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Livre I : Chapitre 45
Lym se réveilla de bonne heure, quand Mar était encore plongée dans un profond sommeil, épuisée à cause des longues révisions qu'elle avait endurées, et se leva sur la pointe des pieds pour aller se changer. Cette fois-ci, pas question d'enfiler des jeans piquetés de taches de peinture, des vieilles baskets élimées qui avaient autrefois été blanches et des t-shirts décontractés de couleurs qui n'étaient pas du tout assorties au reste de sa tenue. Pour la première fois, elle allait en mission en temps que videntis, comme représentante de l'Académie et de tout Eleuth.
Aujourd'hui, elle portait l'uniforme des Dragomirs.
C'était une combinaison complète aux jambières longues à bords volants sur ses chevilles, à manches courtes, qui était légère et devait permettre autant de se fondre dans la foule, de montrer son statut de Dragomir mais aussi de voler à dos de dragon ou de se battre en tout confort. Il y en avait de plusieurs variétés de couleurs, toutes sombres, mais elle avait décidé d'en mettre une d'un bleu marine presque noir qui n'attirerait pas l'attention. Elle enfila des chaussures et coiffa énergiquement ses cheveux, qu'elle attacha tant bien que mal au sommet de sa tête pour s'enfoncer ensuite un gros bonnet de ski noir dessus, même si des mèches désorganisée s'en échappèrent quand même et que le bonnet ne cacha finalement que les cheveux de son crâne. Sachant que sa couleur de cheveux la ferait facilement repérer, surtout avec sa tenue, elle préférait mine de rien être prudente. L'avertissement d'Orion qui lui disait de répondre au risque d'en subir les conséquences tournait en boucle dans sa tête.
Elle essaya vainement de coincer ses dernières mèches rousses dans son bonnet, mais c'était peine perdue et elle finit par baisser les bras avec la moitié de sa chevelure lui tombant dans le dos. Puis elle attrapa son sac et mit des gants noirs qui devraient bien lui servir s'il faisait aussi froid que prévu à St Petersburg, et elle jeta en passant devant un petit coup d'œil à son reflet dans le miroir. Une lueur de détermination criblait ses iris vert sombre de paillettes d'or et une solitaire mèche rousse s'échappait de son bonnet pour lui tomber sur le visage. Étrangement, la tenue des Dragomirs, qu'elle n'avait pas cru lui correspondre, lui seyait à merveille, lui donnant l'air de l'un de ces agents secrets de films hollywoodiens qu'elle avait l'habitude d'idolâtrer.
« Moi qui ait tant souhaité leur ressembler... Bah voilà. Contente ? »
Elle se détourna de son reflet, mal-à-l'aise comme si elle avait été face à une étrangère. Une étrange malaise grandissait dans sa poitrine et opprimait ses poumons comme si ses côtes se refermaient autour d'eux pour la couper de tout air. Elle prit une profonde inspiration. Pourquoi était-elle aussi stressée ? Tout se passerait à merveille.
D'un pas léger en essayant de ne pas faire claquer le talon de ses bottes sur le sol, elle descendit dans le salon et jeta un coup d'œil à sa sœur endormie. N'était-elle pas censée aller en cours aujourd'hui ? Peu importait. Qu'elle dorme ; ses révisions exagérément nombreuses la fatiguaient énormément et un petit somme ne lui ferait pas le moindre mal.
Avec un sourire attendri, Lym sortit de la maison en fermant la porte à clef derrière elle, faisant grincer en signe de protestation les gonds rouillés, puis elle alla se réfugier dans la forêt et traça les symboles qu'elle connaissait par cœur sur le sol meuble des bois. Une lumière l'aveugla, elle ferma les yeux en entrevoyant une dernière fois sa maison, puis elle atterrit sur le sol herbeux d'Eleuth. L'arbre immense, presque vide à une heure pareille, se dressait devant elle sous la lumière tremblotante d'un soleil qui dardait de timides rayons par-dessus l'étendue infinie de l'océan.
