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Tome I : Chapitre 10


Dimanche, Lym eut honnêtement du mal à trouver ce qu'il lui fallait mettre dans sa valise ; elle savait qu'on lui donnerait l'essentiel de son accoutrement là-bas (pas un uniforme comme à Poudlard, malheureusement), alors elle n'emmenait presque pas d'habits. Ensuite, il y avait ses livres, beaucoup trop de livres, ainsi que ses affaires de peinture, bien sûr ; même si elle n'avait pas voulu les prendre, Mar l'y aurait forcée, puisqu'elle était censée se rendre dans une école d'art.

Quoi d'autre prendre pour aller dans une sorte d'école de magie ? Elle prit des cahiers, des stylos, sa trousse complète, au cas où, ses affaires personnelles et les photos de Mar et de Sofy qu'elle emmenait partout, puis elle regarda avec hésitation sa valise sans trouver autre chose à y mettre. Elle se laissa alors tomber par terre et tâtonna sous le lit jusqu'à en tirer la boîte à chaussures pleine des preuves qu'elle avait amassées durant sa vie pour réussir à convaincre un jour le monde entier du fait que les étrangetés qu'elle voyait fréquemment n'étaient pas des hallucinations. Nostalgique, elle l'ouvrit et prit les photographies et autres objets divers, griffes, écailles, fragments luisants de coquilles parcourues de volutes émeraude, les faisant tourner entre ses doigts, rêveuse ; maintenant, elle avait tout intérêt à ce que la vérité reste cachée. Comme le lui avait expliqué Maryus Cave, en entrant à l'Académie, elle entrait aussi dans le secret des videntis ; comme eux, elle avait à présent la mission de maintenir secrètes toutes les choses que les caecus croyaient imaginaires.

Elle regarda autour d'elle avec hésitation. Où cacher cette boîte ? Si Mar la découvrait durant son absence, la vérité serait sans doute révélée au grand jour, et elle risquerait de se faire expulser de l'Académie. Dire qu'elle avait souhaité si ardemment qu'on sache qu'elle n'était pas folle ! Maintenant, la simple idée que l'on sache ce qu'elle cachait l'effrayait, car elle s'aperçut que, si vraiment elle était dotée des mêmes dons que Larrow et Orion, alors elle deviendrait sans doute un cobaye pour la science si on la découvrait.

Elle finit par dissimuler la caisse au milieu des affaires de son placard, derrière un tas de vieux déguisements poussiéreux qu'elle avait pour habitude de porter avec Sofy lorsqu'elles s'inventaient des pièces de théâtre et des contes de fée. Alors qu'elle cachait la boîte sous un tas d'ailes de fées pailletées, son regard tomba sur une vieille photographie, pliée et en partie déchirée, au fond du tas de vêtements colorés. En fronçant les sourcils, Lym l'en tira et referma le placard avant d'aller s'asseoir sur son bureau ; c'était l'une des rares photos qu'elle avait de ses parents. Zach Alley, avec sa chevelure noire et les mêmes yeux chocolat pleins de vie et de confiance en soi que Mar. Cléa avait, elle, des iris verts pailletés d'or, comme Lym, et de longs cheveux roux, mais pas comme ceux de ses filles ; ils étaient bouclés et pas lisses, roux vif et pas roux sombre, mi-longs et pas courts ou au-dessous de la taille. Ils avaient tous les deux l'air heureux, lumineux, paisibles ; une gentillesse et une douceur semblait émaner de leur mère, une sorte de malice et de confiance de leur père.

