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✨~[I/27]~✨


Livre I : Chapitre 27


Quand Shay puis Kosh sortirent à leur tour de la cabane, Elyra, Larrow et les trois nouveaux videntis se réunirent dans la clairière pour se montrer leurs nouvelles armes.

Luis les autorisa à garder sur eux leur arme enchantée ainsi qu'une arme à feu ; d'après lui, il valait mieux prévenir que guérir, et il était apparemment un peu inquiet, comme s'il pensait que Drake allait surgir à tout moment à l'Académie pour s'en prendre à eux et que, par conséquent, il valait toujours mieux être armés pour se défendre. Lym, Larrow et Shay avaient prit des pistolets semblables, petits et noirs, Kosh sa grosse arme à feu à rafales, et Elyra une sorte de long pistolet qui rappelait un peu les westerns, avec les vieux films de cow-boys. Lym ne pouvait s'empêcher de s'interroger de temps à autres ; est-ce qu'avoir une centaine d'adolescents armés jusqu'aux dents sur une île solitaire était vraiment une bonne idée ?

D'un autre côté, ils étaient en guerre...

Tous allèrent s'asseoir près de la mer, face à la grande porte de l'Académie, et se mirent en cercle dans l'herbe tendre et verdoyante tandis que, comme le soir tombait, le ciel se teintait d'une légère couleur rosée.

Elyra et Larrow montrèrent Draksaura, Samira et Savira, leurs épées et poignards, puis expliquèrent leurs capacités. Kosh, ensuite, tira de sa ceinture un glaive, sans surprise, au pommeau rond, à la garde se refermant sur la lame comme les pétales d'un bourgeon à peine ouvert ; la lame, longue et métallique, brillait légèrement.

- Comment il s'appelle ? demanda Elyra avec curiosité.

- Doxa, répondit-il. Et son enchantement fait en sorte qu'elle soit totalement incassable.

- Et toi, Lymie ? s'étonna Shay, qui avait un carquois et un fourreau à la taille. Tu n'as pas ton épée sur toi. Et, soit dit en passant, je ne te voyais pas porter un collier.

Elle sourit, porta la main à son cou et en arracha le pendentif : l'épée de cristal qu'elle avait appelée Prysm apparut entre ses doigts, sa pointe à une dizaine de centimètres du visage de Shay, qui fit un bond en arrière.

- Prysm, marmonna Lym avant de le rattacher à son cou. C'est son nom. Et, effectivement, je ne suis pas le genre à porter un collier, à moins que le collier en question ne puisse te découper en rondelles si tu m'embêtes.

- D'accord, c'est définitivement cool, concéda Shay, l'air approbateur avant de sortir à son tour son arme.

C'était une épée qui ressemblait un peu à une machette à couper le bois, longue, avec un manche en bois mais pas de gouttière ; la machette était légère et maniable, cependant.

- Chrysolux, siffla-t-il, et, comme Prysm qui devenait une épée, la machette se transforma.

En un instant, le bois s'étira, le métal s'amenuisa jusqu'à n'être qu'une enveloppe très fine et il se retrouva avec un long arc ornementé, en bois recouvert par endroits de feuilles métalliques. La corde était encore vibrante après la transformation. Avec un sourire, il tira une flèche du carquois qu'il avait à la taille et tendit la corde en y accrochant la flèche.

- Pas mal du tout, lâcha Lym. Chrysolux, tu as dit ?

- Oui, répondit-il en répétant le nom pour retransformer l'arc en machette qu'il mit dans le fourreau à sa taille, à côté du carquois chargé de flèches.

Comme Shay commençait à comparer la longueur de Chrysolux avec celle de Doxa, le glaive de Kosh, ce qui entraînait des remarques assez gênantes (« la mienne est plus longue que la tienne-euh ! ») Elyra proposa d'aller chercher de quoi manger au Distributeur et de manger ici, près du sable d'un blanc que la rougeur du ciel dorait. Larrow allait rejoindre la bande de Cléandra, mais Lym le prit par le bras et lui proposa de se joindre à eux, malgré le regard désapprobateur de Shay, et il finit par accepter.

