Livre II : Chapitre 16

Lym entrouvrit les yeux, encore à moitié endormie, et fut assaillie par une fraîcheur inattendue qui couvrit ses bras de chair de poule. Déboussolée, elle se redressa sur le lit en écartant d'un geste les fins draps blancs qui la recouvraient ; où était-elle ? Le décor ne ressemblait pas à sa chambre dont les murs d'écorce disparaissaient sous les étagères de livres et les posters, remplie de matériel de dessin, de chevalets cassés et d'affaires entassées. Ici, les murs étaient d'un bleu pastel délicat, des rideaux de lin voletaient dans la brise que la fenêtre entrouverte laissait passer, et il y avait trois autres lits à côté dans lesquels dormaient Elyra, Carol et Nina Djaili. Avec soudaineté, elle se souvint des évènements de la veille.

Après avoir longuement parlé de tout ce qui était arrivé aux Djaili et décrété qu'ils sècheraient les cours le lendemain en attendant des nouvelles sur la famille des rescapés, Kosh avait installé les quatre filles dans la chambre d'amis et avait déplacé des matelas pour que les quatre garçons puissent partager sa propre chambre, assez spacieuse. Elyra et elle avaient encore parlé, tard, jusqu'à ne plus pouvoir garder leurs yeux ouverts, cachées sous des draps pour ne pas réveiller Nina et Carol. Elles avaient bavardé tout d'abord de tout et de rien, de leurs acteurs et actrices préférés, de l'énorme crush d'Elyra sur Brie Larson, sur leurs dragons. Puis elles avaient abordé le sujet de la guerre, et finalement, lorsqu'il était si tard qu'elle était fatiguée et ne pouvait plus se retenir, Elyra avait pleuré sur l'épaule de Lym, lui confessant à quel point elle avait peur pour ses parents, ses frères et sœurs, ses amis, sa vie. Elle avait murmuré qu'elle détestait être aussi lâche, et Lym l'avait prise dans ses bras, lui avait caressé le dos et les cheveux, lui avait murmuré qu'elle, elle la trouvait courageuse. Lym n'avait pas pleuré. Elle s'était sentie soulagée après avoir laissé couler ses larmes avant l'enterrement de Sofy, mais elle détestait toujours le sentiment de vulnérabilité que l'on ressentait en pleurant.

Non pas qu'Elyra fût vulnérable. Elle était une héroïne, une lionne qui bataillait toujours griffes et ongles. C'était ce qu'elle pensait, et ce qu'elle lui avait dit la veille en la serrant dans ses bras jusqu'à ce qu'elle ne s'endorme.

Lym frissonna à nouveau, et jeta un coup d'œil aux rideaux qui se soulevaient au gré de la brise glaciale qui s'infiltrait par la fenêtre. Encore ankylosée après ce long repos, elle entreprit de ramasser les draps qu'elle avait repoussés sur le côté et se redressa. Elle posa les pieds sur le sol froid, ne faisant qu'augmenter ses frissons, et alla jusqu'au balcon, d'où elle put admirer la clairière verte et herbeuse où étaient dressées les maisons des Bluewell et des Estrell ; l'odeur de petrichor et d'aiguilles de sapin qu'elle associait maintenant directement à Shay lui envahit les narines. Derrière les conifères qui embaumaient la sève séchée, elle pouvait voir, sous la voûte noire piquetée d'étoiles dispersées comme des diamants jetés dans l'eau, un coin de ciel d'un bleu pur. Du côté de la maison immense des Estrell, elle crut voir une légère lumière qui émanait des étages supérieurs. Elle plissa les yeux, handicapée par sa légère myopie. Dans l'un des bureaux, quelqu'un était occupé à griffonner sur des documents à l'allure importante, courbé ; au travers des immenses baies vitrées, il était bien visible, et elle put même apercevoir ses cheveux blond foncé. Frappée de stupeur, elle comprit qu'il s'agissait du père de Shay, qu'elle observait à son insu ; malgré ses efforts, il lui fut impossible de voir ses traits et elle finit par abandonner, bien qu'elle eût aimé donner un visage à celui qu'elle détestait pour avoir fait souffrir son ami.

