Relation : Dami x Lectrice (plus âgée, huitième membre)

Catégorie : Smut

Tags : masturbation, dom/sub, dami dom, lectrice sub, teasing, léger praise kink, fingering, edging, JOI (Jerking Off Instructions)

Nombre de mots : 3673

Résumé : Dami rentre dans la chambre qu'elle partage avec la lectrice et la surprend alors qu'elle prenait du temps pour elle. Elle ne peut pas résister à l'envie de la taquiner à ce propos, voire la guider...

∆

Les périodes de préparation de comeback étaient les plus intensives. Les nuits de sommeil pouvaient parfois se résumer à trois heures. Entre les séances photo très tard le soir ou très tôt le matin, et les tournages interminables qui s'enchaînaient beaucoup pendant des jours consécutifs, il était facile d'être stressée ou fatiguée.

Bien sûr, cela valait le coup. Toi et tes sept meilleures amies adoriez votre métier. Tu ne le changerais pour rien au monde. Tu étais heureuse de faire partie de Dreamcatcher.

Et, pendant ces périodes de stress, tu avais tes propres moyens pour relâcher la pression. Tu te reconnectais à toi-même pour te détendre. Cela dit, c'était risqué quand tu vivais constamment avec sept autres femmes, et que tu partageais ta chambre avec l'une d'elle.

Il était assez tard ce soir-là lorsque tu avais décidé de te toucher. La chambre était totalement plongée dans le noir, et, Dami, avec qui tu partageais ta chambre, était restée plus longtemps que toi pour sa séance photo, et tu te disais donc qu'elle ne serait pas de retour de si tôt.

Tu caressais ton corps pour progressivement t'exciter, tu n'essayais pas de te précipiter. Pour une fois, tu pouvais avoir la chambre pour toi. Tu profitais d'être seule dans la pièce pour même oser quelques soupirs de satisfaction se glisser entre tes lèvres. Tu ne portais aucun vêtement, tu étais totalement nue, mais pourtant sous la couette. Ainsi, tu pouvais, en restant au chaud, laisser tes mains se mettre autour de ton cou, masser tes seins, pincer tes tétons, glisser le long de tes lèvres, et tracer des cercles sur ton clitoris.

Plus tes doigts s'humidifiaient entre tes jambes, plus celles-ci se mettaient à s'ouvrir et se fermer, plus tu perdais le contrôle de tes pensées, et plus l'orgasme était proche.

Le volume de ta voix ne t'importait plus, tu ne pouvais que chasser le plaisir que tu ressentais. Ce fut pourtant sans compter sur le bruit de la porte de ta chambre.

Tu t'arrêtas instantanément. Tes yeux s'écarquillèrent. Ton cœur battait fort dans ta poitrine, tant à cause du plaisir que de la panique soudaine. Tu tentais de faire ta respiration la plus silencieuse possible, mais tu savais que c'était difficile.

Dami était-elle déjà de retour ?

À cause de ton manque précédent de lucidité, il n'était pas simple d'estimer à quel point tu avais été bruyante. La personne qui était rentrée, et que tu imaginais être Dami, ne dit rien. Peut-être étais-tu sauvée, finalement.

Tu ne voyais presque rien mais devinais tout de même sa silhouette. Cependant, tu décidas de faire semblant d'être plongée dans le sommeil en te retournant dans ton lit, faisant plutôt face au mur. C'était une façon de fuir Dami et ton embarras lié à sa présence, mais cela te rendait vulnérable puisque tu ne pouvais plus voir ce qu'elle faisait. Tant pis, tu simulas le sommeil et tentas de fermer les yeux en attendant que ta colocataire aille se coucher dans le lit superposé en dessous du tien. Heureusement, c'était ce qu'elle fit très vite. Dami devait être aussi fatiguée que toi.

Non. Tu ne pouvais pas aller te coucher ainsi. Ton excitation coulait littéralement entre tes jambes. Ton désir nié te rendait frustrée. Tu ne pouvais pas t'arrêter là. Tant pis pour Dami qui venait d'aller dans son lit, elle pourrait peut-être, avec un peu de chance, s'endormir très vite. Tes pensées les plus raisonnables n'étaient que balayées par ce désir qui appelait tes doigts à revenir te toucher.