Après avoir apporté leurs dîners sur la plage, ils s'y installèrent en commençant à mordre avec avidité dans leurs sandwichs – une journée entière d'entraînement avec Luis, c'était des plus épuisants et ça donnait particulièrement faim.

- D'ailleurs ! s'écria soudain Shay, la bouche pleine de son bagel au poulet. Sean Larrow nous a dit que tu n'étais jamais allée à la mer mais que tu adorais nager.

- Pourquoi tu leur as dit ça, râla-t-elle en donnant un coup sur l'épaule de Larrow, qui sourit.

- Parce que tu n'aurais jamais le courage d'y aller sans un peu d'aide, et ils penseraient que je suis en train de te noyer si c'était moi qui m'y prenait.

- C'est pas vrai, protesta Kosh tandis que Shay répondait ;

- C'est vrai.

Ils échangèrent un regard, le brun prenant un air exaspéré de parent concerné, et Shay leva les yeux au ciel.

Larrow avait raison, cependant. Mar et elle ne pouvaient pas vraiment s'offrir beaucoup de voyage, et n'avaient jamais pu voir la mer. En revanche, elle ne comptait pas les heures qu'elle passait à la piscine chaque semaine.

- Effectivement, Lymie, va donc nager un peu, si t'en as tellement envie.

- Personne ne se baigne, Lake.

- Ben tu seras la première !

- Non, je ne – LAKE !

Il l'attrapa par la taille et la tira vers la plage, tandis qu'elle se débattait vainement en se battant aussi contre son propres sourire : sous les rires de Kosh et de Larrow, il finit par la pousser dans l'eau. Elle était totalement glacée. Lym poussa un petit cri aigu, mais, étant donnée la chaleur étouffante de l'été, cette onde de fraîcheur était la bienvenue, bien qu'elle ne l'eût jamais avoué devant Shay et Larrow.

Elle essaya de regagner le rivage, mais Elyra avait déjà sauté à son tour dans l'eau, encore tout habillée, et elle finit par renoncer quand Shay fit une énorme bombe du haut de la falaise voisine, qui éclaboussa Kosh et tout le monde à un kilomètre à la ronde. Kosh protesta mais, alors qu'il s'approchait de l'eau pour reprocher à Shay de l'avoir trempé, Larrow passa derrière lui et le poussa à son tour.

Kosh poussa un cri de fillette et se retrouva totalement émergé dans les vagues salées, tandis que tous ses amis éclataient de rire.

- Ton tour, Larrow ! s'écria Lym.

- Non, non, rit-il doucement.

- Si, si, abruti !

Elle l'attrapa par le bras, ses vêtements humides collés à la peau mais le sel les faisant gonfler par endroit, ses cheveux encore assombris par l'eau tombant sur ses épaules, et il fut contraint de les rejoindre.

Lorsqu'ils sortirent de l'eau, ils étaient essoufflés et avaient mal aux joues et aux côtes d'avoir trop ri, mais au moins, ils ne crevaient plus de chaud et ils s'étaient bien amusés. Même Larrow, à qui il était rare d'arracher un sourire, avait laissé échapper quelques éclats de rire. Alors qu'ils retournaient vers l'Académie, Larrow la prit par le bras pour lui dire au revoir, ce dont elle s'étonna.

- Tu ne viens pas ?

- Je vais donner à manger à Glass. Draksaura m'indique que je lui manque. Et puis, je crois que tes amis n'apprécient pas vraiment ma présence.

- N'importe quoi, ils...

- Shay avait un regard de massacre à la tronçonneuse dès que je m'approchais de toi, et Kosh prenait son air de maman over-protectrice. Ne t'inquiète pas, Lymie, c'est pour le mieux, je suppose.