Lym regarda encore un instant l'image, passant un doigt sur les visages qui avaient formé le sien, puis elle sentit son cœur se serrer, et eut l'impression affreuse que les sourires de ses parents étaient faux, qu'ils la narguaient, se moquaient de sa solitude. Avec fureur, elle crispa ses doigts autour du papier photo, qui se chiffonna, et le jeta derrière elle. Sans vérifier où il était tombé, elle alla fermer sa valise et descendit les escaliers avec, allant la poser dans le salon, avant de remonter dans sa chambre et enfiler un vieux pyjama violet et argenté bien trop grand pour elle, qui était en fait à sa sœur. Assise sur son lit, elle regarda fixement son coussin avant de donner un brusque coup de poing dedans, hargneuse. Elle n'avait pas besoin de ses parents ! Les Alley s'étaient débrouillées seules, et Zach et Cléa étaient loin derrière elle. Ils les avaient abandonnées. Méritaient-ils leur amour ? Non, et de toute façon, elles étaient heureuses sans eux, elles s'étaient trouvé une vie malgré leur famille d'accueil dédaigneuse qui oubliait leur existence, elles avaient surmonté la pauvreté, la solitude, l'abandon.

Lym s'allongea sous ses draps et ferma les yeux, mais elle n'arrivait pas à dormir. Elle attrapa par reflexe son téléphone sur sa table chevet – horrible reflexe, puisque d'habitude elle restait alors une éternité sur les réseaux sociaux – et ouvrit Instagram. Une demi-heure plus tard, elle trouva enfin le courage de brancher son téléphone et de se retourner sur son matelas couinant sous son poids. Finalement, elle commença à se repasser comme une sorte de comptine ou de litanie incessante les instructions de Cave, qui lui avait précisément expliqué les différentes étapes qu'elle devrait prendre pour se rendre à l'Académie depuis la maison des Alley. Elle ferma les yeux, enfin, bercée par la répétition des mots complexes qu'il lui avait épelés.

Son réveil sonna, strident et toujours insupportable ; peu importait la sonnerie qu'elle y mettait, elle finissait par l'énerver au bout de quelques jours. Elle aurait bien aimé écraser son poing dessus comme dans les films, pour se défouler, mais ce qui lui servait de réveil était tout simplement son téléphone et elle préférait ne pas le réduire en compote de plastique et de verre.

Elle allait appuyer sur le bouton pour repousser l'heure de son réveil (et après elle s'étonnait d'arriver toujours en retard et d'être finalement réveillée par Mar) lorsqu'elle se souvint de l'endroit où elle se rendait. Dans son sommeil, elle avait totalement oublié l'Académie et les évènements des derniers jours.

En moins d'une seconde, elle fut sur ses pieds, glissa sur un tube de gouache, se rattrapa à un chevalet qui fut entraîné dans sa chute et tomba finalement par terre, écrasée sous ses affaires de peinture et des taches colorées dans ses cheveux roux. Elle pesta contre ses réveils toujours aussi mouvementés, écarta le chevalet, courut vers la porte et trébucha sur un tas de livres entreposés juste à côté, s'étalant par terre, dans le couloir.

Lym se redressa avec difficulté puis courut vers la salle de bain, où elle se doucha, se changea et brossa énergiquement l'énorme masse rousse qui lui servait de crinière : Mar se réveilla quand elle dévala les escaliers pour arriver dans la cuisine.

- Tu vas tomber, la prévint sa sœur, l'air ensommeillé.

- Mais non !

BAM !

- Je te l'avais dit.

La cadette de la famille Alley se redressa avec empressement avec un soupir – être gauche et maladroite faisait partie des capacités innées qu'elle n'avait jamais souhaitées mais avait quand même – et alla se servir des céréales, qu'elle ne put avaler, l'appétit coupé par l'appréhension.

Abandonnant son petit-déjeuner qu'elle n'avait même pas touché sur le buffet qu'avaient miraculeusement réparé les Dragomirs de Cave après la bataille avec Orion, elle remonta dans sa chambre pour en sortir sa valise qui pesait des tonnes et alla la poser devant la porte. Mar, déjà maquillée et apprêtée, la regardait faire, sa tasse de café noir à la main. Ses yeux chocolat soulignés par de l'eye-liner et du mascara, les pommettes roses, ses cheveux roux sombre au carré soigneusement coiffés autour de son joli visage, elle portait un jean totalement déchiré au-dessus de collants noirs et un haut beige : tout en elle était délicatesse et beauté. Et à côté, il y avait sa ratée de sœur habillée d'un vieux jean élimé et d'un sweat vert bien trop grand, avec ses longs cheveux en bataille décoiffés et son visage piqueté de taches de rousseur qui trébuchait sur tout et n'importe quoi.