Le plus discrètement possible, tu permis à ta main de revenir se loger contre ton centre brûlant. Tu ne pus retenir un soupir. Le stress reprit possession de toi. Dami ne réagit pas. Tu imaginais d'ailleurs que, même si ta colocataire remarquait ton activité nocturne, elle serait suffisamment bienveillante pour t'épargner tout embarras en gardant ça pour elle.

Ta peau frottait contre les draps quand tu bougeais ton bras. Ta respiration était sûrement plus bruyante que ce que tu pouvais imaginer. Et si Dami savait ? Un peu honteusement, tu te mis à imaginer la plus audacieuse des réactions qu'elle pourrait avoir si elle savait.

En fermant les yeux, tu pouvais voir ses mains. Ses doigts fins accompagner les tiens. Ses yeux te regarder. Sa langue glisser sur ses lèvres. Tu pouvais tout imaginer. Et penser à ses mains à la place des tiennes faillit te faire crier. Tu mordis ta lèvre. Était-ce assez pour dissimuler l'expression de plaisir qui souhaitait s'en échapper ? Tu n'en étais pas certaine, alors tu prias que Dami soit déjà endormie.

Tu étais frustrée de devoir rester silencieuse, mais fus tout de même satisfaite de cet orgasme. Enfin, tu étais soulagée. Tu avais pu te masturber sans être surprise.

Néanmoins, quand tu pensais que tout allait bien, une voix combla le silence :

« C'est bien ce que je pensais, alors, unnie. »

D–Dami ? Avait-elle donc– ?

« Tu étais tant dans le besoin ? Pour continuer même après que je sois rentrée ? »

Tu l'entendis bouger dans son lit. Tu étais paralysée et ne répondis rien.

« Je pensais que tu allais arrêter après mon arrivée. »

Tu savais qu'elle s'était levée. Tu clos fermement tes yeux. Tu avais honte. Que comptait-elle faire ?

« Et tu pensais à moi, peut-être, unnie ? »

Dami s'approchait de plus en plus de toi. Elle venait même monter sur ton lit, remontant progressivement le long de tes jambes. Tu ne savais pas quoi faire.

Ton cœur menaçait d'exploser lorsqu'elle te parlait ainsi. Ses yeux avaient un éclat que tu ne leur connaissais pas. Sa voix était basse, volontairement séductrice. Elle était à quatre pattes au-dessus de toi, de plus en plus proche de ton visage.

« Je sais que tu penses à moi, trésor. J'ai de belles mains, n'est-ce pas ? »

Tu n'osas rien dire, mais acquiesças timidement avec la tête.

« Ohhh, et tu aimerais les avoir sur toi, n'est-ce pas ? Dis-moi ce que tu veux, unnie. Je sais que tu en as besoin. »

Tu hochas la tête d'une façon un peu plus décidée, cette fois.

« Tu n'es pas obligée de parler, princesse, mais il va falloir être claire. Est-ce que tu me veux ? »

Tu hochais la tête. Oui. Tu la voulais. Un orgasme te suffisait rarement, surtout quand une fille si sexy venait te voir. Alors, oui, tu la voulais. Parce que c'était elle le sujet principal de tes fantasmes. Tu ne pouvais que la vouloir.

« Très bien. Alors, je te laisse faire. Continue. Reprends ce que tu faisais, unnie. Montre-moi. »

Lui montrer ? Tout ce que tu trouvas à faire était de décaler la couette qui recouvrait ton corps. Son regard qui te dominait se mit à tout observer : tes tétons durcis par la fraîcheur de l'air, ton corps nu parfois trempé par tes propres doigts que tu avais porté sur ta peau, ton centre brûlant, et tes cuisses luisant de ton jus. Ton corps vulnérable, désespéré. Elle t'avais déjà vue avec peu de vêtements, mais jamais dans un tel contexte. Était-elle impressionnée que tu puisses être dans un tel état ?

« Oh, regarde-toi. Regarde ce que tu as fait de toi alors que tu savais que j'étais là. Tu voulais tellement que je vienne, hein ? Je suis là, maintenant. Touche-toi. »

Mais tu étais hésitante. Tu avais joui quelques instants auparavant, et tu avais peur qu'il soit trop tôt pour cela. Dami sembla comprendre.

« T'es trop sensible, trésor ? »

Elle recula un instant pour entièrement mettre la couette de côté. Elle était là, montrant sa domination en étant entièrement habillée, ainsi au-dessus de ton corps complètement dénudé. Elle posa ses mains sur tes cuisses pour les écarter.