- Lymie ! lui cria quelqu'un derrière elle, et elle fit volte-face.
- Kosh ! Shay !
Elle leur sourit et courut vers eux. Tous deux portaient l'uniforme des Dragomirs, qui leur allait aussi à merveille, et faisait ressortir les cheveux d'or de Shay ainsi que les traits bienveillants de Kosh. Shay portait par-dessus un blouson en cuir et rentrait les épaules à cause de la fraîcheur de l'aube.
À peine les avait-elle rejoints et salués que la fratrie des Bishop apparut derrière eux dans une lueur estivale, semblant jaillir de nulle part.
- Salut, lança immédiatement Lukas avec un grand sourire en allant faire la bise à Shay puis adresser un clin d'œil à Lym et serrer la main de Kosh.
- Salut, Luke, répondit Kosh, qui avait encore un peu l'air ailleurs.
De toute évidence, ils se connaissaient déjà. Joy, elle, l'air un peu intimidé, se contenta d'adresser un hochement de tête et un sourire incertain à Lym qui les lui rendit. Il ne manquait plus que Larrow, ce qui les inquiéta tous, le jeune homme étant habituellement le premier arrivé, ainsi que Elyra qui était moins ponctuelle.
- Tout s'est bien passé ? s'enquit Shay en scrutant Lym avec un air inquiet. Avec ta sœur...
Lym dut s'arracher à ses pensées pour Larrow qui était mystérieusement en retard pour se tourner vers lui et lui offrir un sourire forcé.
- Oui, je lui ai raconté des salades sur une soirée entre potes.
- Ça ne me dérangerait pas d'avoir une soirée entre potes avec vous, lança Elyra en surgissant de nulle part derrière eux.
- Et moi donc, ajouta Shay.
- Ouais... C'est pas forcément une bonne idée, la prévint Kosh. Tu connais pas Shay quand il s'agit de fêtes.
- Lym doit aussi être assez dangereuse en soirées, non ? ajouta Lukas, mais Elyra secoua la tête.
- Non, non, Lym est hyper timide quand il s'agit de ce genre d'évènements.
Elle n'avait pas tort, songea Lym, tandis qu'Elyra lui donnait un coup de coude. Ses pensées furent distraites par un nouveau flash de lumière dorée qui précéda l'arrivée de Larrow dans la clairière.
L'air un peu essoufflé, il avait revêtu la combinaison qu'ils portaient tous et, par-dessus, avait enfilé un gros sweat bleu pâle sur lequel était frappé l'œil des Dragomirs. Lym reconnut immédiatement ce sweat ; c'était celui qu'il avait sur lui lorsqu'elle l'avait vu pour la toute première fois. Soulagée de le voir enfin arriver, elle se précipita vers lui mais se figea tout net en voyant un gros bleu qui avait viré au cyan violacé sur sa tempe, et sa lèvre fendue de laquelle gouttait encore un peu de sang. La jeune fille rousse fronça les sourcils, mais elle voyait qu'il s'agissait de blessures plus ou moins superficielles. Elle-même avait connu pire avec ses bagarres contre de petites brutes.
- Tout va bien ? demanda-t-elle, inquiète.
- Ça va, répondit-il en lui souriant comme s'il n'avait pas la lèvre fendue et une ecchymose imposante bleuissant sa peau.
- Mais... Tu es blessé.
- Oh, ça... Un gamin qui se prenait beaucoup trop pour un caïd.
- Je connais, acquiesça Lym. Rien de grave ?
- Mais non, ne t'inquiète pas. Je crois qu'il a plus souffert que moi, à vrai dire. On y va ?
Elle hocha la tête. S'ils attendaient encore, des élèves allaient commencer à arriver et Markus Luis leur avait demandé d'être un minimum discrets.
Lukas, qui connaissait les symboles nécessaires à un voyage vers St Petersburg, commença à tracer des cercles larges, des yeux de Dragomirs et des lettres antiques. Lym renfonça son bonnet de ski noir sur sa tête, un peu inquiète, en serrant son sac contre elle.
