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✨~[II/31]~✨


Livre II : Chapitre 31


Larrow et Lym sortirent de la maison des Lorn et contournèrent le potager pour arriver à la lisière de la forêt, où ils s'enfoncèrent. Meg dormait toujours comme une pierre, laissant de temps à autres échapper un léger ronflement.

Elle se laissa lourdement tomber dans la neige, et chassa d'un geste la couche de givre brillante qui avait recouvert son sac à dos. Elle l'ouvrit et en tira une barre de céréales au chocolat dans laquelle elle mordit avec voracité, mais elle maudit immédiatement son impulsivité. Elle écarta la barre de céréales qui avant faillit lui casser toutes les dents tant elle avait durci dans le froid. Grimaçante, Lym s'efforça de manger tout de même en tentant de ne pas finir édentée.

Larrow s'était assis un peu plus loin, dos à un arbre, et regardait fixement le ciel blanc et nuageux au-dessus de lui.

- Dis, Larrow, l'appela Lym.

Il posa une main sur ses lèvres en indiquant d'un geste Meg, toujours endormi.

Dis, Larrow, répéta-t-elle, télépathiquement, cette fois.

Il leva les yeux au ciel, excédé. De toute évidence, Meg n'était qu'une excuse et il n'avait seulement pas envie de parler.

Quand on parlait avec Hyther, tu as dit « ma sœur ». Pourtant, tu m'avais dit que tu étais fils unique.

Je n'ai pas de sœur, répliqua-t-il.

Est-ce qu'elle est... ?

Non. Je n'ai pas de sœur, et je n'en ai jamais vraiment eu.

Alors pourquoi tu as dit ça ? C'était seulement pour l'émouvoir et le convaincre de parler ? Elle trouva cela cruel ; même s'ils avaient désespérément besoin des informations que détenait Hyther Lorn, ils n'avaient pas pour autant le droit de mentir ainsi.

J'ai pas envie d'en parler, Lym, lâcha Larrow.

Si elle ne le connaissait pas aussi bien, elle aurait juré avoir vu des larmes dans ses yeux avant qu'il ne les referme avec un air las.

Le lendemain, à l'aube, alors que le soleil apparaissait à peine entre les arbres, la relève arriva pour prendre leur place. Un garçon tellement haut qu'il se cognait aux branches d'arbre et une fille à l'air si énervé qu'elle les aurait sans doute étripés s'ils avaient essayé de lui parler. Ils étaient plus âgés qu'eux, peut-être avaient-ils dix-neuf ans, mais Lym ne put s'empêcher de penser, en voyant leur visage juvénile couvert d'acné et l'espoir dans leurs yeux, qu'ils étaient, eux aussi, seulement des enfants.

Meg semblait presque déçu de laisser son poste derrière lui et leur laissa la place avec un air officiel et sérieux tandis que Larrow, un peu plus loin, était déjà occupé à tracer l'enchantement dans le parterre feuillu. Puis ils allèrent se poster au milieu du cercle doré, et une lumière éblouissante commença à les envelopper jusqu'à ce qu'ils soient incapables d'y voir.

En rouvrant les yeux, ils se retrouvèrent au milieu des champs verts qui entouraient l'arbre d'Eleuth et furent immédiatement assaillis par une chaleur qui était presque étouffante après le froid glacial d'Angleterre. Lym s'empressa d'enlever son bonnet de laine noire de sa tête en grimaçant. L'odeur des sapins et de la neige piétinée, mêlée à celle de glace mentholée qui rappelait celle de Larrow, fut remplacée par les senteurs de fleurs et de soleil. En effet, perçant la mer mouvante d'herbe grasse, de petites fleurs dorées ou colorées apparaissaient en parsemant la verdure comme des étoiles éparpillées dans le ciel.