« Oh, princesse... Tu es tellement trempée..., constata-t-elle avant de te faire frémir en glissant son pouce sur tes lèvres. Tu me veux mais tu penses que je vais te laisser tranquille ? Tant pis pour toi si t'es trop sensible, parce que je t'ai demandée de te toucher. »

Ta main attrapa son poignet. Tu ne savais pas si tu voulais l'écouter, ou si tu souhaitais plutôt qu'elle le fasse à ta place. Ta tête tournait tant ta colocataire était audacieuse. Ses mots transformaient ton cerveau en bouillie.

« Dami... »

Ta voix était désespérée. Tu la voulais. Mais tu étais submergée par toutes ces sensations.

« Tu parles enfin, chaton. Tu as besoin de quelque chose ? C'est moi que tu veux, hein ? Je t'ai dit que je t'aiderais, alors écoute-moi. »

Tu lâchas son poignet pour diriger tes doigts vers ton centre. Il était trempé. Tu voulais fuir son regard, fuir ses yeux qui te transperçaient. Tu sentais la chaleur de tes joues. Tu avais un peu honte, mais tu étais surtout très timide de te toucher devant Dami ; pour Dami.

« C'est bien, unnie, sois bonne pour moi. Continue. »

Ton clitoris semblait moins sensible, et plus accessible. Alors tu n'hésitas pas plus. Ton doigt glissait avec facilité sur le point le plus sensible de ton corps. Ta respiration prit un rythme rapide à nouveau . Tu traçais des cercles comme tu le faisais avant son retour dans la chambre, lorsque tu étais seule. Mais, cette fois-ci, tu le faisais avec Dami.

« Goûte-toi, ordonna-t-elle. Mets tes doigts dans ta bouche. »

Tu étais confuse et hésitante. Sa demande n'était pas choquante, tu pouvais le faire. Toutefois, comme pour toutes ses propositions, tu te sentais timide et embarrassée. Mais, lentement, tu approchas tes doigts de ta bouche. Ils brillaient, étaient baignés de ton jus.

Puis, tu écartas tes lèvres pour laisser tes doigts entrer. Tu tiras ta langue pour le spectacle. Tu l'entouras autour de tes doigts pour Dami, avant de les pousser en entier dans ta bouche. Tu faisais des va-et-vient en suçant tes doigts. La timidité prenant possession de toi à nouveau, tu détournas les yeux. Mais elle te reprit :

« Regarde-moi. »

Elle attrapa ta mâchoire pour tenir ton visage dirigé vers le sien. Tu étais embarrassée, certes, mais son regard sombre t'appelait. La façon dont elle t'observait te faisait te sentir sexy et désirée. Un gémissement semblait vouloir s'échapper de ses lèvres closes lorsqu'elle te vit prendre tes doigts en bouche ainsi. Tu continuais tes gestes avec une grande lenteur, ne voulant pas que cet échange s'arrête. Tu ne saurais pas expliquer, mais... La manière dont Dami te fixait sans que jamais ses yeux ne flanchent, et dont elle te parlait sans retenue avait un effet indescriptible sur toi.

« Plus profond, » t'indiqua-t-elle.

Ton cœur battait fort, et chaque geste que tu devais faire te rendait timide. Et si tu ne le faisais pas comme elle l'imaginait ? Et si tu la décevais ? Et si—?

« Unnie, je sais que tu peux le faire. Fais-le pour moi, d'accord ? Parce que je te le demande. Par contre, si tu ne veux pas, utilise le mot magique, et t'auras pas besoin de le faire. »

Sa voix grave chassa tes insécurités, et tu plaças tes doigts suffisamment loin dans ta bouche pour t'étouffer, et fus surprise à la nouvelle sensation. Ta salive les habillait plus que jamais, et tu recommenças jusqu'à ce qu'elle se mette à couler de ta bouche.

« C'est bien, je suis fière de toi. Sors-les, maintenant. »

Tu suivais ses ordres sans réfléchir, te sentais prête à te soumettre à elle inconditionnellement, et à faire n'importe quoi si elle te le demandait. Tout cela pour ses yeux, ses lèvres, sa langue, sa voix.

« Sur tes seins. Fais glisser tes doigts trempés sur tes tétons, unnie. »

Et immédiatement tu fis glisser tes doigts mouillés sur ta poitrine. Sa voix t'ensorcelait. Suivre ses ordres était nécessaire, ton corps ne pouvait rien faire d'autre.