- C'est prêt, énonça Lukas avec un grand sourire, agitant son enchanteur dans l'air.
La lumière des traits dorés était presque aveuglante rien qu'à la regarder. Cela dénonçait que l'enchanteur de Lukas était chargé à bloc. Logique, ils avaient tous prit soin de recharger leurs enchanteurs avant de s'impliquer dans une mission pareille.
Lym avait toujours un peu de mal avec le système monétaire des videntis et des Êtres. En temps que Dragomirs, ils recevaient tous les mois une centaine de digits, l'argent qu'ils utilisaient. Les digits, sous formes de petites lumières bleues, étaient stockées dans leurs enchanteurs à la manière d'une carte de crédit, et pour recharger un enchanteur de sortilèges, il suffisait d'échanger des digits contre des capacités d'enchantements. Le Distributeur de la cafétéria, avait-elle découvert, faisait aussi office de chargeur d'enchanteurs.
Bref, c'était à s'y emmêler les pinceaux. Lym se contentait d'ajouter une dizaine d'enchantements à la baguette lorsqu'elle voyait que sa lueur commençait à faiblir.
Lukas rangea son enchanteur dans son sac, un large sourire aux lèvres.
- Allons-y. Direction la Russie.
- Je n'y suis jamais allée, avoua Lym.
- Moi non plus, répondit Shay. Et je crois que Kosh non plus.
- Et moi donc, ajouta Larrow, tandis que les frères Bishop et Elyra secouaient la tête comme s'ils perdaient quelque chose d'unique.
- Croyez-moi, c'est sublime. Ça ne s'oublie pas comme ça, une visite là-bas, c'est tellement... magique.
- Comment ça ?
- Et si tu voyais ça par toi-même ? proposa Lukas en réponse à la question de la jeune fille rousse, et il indiqua d'un geste le cercle marqué de symboles.
Sans se faire prier, ils prirent place dans le grand cercle et attendirent un moment jusqu'à ce que la lumière dorée ne les submerge une seconde fois. Lorsqu'ils rouvrirent les yeux, ils n'étaient plus sur l'île mystique d'Eleuth mais dans une ruelle vide de St Petersburg.
Tout d'abord, Lym fut assaillie par le froid. On lui avait dit qu'on pouvait mourir de chaud à Moscou, mais ici, il faisait terriblement frais et elle sentit un frisson la parcourir immédiatement. Puis des odeurs qui n'avaient rien de celles de soleil, d'embruns marins et d'herbe coupée d'Eleuth vinrent lui chatouiller les narines ; des odeurs étrange de neige fondue, de... chlore ? et de tartes aux pommes, ainsi qu'une autre plus tenue, métallique, qui lui resta étrangement sur la langue. Enfin, se furent les bruits ; il était peut-être l'aube à Eleuth et en Angleterre, car, bien que séparés par des milliers de kilomètres, ils étaient dans le même fuseau horaire ; mais ici, il était au moins quatre heures plus tard. Des sons de circulation, de raclements de pas sur l'asphalte et de conversations venaient des rues voisines plus agitées. Heureusement, dans la ruelle où ils avaient atterri, il n'y avait que quelques cageots sur lesquels un chat était occupé à faire tranquillement ses besoins jusqu'à leur arrivée. Il s'enfuit en feulant en voyant se matérialiser sept adolescents issus du néant en plein milieu de la rue.
- Et maintenant ? demanda Joy, anxieuse.
- Et maintenant, répondit gravement Larrow en suivant des yeux le chat, qui renversait des poubelles sur son passage, on retrouve le lieu où se trouve l'usine d'Ozerov Enterprise, l'entreprise de Maximilien Ozerov.
- C'est lui qui a trouvé le Glacyés en déroute ?
- Exact, et il est censé être vers le centre-ville.
- Mais d'abord, proposa Lukas, trouvons-nous une chambre d'hôtel et un bon café chaud. On vient de se prendre quatre heures de décalage horaire dans la gueule...
- Langage, le rabroua sa petite sœur.