Meg s'éloigna après les avoir salués, et se dirigea, en courant presque avec un air anxieux, vers l'arbre géant où il disparut. Larrow et Lym échangèrent un regard épuisé. Le lendemain étant le weekend, les professeurs ne leur avaient pas accordé quelques jours de repos après leur mission, et ils devraient donc assister aux cours de Soin et d'Étude qu'ils avaient ce jour-là. D'un pas lourd, ils retournèrent jusqu'au chêne immense et entrèrent dans le trou gigantesque qui se déployait entre ses racines pour laisser voir la cafétéria. Puis ils grimpèrent jusqu'aux branches de l'arbre et chacun alla rejoindre sa chambre, où ils s'effondrèrent, gagnés par la fatigue.

Lym fut réveillée par deux mains qui la secouaient par les épaules sans ménagement, et elle se redressa d'un bond, affolée, avant de donner par reflexe un coup de genou à la personne qui l'attaquait pendant son sommeil. Elle entendit quelqu'un pousser un cri de surprise et fouilla la salle à la recherche de son attaquant, mais tout ce qu'elle vit fut un Shay à l'air particulièrement énervé qui s'était de toute évidence pris un gros coup inattendu. Elle écarquilla les yeux.

- Lake ? Mais qu'est-ce que tu fous là ?

- Moi aussi, ça me fait plaisir de te revoir.

Il se plia en deux en grognant à cause de la douleur.

- Sérieusement, Alley, ça fait mal, gémit-il en la foudroyant du regard.

- Mais que... balbutia-t-elle en jetant des coups d'œil anxieux autour d'elle pour découvrir qu'elle s'était endormie sur son lit défait, tout habillée, dans ses vêtements de la veille.

- On a cours dans dix minutes, siffla Shay. J'ai pensé que ce serait pas mal de te prévenir.

Elle ouvrit de grands yeux abasourdis. Dix minutes ? Elle n'aurait ni le temps de se changer, ni d'aller manger un morceau, mais elle pourrait peut-être arriver à l'heure si elle se dépêchait. Elle se sentit un peu coupable d'avoir frappé Shay.

- Merci de m'avoir réveillée. Et désolée pour le coup, mais, quand quelqu'un vient me secouer comme un prunier, mon premier réflexe, c'est de taper...

- T'inquiète, soupira-t-il. Dépêchons-nous ou on va arriver une heure en retard !

Elle hocha la tête avec approbation et lui emboîta le pas à l'extérieur après avoir saisi au passage son vieux sac plein d'affaires jetées pêle-mêle. Elle avisa sa tenue, incertaine. Sa combinaison de Dragomire, qui était l'un de ses seuls vêtements qu'elle était parvenue à ne pas couvrir de taches de peinture, ainsi que de vieilles bottes brunes. Les pans de son pantalon étaient humides et sentaient la neige fondue. Rien de bien glorieux.

Mais elle n'avait pas du tout le temps de se changer, ni de passer un coup de peigne à ses cheveux ébouriffés, emmêlés et pleins de feuilles. Elle n'aurait pas été surprise outre-mesure si elle avait découvert qu'une colonie d'écureuils s'était installée dans sa tignasse. Elle priait tout de même pour que ce ne fût pas le cas ; Shay prendrait bien trop plaisir à nommer chacun des écureuils avec des noms plus ridicules les uns que les autres.

Shay et Lym arrivèrent dans la cafétéria, vide à une heure aussi tardive, et sortirent au milieu de la pelouse envahissante, où les attendaient Kosh et Elyra. En revanche, Larrow était invisible. Kosh se précipita vers Lym pour la serrer de toutes ses forces contre lui, l'empêchant momentanément de respirer, puis Elyra s'approcha avec un énorme sourire pour la prendre dans ses bras à son tour.

- Ça fait plaisir de te voir ! s'exclama Kosh, avant de leur rappeler d'une voix pleine d'anxiété ; mais on est très en retard.

- On sait, Koshy, soupira Shay. Allons-y.

