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Dami - Attentionnée

Relation : Dami x Lectrice

Catégorie : Léger angst, fluff, smut

Tags : dom/sub, dami soft dom, lectrice un peu sub, teasing, praise kink, fingering, léger hurt/comfort

Nombre de mots : 3655

Résumé : La lectrice est tant plongée dans son travail qu'elle en oublie me monde autour. Dami s'inquiète pour sa petite amie et débarque à son domicile, impatiente de lui montrer à quel point elle mérite qu'on prenne soin d'elle, et à quel point Dami peut prendre soin d'elle...











J'étais exténuée de ma journée, exténuée de ma semaine.

J'enchaînais un travail acharné depuis le début du mois en me reposant à peine. Ce rythme effréné était très vite trop encombrant et je n'étais peut-être pas assez solide pour supporter tout ça.

En plus des dossiers que je devais rendre à l'entreprise à laquelle j'avais été affiliée depuis la rentrée, j'essayais de passer une grande partie de mon temps libre à faire du bénévolat dans une association pour les sans-abri. À cause de cet emploi du temps chargé, j'avais été incapable de me reposer en presque un mois. Pourtant, je n'étais pas persuadée d'être capable de suivre cette cadence encore longtemps. Je ne me rappelais même pas de la dernière fois où j'avais dormi plus de huit heures de suite.

Toujours fut-il que le temps passait, tandis que je ne bougeais même pas. J'étais clouée à ma chaise depuis le début de la soirée et je n'avais même pas pris le temps de manger convenablement. Le regard attaché à l'écran de mon ordinateur, je n'étais illuminée que par un lampadaire qui trônait en face de ma fenêtre, fier mais vacillant. J'étais d'ailleurs étonnée qu'il fonctionne toujours, vu l'ancienneté qu'il avait. Mes lunettes étaient posées sur mon nez, et mes doigts tapaient rapidement sur les touches de mon clavier. On avait réclamé de moi on dossier d'au moins une vingtaine de pages à rendre à la fin du mois et je m'évertuais à travailler la quasi-totalité de mes journées.

À ce moment-là, le vendredi soir laisserait bientôt place au samedi, mais qui ne me parut pas aussi attirant qu'à son habitude. En effet, tous les samedis soirs étaient organisés des repas communs avec les personnes sans-abri et les bénévoles, me volant plusieurs heures de mon temps.

Je soufflai et me laissai tomber au fond de ma chaise. Je fermai les yeux et aurais bien pu m'endormir en quelques instants si la lumière de mon écran ne m'avait pas autant brusqué les yeux.

Soudain, mon attention fut détournée par trois bruits secs. Quelqu'un frappait à la porte de mon logement. Lasse, mais curieuse de savoir qui pouvait bien venir me voir à cette heure, je me levai. Des pas lents venaient les uns à la suite des autres alors que j'atteignis finalement ma porte.

J'abaissai la poignée sans même regarder qui avait dérangé ma scéance de travail infructueuse. Toutefois, le visage familier me rassura.

« Dami ? m'étonnai-je. Qu'est-ce que tu fais là ?

- Ma chère petite amie n'a répondu à aucun de mes messages de toute la journée, alors je me suis permise de venir la voir. »

Son ton était loin d'être accusateur ; elle ne m'en voulait pas. Cependant, je grimaçai en comprenant que je n'avais pas fait attention à mon téléphone et que je n'avais même pas pensé à elle.

« Je... J'suis désolée, j'étais occupée, je-

- Tu manges correctement ? »

En entrant chez moi, Dami ferma la porte derrière elle et resta sérieuse. Depuis le début de notre relation, elle avait appris à me connaître et était habituée à ce que je m'enferme dans mon travail et que je me mette facilement une grande pression.

