Chapitre 10
Désolée pour le retard. C'est que je n'écris ce livre que au collège et que... Bah c'était les vacances !
De plus comme je l'écris au collège sur papier, il faut que je le recopie que Wattpad et c'est long.
Et je suis aussi sur un nouveau projet d'écriture (en plus de Sentinelles que je vous invites à aller voir) assez important. En effet j'ai utilisé plus de la moitié d'un cahier de bouillon pour mes notes, chose que je n'ai jamais fait et dont je suis plutôt fière. Au moins il est tout planifié et tout prêt, reste plus qu'à l'écrire. Après ça risque de prendre du temps car je compte le publier seulement fini.
Enfin bref (saviez vous que c'est le diminutif de bon revenons en aux faits ?), bonne lecture !
P.S. Le chapitre 11 est en cours de recopiage.
J'ouvre les yeux difficilement. Mes paupières sont lourdes et la lumière du soleil m'éblouit. Je sens que je suis sur quelque chose de moelleux. Elia m'aide à me redresser sur la banquette sur laquelle je suis allongée. Cyriel est assis en face de moi, le cracheur à ses pieds. Il me sourit gentiment.
-Où sommes-nous ? je demande faiblement.
Dans un train. On a réussi Sarkany ! Tu te rends compte ?
Je lui rends son sourire. Il me tend un verre d'eau et une petite pilule.
-Ils m'ont donné ça quand tu as perdu connaissance, m'expliqua Cyriel. C'est censé te redonner des couleurs.
Je la prends avec un peu d'hésitation. Aussitôt, ma vision s'éclaircit et je ne suis plus fatiguée.
-C'est magique ! je m'écris.
Cyriel ne répond pas.
-Est-ce que ça va ? je lui demande.
-C'est juste qu tu m'as fait peur avec ton arrivée fracassante.
Je lui prends la main.
-Je suis désolée. J'ai demandé à Elia de foncer et le choc de l'atterrissage à dû me faire perdre connaissance. C'est ma faute. Mais le principal c'est qu'on est qualifiés, non ?
Je lui fais un sourire radieux qu'il me rend aussitôt. J'ai un peu menti. Je ne me souviens pas vraiment du crash. Je me rappelle seulement d'une vive douleur à la poitrine et d'une voix dans ma tête au moment où l'inconscient m'emportait. Qu'elle était cette voix ? Je ne sais pas, j'ai sûrement rêvé.
Je regarde mon coude, intact. C'est étrange. J'aurai juré qu'il était égratigné.
-Où allons-nous ? je demande pour changer de sujet.
Question idiote, je connais déjà la réponse. Tout le monde le sait. Mais j'écoute tout de même la réponse de Cyriel, comme pour m'assurer que je ne rêve pas.
-De l'autre côté des montagnes. La Nouvelle-Dragonslay.
Ce nom passe en boucle dans mon esprit. La Nouvelle-Dragonslay. Tout le monde rêve d'aller là-bas.
Notre pays est divisé en deux parties : le côté ancien, habité par les premiers humains, et le côté nouveau, réservé aux participants du concours, aux diplomates et aux riches. Personne ne peut entrer dans cette partie de Dragonslay sans autorisation. Ciel et terre sont surveillés jour et nuit. À ce qu'on raconte se serait un endroit totalement différent de là d'où je viens et très futuriste.
-Je n'arrive pas à y croire, je souffle.
-Tu risque d'être déçue, soupire Cyriel.
-Pourquoi ?
-On est arrivés.
Je colle mon front contre la fenêtre, m'attendant à être surprise par des trains volant où je ne sais quoi d'autre d'inhabituel. Mais je ne vois pourtant qu'une vaste étendue d'herbe. Rien de plus.
-Tu es sûr ? je demande, perplexe.
-Certain. Cela fait au moins 10 minutes qu'on est à l'arrêt mais ils nous ont dit de rester dans nos cabines.
-Ce n'est peut-être qu'un simple arrêt, je propose.
Cyriel ne répond pas. Nous restons assis ainsi en silence durant plusieurs minutes jusqu'à ce que la porte de notre cabine s'ouvre, révélant la belle rousse.
-Cyriel Vaineurch et votre dragon, veuillez me suivre.
Elle s'écarte du passage. Cyriel tourne la tête vers moi. Je lui fait signe d'avancer. Il me sourit, fait un geste de la main à son cracheur pour lui indiquer de le suivre et sort. La porte se referme derrière eux, me laissant seule avec Elia.
-Ne t'en fais pas pour lui. Il s'en sortira.
Je sursaute en entendant de nouveau la voix dans ma tête. Douce et rocailleuse à la fois.
-Qui est là ? je demande d'une voix tremblante.
Je tourne instinctivement mon regard vers Elia. Elle est assise face à moi et me regarde attentivement.
-C'est moi, Elia.
J'écarquille les yeux.
-Co... Comment est-ce possible ?
-Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit plus tôt.
-De quoi ? Que tu parles dans ma tête.
-Je suis télépathe, en effet.
-Tu veux dire que tu peux lire... mes pensées ?
Je m'efforce de ne penser à rien, ayant peur de ce qu'elle pourrait découvrir.
-J'ai seulement regardé au début pour m'assurer que tes intentions n'étaient pas mauvaises. Mais sinon je ne suis jamais rentrée dans ta tête, ni dans celle de ton petit copain. Je respecte l'intimité des gens.
Je me détends légèrement.
-Est-ce que... Cela à un rapport avec l'incident de la course ?
-A vrai dire je ne sais. J'ai comme senti une bouffée d'énergie.
-Pour moi c'était l'inverse. J'étais comme... vide. J'avais mal.
-Je n'ai pas de réponses à ces interrogations.
Nous restons un long moment en silence à nous regarder dans le blanc des yeux. Je suis la première à briser le silence qui s'est installé.
-Ai-je d'autres choses à savoir sur toi ?
Elle semble réfléchir quelques secondes.
-Non je te dis la vérité. Je ne pensais pas me faire une amie encore moins une humaine. Et pourtant c'est ce que tu es. Alors crois-moi je ne te mentirais pas. Mais si tu veux plus de détails n'hésite pas à me demander plus infos.
-Je n'en ai aucune, je souris.
-Ah et je ne pensais pas non plus participer au grand concours, et, oh, quelle surprise ! J'y suis.
J'éclate de rire.
-Merci de m'accompagner et de me soutenir dans cette quête impossible.
-Tes intensions sont nobles, Sarkany. C'est moi qui te remercie.
Je m'apprête à lui poser une question, mais suis interrompue par un homme entrant dans notre cabine.
-Sarkany Kannuiyi et votre dragonne, veuillez me suivre, dit-elle.
Je me lève et lui emboîte le pas, Elia à ma suite. L'homme nous conduit deux compartiments plus loin, où nous débouchons sur une grande salle très luxueuse. Trois personnes se tiennent debout à quelques mètres les uns des autres. Deux hommes d'un certain âge et une femme de seulement quelques années de plus que moi.
L'homme qui m'a conduite ici me montre une chaise face à eux et me fait signe de m'y asseoir. Je m'exécute et il repart me laissant seule avec les trois inconnus. Elia se poste à mes côtés. Les deux hommes la détaille avec envie. La dragonne ne cille pas et garde la tête la tête haute. Je fais de même alors que l'un des hommes.
-Je me nomme Ser. Si vous êtes ici Mme. Kannuiyi, c'est pour faire un choix.
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