Transie de froid et les doigts engourdis, elle referma finalement la fenêtre pour ne pas attraper un rhume, sachant qu'après la chaleur agréable d'Eleuth, l'air glacial d'automne qui occupait l'Angleterre en se moment n'avait rien de plaisant. Elle retourna se rouler en boule dans ses draps, mais elle eut beau attendre jusqu'à ne plus voir un seul coin de ciel noir par la fenêtre, le sommeil ne vint pas. En pestant à voix basse pour ne pas réveiller les sœurs Djaili, elle ramassa finalement son ordinateur portable qu'elle ouvrit et alluma, assise en tailleur sur le lit.

Lorsqu'ils avaient réparti les tâches des recherches à faire, Kosh avait fouillé les réseaux sociaux pour essayer de retrouver les comptes qui communiquaient dans les rapports d'Eleuth, les surnommés Lady_bug et Loki73, mais ses recherches ne s'étaient pas révélées des plus fructueuses. Elle attendait toujours les résultats de Larrow, censé décrypter le message codé qu'ils avaient intercepté. Il n'avait en réalité pas eu le temps de se pencher sur la question. Il avait beaucoup à faire, entre son entraînement et ses recherches sur la Toxine. Lym, elle non plus, n'avait pas du tout eu le temps de remplir sa part du marché, c'est-à-dire éclaircir le message envoyé par les deux comptes mystérieux. Si la majorité du chat lui paraissait assez clair, l'identité de celui que l'on surnommait « Tric Trac » lui était inconnue. Passe mon salut à Tric Trac, relut-elle. Retournant sur Internet, elle tapa à nouveau ces quelques lettres sur le moteur de recherche et, comme d'habitude, ce qui lui fut d'abord présenté fut un ensemble de sites de jeux de sociétés et de noms d'hôtels et d'établissement variés, des restaurants aux librairies réparties un peu partout dans le monde. En désespoir de cause, comme elle ne trouvait toujours rien, elle finit par cliquer sur le premier lien, celui concernant les jeux de société, et le parcourut distraitement sans trop s'attendre à un quelconque élément intéressant. Finalement, épuisée et encore à moitié endormie, elle se mit à taper aléatoirement des mots qui auraient pu piquer sa curiosité accompagnés des mots Tric Trac, lorsque soudain un élément attira son attention.

« Drakon ; le jeu Tric Trac de Tom Jolly ».

Drakon. Voilà ; Tric Trac était tout simplement le nom de code pour Drakön Lorn, Drake, en somme. À moins qu'il ne s'agisse d'une grosse coïncidence, ce qui n'était pas impossible non plus. Retrouvant son enthousiasme perdu, les yeux de nouveau grands ouverts et dans lesquels se reflétait l'écran dans la semi-obscurité, elle entreprit de traduire le chat qu'ils avaient interrompu, ayant à présent la complète connaissance des codes.

Elle termina son labeur lorsque le soleil avait entièrement illuminé la clairière de sa lueur matinale. La pendule qui laissait échapper un son régulier indiquait sept heures trente.

Lym se leva d'un bond, surexcitée, et courut à toute allure vers la chambre voisine. Elle entra sans frapper et se précipita à l'intérieur avec fracas, faisant se lever d'un bond Kosh, Larrow, Shay et Léon qui se redressèrent en hurlant, vêtus de pyjamas trop grands et emmêlés dans leurs draps. Shay avait l'air encore endormi et ses cheveux étaient encore plus ébouriffés que d'habitude : quant à Larrow, elle ne l'avait jamais vu aussi surpris, ses grands yeux délavés écarquillés de stupeur et d'incompréhension. Par reflexe, il porta une main à son chevet et tira de son fourreau son épée Draksaura, mais Lym passa devant avec impatience, abaissant la lame d'un geste.

- C'est moi, bande de crétins.

- On avait remarqué, marmonna Shay en se laissant retomber sur son lit. Je connais pas deux milliards de personnes qui entrent sans toquer et nous sautent dessus à l'aube.

- J'ai failli faire une crise cardiaque, siffla Kosh en posant dramatiquement une main sur son cœur.

- Oh, pauvre Koshou ! s'écria Shay.

- Tout va bien, Lym ? demanda Larrow en lâchant Draksaura pour se diriger vers elle.

