y avait de l'amour dans ses yeux.
Quand elle s'éloignait un instant pour parler avec une vendeuse et qu'elle jetait un œil dans ta direction. Quand tu étais concentrée des couleurs de vernis à ongles et qu'elle ne cessait de t'observer. Ses yeux étaient déjà magnifiques, mais les sentiments qui la faisaient vivre rendaient leur éclat sombre encore plus précieux. Ses yeux étaient grands, ronds, bruns, brillants, et amoureux. Siyeon était amoureuse de toi et c'était écrit dans son regard. Comment avoir des doutes lorsque ses émotions vivaient à travers ses iris colorées, et ses pupilles dilatées ?
Siyeon était ton cadeau éternel.
Tant de pensées venaient chambouler ton esprit tranquille. Des pensées qui ne cessaient de te rendre émotive, alors que ta femme t'avait conseillé de te reposer.
« La journée n'est pas encore finie, t'avait-elle avertie. Je préfère que tu te reposes pour que tu aies assez d'énergie pour la soirée qui t'attend. »
Alors, tu avais laissé tes yeux se reposer, tout en écoutant de la musique. Mais ton esprit, lui, ne savait pas s'arrêter. Et il ne pouvait penser qu'à Siyeon. Sans que tu ne t'en rendes compte, des larmes se mirent à couler sur tes joues. Tu te sentais à la fois si reconnaissante et chanceuse. Tu n'aurais pas pu rêver mieux qu'elle. Vous étiez un duo extraordinaire, et personne d'autre qu'elle ne pourrait te convenir autant. Tu étais heureuse. Tellement heureuse.
Après votre dîner, ta femme ne tarda pas à vous envoyer à la douche. Elle semblait pressée. Lorsque l'eau chaude coulait sur vos corps nus, tu voyais Siyeon incapable de te lâcher des yeux. Elle ne faisait que de te regarder, avec un sourire malicieux particulier. Tu savais qu'elle te cachait la suite de la soirée, et que cela était une surprise. Cela dit, ce mystère te rendait dingue, car son regard posé sur toi était très déconcertant.
« Tu sais que tu es à moi, n'est-ce pas ? » rappela-t-elle.
Un gloussement nerveux t'échappa. La température de la douche était déjà trop élevée pour toi (la façon dont le corps de Siyeon pouvait se détendre avec une telle chaleur resterait sûrement toujours un mystère pour toi), mais c'étaient désormais tes joues qui étaient ardentes. Elle agissait bizarrement. Néanmoins, tu ne t'en plaignais pas. Ce genre de comportement la rendait d'autant plus sexy.
Alors, quand elle te sussura ces mots de possession une nouvelle fois, proche de ton oreille, et qu'elle coinça ton lobe entre ses dents, tu te laissas faire. Tu la laissas te plaquer contre les carreaux de la douche, et l'encouragea même en lui offrant le gémissement qui voulait glisser d'entre tes lèvres depuis de longues minutes. Tu entouras son dos humide de tes bras en la serrant contre toi, et penchas ta tête d'un côté pour qu'elle puisse laisser une infinité de baisers humides de ses jolies lèvres sur la peau sensible de ton cou. Oui, tu étais à elle. Complètement à elle. Et tu la laisserais te faire n'importe quoi ; tu lui faisais confiance.
Ses mains voyageaient rapidement sur ton corps. Elle semblaient chercher un endroit où se poser, mais continuaient une course intense. Ses doigts caressaient tes épaules, tes bras, ton dos, tes seins, tes fesses, tes cuisses. Tu faillis même croire que Siyeon ne s'arrêterait jamais, jusqu'à ce que–
« Oh, unnie ! »
Tu eus le souffle coupé. Deux de ses doigts avaient glissé le long de tes lèvres pour te pénétrer soudainement. La surprise faillit te faire perdre l'équilibre, alors tu t'agrippas à son dos.
« Je savais que je te trouverais trempée, comme d'habitude », répondit-elle sans plus d'explication.
Elle était plus sauvage qu'à son habitude. Tu l'avais certes déjà connue plus intense, mais c'était toujours une brutalité que tu savais apprécier. Tu ne trouvais aucune raison de te plaindre non plus lorsqu'elle tomba sur ses genoux, juste devant toi, et qu'elle se mit à te déguster brusquement et bruyamment. C'était à toi que ta femme donnait du plaisir, mais elle semblait pourtant apprécier ce moment autant que toi : elle gémissait entre tes jambes. Tu t'accrochas à ses cheveux noirs mouillés pour tenter de tenir debout, même si tu sentais la force de ses bras autour de tes cuisses.