Il lui offrit un vague sourire un peu triste, puis se détourna. Lym jeta un coup d'œil derrière elle pour voir si les autres s'étaient beaucoup éloignés, mais à peine s'était-elle tournée de nouveau vers Larrow pour le rappeler qu'il avait déjà disparu dans les ténèbres insondables des bois d'Eleuth.

- Lym ?

Elle se retourna ; c'était Shay, qui la scrutait avec inquiétude.

- Désolée. On y va.

- Écoute... J'ai pas été des plus sympas avec lui, je sais. Mais... J'arrive pas à le supporter.

- Et lui ne te supporte pas non plus, ce que je peux comprendre, blondinet, soupira-t-elle.

Le fantôme d'un sourire passa sur le visage partiellement plongé dans l'obscurité de Shay.

- Si tu fais encore une remarque sur mes cheveux...

- Je sais, tu vas invoquer la Choucroute tueuse. Allez, allons-y avant que Kosh ne nous prive de dessert.

Les jours suivants passèrent à la vitesse de l'éclair. Ils eurent de nouveaux cours d'Histoire où ils purent passer en revue avec plus de précision les détails historiques du pacte du Conseil et de l'Aveuglement des caecus, ainsi qu'un cours de Contrôle qui lui parut particulièrement long et décourageant, car elle ne parvint même pas à faire briller de rouge ses iris.

On leur donna ensuite leur emploi du temps permanent qui serait exactement le même toutes les semaines : elle avait du Combat toute la journée du mercredi, des Soins des Dragons mardi soir et vendredi matin, de l'Étude des Êtres les mêmes jours dans les temps restants, de l'Histoire lundi matin et jeudi soir, et enfin du Contrôle lundi soir et jeudi matin. Ils avaient donc ainsi un jour entier de chaque matière par semaine, réparties pour éviter la monotonie du quotidien.

Cléandra et sa bande lançaient toujours des regards brûlants de haine à Lym, et elle savait qu'un jour où l'autre, elle finirait par craquer et l'attaquer, mais, pour l'instant, elle avait d'autres préoccupations. Les cours lui paraissaient passionnants, pour une fois, même si elle était totalement désespérée à cause des classes de Cave où elle n'arrivait à rien. Mais ce n'était que la première semaine, c'était sans doute normal, tenta-t-elle de se convaincre. Même si elle n'avait pas eu de nouvelles classes de Combat, elle s'entraînait fréquemment avec Prysm, qu'elle ne quittait plus de peur de le perdre et à qui elle s'était attachée, mais aussi avec son pistolet ; elle n'y excellait pas, pour l'instant, mais savait au moins viser à peu près juste. Sans réussir à tenir l'arme d'une seule main, elle arrivait quand même à un résultat correct avec les deux, ce qui était déjà bien.

Lym croisa quelques fois Joy, et elles se parlaient parfois, mais la jeune fille semblait préférer garder ses distances avec les autres videntis plutôt que de se faire des amis. L'élève rousse pouvait comprendre son refuge de silence et de solitude ; elle-même n'avait quasiment parlé à aucun adolescent de son âge à part Sofy. Et même si elle le faisait, c'était souvent pour les remettre à leur place sèchement ou bien pour les provoquer, alors de quel droit pourrait-elle se faire juge des capacités à se faire des amis de Joy ? Elle était simplement peinée de ne pas pouvoir être plus proche d'elle, puisqu'elle lui avait tout l'air d'être parfaitement adorable.

