Chemins
Troie et Yjare couraient depuis environs 5 minutes, à cause d'un arbre vivant qui les poursuivaient dans la forêt.
-T... TROIE !!! ÉVITE !!!
-De quoi ?
Troie se pris une énorme branche en pleine face, ce qui la fit tomber par terre, le crâne en sang.
-TROIE !!!!
Yjare se pencha à son niveau, et l'attrapa dans ses bras, oubliant sur le moment qu'elle n'avais justement JAMAIS eu la moindre force dans les bras.
-Berk... elle sent les pâtes carbonara...
En soulèvant la jeune fille rousse, Yjare se rendit compte que quelque chose bloquait. Les cheveux (pourtant semi-longs) de Troie étaient coincés dans l'écorce du tronc d'un chênes. Yjare tira de toute ces force, mais ça n'arracha qu'un pauvre petit cri de la part de l'autre.
-RAAAAAH... MERDE !!!
C'était une des première (et sûrement la dernière) que la jeune femme jurait. Cela déplaisait beaucoup à sa famille, et elle évitait souvent de se faire remarquer. Bizarrement, quand Aurélie jurait, tout le monde riait, ou se moquait gentiment de son impolitesse, puis oubliait quelques instants plus tard.
L'arbre vivant se rapprochait. Yjare inspira, et s'excusa mentalement de son futur acte pour survivre, elle et la gamine.
Elle attrapa une branche pointue, assez pointue pour tuer, et s'empressa de couper les seuls restes de féminité de la pauvre Troie. Elle lui coupa les cheveux rat les oreilles, déçue de gâcher de si belles mèches qu'elle avait toujours rêvé d'avoir.
-Désolé, sale gosse, mais tu n'auras plus trop l'air d'une fille pendant quelque temps...
Elle réussi facilement sa tâche, et repartit, la rousse sur le dos et le reste de ses cheveux entre l'écorce.
Troie s'était évanouie, et l'image de l'arbre se rapprochant d'elle lui rappelait définitivement quelque chose.
« AH !!! VOILÀ !! C'était le seigneur des bracelets.... Il y avait des tonnes d'arbres vivants, ça me fascinais quand j'étais toute petite.... Je me disais aussi.... »
Elle sourit intérieurement, sans se soucier d'Yjare, qui était sur le point de mourir d'épuisement.
-Qu'elle....Sa....Sale gamine qui est même pas foutue....De...de...tenir debout...
Elle se retrouva devant un petit chemin bétonné, et un panneau qui indiquait :
« Brock et Esteban »
-Eh, le minot !!! Regarde par là !!!
Un long chemin de terre se dressait devant les deux hommes, comme un panneau d'indication. C'est comme si il les forçait à avancer.
-J'ai envie d'y aller.
-Ah non. On s'est déjà pris un toboggan, et en plus j'étais coincé derrière une fille qui bougeait dans tout les sens, alors c'est hors de question que je me refasse avoir.
-J'y vais tout seul, alors !!
-NON, VOUS RESTEZ ICI !!
Esteban attrapa la chemise de Brock, déterminé à ne pas le laisser s'échapper.
-Bon, alors, Brock, écoutez moi bien....
-Oui, je suis toute ouïe.
-Vous voulez revoir les filles ?
-Tu veux dire les deux paires de....
-C'est ça, oui. Tu veux de nouveau les.... Admirer ?
Esteban se dégoûtait lui même à parler sur ce ton.
-Bien évidemment, qui souhaiterait le contraire ?
« Moi.... Pensa t'il, même si Yjare m'intrigue. »
-Alors on va aller les chercher, et trouver un nouveau trou de ver où on pourra imaginer une idée pour s'enfuir d'ici.
-Mais... c'est quoi, un trou de ver ?
-MAIS T'AS RIEN ECOUTÉ DE CE QUE YERAZ AVAIT RACONTÉ ???
-Non, je roupillais.
Esteban oubliait les règle de politesse, vouvoyer un être si insupportable lui était impossible.
-MAIS ESPÈCE DE...
-CHUT !! Regarde !!
Un panneau se dressait devant eux, comme si il avait toujours été la, indiquant une drôle d'inscription.
« Elias »
« Elias » ? Pensa Esteban. Un panneau.... Mais hein ?
-C'EST LE MÉTISSÉ !!! ON Y VA !!!
-MAIS LA FERME, VOUS !!!
Le panneau mettait mal à l'aise, surtout vu l'endroit qu'il montrait. Ça voulait dire que les deux hommes... semblaient devoir emprunter ce chemin sans broncher.
-Bon.... Autant commencer par lui.
-AH NON, HEIN, TU M'AS PROMIS DEUX GROSSES PAIRES DE...
-LA FERME !!!
-Les copains.... Y'a quelqu'un ?
Elias était toujours coincé dans sa prairie artificielle. Il n'y avait aucune sensation de réel aucune odeur. Tout semblait être fabriqué de toute pièce où bien en plastique.
« J'ai peut-être trouvé un trou de ver.... Ce qui serait une bonne nouvelle.... »
L'endroit était presque plus malaisant que le bunker, ce qui effraya le pauvre Elias. Il repoussa donc vivement cette idée. Un trou de ver devait ressembler à un souvenir, un endroit que l'un des rêveur connaissait. Et ça, Elias espérait qu'aucun d'entre eux n'était jamais déjà venu ici. Il était hors de question de rester plus de 5 minutes dans cet endroit.
-Faut que je parte d'ici, puis que je retrouve les autres.
Mais il ne fit rien, il était bloqué.
-S'il vous plaît.... À l'aide...
Un minuscule chemin en gravier avec un panneau où il était inscrit :
« Troie et Yjare »
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