Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

✨~[I/21]~✨


Tome I : Chapitre 21


Ce cours-là fut des plus passionnants, bien qu'il ne s'y passât pas grand-chose car aucun des nouveaux ne put déclencher ses pouvoirs durant la première classe.

Ils apprirent que les cinq pouvoirs principaux étaient le Télépathie, permettant de communiquer par pensée, la Télékinésie, pour déplacer ou manipuler des objets sans les toucher – comme Dark Vador, avaient remarqué Shay et Kosh – l'Élémentarisme pour dévoiler leurs vraies capacités et origines, le Partage qui permettait d'insuffler ses sentiments aux autres en les transformant en douleur s'ils étaient assez forts et enfin les Enflammires qui étaient la capacité qu'elle avait observée chez Larrow, Orion et elle-même d'enflammer des choses avec leurs mains. Cave essaya de leur enseigner à les maîtriser, mais, si Lym avait été capable par deux fois de remplir le cerveau de ses ennemis d'un millier d'abeilles invisibles qui en lacéraient ses pensées cohérentes, si elle avait tenu le fouet enflammé dans sa main sans se brûler et avait fait exploser toutes les vitres de sa maison, à présent qu'aucune menace ne pesait sur elle, elle s'en sentait incapable.

Comme aucun autre nouveau ne parvint à faire quoi que ce soit, elle ne s'inquiéta pas outre-mesure de son incapacité à invoquer ses pouvoirs de Dragomire. Larrow, lui, était occupé à faire fondre en posant ses paumes dessus un gigantesque bloc de métal, les yeux rougeoyants (apparemment, l'utilisation d'une capacité spéciale était toujours dénoncée par des yeux embrasés) et Elyra réussissait parfois à faire flotter de quelques centimètres un livre ou un stylo, bien que ce petit effort ne l'épuise grandement. Kosh parvint à faire rougir ses yeux sans autre conséquence, mais Shay, Lym et les autres eurent beau se concentrer, rien n'arriva de particulier.

- C'est normal, affirma Cave. Il faut souvent des jours à un videntis pour soulever ne serait-ce qu'un morceau minuscule de coton. Ça viendra. Entraînez-vous souvent, c'est tout.

Lym n'en était pas si convaincue ; à l'âge de dix ans, elle avait infligé une commotion cérébrale à un docteur, et à quinze, elle avait réussi à chasser l'un des lieutenants de Drake. Elle devait forcément être capable de quelque chose. Pourtant, le morceau de papier qu'elle voulait soulever restait désespérément immobile, sauf quand Shay s'amusait à souffler dessus pour lui donner de faux espoirs, et ses yeux restaient de leur éternelle teinte vert émeraude piquetée de paillettes d'or sans jamais s'emplir de pourpre enflammé. Sa sœur, qui, avec ses yeux marrons, lui enviait la teinte vivifiante et irréelle de ses iris, aurait été courroucée de la voir souhaiter aussi ardemment de les voir changer de coloration. Lym eut un pauvre sourire ; Mar lui manquait, elle aussi.

Après le cours, Shay, Elyra et Kosh allèrent manger ensemble dans la cafétéria et elle alla chercher un pique-nique auprès du Distributeur pour aller manger dehors. Le cours de Contrôle était passionnant, elle en était ressortie émerveillée de tout ce qu'elle avait vu mais surtout découragée de ne rien avoir pu faire dans la classe. Comment était-elle parvenue à invoquer une pareille puissance chez elle ou chez le médecin, cinq ans plus tôt ?

- Peut-être tes pouvoirs sont-ils activés par la panique, réfléchit Larrow à haute voix lorsqu'elle lui fit part de son découragement et de ses incertitudes. Je veux dire que ce médecin et Orion ont dû te faire profondément paniquer, et que tes pouvoirs se sont déchaînés en mécanisme d'auto-défense.

- Probablement, approuva Lym, mais est-ce que ça veut dire que je ne pourrais m'en servir que lorsque je suis en danger ?

- Bien sûr que non. Il te suffira d'apprendre à canaliser cette force pour la manipuler, au lieu de te laisser submerger par elle ; ce que tu as fait à Orion et à cet apophis était impressionnant, j'espère que tu en as conscience. C'est en fait assez déroutant. Je suis ici depuis une éternité et je n'ai jamais vu quelqu'un faire de pareils exploits aussi jeune.

Elle haussa les épaules ; à quoi lui servaient ces pouvoirs si elle ne pouvait pas les utiliser quand elle le voulait ?