Il la prit doucement par les épaules, comme s'il pensait qu'elle avait fait encore un cauchemar. Elle lui répondit par un sourire en posant d'un geste qu'elle espérait apaisant une main sur la sienne, puis se tourna vers le petit Léon Djaili qui semblait traumatisé à vie et la regardait avec un air abasourdi.

- Désolée de t'avoir réveillé comme ça.

- J'ai pas le droit à des excuses, moi ? s'offusqua Kosh, mais Lym l'ignora.

- Tu peux aller dormir dans la chambre voisine... et toi, tu peux aller nous chercher Elyra, s'il te plaît, Larrow ?

Léon hocha la tête avec un air troublé et sortit de la chambre de Kosh, suivi par Larrow ; Shay essaya de le suivre, mais Lym l'arrêta en le saisissant par la manche.

- Tu vas où ?

- Moi aussi, je veux dormir, bougonna-t-il.

- J'ai réussi à décrypter l'intégralité du chat, mais si tu ne veux pas savoir, alors d'accord, va donc dormir... Mais tu ferais alors bien un piètre James Bond.

- Bon, bon, je reste...

Ils s'assirent en cercle sur l'énorme lit aux draps bleus de Kosh ; tout autour, elle put observer le décor, le papier peint bleu Klein parsemé de lumières jaunes qui rappelait une galaxie, les maquettes de vaisseaux spatiaux qui témoignaient de sa fascination pour l'espace, un petit astronaute en carton... Sur le bureau, on voyait une mappemonde, des crayons et des cahiers soigneusement rangés et des dossiers d'exercices de maths et d'Histoire. Il y avait même un tableau de Mendeleïev. Elle vit aussi des posters d'équipes apparemment célèbres de hockey, des trophées du même sport, toutes sortes de décorations variées, ainsi qu'une crosse adossée soigneusement au mur. Plus loin, détonnant au milieu du rangement maladif de la chambre, se trouvait une raquette semblable à celle de tennis mais en plus longue, jetée négligemment dans un coin.

- Tu fais du hockey ? demanda-t-elle, surprise et intriguée, en marchant d'un pas énergique vers la crosse, qu'elle prit pour agiter dans l'air, manquant de renverser la mappemonde.

- Oui, répondit fièrement Kosh.

- Et tu es fort ?

- Je me débrouille.

- Il était le meilleur du lycée, interrompit Shay avec une fierté fraternelle, faisant rougir son ami.

- Et ça ?

Lym attrapa la raquette négligemment abandonnée au milieu du rangement de la chambre.

- Ça, c'est moi, sourit Shay.

Elle agita la raquette sans la lâcher des yeux pour autant.

- Bonjour, Lake. Je ne savais pas que tu t'étais changé en raquette.

- Je veux dire que c'est à moi, se corrigea Shay en pouffant, se levant souplement pour la rejoindre. Comme la moitié des trucs ici, en fait.

Maintenant qu'il le lui faisait remarquer, elle put voir effectivement beaucoup d'affaires qui n'appartenaient pas à Kosh traîner dans la salle ; un vieux pull rouge qui était de toute évidence à Shay accroché à une chaise, un tas de fournitures scolaires trop déchiquetées pour appartenir au studieux Kosh, et un ballon de caoutchouc partiellement en lambeaux qui portait les initiales S.E. et roulait d'un coin à l'autre de la pièce. Lym fit tournoyer entre ses doigts le manche de la raquette, essayant d'effectuer des figures mais n'arrêtant pas de la faire tomber.

- C'est une raquette de tennis ?

- De Squash, en fait.

- C'est quoi ?

- Un sport.

- Je ne m'en doutais pas un instant, Lake, s'amusa Lym en balançant la raquette pour frapper un objectif imaginaire. Je pensais que c'était une pratique particulière de yoga.

- Eh bien non, quel étonnement, pas vrai ?

Elle essaya de faire tournoyer de nouveau la raquette mais la lâcha, et elle faillit décapiter Larrow et Elyra qui entraient dans la salle et durent se baisser pour l'éviter.

- Bonjour à toi aussi, siffla Larrow en se redressant.