Ils commencèrent à avancer vers le promontoire où les attendaient probablement Zale et les autres élèves qui, eux, n'étaient pas en retard, et parlèrent en même temps d'une voix essoufflée par les grands pas qu'ils faisaient.

- C'était sympa, votre mission ? demanda Elyra d'un ton hachuré.

- Ouais, sympa, répéta Lym en restant vague.

- Au moins, c'était seulement de la surveillance, donc vous ne vous êtes pas mis en danger ou quoi que ce soit.

Elle ne répondit pas à Kosh, car elle savait parfaitement comment ils réagiraient si elle leur disait immédiatement la vérité.

- Et vous, quoi de neuf ?

- On a fait plusieurs découvertes, fit gravement Kosh. Il faudra qu'on vous les raconte quand Larrow sera là.

Elle acquiesça d'un hochement de tête, et ils se turent, trop essoufflés, de toute façon, pour dire le moindre mot. Ils passèrent devant le cours de Markus Luis, qui était occupé à enseigner aux élèves comment combattre des créatures marines, près des étables pleins de chevaux qui les regardaient avec curiosité. Lukas était assis dans un coin et écoutait avec attention. Cependant, pas la moindre trace de Cléandra. La jeune fille n'était-elle toujours pas revenue de la tâche que lui avaient confiée les auctors ? Sauf si elle avait quitté l'Académie ? Dernièrement, quelques élèves avaient arrêté de venir, et c'était apparemment car ils ne voulaient pas participer dans la guerre qui arrivait vers eux à toute allure. De même, même s'ils en recevaient plusieurs fréquemment, beaucoup de videntis refusaient de rejoindre l'Académie, ce qui était compréhensible quand on savait qu'on y manquait d'effectifs et que le moindre élève devenait immédiatement un soldat pour les Dragomirs.

Ils arrivèrent dans la clairière où les attendaient Zale et les autres élèves, parlant d'un ton animé de la meilleure manière de poursuivre un dragon à dos de son Equitem. Lorsqu'elle les vit, elle leur adressa un regard énervé, mais alors qu'elle s'apprêtait à leur donner des heures de travaux aux Galeries pour les punir de leur retard, elle vit Lym, encore vêtue de sa combinaison de Dragomire et de toute évidence épuisée. Elle sembla se souvenir de sa mission, car ses reproches moururent dans sa gorge. Elle hésita un instant, puis finit par leur faire signe de rejoindre les autres. Lym repéra Larrow dans la foule d'élèves et vint s'asseoir à côté de lui.

- Salut, fit-elle en lui souriant.

- Salut. Laisse-moi deviner, tu n'as pas eu le temps de manger quoi que ce soit parce que tu n'as pas mis de réveil ?

- Je suis vraiment si prévisible que ça ?

Il tira quelque chose de son sac et le lui lança. L'attrapant au vol, elle vit qu'il s'agissait d'un petit paquet en papier craft dans lequel se trouvait un petit tas de cerises.

- Oui, répondit Larrow sans se départir de son vague sourire.

- Merci, dit Lym en lui rendant son sourire, déballant avec empressement le tas de fruits.

Zale lui aboya dessus pour son manque d'attention, mais elle ne parvint pas à lui retirer sa bonne humeur matinale. Lorsqu'elle eut terminé ses explications et leur eut fait signe d'aller s'occuper de leurs dragons, tous les élèves se ruèrent vers les cabines de réserve où se trouvaient la nourriture, les selles et les ustensiles permettant de limer les griffes ou de polir les écailles.

Lym, qui avait hâte de revoir Laxy, se saisit d'un gros sac dans lequel elle jeta pêle-mêle poissons entiers aux écailles glissantes comme du savon et racines veinées de bleu à l'entêtante odeur de gingembre, puis elle hissa le sac, qui était à présent incroyablement lourd, sur son épaule et s'apprêtait à sortir du cabanon lorsqu'elle croisa Kosh.