Celle-ci avait mit son téléphone dans sa poche et essayait d'effacer avec de l'eau les taches de peinture colorée sur son jean, mais rien à faire. Tant pis. Elle offrit un grand sourire à sa sœur, qui la fixait avec une sorte d'inquiétude.

- Tu ne vas pas être en retard ? demanda Mar, l'air nerveux. Il est pile et tu dois y être à trente. C'est au village d'à côté...

Lym hocha la tête. Bien sûr, sa sœur ne savait pas qu'elle allait se contenter de se téléporter grâce aux instructions que lui avait données Cave, et elle décida de ne pas stresser Mar (une Elymara stressée était une cascade de hurlements et de petits cris paniqués) et de sortir tout de suite, au risque d'arriver en avance. Voilà qui serait une grande surprise venant d'elle.

- Tu as raison, je vais y aller. Tout va bien ? Tu as l'air tendu.

- Et si tu n'aimais pas ce lycée ? Et si tu n'avais pas d'amis là-bas, et si tu te faisais harceler ? argua Mar, l'air totalement en panique. J'ai tellement peur pour toi, Lymie, tu as toujours eu du mal à t'intégrer...

Lym fut un peu vexée du peu de confiance que lui accordait sa sœur, mais elle n'en laissa rien paraître ; elle avait seulement envie de la voir vivre une belle scolarité, c'était compréhensible. Elle sourit à Mar, qui buvait son café très noir avec fébrilité, et s'approcha d'elle pour lui prendre les mains.

- Tout va bien se passer, sœurette. Aie confiance !

Elle hocha la tête, comme à contrecœur, puis lui tendit un petit paquet de papier craft, qu'elle prit, surprise.

- Des cerises. Je sais que tu adores ça.

- Merci !

Lym prit son sac pour sortir de chez elle, et offrit un immense sourire à Mar en sortant ; puis elle traîna sa lourde valise pleine de livres et autres affaires de dessin jusque dans la forêt, hors de la vue de sa sœur. Lorsqu'elle fut sûre d'être à l'abri des regards, elle sortit de son sac la longue baguette en pierre torsadée de la taille de son avant-bras que lui avait donné Cave, et commença à tracer avec de larges traits sur le sol. Elle dessina un cercle assez grand pour pouvoir tenir à l'intérieur et y fit apparaître en symboles de feu l'œil étrange qui était le symbole des Dragomirs.

Elle ajouta en-dessous des lettres et des chiffres qui indiquaient l'endroit où elle voulait être transportée, en l'occurrence, les portes de l'Académie des Dragomirs, puis tira sa valise dans le cercle et se posta à côté d'elle. Elle attendit un moment, puis enfin la lumière vive commença à submerger ses pieds, ses jambes, jusqu'à ses épaules, et elle finit par l'aveugler en lui faisant fermer les yeux. Avant même de les rouvrir, elle perçut le changement d'atmosphère, l'air devenant plus léger, se vidant de l'odeur des forêts et de la mousse pour devenir un étrange mélange de senteurs d'air marin, d'herbe coupée et de tarte aux pommes fumante. Lorsqu'elle ouvrit les paupières, elle n'était plus dans les bois mais devant les portes de l'Académie.

Elle était déjà venue ici une fois, lorsque Larrow l'avait accompagnée chez Cave, mais elle n'avait pu voir que l'intérieur du bureau de celui-ci ; à présent, elle pouvait admirer l'endroit où elle avait été lorsque l'auctor, comme l'appelait Larrow, lui avait expliqué la vérité sur les caecus et les videntis : c'était un arbre.