- Vous faites quoi ? demanda Elyra en avisant Kosh, debout sur le lit et en pyjama, qui brandissait une crosse de hockey et s'empressa de se rasseoir en rougissant.

- On parlait des sports qu'on fait, répondit Lym en retournant chercher la raquette. Je te fais un topo ; Shay, Squash, Kosh, Hockey.

- Tu en faisais, toi ? s'enquit Elyra en prenant place à ses côtés.

- De la natation, répondit-elle. J'adore ça. Et toi...

Elle avisa le pyjama rose et orange d'Elyra qui arborait les mots « VIVE LA DANSE » en grosses lettres, accompagnés de chaussons à rubans pailletés.

- Laisse-moi deviner, tu faisais de la boxe.

- Quelle perspicacité. Larrow ?

- Escrime et course à pied, répondit-il en se laissant tomber sur le lit de Kosh avec un bâillement. Bon, c'est sympa, tout ça, mais t'avais pas quelque chose à nous dire, Lym ? Autre chose que la passion d'Elyra pour la danse et la tienne pour la natation, je veux dire.

- Ah oui. J'ai réussi à décrypter l'intégralité du message codé. C'était pas si compliqué, en fait. Mais c'est intéressant.

Elle ouvrit son ordinateur, ouvrit le fichier contenant la traduction approximative du chat entre les deux internautes, et commença à lire. Kosh mit ses lunettes pour pouvoir suivre la lecture en même temps. Il avait commencé à les porter de plus en plus, et parfois elle ne quittaient plus son nez pendant des jours.

- Alors... Blablabla... Lady_bug : Les caecus sont incroyablement ennuyeux et on n'a aucune nouvelle des Dragomirs. Ils ont seulement été repérés aux alentours de chez Hyther Lorn. Et toi ? Comment ça se passe sur Arcem ?

Loki73 : Assez intéressant. On piste les Dragomirs sans arrêt, ils se font assez repérables grâce à l'espion. Drake est en contact avec lui et commence à préparer des offensives.

Lady_bug : Mais Drake a été informé par notre espion de l'emplacement d'Eleuth ?

Loki73 : Apparemment, il y travaille. Je suppose que les caecus n'ont toujours pas remarqué quoi que ce soit ?

Lady_bug : Évidemment, ils sont si crédules. En tout cas, ravie que tu ailles bien à Arcem. Passe mon salut à Drake. Et blablabla, blablabla. C'est tout. Mais c'est une assez bonne confirmation de la présence d'un espion sur l'île, et on sait qu'il ne leur a pas encore envoyé notre position.

Kosh ouvrit de grands yeux impressionnés, dont Lym ne comprit pas tout de suite la raison.

- C'est super ! Comment tu as fait ?

- C'était pas si compliqué, s'empressa-t-elle de rectifier humblement. D'ailleurs, tu as fait des découvertes au sujet de ces deux personnes ?

- J'avais l'intention de vous en parler hier, mais avec la disparition d'Elyra et tout ce qui s'est passé, je n'en ai pas trop eu le temps. J'ai trouvé le compte de Ladybug. Bien caché, soit dit en passant ; elle a l'air de savoir s'y faire. Elle est passée par une dizaine de pseudos rien que cette semaine ; la pister a été très difficile. J'ai malgré tout réussi à pirater son compte et...

- Laisse-moi deviner, interrompit Larrow. Tu te sens horriblement coupable.

Il prit un air penaud tout en sortant d'une main tremblante son téléphone de sa poche.

- C'est... c'est une a-atteinte à la v-vie privée.

- Oh non. Voilà qui est affreux, railla Shay en lui prenant le téléphone des mains. Et Loki73 ?

- Je l'ai trouvé dans la liste de messages privés, balbutia Kosh en cliquant sur un icône. Évidemment, il n'était pas dans ses abonnements ; elle a pris ses précautions. En plus, ils effacent sans arrêt le moindre de leurs messages ; le seul moyen de les lire serait d'assister à leurs conversations en live. Du coup j'ai fait quelques modifications pas très...

- Pas très légales ? compléta Lym.

- J-j'étais obligé ! protesta Kosh.

- On sait, Kosh, on sait, l'interrompit Elyra d'un ton apaisant. Continue...