- Lym, lui glissa-t-il d'un air surexcité, j'ai failli oublier ! Durant ton absence, Zale a annoncé qu'Aval, mon dragon, était assez ouvert pour pouvoir cohabiter avec d'autres êtres humains ! Tu veux venir lui rendre visite ? Shay et Elyra l'ont déjà vu mardi...

- D'accord, assura Lym. Montre-moi le chemin, je te suis !

Il lui adressa un grand sourire, puis se précipita vers les escaliers de craie. Elle lui emboîta le pas, malgré le poids insolite du sac qui pesait sur son épaule.

Ils dévalèrent les marches jusqu'à la grotte de son dragon. À l'intérieur, elle trouva un endroit plutôt sombre, mais très bien décoré, avec des plantes qui poussaient dans les fentes de la roche et des lianes courant sur les parois pierreuses ; il avait mis contre le mur un abreuvoir peint en vert, qui était de toute évidence la couleur préférée de son dragon puisque tout était à peu près de cette teinte-là. Au lieu d'un tas de paille ou de couvertures pour servir de couchettes, il avait empilé un tas d'herbes verdoyantes qui formaient un nid circulaire, dans lequel était niché Aval.

C'était un Vandor, et ses écailles plates et larges étaient donc vertes. Alors qu'elle avait vu de ces bêtes ayant des écailles bleutées, celles-ci étaient d'un vert tendre, tirant légèrement vers le jaune, et des cornes couleur moutarde légèrement recourbées sur lesquelles Kosh avait accroché des couronnes de fleurs ornaient sa tête. Lym s'efforça d'imaginer Kosh en train de tresser des couronnes de fleurs, sans doute avec l'aide d'Elyra qui en était l'experte, et elle trouva la scène tellement adorable qu'elle eut du mal à réprimer un large sourire attendri.

Il avait de grands yeux jaune chartreuse fendus de pupilles verticales, comme des yeux de serpent, une très longue queue hérissée de ce qui ressemblait à un plumeau couleur moutarde et un museau plutôt plat aux narines fines. Malgré tout, il avait l'air particulièrement amical. Alors que la plupart des dragons qu'elle avait rencontrés lui avaient tout d'abord été hostiles, celui-ci semblait tout au plus curieux de la voir. Kosh s'approcha du Vandor avec un air amical et tapota gentiment son museau, que la bête courba jusqu'à lui pour qu'il puisse l'atteindre.

- Aval, je te présente Lym.

Le dragon la toisa avec curiosité, et elle lui adressa un geste de la main amical. Il avait dû dire mentalement quelque chose à Kosh, car celui-ci étouffa un rire.

- Qu'est-ce qu'il a dit ? s'enquit Lym.

- Il tient à t'informer du fait que tes cheveux sont en feu, et que tu risques de brûler vivante.

Lym pouffa, très amusée.

- En tout cas, il est très beau !

Aval se rengorgea, relevant le museau avec fierté, et deux petites flammèches fauves échappèrent à ses narines.

- Merci, sourit Kosh en tapotant le cou de l'animal, ne parvenant plus à toucher sa tête. Il t'aime bien ! Mais je ne te retiens pas, je suppose que tu as vraiment hâte de revoir Galaxie.

Elle aurait bien voulu nier et rester auprès de lui pour faire un peu plus connaissance avec Aval, mais, en effet, Laxy lui manquait. Elle hocha la tête.

- J'espère que tu pourras bientôt rencontrer Laxy.

- J'espère aussi, approuva Kosh.

Puis elle le salua, fit un geste d'au revoir à Aval et sortit de la grotte ; devant elle s'étalait l'immensité de la mer, qui était ce jour-là plus grise que bleue, parcourue d'acier et d'écume blanche. De nombreux dragons, dont ceux d'Elyra et de Larrow, Flamme et Glass, volaient au dessus de l'étendue immense et mouvante, piquant de temps à autres pour en tirer un poisson qui paraissait minuscule entre leurs griffes, une baleine ou encore une pieuvre. Apparemment, aujourd'hui était le premier jour de vol d'Elyra. À moins qu'elle n'ait commencé durant son absence à s'aventurer dans les airs sur le dos de son dragon. Dans tous les cas, elle volait comme si elle était née avec des ailes, avec un naturel surprenant. Lym se détourna de la forme couleur rubis de son dragon, sentant un pincement d'envie. Elle aurait aimé pouvoir voler comme son amie.