Une fois, je n'étais pas sortie pendant une semaine, et ne m'étais pas nourrie pendant plus de vingt-quatre heures. À cette époque, elle ne savait pas encore comme j'étais travailleuse et perfectionniste et avais paniqué avant de presque détruire ma porte quand elle avait dépassé les limites de son sang-froid et de sa patience. Elle s'était d'ailleurs sentie coupable de ne pas avoir agi plus tôt, et s'était rachetée en me faisant des petits déjeuners personnels pendant une semaine entière. Sans même que je le requiers, Dami était aussi restée dormir avec moi chaque nuit pendant plus de dix jours.

De ses yeux observateurs, elle analysa chaque élément inhabituel dans mon appartement. Elle vit le paquet de chips ouvert que j'avais laissé sur mon canapé ce matin en grignotant, ou bien les restes des sushis et makis que j'avais commandé pour mon repas en les entamant à peine. Elle remarqua aussi un pull que j'avais abandonné par terre lorsque j'avais eu trop chaud, sans jamais prendre la peine de le ramasser.

Sans que j'eus besoin de répondre à sa question, Dami devina par elle-même. Elle soupira mais me sourit tristement. Passant un bras autour de mes épaules, et, faisant face à mon salon complètement désordonné, elle déposa sa joue contre mes cheveux. Nous faisions presque la même taille, mais ma petite amie me dépassait tout de même quelques centimètres.

« J'aurais du venir plus tôt. »

Elle me fit face, entourant mes joues de ses grandes et fines mains, avant de me dire d'un air sincère :

« Tu devrais prendre soin de toi, mon trésor. »

Je fermai les yeux pour profiter de la sensation de sa peau contre la mienne, que j'avais absolument sorti de mon esprit depuis quelques jours.

« Tu n'as pas mangé, n'est-ce pas ? »

Je secouai la tête, et la faim revint faire vibrer mon estomac vide.

« On va commencer par ça. »

J'ouvris les yeux et on se dirigea vers le repas abandonné. Elle m'installa sur une chaise et en tira une autre près de moi pour s'asseoir à mes côtes.

« Je veux que tu manges au moins la moitié, d'accord ?

- D'accord. »

Après avoir attrapé des baguettes, elle coinça la moitié des sushis, un par un, et les amena à ma bouche. Dami me laissa toutefois le temps de bien mâcher chacun d'entre eux. Ses yeux ne me quittèrent pas un seul instant, et la douceur qu'ils transmettaient était flagrante.

Une fois rassasiée, je lui fis signe que je n'avais plus faim. Puis, je la regardai ranger rapidement mon appartement avant de revenir me voir.

« À la douche, maintenant. »





Mes cheveux mouillés retombaient sur mes épaules tandis que je me parai de mon pyjama.

En retournant dans ma chambre, je vis Dami en train de m'attendre patiemment, simplement assise sur mon lit. Elle se leva soudainement en me voyant pénétrer la pièce et vint vers moi.

« Tout va bien, la rassurai-je, ne t'inquiète pas.

- J'ai peur à chaque fois que tu agis comme ça. J'ai toujours peur de te retrouver sans que tu aies mangé ou dormi. Ta santé m'importe beaucoup. Mais, surtout, elle devrait t'importer toi. Tu es la première personne qui devrais faire attention à toi, prendre soin de toi. Tu te surmènes trop, et je te retrouve souvent surchargée de travail. C'est pas bon pour toi. »

Elle passa ses bras fins autour de mon dos, m'enlaçant doucement.

« Ça me fait de la peine de te voir ainsi, reprit Dami. J'aime bien mieux te voir sourire et rire. Pourtant, te voir aussi généreuse, prendre ton temps pour aider les autres... Ça fait partie de toi, et je t'admire pour ça. Moi, j'suis plutôt du genre à rester avec un cercle restreint de personnes sans vraiment faire attention aux autres. Mais toi, tu es toujours prête à aider tout le monde, avec une pure gentillesse à chaque fois. Je te vois faire, des fois, et ces fois-là je me répète toujours à quel point je suis chanceuse d'avoir quelqu'un comme toi à mes côtés. Je suis tellement, tellement fière de toi. Je t'aime de tout mon cœur, mais il se déchire quand je te vois te négliger autant. »

J'eus les larmes aux yeux en l'entendant me parler ainsi. Sa voix menaçait de se briser lorsqu'elle parlait. Je décidai alors de la serrer fort contre moi, souhaitant ne jamais la lâcher. Je souris contre son épaule puis enfouis ma tête contre son cou.