Un gigantesque chêne, aux branches de la taille d'une voie de métro, dont la ramure cachait le soleil lui-même : les feuilles vertes laissaient transparaître la lumière dorée du soleil, les veines de sève soulignées par la lueur du matin. Les branches les plus épaisses auraient pu contenir des couloirs, et c'était peut-être le cas, car apparemment, l'arbre était entièrement creux, et des ouvertures, comme des fenêtres, étaient visibles sur les branchages et sur le tronc à la taille inimaginable ; elle était persuadée qu'il était encore plus épais qu'un immeuble. Cette immensité titanesque était écrasante, un rappel de la puissance et la beauté de la nature sauvage. Des lianes s'enroulaient autour de l'écorce centenaire, des fleurs violettes ayant éclos dessus, et toutes sortes de bêtes parcouraient l'énorme refuge de feuillages que leur offrait le chêne ; écureuils, papillons, sortes de moucherons aux ailes semblables à du papier fin, l'arbre à lui seul représentait tout un écosystème. Aux branches basses étaient attachées des sortes de paniers qui pendaient au bout d'une corde solidement nouée autour des branches épaisses. Ces sortes de paniers circulaires pendouillaient dans le vide, chacun doté d'une grande fenêtre circulaire qui laissait entrer à flots la lumière : en voyant les affaires entassées et les matelas visibles à travers les hublots, Lym devina qu'il s'agissait des chambres des pensionnaires.

Au-dessus du trou qui servait de porte, taillé dans l'arbre, se trouvait le symbole des Dragomirs, l'œil aux traits amples et volatiles, la forme saisissante qui les représentait.

Le spectacle qui entourait l'arbre gigantesque était tout aussi impressionnant et écrasant ; il se dressait, solitaire, au milieu d'une immense clairière verdoyante, tapissée d'une herbe abondante, grasse et printanière. Au sud – était-ce le sud ? Le transport magique avait fait perdre les quelques repères qu'elle avait eus à la jeune fille. Enfin, du côté qu'elle supposait être le sud se trouvait une forêt foisonnante, qu'elle aurait imaginée épaisse, noire et effrayante, mais dont les arbres étaient assez écartés pour laisser filtrer une douce lumière dans les sous-bois. Au nord, et tout autour d'elle, en fait, elle voyait la mer turquoise et scintillante sous le soleil rayonnant, qui s'étendait à perte de vue. Une partie de la berge était une plage de sable blanc que venaient lécher les vaguelettes transparentes, du style île paradisiaque, mais le reste était composé de falaises immenses en craie blanche sur lesquelles s'écrasaient de gigantesques vagues écumantes. On voyait clairement que cet endroit était une île, l'île d'Eleuth, et seuls les creux dans le chêne géant témoignaient de la présence d'êtres humains par ici.

Lym en resta très longtemps bouche bée. Elle fut seulement déçue de ne pas voir de dragons aux environs, mais la titanesque Académie arboricole lui avait coupé le souffle et elle se serrait probablement évanouie si elle en avait réellement vu un. Elle était arrivé plus tôt que les autres qui devaient commencer les cours ce jour-là, alors il n'y avait encore personne aux environs Émerveillée, elle commença à avancer vers l'arbre, tirant sa valise derrière elle, et arriva enfin face au tronc incroyablement ancien et gigantesque ; elle vit immédiatement la large cavité qui permettait d'entrer dans l'Académie. En hissant difficilement son sac derrière elle, elle passa le pas de la porte et arriva dans une grande salle qui servait de hall et de lieu de détente des élèves mais aussi, sans doute, de cafétéria ; des tables et des fauteuils se trouvaient un peu partout, pour faire les devoirs ou bien prendre un verre. Les murs étaient faits d'écorce, ce qui était prévisible étant donné l'endroit où ils étaient, avec de multiples trous dans les parois, comme des tunnels, qui formaient des couloirs grimpant dans l'arbre. La salle était un peu sombre car la lumière du soleil n'y entrait que peu, mais les bulles de lumière qui illuminaient le bureau de Cave étaient en train de voleter un peu partout, diffusant leur aura lumineuse douce. Au fond de la salle, une sorte de... distributeur ? bizarre était posé. Peut-être une vieille machine à café. Elle fut déçue de ne pas voir de grand feu de cheminée comme dans les livres, mais ne put s'empêcher d'avoir presque envie de se moquer d'elle-même à cette pensée : si l'arbre était creux, il devait inexplicablement être dénué de sève et donc totalement sec. L'Académie ne serait qu'un énorme tas de cendres en quelques heures si elle y avait allumé un feu.