Elle descendit de nouveau les marches de craie, car l'étage des Galeries où séjournait Laxy était en-dessous de celui qu'occupait Aval. Arrivant enfin devant la grotte de son Equitem, elle découvrit que l'endroit était vide, mais elle ne s'en attrista pas plus que ça ; elle s'y attendait. Son dragon passait rarement beaucoup de temps à voler, surtout en pleine journée. Il préférait survoler la mer et Eleuth pendant la nuit, étant donné qu'il s'agissait d'un dragon principalement nocturne. Il reviendrait donc probablement très vite.

Elle se dirigea vers la grosse mangeoire qu'elle avait bâtie dans un coin avec l'aide précieuse de Larrow, et y déversa le contenu de son sac en toile avant de jeter celui-ci dans un coin. Puis elle se dirigea vers le tapis de paille qui servait de lit à Galaxie et commença, laborieusement, à changer les touffes de chaume sale, qu'elle jeta sur le côté pour s'en débarrasser plus tard. Alors qu'elle s'attelait à mettre en place les photographies affichées sur les murs que le vent avait balayées, Laxy s'engouffra dans sa tanière en repliant ses grandes ailes de toutes les couleurs du crépuscule.

Lym ! lui transmit-il tout en rugissant de contentement. Tu es rentrée !

- Évite de m'écraser, ou tu pourras pas profiter de ma présence bien longtemps ! le sermonna-t-elle.

Elle courut sur le côté, se plaquant contre le mur, pour lui laisser la place de se poser. Il vint se nicher dans son tas de paille, ses grands yeux lavande étincelants. Malgré son faux air bougon, Lym ne put s'empêcher de lui sourire.

Où étais-tu ?

- En mission, répondit-elle en redressant fièrement le menton.

Tu sens la neige, les sapins et le thé, remarqua-t-il en dilatant les narines et en fronçant le museau.

Lym avait toujours trouvé cette manie de froncer le museau très amusante, étant donné qu'elle faisait exactement la même chose en fronçant son petit nez retroussé piqueté de taches de rousseur. De même, elle avait remarqué qu'elle-même secouait rageusement la tête lorsqu'elle était contrariée, comme lui qui agitait sa grosse tête écailleuse si elle se trompait en lui apportant la mauvaise variété de poisson. Comme quoi ils s'empruntaient parfois des gestes ou des tics, inconsciemment. Peut-être était-ce à cause du fort lien mental qu'ils partageaient. C'était courant de voir des Equitem et leurs cavaliers s'imiter l'un l'autre inconsciemment. Après tout, leurs esprits étaient connectés.

- Peut-être parce que je suis allée dans une forêt de sapins enneigée, proposa Lym.

Et il y avait du thé ?

- Bien sûr, j'étais dans une région où il pleut du thé.

Il cligna des yeux, ne comprenant pas, de toute évidence, qu'il s'agissait d'humour. Malgré tout, il hocha la tête avec ce qui était l'équivalent dragon d'un sourire.

Tu m'as manqué.

- Vraiment ? Je t'ai tellement manqué que tu pourrais peut-être m'emmener en ballade sur ton dos, non ? proposa-t-elle, pleine d'espoir.

Dans tes rêves !

Malgré sa déception, elle étouffa un rire. Il était aussi têtu qu'elle, décidemment.

- Toujours insupportable. Mais tu sais quoi ? Toi aussi tu m'as manqué, sac d'écailles.

(chapitre corrigé ✔)

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