Ta salive humidifiait ta peau, le bout de tes doigts durcissait tes tétons. Elle ne te touchait même pas, mais tu te sentais complètement à sa merci. Le désir faisait tourner ta tête, et les quelques connexions neuronales qui subsistaient ne souhaitaient que servir Dami.

« Dami... »

Tu gémissais son nom. Elle s'en délectait.

« Continue, unnie, c'est bien. Tu es si bonne pour moi. »

Tu pinçais tes tétons, imaginant plus que jamais les mains de Dami à la place des tiennes. Ne voulant plus affronter son regard sombre, tu clos fermement tes yeux, tout en profitant de la sensation agréable procurée par tes mains qui massaient tes seins.

« Tu peux redescendre, maintenant, tu es déjà tellement trempée. »

Une fois que tu rouvris tes yeux, tu la vis t'observer avec beaucoup d'attention. C'était comme si Dami essayait de retenir chaque détail de la manière dont ton corps se mettait à se tendre ou à frissonner quand tu suivais chacun de ses ordres. Elle regardait la façon dont tu réagissais, pour mieux adapter ses demandes à tes besoins. Tu étais persuadée qu'elle serait capable de continuer à tester des choses et à en observer les résultats sur toi jusqu'à ce qu'elle connaisse ton corps par cœur.

Tu te mis à analyser son regard qui suivait ta main jusqu'à tes cuisses. Les yeux de Dami avaient plutôt tendance à exprimer peu d'émotions, alors l'apparition de cet éclat luxurieux était évident. Elle était excitée.

« Dami... »

Tu gémis son nom sans même t'en rendre compte, tant l'idée de la savoir excitée t'allumait davantage. Ses yeux furent de nouveau attirés par les tiens lorsque tu l'appelas. Sur son visage, il n'y avait pas l'ombre d'un sourire. Étonnamment, elle se mit à te toucher. Ses doigts s'enroulèrent autour de tes chevilles, avant de glisser jusqu'à tes genoux.

« Tu aimes mettre tes doigts à l'intérieur, n'est-ce pas ? remarqua-t-elle. Alors, vas-y, reprends ce que tu faisais quand tu pensais à moi. Et puisque tu semblais tant désespérée que tu ne t'aies pas arrêtée même quand j'étais là, tu vas continuer jusqu'à ce que je te dise le contraire. Vas-y, touche-toi comme tu aimes, mais je te conseille de ne pas aller trop vite, parce que tu ne pourras pas jouir tant que je ne te l'aurais pas autorisé. »

Tu hochais vaguement la tête pour lui montrer que tu avais compris, alors que tu tentais d'ignorer l'effet que sa voix te faisait. Une fois tes doigts à nouveau contre tes lèvres humides, tu retrouvas cette envie de les faire glisser à l'intérieur. Toutefois, malgré ce puissant désir, tu devais garder en tête l'avertissement de Dami. Il était plus sûr de commencer doucement pour progressivement gagner en intensité si tu tenais à lui obéir. Alors, lentement, tu passas le bout de tes doigts le long de tes lèvres, sans aller plus loin. Même si ton corps te hurlait d'aller plus vite, tu faisais de ton mieux pour ne pas accélérer.

Une grimace sur le visage, tu supplias Dami de ton regard pour qu'elle soit plus indulgente.

« Regarde-toi, unnie... Tu as déjà tellement, tellement besoin de plus. Si tu savais à quel point je suis trempée... »

Tu gémis une fois de plus alors que tu t'autorisas enfin à faire entrer deux de tes doigts. Avec les mains de Dami qui remontaient de plus en plus le long de tes jambes, ainsi que sa voix qui ne cessait de te taquiner, tu savais déjà que tu ne pourrais pas durer longtemps. Cependant, tu ne t'empêchais pas de frapper ton point G de l'intérieur, sans refuser le plaisir que cela t'apportait.

C'était trop dur de se retenir. Mais il manquait quelque chose.

« Dami... J'ai besoin de toi... Touche-moi, je t'en prie. »

Tu n'avais fait que murmurer, mais cela était suffisant pour qu'elle t'entende.

« Oh, unnie... Tu sais pourtant que ça ne t'aiderait pas.

- Je m'en fous, j'ai vraiment besoin de te sentir contre moi. S'il te plaît, Yubin, touche-moi.

- Si tu insistes... » accepta-t-elle avec un sourire en coin, comme satisfaite de te voir tant désespérée, au point de l'appeler par son vrai prénom.