Elle fut étonnée de n'y trouver personne, avant de se souvenir qu'elle était arrivée presque une demi-heure plus tôt que l'horaire prévu et que personne ne dormait ici au week-end. Les autres videntis devraient être ici vingt minutes plus tard.

Lym vit alors, dans un coin, une jeune fille attablée sur un petit meuble circulaire qui semblait fait du même chêne que les murs. Une canette de thé glacé à la pêche était posé à côté d'elle, ainsi qu'une pomme croquée, et elle noircissait énergiquement les pages de fiches bristol étalées devant elle, qu'elle couvrait de notes de son écriture en pattes de mouche. Elle s'approcha d'elle avec curiosité et put voir son visage ; derrière les mèches mi-longues de cheveux sombres et raides, ses yeux caramel clair étaient vifs et malins et ses lèvres trop fines pour êtres jolies étaient serrées par la concentration. Les traits fins de son beau visage pointu démontraient des origines Asiatiques.

- Euh... Salut ? commença Lym.

- Salut, répondit l'autre en levant enfin la tête de ses fiches. Nouvelle ?

- Oui, pas toi ?

- Je suis ici depuis quelques semaines seulement, dit-elle en lui offrant un premier sourire. Mais ne t'inquiète pas, tu n'es pas la seule à être nouvelle aujourd'hui ; les Dragomirs ont été envoyés chercher des videntis ces dernières semaines, alors ils risquent tous d'arriver en même temps.

Lym se sentit un peu soulagée. Elle ne serait donc pas la seule fille paumée à essayer de s'intégrer. Apparemment, d'après ce que l'on lui avait expliqué, les membres de l'Académie avaient parfois des missions lorsqu'ils étaient un peu expérimentés, comme aller trouver de nouveaux élèves au milieu des caecus ou bien apporter des dragons dangereux à Eleuth.

- Je m'appelle Lym, au fait, lança la jeune fille rousse en souriant à la petite brune.

- Joy, répondit l'autre. Enchantée.

- De même.

Joy prit une bouchée de sa pomme et Lym allait s'asseoir à ses côtés lorsqu'elle entendit quelqu'un arriver par la porte derrière elle ; elle se retourna avec surprise, et découvrit que les élèves commençaient à entrer dans la salle par petits groupes et s'asseyaient sur des chaises ou des canapés en bavardant allègrement.

- Bonne chance pour ton premier jour, lui lança Joy joyeusement en fourrant ses affaires dans son sac et en prenant sa canette et sa pomme pour se lever.

- Joy ? Tu ne restes pas ? demanda piteusement Lym, déçue de perdre la seule personne sympathique qu'elle connaissait ici.

- Je n'aime pas beaucoup traîner avec les gens. C'est pour ça que je viens souvent plus tôt à l'Académie, quand il n'y a personne. Allez, salut...

- Salut. À bientôt... ?

- Oui, à bientôt.

Joy pivota, redressa son sac sur son épaule et partit en avalant une gorgée de son thé glacé ; elle disparut dans l'un des longs couloirs tortueux qui disparaissaient dans l'immensité du chêne.

(chapitre corrigé ✔)

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