Plus vite que tu ne l'aurais imaginé, un orgasme fit trembler tes jambes. De manière générale, Siyeon aurait continué. Mais pour une raison qui t'échappait encore, elle se releva en souriant. Son geste te frustra, et lorsque tu étais sur le point de t'opposer, elle prit la parole :
« Tu dois t'économiser pour ce soir, mon amour. La journée n'est pas finie. »
À la fin de votre douche intense, Siyeon te laissa le temps de te sécher toute seule, mais s'éclipsa rapidement en t'indiquant de la rejoindre dans la chambre. Toutefois, quand tu pénétras dans la pièce indiquée, tu ne la vis pas. Tu aurais peut-être pu la taquiner pour être aussi tête en l'air d'avoir oublié sa propre demande, si tu n'avais pas vu ce qui avait été déposé sur le lit.
Tes yeux se posèrent d'abord sur le mot :
« Voici un nouveau cadeau, mon ange. Habille-toi pour moi et rejoins-moi dans le salon. »
Tu croyais presque que ta femme était devenue dingue pour t'offrir autant de cadeaux, mais en voyant de quoi il s'agissait, tu souris en pensant que c'était surtout pour elle. Tu tendis les bras pour voir en détails la lingerie qu'elle t'avait achetée. Soie. Rose pastel. Des petits nœuds. Totalement ton style. Tu ne te rendis même pas compte du sourire qui éclairait ton visage.
Avant de la rejoindre, tu passas un moment devant le miroir, pour observer le rendu par toi-même. Tu étais confiante. Les adorables nœuds camouflant tes tétons convenaient parfaitement à la forme et la taille de tes seins. Le bas, un peu plus sophistiqué, habillait tes hanches et mettait en valeur ton ventre et tes cuisses. Siyeon avait fait un très bon choix, et tu avais hâte de lui montrer.
« Wow... »
Ta femme ne sut répondre rien d'autre. Elle sourit et s'avança vers toi.
« Unnie... Tu– »
Tu avais du mal à rassembler tes mots. Ce qu'elle portait était aussi spécial. Pas nouveau, mais toujours aussi déstabilisant. Siyeon était ta faiblesse. La lingerie noire en était une autre. Alors, les deux réunies... Tu ne pouvais rien faire d'autre que rougir et bégayer. La manière dont la dentelle se posait sur sa peau si douce, et dont les couleurs contrastait joliment avaient une certaine tendance à te mettre hors de toi. Tu aurais pu la penser sexy des milliers de fois, si le seul moment qui te venait à l'esprit n'était pas :
« Magnifique... »
Ta voix n'était qu'un souffle. Oui, exactement, c'était le mot. Tu étais époustouflée.
Siyeon sourit. Tout aussi magnifique.
« Toi aussi, jagi, dit-elle, les mains sur tes hanches, tirant ton corps vers elle. Est-ce que tu me fais confiance ? »
Tu hochas la tête. Oui. Des millions de fois oui. Sans un mot supplémentaire, elle t'assit sur le canapé et te chevaucha. Sa bouche s'écrasa sur ton cou, et tu devinais qu'elle était en train d'y laisser de nombreuses marques.
« J'espère que tu sais que je te possède, chaton. Tu es à moi. »
Elle avait déposé ces mots tout près de ton oreille. Puis, elle se leva.
« J'ai un autre cadeau pour toi. »
« Siyeon-ah ! Tu comptais nous faire attendre combien de temps dehors ? »
Parmi toutes les surprises qu'elle aurait pu te réserver, tu ne t'attendais certainement pas à deux femmes devant ta porte. Tu étais sans voix. Tu les entendais discuter chaleureusement, comme si ta femme n'était pas en lingerie, et comme si elle ne venait pas de t'exciter.
Après un moment que tu ne savais pas estimer, Siyeon revint vers toi, et te parla avec une certaine tendresse.
« C'est un peu fou, ce qu'il se passe. Tu m'as souvent répété que tu aimerais bien essayer avec des personnes en plus, et j'ai des amies disponibles à te présenter. Comme c'était une surprise, j'ai pas pu te demander en amont, donc tu as le droit de refuser. Tu peux leur dire non, et elles repartiront. C'est à toi de choisir. »
Ton regard vira vers les invitées, tandis qu'elles s'approchaient de vous. Tu étais certes confiante dans cette nouvelle lingerie, mais tu étais tout de même assez timide devant deux inconnues, surtout lorsqu'elles étaient complètement habillées.
La plus petite des deux vint s'assoir à tes côtés. Tu étais trop embarrassée pour la regarder, si bien que sa petite main attrapa ton menton pour diriger ton visage vers elle.
« Ne sois pas trop timide, ma douce. Enchantée de te rencontrer. Tu peux m'appeler Sua. Mais tu vas m'appeler unnie, indiqua-t-elle avec fermeté, faisant chauffer ton visage d'une façon évidente. C'est compris ?
- O-Oui... » finis-tu par murmurer.