- ... dans la face. Je veux dire, on va sans doute séjourner ici pendant une semaine et je ne me vois pas me téléporter tous les soirs. Autant trouver d'abord la chambre d'hôtel, non ?
- Je suis d'accord. Allons-y, je crois que j'en connais un. De toute façon, l'entrevue que Luis nous a obtenue avec Ozerov n'aura pas lieu avant demain, on est simplement censés repérer les alentours aujourd'hui.
Elyra, qui avait déjà voyagé en Russie plusieurs fois d'après ses dires, prit la tête du groupe.
Lym continuait de frissonner de temps à autres, mais avec sa fierté excessive, elle aurait préféré se pendre plutôt que d'avouer qu'elle n'avait pas pensé à prendre un manteau, pensant que la froideur russe n'était qu'un simple stéréotype. Pourtant, elle n'eut rien à dire. Shay sembla immédiatement remarquer ses frissons.
- Tu as froid ? s'enquit-il.
- Un peu, avoua la jeune fille.
- Tiens, prends mon manteau...
- Je n'ai pas besoin d'aide, répliqua Lym – un peu trop sèchement, se dit-elle tout de suite après, mais il prit simplement un air amusé.
- Je sais. Lym Alley n'a besoin de l'aide de personne, elle est indépendante et elle étranglerait un rhinocéros à mains nues. Mais tu es en train de geler et j'essaie seulement d'être un gentleman.
Elle se rembrunit mais accepta le manteau en cuir, qui la réchauffa instantanément.
- Merci, dit-elle en commençant déjà à la retirer pour la lui rendre, voyant que c'était à son tour de frissonner. Je vais déjà mieux.
Elle avait énormément rougi, elle pouvait le sentir, mais, pour une fois, ce n'était pas dû à de la gêne ou à de l'énervement, mais au froid ambiant qui lui brûlait la peau. Elle devait ressembler à une tomate, car Shay avait du mal à cacher un sourire. Il indiqua le manteau d'un geste.
- Garde-la, en attendant de t'en acheter une nouvelle.
- Et toi ? Tu vas mourir de froid !
- Elyra a dit qu'on serait bientôt arrivés. Ne t'inquiète pas pour moi, Alley.
Le petit groupe continua d'avancer en faisant attention à rester dans des ruelles peu occupées et sans beaucoup de touristes et passants ; un groupe de sept adolescents dans des tenues similaires assez étranges, qui ne parlaient pas du tout russe, aurait sans aucun doute attiré l'attention. De plus que, si on les fouillait, on trouverait dans leurs sacs des armes blanches, des pistolets, des baguettes étranges scintillantes, des notes sur des dragons ainsi que les plans détaillés de l'entreprise Ozerov pour pouvoir s'y infiltrer si leur plan A n'était pas une réussite.
Elyra finit par dénicher un hôtel, avec des chambres étroites, dont le lit occupait la moitié de l'espace, avec seulement un bureau et une chaise. Le papier peint miteux était couvert par endroit par des tableaux de paysages peints à la peinture craquelée, qui représentaient la mer, la forêt, ou bien des villes surmontées de panaches de fumée émanant de cheminées. Bien que petites, les chambres avaient de grandes fenêtres donnant sur les ruelles assez animées de la ville et elles n'étaient pas vraiment chères – si les Dragomirs leurs fournissaient des digits, la monnaie videntis, ils ne ployaient pas non plus sous la monnaie caecus. Ils avaient échangé un peu d'argent contre quelques roubles, mais pas assez pour s'obtenir une chambre plus coquette.
Lorsqu'ils se furent à peu près installés, ils sortirent pour trouver un café où se réchauffer, bien qu'il fasse déjà plus beau qu'à leur arrivée. Ils s'arrêtèrent devant une petite échoppe aux murs soutenus par des poutres, avec un grand feu de bois dans un âtre et de petites tables rondes. Toutes sortes de prix à la dorure écaillée et de photographies en noir et blanc décoraient les murs, et l'endroit sentait un mélange de charbon, de sciure de bois et de grains de café fraîchement moulus. Tous les sept allèrent s'asseoir avec empressement sur une table circulaire, dans un coin, et prirent leurs commandes auprès d'une serveuse qui mâchait énergiquement un chewing-gum, faisant éclater des bulles d'un bleu délavé.