« T'es occupée ce week-end ?

- Demain soir je suis pas libre, l'informai-je.

- Je te privatise d'ici-là. T'auras pas le droit de te barrer ou de faire autre chose. Ce week-end, on prend soin de toi, mon trésor. »



On s'allongea toutes les deux sur mon lit. En quête d'attention je posai timidement mes doigts sur sa tempe, presque sur sa joue, tandis que je vins cueillir ses lèvres avec délicatesse. Ma deuxième main chercha sa nuque et s'y accrocha fermement, comme si je craignais de pouvoir la perdre.

Je rapprochai mon corps du sien, sentant sa poitrine contre la mienne, alors que sa langue accueillit doucement mon baiser. Dami glissa ses deux bras autour de ma taille, au creux de mon dos, en le caressant lentement.

Ce qui s'annonçait comme un baiser pour dire bonne nuit se transforma en bien plus, tandis que le désir crépita à l'intérieur de moi. Attachée à Dami, je sentis la chaleur me monter aux joues et mes jambes s'agiter. Mes hanches bougèrent d'une manière impatiente qui reflétait mes nouvelles intentions.

Haletante, Dami brisa le baiser pour me parler :

« Je veux vraiment que tu prennes soin de toi, tu sais. Mais si tu veux... Je peux t'aider pour ça. Je serai d'autant plus fière d'être la personne qui t'accompagne pour te détendre et te relaxer. »

Je comprenais clairement le discours implicite que cachaient ses mots.

« Oui, je t'en prie. »

Il ne lui fallut que cette autorisation pour que ses mains fines passent sous mon t-shirt. Ses longs doigts glissèrent sur la peau de mon dos, remontant progressivement. Quant à sa bouche, elle se déplaça aussi : elle embrassa ma mâchoire puis descendit sur mon cou. Laissant des traces humides sur ma peau, Dami ne se gêna pas pour s'attarder sur les zones de mon corps qu'elle savait nettement sensibles. Ma respiration s'affolait, n'ayant plus l'habitude d'être touchée ainsi. Ce moment m'aida à comprendre à quel point cela m'avait manqué.

Le contact de sa peau sur la mienne était suffisant pour m'embraser et me faire prendre du plaisir.

Ses paumes se trouvaient dorénavant sur mes seins qu'elles caressèrent passionnément. Je frissonnai, puis mes tétons furent piégés entre le bout de ses doigts, légèrement pincés. Ma main posée sur sa nuque me permit de relever sa tête pour pouvoir l'embrasser. Je pris possession de ses lèvres langoureusement, m'efforçant de lui partager tout l'amour que je pouvais à travers la danse sauvage de nos langues.

Dami touchait mon corps et ma tête en tourna presque. Peut-être était-ce l'accumulation du stress et de la fatigue qui me rendait si sensible, en tout cas cela n'empêchait pas le fait que je sois étourdie. Petit à petit, ses charmantes mains prirent le chemin opposé et se mirent à descendre le long de mon ventre. Aucune partie de mon corps n'était laissée de côté. Ses doigts parcoururent la courbe de mes hanches à travers mon tissu et glissèrent vers l'arrière, caressant aussi mes fesses.

C'était comme si elle découvrait mon corps pour la première fois alors qu'elle le connaissait pourtant par cœur. Son amour pour moi parut alors être la seule explication à ce long trajet affectueux.

Je me sentais m'impatienter de plus en plus tandis que ses mains effleuraient mes cuisses. J'abandonnai sa bouche, essoufflée, dans le but de placer ma totale attention sur les sensations que Dami créait. Elle en profita pour à nouveau déposer ses lèvres sur mon cou.