Les deux adolescents sortirent de l'arbre, passèrent devant la lisière de la forêt et, leurs pieds s'empêtrant dans les hautes herbes vert tendre, allèrent s'asseoir sur le rebord d'une falaise de craie. Ils prirent leurs sandwichs pour pouvoir les manger tout en admirant l'immensité de la mer et sentir les embruns et les éclaboussures d'écume que les vagues projetaient jusqu'à leurs pieds ballants. Lym s'émerveilla des myriades de coloris divers qui parcouraient l'eau de la mer paradisiaque ; chez elle, avec Mar, il y avait bien un lac, mais elle n'avait jamais vu la mer et ce spectacle était impressionnant. Cyan, turquoise, nacre, neige, cæruleum, bleu persan, saphir, Klein, minéral, marine, minuit, givré, azurin. Toute la palette des océans et des flots agités se mêlait dans des teintes qu'elle n'aurait jamais soupçonnées, et elle eut immédiatement envie de peindre les vagues et l'écume qui les striait.

Des coquillages, nacre rosé sur l'or pâle du sable, miroitaient sous les forts rayons du soleil, et de petits poissons aux écailles d'argent étaient parfois visibles lorsque la lumière de l'astre s'y répercutait. Elle pouvait aussi voir des algues noires et mouvantes qui abritaient toute une faune sous-marine, les galets bruns et gris qui jonchaient les fonds marins en recouvrant comme un tapis les vaguelettes qu'avait tracé le courant sur le sable, et parfois elle croyait apercevoir, sous les éclats de craie qui se mêlaient à l'eau lorsqu'ils se décrochaient de la falaise, un crabe ou une autre bestiole des profondeurs qui la toisait froidement d'en-dessous de son couvercle de cristal liquide et mouvant. À un moment, un long serpent aux écailles noires et couronné d'une crête verdâtre attira son attention. Bien qu'elle ne s'y connaisse pas en faune marine, elle était presque certaine de ne jamais avoir vu pareille bête dans ses livres d'enfant.

- On dirait que tu n'as jamais vu la mer, s'amusa Larrow en prenant une bouchée de son sandwich.

- Peut-être parce que c'est le cas, répondit-elle en souriant.

Il eut l'air franchement étonné.

- Vraiment ? Quand je suis venu, j'avais seulement remarqué une certaine activité videntis, et un dragon adolescent en maraude que j'ai ramené ici. Je n'ai pas vraiment fait attention au décor. Où vivais-tu ?

- Dans un coin un peu paumé d'Angleterre, mais loin des côtes. Tu avais dû le deviner à mon accent, sourit-elle. Et toi ?

- Je n'avais pas vraiment de maison...

- Oh. C'est vrai. Pardon – je suis désolée...

Elle avait totalement oublié qu'il était orphelin et avait passé sa vie à voler dans les étalages pour survivre, dormant sans doute sous des ponts ou quelque chose comme ça, ce qui lui avait attiré les foudres de plusieurs élèves de l'Académie qui avaient été victimes de ses pillages.

Il haussa pourtant les épaules, pas du tout vexé, apparemment.

- Ne t'inquiète pas, c'est rien. Je vivais aux États-Unis, en Floride, vers Key West. Donc tu imagines bien que je vivais totalement entouré par la mer. Si tu veux savoir, mes deux parents sont morts dans un accident de voiture, près de Miami, mais l'orphelinat où on m'a placé était... Eh bien... Très nul. Ils ne nous traitaient pas vraiment comme des perles. Je me suis échappé à l'âge de cinq ans.

- C'était vraiment mieux d'être à la rue que dans cet orphelinat ?

- Oui. Au moins, là, j'étais libre et je ne me faisais pas autant taper par les autres de mon âge.

- Moi non plus, je n'ai pas eu une vie très... normale.

Elle repensa à ses parents qui les avaient abandonnées, sa sœur et elle, lorsqu'elles n'avaient que deux ans pour la plus grands et quelques mois pour la cadette, à leur famille d'accueil dédaigneuse, et leur fuite dans les bois jusqu'à se trouver une maison et enchaîner les petits boulots pour survivre.

- Est-ce que tous les videntis ont tous une vie bizarre ?

- Tu ne crois pas si bien dire.... Oui, le sang que l'on a dans nos veines et qui vient de l'un des videntis d'origine nous empêche d'être tout à fait normaux, comme tu l'auras remarqué. Alors nos vies sont assez mouvementées. Et toi ? Il t'est arrivé quoi ?

Elle hésita un instant, et il s'empressa de se corriger ;

- Si tu veux en parler, bien sûr.

- Oui, ne t'inquiète pas. Ma sœur Mar et moi avons été abandonnées par mes parents quand je venais tout juste de naître, et on nous a emmenées dans un orphelinat qui nous a passées à une famille d'accueil ; ils n'en avaient rien à faire de nous, alors on s'est enfuies et on a commencé à vivre dans la maisonnette que tu as vue. Mais ça va. Pas la peine de prendre cet air de pitié ; ils nous ont abandonnées, alors on s'est bien débrouillées sans eux ; et, de toute façon, je les déteste.