Presque brusquement, elle se pencha au-dessus de toi, si bien que son visage se retrouva en face de ta poitrine.

Chaque mouvement de tes doigts te rapprochait de ton deuxième orgasme, alors que la bouche de Dami s'avançait dangereusement vers tes seins. Dangereux dans la mesure où jouir t'était refusé pour le moment, mais pourtant tellement excitant. Et, en effet, dès que ses lèvres douces et chaudes vinrent emprisonner ton téton, ton corps entier se tendit, et tu ne pus te retenir de gémir.

Elle écoutait attentivement tes bruits d'intensifier alors qu'elle stimulait ta poitrine comme tu lui avais demandé. Ta tête se mit à tourner alors que des soupirs rauques s'échappaient des lèvres entrouvertes de Dami, s'écrasant sur ta peau. Son souffle te faisait frissonner.

Tu avais chaud, et tu ne maîtrisais ni tes pensées, ni tes gestes. Par conséquent, tes doigts accéléraient leur mouvement naturellement, et tu te sentais incapable d'empêcher leur rapidité, même si cela allait à l'encontre des ordres donnés par Dami. C'était plus fort que toi.

« Je suis tellement proche, Yubin, je vais pas pouvoir tenir...

- Bien sûr que tu peux, unnie, te contredit-elle.

- Non, rétorquas-tu, je vais–

- Arrête-toi. »

Sa voix était ferme, et tu te sentis obligée de lui obéir. Tes doigts, bien que toujours à l'intérieur, cessèrent de bouger.

« Maintenant... Prends de grandes inspirations, puis touche-toi lentement. »

En grand manque de lucidité, suivre sa voix était la seule chose à faire. Quand tu ne pouvais plus réfléchir, il te suffisait d'écouter Dami. Alors, tu inspiras longuement, avant d'expirer de la même manière. Lorsque tu te sentis plus calme, tu repris doucement les mouvements de tes doigts. Dami avait réussi à t'éloigner de l'orgasme, même si cela était frustrant.

« C'est bien, te félicita-t-elle, je savais que tu pouvais le faire, unnie. »

Graduellement, tu retrouvas le rythme rapide que tu avais abandonné, et tu te sentais proche de l'orgasme une nouvelle fois. Pourtant, Dami te fit refaire ce court exercice de respiration, puisque "Je ne t'ai pas encore autorisé à jouir, unnie." Frustrée mais toutefois comblée par le plaisir offert par tes doigts et la bouche de Dami sur tes seins, tu étais de moins en moins capable de tenir. À la fin de chaque autre pause qu'elle t'imposait, le paroxysme de la volupté se rapprochait, au point où tu pensais que cela ne pouvait plus durer. Malgré ton désir à lui obéir, et ta satisfaction à rallonger ton plaisir, tu ne pourrais plus rejeter cet orgasme que tu chassais autant que tu le repoussais.

« Yubin... J'ai besoin de jouir...

- Je vais avoir besoin de t'entendre supplier, dans ce cas.

- S'il te plait... dis-tu, presque pleurnichant. Ça fait déjà trop longtemps... Yubin... Laisse-moi jouir, je t'en prie. »

Tu te sentais presque torturée. Pourtant, le fait que Dami soit à l'origine de ces implorations luxurieuses faisait en sorte que son sadisme en vaille la peine. Ses lèvres, qui s'occupaient jusque-là de ta poitrine, glissèrent jusqu'à ton cou. Près de ton oreille, elle chuchota :

« Si tu veux vraiment cet orgasme, vas-y, mais fais en sorte que tout le monde sache à qui tu appartiens. »

Sur ces mots, Dami se mit à mordiller le lobe de ton oreille, alors que tu te laissais enfin succomber au sommet du plaisir que tu avais rejeté tant de fois.

« Yubin ! »

Tu ne pouvais t'empêcher de hurler, tandis que Dami suçait gentiment la peau de ton cou. Le fait qu'elle y laisse une marque ou non ne t'importait que très peu quand un tel plaisir faisait autant trembler ton corps. Ta main libre agrippa les draps, tes yeux se fermèrent, et ta voix se brisa.