En revanche, elle passait beaucoup de temps avec Shay, Kosh et Elyra, et tout le reste, avec Larrow. Ce dernier se montrait un peu sombre et énigmatique, faisant rarement savoir ce qu'il pensait vraiment, mais il était toujours là pour elle quand elle avait besoin de lui. Il était bon public mais pouvait aussi lui donner de précieux conseils ; un véritable ami, en somme. Autrefois, elle ne comprenait pas pourquoi il traînait avec Cléandra, mais elle avait fini par changer d'avis. Quelques fois, en se baladant dans les couloirs, elle avait vu des élèves se précipiter vers lui et lui glisser des méchancetés à voix basses, voire même le menacer de leurs poings. Elle n'était jamais intervenue, tout simplement parce que Larrow n'avait qu'à porter une main à la poignée de son épée pour que les petites brutes s'éparpillent avec un air de panique. Ces idiots étaient bêtes et méchants, mais pas courageux. Et Larrow était après tout le meilleur épéiste d'Eleuth, après Luis, peut-être.

Enfin, la fin de la semaine arriva, portant avec elle le week-end mais aussi par la même occasion le retour des élèves chez eux. Ils se saluèrent chaleureusement, comme s'ils se connaissaient depuis des années, alors qu'ils s'étaient parlé pour la première fois cinq jours plus tôt pour la plupart, et chacun alla tracer ses runes pour rentrer chez eux : Lym était un peu triste de quitter cette île magnifique où l'on pouvait trouver magie, sortilèges et dragons partout, mais elle était surtout très heureuse de retrouver Sofy et Mar dans le monde des caecus. Elle fit donc ses au revoir à ses nouveaux amis qu'elle reverrait deux jours plus tard, traça les lignes scintillantes dans le sol puis fut transportée dans la forêt qui voisinait sa maison. En arrivant, elle sentit immédiatement la fraîcheur des bois, loin de la grande chaleur humide d'Eleuth, et le parfum salé et épicé de la mer, de l'écorce de chêne et de l'herbe chauffée par le soleil fut remplacé par celui, légèrement sucré et mentholé, de la forêt, des feuilles écrasées, de la menthe poivrée, des mûres trop vertes et du lac qui bordait la maisonnette des Alley. Toute sa vie, elle n'avait connu que cette odeur-là, car c'était celle qui flottait toujours dans son village ; à St Exupéry, elle était accompagnée de relents de craie et de papier froissé, à la piscine, de chlore et de savon citronné, et chez elle, de l'acrylique sèche et de la tarte aux pommes de sa sœur, mais ce parfum flottait toujours en fond comme un rappel : tu es à la maison. Elle se souvenait bien de l'odeur tenue du désinfectant de l'hôpital et, vaguement, des touches de xérès de leur maison d'accueil, mais, au-delà de cela, ce qu'elle avait toujours senti était le parfum des forêts de son village.

Avec un immense sourire, elle sortit du couvert des arbres et vit immédiatement la maisonnette au toit couvert de lierre et de mousse et au jardin très mal entretenu. La boîte aux lettres de fer bosselé débordait de courrier. Elle s'approcha du portillon de bois et le poussa doucement ; il pivota sur ses gonds en grinçant. Presque en courant, elle alla ouvrir la porte de sa maison avec sa clef qu'elle entra et tourna dans la serrure, puis elle passa la tête à l'intérieur.

- Merry, c'est toi ?

Elle grimaça en entendant le surnom. Elle détestait que Mar l'appelle ainsi. Quoique, elles pouvaient être deux à jouer à ce jeu ; Mar avait aussi un surnom qu'elle haïssait.

- Ellie ?

Elle ouvrit plus grande la porte et vit sa sœur, son petit sac de similicuir rouge en bandoulière, vêtue d'une jupe noire, de collants à motifs floraux et d'une chemise aux manches bouffantes. Un grand sourire illumina son beau visage aux lèvres fines, aux yeux bruns piquetés d'or rehaussés de maquillage et aux pommettes pâles criblées de taches de rousseur, le tout encadré par les mèches roux sombre de sa coupe au carré.