- Alors, commença Shay en attendant le retour de la serveuse, on peut savoir le plan exact ?
- Oui, bien sûr, répondit Larrow tandis qu'il froissait distraitement une serviette en papier entre ses longs doigts. Maximilien Ozerov dirige une entreprise de pêche, je crois, qui s'appelle Overov Enterprise, et ils ont attrapé sans le vouloir un dragon qu'ils ont décrit comme « fait de diamants » dans leurs filets.
- Un Glacyés, résuma Elyra.
- Mais comment ont-ils pu le contenir ? Un Glacyés, c'est immense, argua Lym en fronçant les sourcils. Et d'une puissance incroyable. Il se serait défait des filets en un instant...
- Et même s'ils étaient parvenus à le ramener dans leur usine de poisson, il aurait pu s'envoler au risque de briser le plafond, ajouta Joy.
- Voilà tout le problème, soupira son frère. Ils l'ont trouvé en très mauvais état, de base, on pense que Drake l'a cru mort. Dès qu'il a commencé à bouger, ils l'ont drogué. Et à très fortes quantités, soit dit en passant. Ce Sauvageon Glacyés doit être totalement groggy, et ils sont peut-être en train de le maltraiter...
- Ça n'aurait pas fait la une des journaux, un truc pareil ?
- Les nouvelles des journaux sont en réalité assez faciles à étouffer. Plusieurs Dragomirs s'en seraient facilement chargés. Mais, de toute façon, Ozerov ne voulait apparemment pas faire savoir les détails de sa découverte, car s'il découvre la composition des écailles d'un Glacyés et qu'il s'agit bien de diamants...
- Il fera fortune.
- Exact, approuva Kosh. Donc il a intérêt à garder cachée sa trouvaille jusqu'à pouvoir déterminer sa valeur, ou on lui prendra le Glacyés pour l'étudier et on le dépouillera au passage de millions.
- Quel salaud, marmonna Joy dans sa barbe. Voilà pourquoi les caecus ne peuvent pas être mis au courant pour les Êtres et les dragons...
- Alors qu'est-ce qu'on fait ? On s'introduit dans le cagibi d'Ozerov Enterprise, on libère cette pauvre bête et on l'emmène à Eleuth ?
- Enfreindre la loi, résuma Shay.
- Ça, monsieur, c'est le plan B, répondit Larrow. D'abord, comme je vous l'ai dit, Luis nous a obtenu une entrevue avec Ozerov lui-même. Étant donné notre âge, ce ne sera pas forcément aisé, mais on doit essayer de le convaincre de relâcher ce Glacyés.
- Comment on fait ça ?
- On le menace de prévenir la police qu'il retient un spécimen nouveau sans les en avoir informés, qu'il utilise à des fins totalement personnelles et économiques.
- Mais, évidemment, on ne la préviendra pas quoi qu'il fasse, non ?
- Non, bien sûr. S'il refuse, là, on fait le plan B.
- Enfreindre la loi, en gros.
- Donc, résuma Lym, on doit seulement s'infiltrer dans Ozerov Enterprise dans l'illégalité la plus totale, libérer un dragon prisonnier, et s'échapper ni vu ni connus en plein cœur de St Petersburg.
- Qu'attendons-nous ? lâcha Shay avec un petit sourire en coin.
HELLO
Alors, dernièrement, j'ai passé de longues journées face à la page blanche, et je finissais souvent par aller lire des fanfictions et vérifier mes notifs tumblr.
Donc, pour m'empêcher de passer deux heures sur Insta, j'ai décidé de refaire la couverture de Dragomir. Je sais pas si je devrais la remplacer, j'arrive pas à choisir entre la couverture actuelle et la nouvelle - vous en pensez quoi, vous?
(chapitre corrigé ✔)
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