Lassée de me toucher sans pouvoir me voir, elle attrapa le tissu de mon t-shirt et le releva. Pour l'aider, je le pris moi-même et l'enlevai entièrement, le lâchant derrière moi au hasard. Un énorme sourire naquit sur ses lèvres lorsqu'elle me vit ainsi.

« Wow..., » souffla-t-elle avant de glousser.

Je rougis à sa remarque, me sentant exposée et pourtant tellement en sécurité.

Dami profita cette fois d'avoir la capacité d'embrasser le haut de mon corps. Elle baisa mes épaules puis descendit, ne laissant aucune parcelle de peau privée de sa bouche.

Malgré toute la douceur de ses gestes, mon désir ne faisait que s'accentuer, rendant l'attente difficile. Mes jambes se tortillaient toujours autant et mes mains se perdaient dans le dos de ma petite amie.

« Chhht, me calma-t-elle. Je veux prendre soin de toi, sois patiente.

- Tu prendrais très bien soin de moi si tu me baisais maintenant ! » répliquai-je, faussement furieuse.

Elle rit d'une manière bienveillante avant d'approcher ses lèvres entrouvertes de mon oreille et d'y murmurer avec un sourire espiègle :

« Tellement désespérée... »

Mes doigts se resserrèrent autour de son dos et mes ongles s'y enfoncèrent sous la surprise. Je l'entendis ricaner alors que ses mots me faisaient paniquer, faisant monter le rouge à mes joues.

Dami a ensuite dirigé sa langue sur mes seins, les effleurant, laissant derrière celle-ci un embrasement certain. Elle agrippa mes flancs avec ses deux mains, comme pour me maintenir, me retenir; ou bien pour m'avoir, marquant alors une certaine possessivité.

De légers gémissements se permettaient de m'échapper de temps en temps, exprimant le plaisir que me donnait sa bouche autour de mes tétons.

Son regard se planta sur mon visage un instant, et cette vision fut incroyablement excitante. La voir ainsi m'arracha un sourire et je ne pus me retenir de me mordre la lèvre. L'une de mes mains remonta et mes doigts se perdirent dans ses longs cheveux décolorés.

Elle finit par laisser ses mains errer plus bas, caressant mon ventre, hésitant devant le tissu qui la bloquait. Putain, je ne pensais pas l'avoir déjà autant désirée.

« Vas-y. »

Je lui dis cela pour la permettre d'aller plus loin, ne désirant rien d'autre. Dami baissa mon pantalon, l'amenant jusqu'à mes chevilles, et je m'en débarrassai moi-même à l'aide de mes pieds. Une culotte était l'unique chose qui réfrénait ma nudité totale.

Comme précédemment, avant même de me toucher, elle prit le temps d'observer chaque partie de mon corps comme si c'était la première fois. Elle fit glisser ses mains de mon dos jusqu'à mes cuisses en pressant légèrement mes fesses.

À cause de sa remarque de quelques minutes auparavant, je n'osais plus lui demander d'accélérer alors même que c'était ce que je désirais le plus. À la place, je fermai les yeux, pour me concentrer sur l'électricité créée par ses doigts, l'ardeur laissée par chacune de ses caresses.

Puis, à ma grande surprise, je sentis à nouveau ses lèvres sur les miennes. Dami m'embrassa, cette fois-ci bien plus lentement et glissa ses deux mains sur mes joues. Son regard empli de désir, embrasé, me fixait. Sans que je ne le remarque, sa main était descendu et frôla mon entrejambe à travers ma culotte. Un bruyant geignement quitta ma bouche. Elle continua à me regarder dans les yeux, tout en souriant. Toutefois, j'étais incapable de soutenir son regard, optant pour détourner les yeux ou bien les fermer. Cependant, elle maintint ma tête droite et m'ordonna :

« Regarde-moi. »

En croisant l'intensité de ses yeux, je frissonnai, toujours aussi haletante. Dami reprit ses caresses, encore à l'extérieur du dernier tissu.