« C'est bien, chhhh, je suis fière de toi. »

Dami se mit à caresser ton bras pour t'aider à te calmer après ton orgasme. Sa main glissait lentement sur ta peau. Après une telle intensité, tu aurais pu t'endormir immédiatement. Toutefois, elle se remit à parler :

« T'es tellement sexy, unnie. Et t'as été si bonne pour moi... »

Tu sentis tes joues rougir. Soudain, elle se releva. Quand tu ouvris les yeux, tu la vis te regarder avec un regard inquiet.

« Dis-moi... commença-t-elle. Qu'est-ce que tu en as pensé ?

- Oh, Yubin ! t'exclamas-tu, étonnée que ce ne soit pas évident. C'était– l'un des meilleurs orgasmes de ma vie, c'était... Wow.

- Tant mieux, déclara-t-elle avec un petit rire, rassurée. Alors... J'espère que ce sera pas le dernier.

- Moi aussi, Yubin, sincèrement. Et d'ailleurs... C'est peut-être trop tard pour ce soir mais... J'aimerais bien que tu le vives aussi, donc je voudrais... te toucher, moi aussi. »

Dami acquiesça silencieusement, son regard toujours fixé sur toi, un doux sourire sur les lèvres.

« D'ailleurs... J'avais raison, au moins ? Quand je disais que tu étais en train de penser à moi ? te questionna-t-elle, embarrassée.

- Ah euh... Oui, t'avais raison, » admis-tu en détournant les yeux.

Avec un sourire en coin, Dami attrapa ta main pour y déposer un baiser.

« Tu veux que je reste ? C'est un peu petit, mais on peut peut-être dormir à deux.

- Oui, s'il te plaît. Après m'avoir autant torturé, tu dois bien te faire pardonner, la taquinas-tu.

- Oh, vraiment ? demanda Dami d'un ton malicieux. Qu'est-ce qui te ferait plaisir, dis-moi ?

- Mmh... Disons que... tu dois m'embrasser, Yubin. »

Tu plantas ton regard sérieux dans le sien. Après cette nuit, tu voulais plus que jamais goûter à ses lèvres.

« Ohhh, c'est donc ça que tu veux... »

Sa voix devint un murmure. Tu vis ses yeux descendre jusqu'à ta bouche. Toujours au-dessus de toi, ses longs cheveux vinrent couler sur ta poitrine, chatouillant ta peau nue. Ses doigts se trouvèrent une place sur ta joue alors qu'elle s'approchait lentement de toi, sans quitter ce sourire malicieux. Finalement, ses lèvres effleurèrent les tiennes. Elles étaient douces. Tu n'eus pourtant pas le temps d'en profiter, car Dami ne faisait que te taquiner. Tu la sentais sourire contre toi. C'était frustrant. Avait-elle toujours été si sadique ?

« Yubin... »

Tu la suppliais, et ton souffle s'écrasa sur ses lèvres.

Puis, elle t'embrassa. Cette fois-ci, tu pouvais vraiment la sentir contre toi, tandis qu'elle emprisonna doucement ta lèvre inférieure entre les siennes. Un gémissement fit vibrer ta gorge, et le baiser ne put que s'approfondir. Toutefois, au moment où tu fis la requête silencieuse d'accéder à la langue de Dami, elle brisa le contact.

« Tu découvriras le reste la prochaine fois, bébé. Et... Continue à m'appeler Yubin, c'est sexy venant de toi. »

∆

20.08.23
Hello ! Ça fait un moment que j'ai pas laissé de notes comme ça, il me semble

J'ai quelques hésitations et j'aimerais connaître votre opinion !
En gros... L'été dernier, en 2022, j'avais commencé l'écriture d'une histoire d'amour estivale sur Suayeon, mais j'avais finalement perdu la motivation après plusieurs chapitres. C'est un assez gros projet, et à cause de la fin de l'été l'année dernière, j'avais plus envie de continuer à l'écrire. Mais, cet été, je la reprends ! Je prends du temps à éditer le début que j'avais déjà produit, et j'espère que je continuerai aussi l'écriture.

En arrivent mes questions... Est-ce que je devrais garder l'histoire pour moi tant qu'elle n'est pas proche de la fin, pour ne pas risquer de publier un travail incomplet qui ne sera jamais fini OU ALORS est-ce que je devrais commencer à publier les chapitres que j'ai déjà, pour que vous puissiez quand même en profiter, voire m'encourager dans cette histoire

Voilà, j'espère que vous pourrez m'apporter votre avis !!

À bientôt :)

P.S. : n'hésitez pas à consulter mon compte de temps en temps car il m'arrive de publier des histoires courtes indépendantes sur différents ships