- Tu ne peux pas détester tes parents, protesta Larrow. Moi, j'adorerais en avoir eu.

- Justement, moi aussi. Et ils nous ont abandonnées, Larrow. J'ai passé des années à attendre avec espoir leur retour, pensant qu'ils allaient vite revenir nous chercher, mais non, les années ont passé et j'ai fini par comprendre qu'ils nous avaient laissées ; s'ils nous avaient aimées, ils n'auraient pas fait ça. J'ai commencé à les détester, les maudire, et craindre leur retour au lieu de l'espérer. On était partiellement heureuses ; s'ils étaient vivants et qu'ils revenaient nous chercher, ils allaient briser ça. Ils allaient gâcher le semblant de paix qu'on avait eu tant de mal à bâtir. Je ne sais même pas s'ils sont en vie, et, franchement, je ne veux pas savoir. Je m'en fiche. Je les hais.

- Tu ne veux même pas savoir s'ils sont vivants ? Leur parler ? Comprendre pourquoi ils ont fait ça ?

- Non. C'est très clair. Ils ont eu une fille. À la deuxième, ils ont décidé que c'était trop de responsabilité, et ils ont fui comme des lâches en nous laissant dans nos haillons devant un orphelinat. C'est très clair, répéta-t-elle. Peut-être que c'est mieux qu'ils nous aient laissées ; s'ils étaient des personnes aussi horribles, je n'aurais pas aimé les avoir pour parents.

- Mais...

Alors qu'il allait sans doute protester ou lâcher un autre argument qu'il jugeait imparable, il se ravisa et secoua la tête, peiné, comme s'il ne parvenait pas à comprendre son amie. S'il avait aimé ses parents et qu'ils ne l'avaient pas laissé par volonté, il devait la trouver bête d'avoir peut-être des parents vivants mais de ne pas les chercher, mais il ne pouvait pas comprendre ; ses parents l'aimaient, lui. Cléa et Zach Alley, eux, n'aimaient pas Mar et Lym, ou ils ne les auraient pas laissées, n'est-ce-pas ?

Lym prit une nouvelle bouchée de son sandwich, le regard perdu vers la mer, les yeux dans le vague. Ou plutôt dans les vagues. Elle eut presque envie de se frapper face à la nullité de ce jeux de mots. Il fallait décidément qu'elle arrête de se faire influencer par les blagues de Shay.

- Et si on rentrait ? demanda-t-elle. J'ai oublié de prendre un dessert, et...

Sans cesser de mâchonner sa bouchée de sandwich, il lui tendit un énième sachet en papier craft plein de cerises. Elle ne put s'empêcher de sourire.

- Comment tu savais...

- ... Que t'allais oublier ? C'est sûr que c'était très difficile de deviner...

Elle leva les yeux au ciel ; bien sûr qu'il savait. Elle était sans doute la personne la plus distraite de l'univers entier.

Lym finit donc ses cerises avec un grand sourire ; ce n'était pas son fruit préféré pour rien, et si elle l'adorait, c'était pour trois raisons précises. Un jour, elle avait fait une pétition avec Sofy qu'elle avait donnée à sa sœur pour renommer leur maison « La cabane des cerisiers » en faisant une liste d'arguments ; déjà, les cerises, c'était bon. Ensuite, les cerisiers fleuris étaient un spectacle magnifique et Lym adorait grimper dans leurs branches sur lesquelles avaient bourgeonné les petites fleurs aux pétales légers et rosés que la brise portait dans le vent par tourbillons voluptueux. Enfin, car c'était l'un des spectacles qu'elle préférait dessiner.

En faisant cette pétition, elles étaient persuadées qu'elle clouerait le bec à Mar et qu'elles renommeraient immédiatement leur lieu de vie. Mais Mar avait répliqué avec un seul point assez imparable. « Oui, mais il n'y a pas de cerisiers autour de chez nous. »

La maison n'avait pas été renommée. Quelle surprise.

Après avoir terminé le paquet de cerises, elle le froissa pour en faire une boule de papier craft qu'elle mit dans la poche de son jean qui, maintenant, en plus d'être couvert de peinture, avait aussi du jus de cerise de partout ; mais, à ce stade-là, elle ne s'en faisait plus vraiment pour son accoutrement. Larrow se leva et lui tendit une main, qu'elle prit pour se relever, et elle dut chasser avec une grimace la poudre de craie qui avait blanchi son pantalon – décidemment, si, un jour, elle portait quelque chose qui n'était pas usé et déchiré, elle pourrait faire un fête rien que pour célébrer cet évènement. Quoique ; elle n'aimait pas les fêtes. Plutôt une séance de lecture. Oui, voilà qui était déjà mieux...