« Tu étais si impatiente que ça ? »

Elle souriait, me posant cette question rhétorique avec une grande bienveillance. Je savais qu'elle pouvait sentir comme j'étais trempée, même à travers la culotte que je portais encore. Je ne cherchais pas à me donner contenance et préférais assumer à quel point elle me rendait effectivement "désespérée" et "impatiente". Je ne voulais pas non plus contrôler mon corps qui s'agitait, mes hanches qui se tortillaient sur ses doigts ou bien mes gémissements qui se faisaient de plus en plus réguliers.

Comme elle m'avait obligée à la regarder, je devais vraiment me concentrer pour garder mon regard fixé sur elle, et c'était réellement difficile. Ses yeux étaient devenus intimidants, et le manque de lucidité que je possédais rendait n'importe quelle tâche compliquée.

Finalement, ses doigts passèrent sous le tissu, et touchaient dorénavant directement ma zone la plus sensible. Pourtant, Dami continua à me faire attendre, continua à me taquiner. Elle glissait simplement sur ma chair, en évitant volontairement mon clitoris et sans jamais me pénétrer. À ce niveau-là, je le ressentais presque comme une torture.

« Tu es magnifique, tu sais. »

Sa voix était calme mais j'avais du mal à intégrer ses paroles. J'étais bien trop étourdie pour comprendre le sens de sa phrase. Néanmoins, elle reprit :

« Bien sûr, c'est le cas à l'extérieur. Ton visage, ton corps... sont tellement beaux. Mais, il ne s'agit pas que de ça. Tu as de grandes qualités que j'admire. Ta patience, ta gentillesse, ta tolérance, ta confiance que tu accordes facilement, et ta grande générosité. J'espère que tu es fière de toi pour la personne que tu es. »

Je comprenais vaguement ses mots et ne répondis pas.

« Tu veux plus, n'est-ce pas ? »

Elle savait très bien comment je la voulais. Toujours mon regard indistinctement attaché au sien, je hochai la tête résolument. Oui, je voulais plus.

« À une condition. Je veux t'entendre dire que tu es fière de toi.

- Q-Quoi ?

- Si tu ne le fais pas, j'arrête. »

Je n'étais pas certaine qu'elle puisse mettre ses menaces à exécution dans tout les cas, mais l'idée qu'elle cesse de me toucher m'affola. Je devais le dire.

Pour encore plus m'y inciter, je sentis son long index s'approcher de mon entrée, et son pouce effleura mon clitoris. Voilà ce que je gagnerais si j'acceptais de la dire. Alors, machinalement, je dis :

« Je... Je suis fière... de moi... »

Son regard brûlant m'analysa un instant puis elle s'opposa :

« Pas assez convaincant, trésor. »

Je marmonnai un juron avant de recommencer, en m'efforçant d'y mettre plus d'énergie :

« J-Je suis fière de moi.

- Encore.

- Je suis fière de moi, putain ! »

Après m'avoir entendu, elle prit possession de ma bouche, puis, comme promis, elle inséra son index à l'intérieur de moi. Mon dos s'arqua et ma respiration s'alourdit d'autant plus, surtout quand Dami commença à tracer des cercles sur le point le plus sensible de mon corps. Par réflexe, je lâchai ses lèvres, et fermai les yeux, ma tête attirée vers l'arrière. Mais sa main libre me rappela à l'ordre. Maintenant mon menton vers le bas, elle me rappela qu'elle me forçait à la regarder dans les yeux. Puis elle laissa cette main à nouveau errer sur le reste de ma peau brûlante.

« Tu mérites tellement de bonnes choses, affirma-t-elle. Tu mérites d'être appréciée, mon trésor. Mais pas seulement par les autres. Par toi, surtout. Tu mérites d'être désirée, aussi. Par toi-même avant tout. »

Elle embrassa ma joue tendrement, contrastant avec l'ambiance luxurieuse. Merde, avec tout ce qu'elle me disait, je n'étais pas persuadée d'être capable de tenir longtemps.