Lym entra et courut vers sa sœur pour la prendre dans ses bras. Pourquoi avait-elle toujours été aussi rattachée à elle, alors que les membres d'une même fratrie étaient censés se disputer sans cesse ? Elles ne se ressemblaient même pas vraiment. Mais avoir traversé l'orphelinat, les familles d'accueil et toutes ces complications de leur vie de tous les jours les avait énormément rapprochées. Peut-être que les étapes que leur avait imposées la vie n'avaient servi qu'à les unir davantage.

- Mar, fit-elle avec un grand sourire en la serrant dans ses bras, oubliant de l'appeler Ellie pour se venger.

- Lym, répondit Mar sur le même ton en riant, laissant également de côté le fameux surnom Merry qu'elle détestait.

- Tu m'as manqué, idiote !

Elle rit doucement.

- Toi aussi, pauvre folle. Viens, j'ai fait des pancakes. On va pouvoir discuter de ton lycée d'art !

Lym hocha la tête et elles allèrent s'attabler dans le buffet craquelé par les années et l'abandon, directement dans la cuisine. Elle étala du Nutella sur ses pancakes tandis que Mar y tartinait une mince couche de confiture de framboise, et elles discutèrent tout en les mangeant en essayant de ne pas en faire dégouliner partout, ce qui ne fut pas un franc succès étant donnée l'éternelle maladresse de la videntis.

Elle lui servit le même récit qu'à Sofy, apportant des améliorations à son séjour à l'Académie pour le faire paraître tout à fait normal et des plus communs. Elle n'omit pas de préciser qu'elle s'était fait des amis pour soulager sa sœur inquiète, mais préféra taire son conflit avec Cléandra pour ne pas la stresser inutilement.

- Et ? Ils sont sympas ? demanda Mar, l'air intéressé.

- Oui, très.

- Tu as des photos d'eux ?

- Non...

- Mais des peintures, oui, devina-t-elle avec une lueur dans les yeux. Je te connais, tu peins toujours tout. Dis-moi que tu les as apportées !

Lym hésita, mais Mar avait déjà prit son sac pour en sortir les portraits. Elle prit les images d'Anges, de Stryges et de dragons qu'elle avait dessinées pour ne pas trop éveiller la curiosité de sa sœur, et les cacha maladroitement sur le côté, mais elle n'eut donc pas le temps de prendre aussi tous les portraits de ses amis. Mar les regarda avec un mélange d'intérêt et de fascination.

- Ok, donc, tu les as enjolivés, là.

- Pas vraiment, répondit Lym, méfiante.

- Tu plaisantes ? La fille est super belle, et les mecs... Bon, écoute, dépêche-toi de sortir avec l'un d'entre eux.

Elle leva les yeux au ciel. Peut-être était-ce à cause de leurs origines des videntis d'origine, car les Anges, Stryges et autres Êtres avaient une certaine beauté magique qu'ils leur avaient peut-être transmise.

- Je n'ai l'impression de sortir avec personne. Maintenant, si ça ne te dérange pas, il faut que j'aille m'affaler sur le canapé avec du chocolat et un plaid pour regarder une série qui me fera chialer toutes les larmes de mon corps. Il n'y avait pas de wifi à l'école d'art, sauf si on fait un partage de connexion, et, crois-moi, ça m'a manqué.

- Pas de wifi ? répéta Mar, ébahie.

- Je veux dire, se reprit-elle vite, qu'il était très faible. Comme à St Exupéry, en somme. Tu ne m'avais pas promis qu'on trouverait une solution pour que je puisse avoir la 4G ?

- On verra plus tard. Va donc reregarder Stranger Things ou bien délirer sur des personnages de Fringe, pleurer parce que l'amour de ta vie est fictif et faire des... comment tu appelles ça ? Ah, oui, « fanart » pendant trois heures.

Lym sourit comme s'il s'était agit d'une bonne blague, mais c'était très exactement ce qu'elle avait l'intention de faire.

(chapitre corrigé ✔)

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