Elle secoua la tête pour arrêter de s'égarer ; il lui était difficile de rester les deux pieds sur terre et de ne pas s'évader dans son propre petit univers. Peut-être que ça expliquait sa grande maladresse et sa constante désorganisation, ainsi, sans doute, que l'état de son jean.

- On retourne à l'Académie ? demanda Lym en passant son sac sur son épaule.

- Non, on a cours de Soins. Tu avais remarqué que la classe n'est pas à l'intérieur, non ? Bon, ben il est peut-être temps de te montrer où ils ont lieu...

- Et Shay ? Kosh ? Ils savent où c'est ?

- Elyra Djaili connait le chemin, elle leur montrera !

Elle hésita un instant puis haussa les épaules et lui emboîta le pas. Tous deux cheminèrent dans la vallée d'Eleuth, passant devant l'arbre, les fougères accrochant à ses jambes et le lierre s'enroulant autour de ses pieds ; ils marchèrent sur les immenses racines moussues qui émergeaient du sol en rendant le sol irrégulier, et elle trébucha plusieurs fois, mais il la rattrapa distraitement et ils finirent par arriver de l'autre côté de l'arbre : son tronc énorme et sa ramure impressionnante l'avaient empêchée de voir ce qu'il y avait derrière, et elle découvrit avec stupeur que le reste de l'île d'Eleuth n'était pas aussi vide de ce qu'elle pensait.

À l'arrière, dans la gigantesque clairière à l'abondante herbe qui, ici, au moins, semblait avoir été tondue au moins une fois, elle vit une construction en dôme de verre et de poutres, comme un stade de football couvert, ainsi que des cabanons de bois de différentes tailles tassés au milieu qui devaient pouvoir abriter toutes sortes d'outils ou autres. Il y avait aussi un cercle de terre battue au milieu de l'herbe foisonnante, délimitée par une barrière circulaire qui s'ouvrait grâce à un petit portillon en bois vacillant et grinçant sur ses gonds ; il y avait également une sorte de petit potager près de la mer, où poussaient différentes herbes et plantes en tout genre, ainsi que des tomates rondes et rouges sous le soleil éclatant de demi-journée. Plus loin, près des cabanons, se trouvait ce qui ressemblait fortement à une écurie, où des chevaux aux robes variaient broutaient paisiblement leurs fétus de paille.

De la construction de verre, de fer et de bois émanaient des rugissements de temps à autres, et elle devina qu'il y avait des dragons sous le dôme.

- On appelle ça la crèche, lui indiqua Larrow en suivant son regard. On y met les petits dragons lorsqu'ils sont trop grands pour rester avec les bébés dans la nursery (ils risqueraient d'écraser les œufs), mais pas assez pour servir d'Equitem.

- Equitem ?

- Zale va t'expliquer tout à l'heure, ne t'inquiète pas.

Lym détourna son regard de la « crèche » et continua d'inspecter la clairière. Le lieu était loin d'être désert ; dans l'enclot délimité par la barrière de bois, des adolescents étaient en train de monter à cheval, sur de majestueux équidés, d'une taille impressionnante et avec une crinière si longue qu'elle la soupçonna de n'avoir jamais été coupée, qui foulaient le sol de leurs puissants sabots en soulevant de petites cascades de terre battue à chaque pas.

Un autre était juché sur un magnifique cheval à la robe alezan, qui se cabrait en essayant de le propulser à terre tandis qu'il tentait de le calmer en tapotant gentiment son encolure. Plus loin, au milieu des champs verdoyants, deux adolescents combattaient à l'épée, affublés de genouillères de cuir brun et de casques, en enchaînant les manœuvres plus impressionnantes et rapides les unes que les autres ; trois autres sortaient de l'un des cabanons avec des armes dans les mains, les deux premiers en lustrant la lame de leurs armes blanches, le dernier en rechargeant un petit pistolet noir. Lym les regarda avec stupeur et, peut-être, une once d'envie ; les armes qu'ils tenaient étaient loin de sa collection de contrefaçons précieuses, mais elle aurait quand même adoré s'en servir, elle qui avait toujours été fan des films médiévaux ou bien d'action moderne. Alors qu'elle traînait des pieds pour entrevoir leurs tactiques de combat en feignant de ne pas voir Cléandra qui, dans un coin, lustrait un poignard en la foudroyant du regard, Larrow la prit par le bras.

- Ne t'inquiète pas, tu auras l'occasion d'y revenir ; tu as des cours de Combat toute la journée demain. Aujourd'hui, c'est par là-bas qu'on va, vers le promontoire des dragons. Peut-être, d'ailleurs, que tu vas enfin en voir un.

(chapitre corrigé ✔)

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro