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7 - Sauvetage (2/2)

— Ici !

San retrouva la vue juste à temps. Il chancela, esquivant maladroitement la massue d'un des soldats. Il ne vit pas arriver l'enchaînement de l'homme. Le coup de pied l'envoya contre un rocher. La pointe de la pierre transperça la peau de son épaule et il jura, putain que ça faisait mal. San avait compris la leçon, il ne devait plus compter sur ses Ombres. Il prit une profonde inspiration et se reconcentra sur son adversaire. Enfouir ses pensées, ne compter que sur son instinct.

Il se jeta sur le côté pour éviter un coup d'épée fatal et roula dans le sable. La poussière volait autour des combattants qui s'affrontaient dans une danse mortelle. San esquivait et frappait, luttant contre trois adversaires coriaces et très bien entraînés. Il attendait qu'un d'eux fasse une erreur pour frapper. C'était la première leçon de combat qu'il avait eu à Kerch.

Il se pencha en arrière et sentit une lame caresser sa gorge. D'un geste répété un millier de fois, il attrapa le poignet de son adversaire et tira. L'homme partit en avant et San frappa en plein cœur. Deux. Il jeta le corps du soldat sur le chef de la garde qui tomba au sol sous son poids. Le garde à la massue se jeta sur lui, sûr de sa force brute. Il devait faire au moins deux fois le poids de San. Le mage reculait sous les assauts, les bras douloureux à force d'encaisser des coups de plus en plus fort. Il devait lui faire perdre l'équilibre pour avoir une chance. Une idée germa dans sa tête quand il jeta un rapide coup d'œil derrière lui.

Il se retourna et courut vers le roc de la montagne, prit appuie contre la roche et bondit en avant. Ses pieds heurtèrent le torse du soldat qui tomba à la renverse dans un bruit sourd et la poussière s'envola autour d'eux. San trancha net sa gorge et se releva. Plus qu'un. Le chef de la garde s'était débarrassé du corps de son subalterne et se tenait prêt à l'affronter. Ils se firent face.

— Tu crois que tu es la première Ombre que j'affronte ? sourit-il.

La cicatrice bougeait au rythme de ses lèvres. San lança son couteau vers la jugulaire du soldat qui le dévia d'un coup d'épée. La lame alla se planter plus loin dans un tronc d'arbre.

— Pas la première mais la dernière.

— C'est ce qu'ils disent tous. Et puis, où est-donc passée ta magie ?

L'homme se jeta vers lui, plus vite que San l'avait imaginé. La rapière mordit la chair de son bras. San bondit en arrière, laissant derrière lui des taches de sang sur le sol. Il fit tournoyer son couteau entre ses doigts, les sourcils froncés tout en continuant à reculer. La sueur coulait le long de ses tempes et collait ses cheveux fuschia à son front. Il haletait. La première partie de l'opération l'avait beaucoup affaibli. Qu'est-ce que faisaient les autres ? Étaient-ils tombés dans une embuscade ?

Seules les respirations des combattants troublaient la quiétude de la nature autour d'eux. Le soldat balayait l'air devant lui de sa lame, un sourire suffisant aux lèvres. 

— Tu as peur, petite Ombre ?

— De toi ? Ne rêve pas.

Le chef de la garde bondit vers lui. San recula mais l'homme l'attrapa par la cape et le tira vers lui. L'Ombre défit le nœud autour de sa gorge et envoya son pied dans le visage du soldat. Le craquement se fit entendre nettement. L'homme essuya le sang sur son menton et jeta le bout de tissu au loin.

— Chien !

Le chef des gardes courut vers lui, se pencha et, d'un geste de bras, envoya du sable dans les yeux de San. Le mage recula, aveuglé. Ses pieds furent balayés et sa respiration se coupa quand son dos heurta le sol. Il entendit le son d'une lame tranchant l'air au-dessus de sa tête, puis plus rien.

Quand il ouvrit les yeux, le soldat tomba mort à ses pieds, la gorge tranchée. Chan apparut devant lui, sa silhouette ondulante à cause de ses larmes.

— Je pensais que les mages des Ombres étaient plus puissants.

San ne lui répondit rien et jeta un regard aux cinq hommes qu'il avait tué avant que le capitaine n'arrive. Il se remit sur ses pieds et se concentra de toutes ses forces pour ne pas chanceler devant Chan. Pourquoi avaient-ils mis autant de temps à venir ?

— La relève va arriver, dit-il d'un ton neutre. Il ne faut pas qu'elle n'alerte le reste des gardes.

— Elle ne viendra pas.

Les Stray Kids entrèrent dans la prison et Wooyoung le rejoignit, le souffle court. Il jeta un regard aux cadavres sur le sol avant de poser ses prunelles inquiètes sur lui.

— Tu vas bien ? demanda-t-il. Tu es blessé.

— C'est superficiel, ne t'inquiète pas. Vous avez rencontré la relève de la garde ?

Wooyoung hocha la tête et San essuya une trace de sang sur sa joue. Le cartographe avait seulement une coupure sur le front. Ils suivirent Mingi et les autres lieutenants à l'intérieur de la prison où l'autre équipage les attendait.

— On aura plus de chance de trouver rapidement Jisung si on se sépare. Formez des groupes de deux et partez chacun dans une direction, ordonna Chan. Si vous vous faîtes repérer, interdiction de vous faire tuer. Deux d'entre-vous restent ici pour monter la garde.

Minho s'approcha de San, passant devant Wooyoung qui s'était instinctivement tourné vers lui. Le second des Stray Kids attrapa son poignet et l'emmena vers les cellules de haute sécurité. San se libéra d'un coup sec. Il jeta un regard vers Wooyoung qui serrait les poings.

— Tu es le plus utile de nous tous pour éviter de nous faire repérer.

— La prison est gardée par des Voyants et des Annihilateurs, je suis aussi visible que chacun d'entre vous.

— Tant qu'ils ne lèvent pas les yeux...

San regarda au plafond et sourit en apercevant des conduits d'aération. Minho était plus observateur que le groupe de sauvetage réunit. Le mage fit la courte échelle à son binôme et ils se faufilèrent tous les deux à l'intérieur. Les larges trous étaient creusés dans la même pierre que le reste de la prison et baignaient dans la poussière. Les larmes montèrent aux yeux de San et son nez le démangeait. Minho tâtonnait derrière lui. Contrairement à San, il ne pouvait pas voir dans l'obscurité. C'était en autre cette capacité qui avait poussé Hongjoong à le nommer éclaireur. Ses yeux les avaient sauvés de mauvais pas plus d'une fois.

Après plusieurs minutes à ramper, une grille d'aération éclaira leurs visages poussiéreux. San jeta un œil à travers. C'était une salle d'entraînement entourée d'une coursive de bois qui donnait accès à encore plus de couloirs sombres. Des mannequins de fer étaient disposés un peu partout dans la pièce et des armes en tout genre étaient accrochées contre les quatre murs.

— Descendons, proposa Minho.

Ils enlevèrent la grille sans faire de bruit et se laissèrent glisser sur la coursive. Un cri de douleur les alerta et ils se rapprochèrent des garde-corps sculptés dans le bois, accroupis. Un haut le cœur saisit San quand il posa ses yeux sur la scène qui se déroulait plus bas.

Jisung était à genoux, un soldat maintenant sa tête relevée en le tirant par les cheveux. Une femme et un homme se tenaient devant lui.

— Alors ?!

— Ce n'est pas un mage... sa voix n'était qu'un murmure quasi inaudible.

L'homme, un Invocateur, fit apparaître un revolver entre ses doigts, le toisant de toute sa hauteur. San eut envie de le massacrer. Les mages qui prenaient plaisir à torturer leurs semblables n'avaient pas de cœur. Il venait certainement d'une famille noble avec du pouvoir, élevé dans l'idée que ses pouvoirs, mis au service de l'empire, lui apporteraient gloire et richesse. Quelle connerie. L'empereur ne gardait sous sa coupe que les mages aux pouvoirs faciles à maîtriser et utiles à sa guerre. Invocateurs, Marcheurs, Voyants, Annihilateurs. Les autres étaient tués sans aucun scrupules.

Aux yeux de l'empereur, San ou Jeongin ne méritaient que la mort. Une Ombre était bien trop dangereuse et imprévisible et un Hurleur instable.

Le soldat qui tenait Jisung le frappa à l'arrière de la tête avec le manche de sa rapière. Le petit mage heurta le sol avant d'être roué de coups. A ses côtés, Minho essayait de maîtriser le tremblement de ses mains en encochant une flèche à son arc. La haine irradiait de son être.

— Je prends le mage et toi les deux autres, ordonna Minho.

San acquiesça et sortit deux couteaux des plis de sa cape. Le second prit une profonde inspiration, banda son arc et tira. L'Invocateur hoqueta avant de tomber au sol, la flèche plantée dans le cœur. Les deux autres soldats n'eurent pas le temps de réagir que les couteaux de San allèrent trouver leur nuque.

Ils descendirent de leur perchoir et le second courut vers le petit pirate. San le suivait, toujours à l'affût de potentiels soldats.

— Hannie !

Minho serra le mage contre lui. Jisung pleurait silencieusement contre sa chemise.

— C'est fini... chuchota l'archer en caressant son dos, je ne les laisserai pas te refaire du mal.

— Il faut y aller, les pressa San.

Minho aida Jisung à se relever. Le Voyant faisait peine à voir. Sa joue gauche était barrée d'une trace de lame et son œil était enflé. Son poignet droit était violacé et gonflé, une fracture que les soldats n'avaient même pas pris la peine de soigner.

— Merci San.

— Vous me remercierez quand on sera sur l'Ateez. Nous ne sommes pas encore sortis d'affaires.

Les deux pirates acquiescèrent et ils quittèrent la grande pièce pour se plonger dans les dédales de la prison, suivant le conduit qu'ils avaient empruntés en arrivant. Jisung avait refusé de monter à l'intérieur.

— Il faut prévenir les autres et Hongjoong que nous t'avons retrouvé, dit Minho.

Jisung acquiesça et tendit la main, faisant apparaître une poudre rouge entre ses doigts. Il souffla dessus et les particules s'envolèrent dans les couloirs. Ils gardaient le silence dans les interminables couloirs taillés irrégulièrement dans la pierre, concentrés sur le moindre signe de danger.

— Stop ! lança soudain Jisung. Il y a des mages qui s'approchent.

Les pirates s'arrêtèrent. Le Voyant fixa le mur devant eux et San sentit l'air se réchauffer. Si la magie des Marcheurs refroidissait l'atmosphère, celle de Jisung produisait l'exact opposer.

— Ils viennent par la droite.

— La sortie est à droite, s'inquiéta Minho. Il faut que l'on prenne le même chemin si on ne veut pas se perdre.

Minho saisit son arc. Ils avaient quelques secondes pour se décider. Le second avait raison, ils risquaient de se perdre en empruntant un chemin inconnu, en plus d'augmenter leurs chances de se faire repérer.

— Quel type de mages ? demanda-t-il.

Jisung jeta un rapide coup d'œil dans l'intersection.

— Deux Marcheurs et quatre soldats, une ronde.

San le rejoignit à son poste d'observation. Les mages se différenciaient par leurs vêtements bleus et une longue cape contrairement aux soldats habillés sobrement. San sourit, il allait pouvoir les prendre à revers. Il se glissa dans les Ombres et avança vers le petit groupe. Son épaule effleura celle de la première mage qui n'eut aucune réaction, sa magie n'était pas très puissante.

Malgré toute l'expérience du monde des Ombres qu'il possédait, il ne pouvait s'empêcher de retenir son souffle quand il se faufilait parmi un groupe. Il dépassait les Marcheurs quand sa magie protesta. Il se plia en deux de douleur entre les gardes, la vue floue. Il forçait trop sur ses pouvoirs mais il n'avait pas le choix. San serra les dents et se redressa. Entre-temps, le groupe était presque arrivé au croisement.

L'Ombre les rattrapa et assomma les deux gardes qui fermaient la marche avant d'envoyer le troisième au tapis quand il se retourna vers lui. San sortit des Ombres tandis que Minho et Jisung menaçaient les deux mages de leurs armes. Les Marcheurs levèrent les mains et s'inclinèrent devant San.

— Que les étoiles suivent vos pas, murmura la femme d'un certain âge.

San croisa le regard de Jisung qui hocha la tête.

— Par où pouvons-nous sortir en évitant les gardes ? s'enquit le Voyant en baissant son arme.

Les deux mages leur expliquèrent la route et ils se séparèrent après un dernier sourire. Minho les suivait et jetait toutes les dix secondes un œil derrière eux.

— Nous leur faisons confiance ?

— Certains mages n'ont pas eu notre chance tu sais, répondit Jisung. L'armée ou la mort, cela n'a rien d'un choix enviable.

Leurs pas s'accélèrent en reconnaissant l'endroit par lequel ils étaient entrés. Un soupir de soulagement leurs échappèrent en voyant Félix et Changbin qui montaient la garde devant la porte. Les deux pirates se précipitèrent vers Jisung et le serrèrent dans leurs bras.

— Où sont les autres ? demanda San.

— Vous êtes les premiers arrivés, répondit Changbin. Les autres ne devraient plus tarder.

En effet, le reste des pirates firent bientôt leur apparition. Ils étaient en un seul morceau, l'infiltration s'était passée comme prévue. San fronça les sourcils quand il ne vit pas Wooyoung arriver. Une alarme stridente se fit soudain entendre, le son ricochant contre les murs de pierre de la prison. San posa ses mains sur ses oreilles, la tête en vrac.

— Tout le monde est là ? hurla Chan pour couvrir le bruit.

— Il manque Seugmin ! répondit Minho.

— Avec qui est parti Seugmin ?

— Avec Wooyoung.

San ne réfléchit pas plus longtemps et fit le chemin en sens inverse. Le cartographe était en danger, il devait aller l'aider. San se guidait dans les couloirs à l'aide des cris et des bruits du combat. Il se forçait à courir toujours plus vite pour ne pas arriver trop tard, malgré son corps qui hurlait pour avoir du repos. Les autres pirates l'avaient suivi, il entendait leurs foulées résonner contre les murs. San ne mit pas longtemps avant de tomber sur Wooyoung et Seugmin.

Les deux pirates se battaient dos à dos dans un croisement et étaient encerclé de toute part. San sortit de sa poche une bombe fumigène et la jeta vers le lieu des combats. Wooyoung croisa son regard et se jeta sur Seugmin au moment où la fumée blanche envahis le petit espace dans une explosion aveuglante. San, qui voyait sans aucuns problèmes, bouscula les soldats jusqu'à atteindre les deux jeunes hommes. Il saisit les poignets de Seugmin et Wooyoung et ils disparurent dans les Ombres au moment ou le fumigène commença à se dissiper. L'aide de Yeosang et de Jeongin n'aurait pas été de trop dans cette situation.

Les soldats fixèrent l'endroit où ils avaient disparu en serrant les dents. Tous savaient quel mage était à l'œuvre, les histoires sur les Ombres étaient nées dans les rangs de l'armée. Seugmin, calme comme à son habitude, rechargea son arme et lança les hostilités. Le premier coup de feu sonna le chaos. Wooyoung regardait avec une peur mêlée de fascination les gardes se mouvoir au ralentis tout autour d'eux. Tous trois en profitèrent pour rejoindre les autres pirates au bout du couloir.

Un voile noir tomba soudain devant les yeux de San qui trébucha. Le temps reprit son cours et les sons se firent plus clairs, comme s'il sortait la tête de l'eau. Le mage cracha du sang sur le sol, le corps tremblant. Il luttait contre ses propres Ombres, sa magie perdait en puissance de minutes en minutes. San savait ce qu'il l'attendait s'il forçait trop mais il n'avait pas le choix, il devait sauver la vie de ses amis et la sienne. Wooyoung l'aida à se relever et le tira derrière lui jusqu'à la sortie.

— Tiens bon, nous y sommes presque.

Les balles sifflaient autour d'eux. L'une d'elle lui écorcha le bras avant de toucher Wooyoung à l'épaule. Le cartographe hurla de douleur mais continua de courir sans ralentir.

Le vent fouetta son visage quand ils quittèrent la prison. L'air se fit plus respirable et la forte lumière du zénith lui brûla les yeux. L'équipe de sauvetage dévala la colline jusqu'à atteindre l'Ateez qui les attendait, toute voile dehors. Le mage soupira de soulagement, la magie de Jisung avait fonctionné. San fut le dernier à mettre le pied sur le pont.

— Il faut dégager d'ici ! hurla Chan en direction de Hongjoong.

Le capitaine de l'Ateez ordonna le départ. Les marins s'activèrent davantage en voyant tout un groupe de soldats descendre de la forêt en direction du navire.

— San, fait-nous disparaître ! cria Hongjoong.

Le mage ferma les yeux et fit appel à ses Ombres. La douleur enserra immédiatement son cœur. Il n'allait pas tenir longtemps à ce rythme. Il tendit les mains de côté et força sur sa magie jusqu'à ce qu'elle n'englobe entièrement l'Ateez. Le plan de Hongjoong était simple, s'éloigner le plus loin possible de l'île sans se faire repérer. Si San lâchait maintenant, ils n'avaient aucune chance de survivre face à l'armada de l'empire.

Une cascade de sang se mit à couler de son nez. La tête comme dans un étaut, sa vision se rétrécit sur un unique point, la porte vers le monde des Ombres. Il avait l'impression qu'elle l'appelait. L'Ateez forçait droit dessus, ils allaient la traverser. Plus ils s'approchaient, plus le froid s'intensifiait et le ciel s'assombrissait. C'était comme si les deux mondes se superposaient.

— Nous avons passé la première ligne !

Personne n'osa préciser qu'il en restait trois. Au moment de traverser la porte, celle-ci disparu pour se matérialiser plus loin. Les marins ne semblaient pas la remarquer cette fois, seul San avait les yeux rivés sur elle. Les volutes de fumée autour de lui disparurent quand son corps fut traversé de spasmes. C'était comme si sa magie le quittait petit à petit, muscle par muscle, os par os. Le voile faiblissait en même temps que le mage. Ils étaient encore si loin de la fin de la ronde de navires.

Mais il ne pouvait plus tenir.

San s'écroula sur le pont. Les Ombres se dispersèrent autour de l'Ateez comme les filaments de fumée s'étiolent à la lumière du soleil. À peine quelques secondes plus tard, un cor résonna dans le ciel. L'alerte avait été lancée par un des navires qu'ils venaient de doubler.

— San !

Wooyoung courut vers lui et le prit dans ses bras. San se laissa choir contre lui, enfouissant sa tête dans la nuque du cartographe. Il luttait pour ne pas fermer les yeux et se laisser sombrer. Il avait puisé si loin dans sa magie qu'elle semblait ne plus vouloir de lui. Elle ignorait ses appels. La douleur dédoublait sa vision et l'empêchait de bouger le moindre muscle.

— Je n'ai pas tenu, je suis désolé.

— Tu as fait ce que tu as pu, ne t'en veux pas.

Plusieurs cornes de brume résonnèrent dans le ciel, les unes après les autres. Les navires les avaient pris en chasse. Wooyoung le serra plus fort contre lui.

— On pense toujours à l'aller mais pas au retour n'est-ce pas ? rit Chan du haut du mât de misaine.

— La vie de pirate n'est qu'un aller sans retour, philosopha Mingi en aidant ses marins à attacher fermement les dernières voiles.

Hongjoong vira de bord pour se mettre dans le sens du vent, l'air grave.

— Préparez-vous pour la bataille.

San perdit conscience. 

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