- Du coup, mon téléphone m'avertira dès qu'ils échangent un message... Comme ça, je pourrais suivre la conversation avant qu'ils ne l'effacent.

- Parfait ! approuva Lym avec enthousiasme. Bien joué, Kosh. Larrow, tu as avancé ?

- Pas vraiment. J'ai testé une vingtaine de codes variés, soupira-t-il. Mais honnêtement, je n'ai pas eu trop de temps.

Il tira de son sac un papier froissé sur lequel il avait gribouillé de son écriture habituellement si soignée le message crypté qu'il était censé éclaircir ; 13.26.14.-1.-17.16.9.15.21.-19.4.23-draks-os. Plusieurs écritures sans queue ni tête étaient tracées tout autour, formant des flèches, des lettres et des chiffres.

- Évidemment, je n'ai essayé que les suites les plus compliquées ; si c'est un mot secret, ce doit être correctement caché.

- Je ne vois pas ce que ça peut être, marmonna Kosh en ajustant ses lunettes sur son nez.

- Peut-être que ce n'est absolument pas compliqué, lança Shay. Peut-être qu'au contraire, c'est si simple qu'à cause de ton raisonnement et ton cerveau « surdéveloppé » tu n'y as même pas pensé.

Larrow fronça les sourcils, et Lym crut qu'il allait lui répondre par une remarque cinglante, mais, au contraire, il attrapa un stylo sur la table de nuit et se mit à griffonner sur le papier, l'air soudain très concentré. Le visage de Kosh, qui observait son travail par-dessus son épaule, sembla s'illuminer au fur et à mesure qu'il écrivait.

Ils relevèrent tous deux la tête, l'air surexcité, comme s'ils venaient de découvrir le sens de la vie.

- Tu as raison ! s'écria Larrow, l'air émerveillé. C'était incroyablement simple. C'est seulement le chiffre qui correspond à la lettre de l'alphabet... 1 c'est a, 2 c'est b, 3 c'est c etc.

- Je ne comprends pas, protesta Elyra. Larrow avait raison, le code aurait dû être compliqué. C'est Drake. Remplacer une lettre par son chiffre correspondant, c'est si simple que c'en est risible.

- Sauf s'il voulait que le message soit décrypté, répondit Lym. Peut-être qu'il avait pour destinataire Eleuth.

- Alors à quoi bon le coder ?

- Peut-être qu'il n'était destiné qu'à une personne en particulier ? Je sais pas...

- Moi, ce qui m'intrigue le plus, ajouta Kosh, c'est les mots à la fin ; draks-os, ça n'a rien à voir avec le reste.

- Peut-être que ce n'est pas la signature de Drake comme on l'avait supposé, proposa Lym, qui venait d'avoir une idée. Peut-être que c'est justement le contraire du reste ; tu changes les lettres par leur équivalent chiffré.

De nouveau, le visage des deux garçons s'illumina, et ils se remirent à écrire avec empressement. Lym et Elyra échangèrent un regard surpris, tandis que Shay, apparemment habitué aux soudaines idées brillantes de Kosh, agitait négligemment sa raquette de Squash.

- Voilà, on a trouvé, s'écria Larrow. Lym A point rdv 4.19.1.12.20 16.20.

- Le début a un sens, mais la fin ? marmonna Shay en fronçant les sourcils.

- 16.20 doit être un horaire ! s'écria Elyra. Quatre heures vingt !

- Et le reste, des coordonnées d'enchantement ! proposa Lym. La suite de chiffres correspond !

Alorsça donne ça, en déduisit Larrow avant de s'éclaircit la gorge. Lym Alley, lepoint de rendez-vous est au 4/19/1/12/20, à 16h20.

OK DONC

MERCI POUR VOS COMMENTAIRES ET LES ABONNEMENTS ET LES VUES ET LES VOTES ET JUSTE, TOUT. JE SAIS MÊME PAS A COMBIEN J'EN SUIS PARCE QUE CA MONTE TROP VITE

ALORS MERCIIII ❤❤❤

Anyway, jsp comment vous remercier ? FAQ ? Chapitre spécial ... ? Quelque chose ? Honnêtement je n'ai pas d'idées, mais si vous en avez n'hésitez pas à m'en proposer !

(chapitre corrigé ✔)