Tu n'étais même pas sûre que ta voix ait été vraiment audible, mais sa réponse te confirmait que cela avait été le cas.
« Oui quoi ?
- Oui, unnie.
- C'est bien. Tu apprends vite. Je sens que je pourrais bien m'amuser avec toi. »
La seconde femme s'assit de l'autre côté. Avec un léger gloussement, elle dit :
« Tu devrais commencer doucement, Sua. Elle a même pas encore choisi si elle voulait de nous. Moi, c'est Jiu. Appelle-moi comme tu veux, princesse. Je suis très enchantée de te rencontrer, Siyeon m'a beaucoup parlé de toi. Si tu nous acceptes, je te promets de bien prendre soin de la jolie fille que tu es. »
Tu ne savais pas à quoi ta voix pouvait ressembler si tu osais parler à cet instant où tu paniquais et bouillonnait de l'intérieur, et tu décidas donc de ne rien dire. Tes joues ne cessaient de te brûler.
Ta femme, le regard doux, s'accroupit devant toi. Tu profitas de son geste pour poser tes yeux sur un visage familier et rassurant.
« Alors, mon cœur ? Qu'est-ce que tu en penses ? »
Un besoin d'être apaisée te poussa à prendre la main de Siyeon dans la tienne. Tu n'étais pas inconfortable ou mal à l'aise, non. À la place, tu ressentais comme une forte excitation intérieure, mais aussi beaucoup de timidité. Tu avais simplement besoin... d'apprendre à les connaître, en quelque sorte.
« Est-ce que tu les veux ? » demanda-t-elle à nouveau.
Ton regard se posa sur le visage confiant de Sua, avant de glisser sur le doux sourire de Jiu. Adressés à cette dernière, quelques mots t'échappèrent en un murmure :
« Embrasse-moi... »
La nuit avait été plus qu'intense, et la fatigue avait fini par remonter. Lorsque Sua te répétait à quel point tu étais désespérée et sexy, lorsque Jiu passait le bout de ses doigts sur les marques faites par Siyeon en souriant, ou encore lorsqu'elles étaient toutes les deux entre tes jambes, il était difficile de penser à autre chose que le plaisir et le désir qui brûlaient à l'intérieur de toi. Toutefois, maintenant que tout était fini, que la nuit se faisait de plus en plus profonde, et que tu étais relaxée dans les bras de ta femme, tu sentais comme ton corps était douloureux et qu'il avait besoin de repos.
Cela signifiait que tu aurais pu t'écrouler alors que Siyeon te tenait contre elle, mais la gratitude était plus forte.
« Unnie, merci... Merci énormément. Pour tout. Pour toute cette journée à tes côtés. Pour ta présence dans ma vie, aujourd'hui et tous les autres jours. Je... suis vraiment... heureuse. Je suis heureuse avec toi. Je me sens tellement reconnaissante. »
Ce sentiment prit possession de toi. Tu ne savais pas quoi ajouter.
« Bien sûr, mon cœur. C'est mon boulot de prendre soin de toi. Pour l'éternité. »
« Je sais... »
Ta voix craqua. Peut-être était-ce la fatigue, peut-être était-ce la puissance de tes émotions... En tout cas, une larme coula sur ta joue. Cependant, tu étais calme. Sereine. Apaisée. Rassurée. Gâtée. Reconnaissante. Amoureuse. Heureuse.
« Bon anniversaire, te rappela-t-elle, dors bien. »
Ta tête sur sa poitrine, tu entendais les battements de son cœur. Il était rassurant. Il signifiait plusieurs choses. D'un côté, ta femme était là pour toi et pour te protéger. D'un autre, elle se montrait vulnérable pour toi. Et, par-dessus tout, cela la reliait à toi. Tu te sentais connectée à elle. Vos cœurs battaient à l'unisson. Siyeon était tout pour toi. Et ce n'était pas juste une expression. Elle était ton amour, ton bonheur, ton futur, ta famille. Elle était tout.
Sa précieuse présence t'enveloppait et te rassurait. Son corps était peut-être déjà endormi, mais cela n'y changeait rien. La pièce était sombre et silencieuse, tu étais fatiguée et tes yeux étaient clos. Par conséquent, le sommeil n'était pas loin. Tes pensées étaient de moins en moins lucides. Tout était confus, et pourtant... si clair. Même quand tu ne pensais à rien, il restait une chose évidente : Siyeon. Vous deux. La puissance de l'amour que tu ressentais pour elle. La gratitude, aussi. Une nouvelle larme rejoint la précédente, et finit son voyage sur la poitrine de ta femme. Elle était là. Pour toujours.
∆
14.07
C'était une histoire assez personnelle, et qui me tenait très à cœur.
Je pensais vous la partager aussi car elle est quand même accessible.
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