« Tu es formidable. »

À présent, Dami chuchotait. Elle colla sa joue contre la mienne, me comblant d'affection.

« Je t'aime, mon trésor. Je t'aime énormément. Mais j'espère surtout que tu t'aimes toi-même. C'est le plus important. »

Elle accéléra le rythme de ses gestes alors que sa deuxième main vint me caresser la joue avec bien trop de douceur. Je sentais l'orgasme s'approcher à chaque seconde. Toutefois, quand ma respiration s'écourta, elle ralentit brusquement.

« Je ne te lâcherai pas. Je veux t'entendre dire ça, aussi. Dis-le. Dis que tu t'aimes. »

Frustrée par son ralentissement, je me sentais bien obligée de lui obéir. Finalement, à voix basse, à côté de son oreille, contre sa main, j'affirmai :

« Je m'aime, Dami. Je m'aime. Je t'en prie, laisse-moi jouir. »

Je l'entendis sourire contre moi. Elle déposa un nouveau baiser sur ma joue puis reprit une cadence rapide dans ses mouvements.

Le temps qu'il me fallut pour me rapprocher de l'orgasme une nouvelle fois fut court. Tandis que Dami embrassait mon cou, ses doigts glissaient parfaitement à l'intérieur de moi. Entre deux gémissements, je tentai de la prévenir :

« D-Dami... »

Elle sourit contre ma joue, devinant ce que j'essayais de lui dire.

« Vas-y, mon trésor. Jouis pour toi, tu le mérites. »

Et vint l'orgasme. Mon dos s'arqua à nouveau, mes jambes se levèrent, ma tête partit en arrière. Le plaisir que je prenais s'exprima à travers un ultime gémissement. Mes ongles s'agrippèrent à la peau de son dos tandis qu'elle ralentit graduellement ses gestes jusqu'à se stopper complètement.

Tous les instants où elle m'avait taquiné et impatienté se reflétaient dans les longues secondes dont j'eus besoin pour redescendre de mon orgasme. À ce moment-là, ma respiration reprit un rythme plus naturel et je fus suffisamment lucide pour me sentir reconnaissante. À mon tour, je souris grandement, fermant les yeux.

Son autre main, qui n'avait pas quitté ma joue, la caressait avec tendresse. Je pus alors prendre du recul sur la manière dont j'avais été profondément désespérée ce soir. Ses doigts humides rejoignirent sa bouche, qu'elle utilisa pour les nettoyer. Je n'y prêtai pas une grande attention, et vint cueillir amoureusement ses lèvres, en ignorant le fait que je me goûtais à travers elle. J'entourai sa nuque de mes deux mains, dans l'espoir de la rapprocher d'autant plus de moi.

À bout de souffle, je brisai le baiser. Avec un grand sourire, Dami déposa son front contre le mien. Elle n'osa pas briser le silence mais je souhaitais lui communiquer mes impressions :

« Dami..., chuchotai-je avec un large sourire.

- Tout va bien, trésor ? s'enquit-elle.

- Tout va parfaitement bien. Merci. »

Doucement, ses mains revinrent caresser mon corps. Avec beaucoup d'attention et de préoccupation. De la même manière depuis le début de la soirée. De cette manière qui souligne grandement comment elle prend si bien soin de moi.

« Je t'aime, Dami. Merci d'être aussi attentionné. »

Au calme, apaisée, dans les bras de celle que j'aimais tant, je me permis de fermer les yeux et de laisser le sommeil m'emporter. Malgré tout mon travail, je gardais en tête la proposition de Dami, où elle comptait tendrement me forcer à rester avec elle et à prendre soin de moi. Je pouvais être assurée que le reste du week-end serait bien amusant si le début en était parfaitement représentatif.
















10.11.22

Après la fin de Tournesol, je dois bien être sympa un petit peu :DD

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