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32 - Faible (2/2)

San soupira en descendant du Combattant. Il avait quitté la cabine de Mingi, qui était devenue leur quartier général, quelques minutes auparavant. Le capitaine, le second, Jongho, Wooyoung et lui s'étaient mis d'accord sur leur nouveau plan à suivre. Maintenant qu'ils disposaient de tous les livres de l'empire, il ne restait plus qu'à se concentrer sur ceux perdus. Tout était simple sur papier : ils prenaient à Yoojin le premier tome disparut avant de filer à l'Archipel des Sept récupérer le second. La rencontre entre la princesse des Territoires Libres et Yunho avait lieu le lendemain. San ne préférait pas imaginer le moment où les Hassetiens se rendront compte que leur tout nouvel espoir était pathétiquement décevant.

Il se mit à marcher sans but sur l'île. Il se perdit dans la contemplation du paysage boisé jusqu'à ce qu'il ne remarque la présence de Yeosang à quelques mètres. Le Marcheur le remarqua et s'approcha de lui, il semblait vouloir lui demander quelque chose. San s'inquiéta immédiatement quand il vit Yunho allongé plus loin dans l'herbe et les quelques morceaux de roches flottant dans le vide qui n'étaient pas là auparavant. Le Cap des Disparus avait tout simplement disparu. Yeosang semblait inquiet.

— Est-ce que tu veux bien aider Yunho à contrôler sa magie s'il te plait ? demanda le Marcheur. Tu es le plus puissant d'entre nous. Je sais que tu le détestes mais si tu ne le fais pas pour lui, fais-le pour le reste de l'équipage de l'Ateez. Ses pouvoirs sont dangereux et il ne sait pas les maîtriser. Une catastrophe comme celle de Kirizan pourrait très bien se reproduire.

— Très bien, soupira San.

Il était hors de question que le Façonneur manque une fois de plus de tuer sa seule famille. L'Ombre se dirigea vers Yunho et, après une profonde inspiration, s'assit à côté de lui sur l'herbe haute. Les tiges vertes chatouillaient ses mains quand il les glissait dessus. Yeosang s'éloignait déjà pour leur laisser travailler seuls. San ne savait pas quoi dire à part des insultes donc il préférait se taire.

Yunho ouvrit les yeux et tourna la tête vers lui. Son expression se fit inquiète quand il l'aperçut et il se mit à battre des cils plus rapidement. Ils se fixèrent en silence quelques secondes, le regard de San se perdant sur les multiples bandages qui camouflaient les blessures du noble. Le lâche avait préféré vouloir se tuer que de regarder ses erreurs en face. Il ne méritait pas les pouvoirs qui lui avaient été donnés, encore moins tout ce qu'avaient fait Yeosang, Hongjoong ou Mingi pour lui.

— Lève-toi, ordonna soudain San à Yunho en bondissant sur ses pieds.

Il ne supportera pas de passer plus de temps que nécessaire auprès du noble. Il allait lui apprendre vite à gérer ses pouvoirs, par la manière forte. Yunho lui obéit et ils se firent face. Malgré la grande taille du Façonneur, San ne se sentait pas intimidé pour un sous.

— Qu'est-ce que tu ressens quand tu utilises ta magie ? demanda l'Ombre.

— Je me sens... fort ? Mais j'ai-

Première étape, énerver et culpabiliser. Cela tombait bien, San en avait des choses à dire. C'était de cette manière que l'Ombre avait appris à contrôler sa magie, par la colère et toute la haine qu'il ressentait envers un monde qui n'avait fait que le détruire.

— Tss... Tu te crois fort ? ricana-t-il en coupant Yunho. Tu n'es rien du tout. Toi ? Un roi ? Et puis quoi encore ? Tu es faible.

— Je ne suis pas- commença le Façonneur mais San l'interrompit à nouveau.

— Prouve le moi. Tu es juste bon à pleurnicher.

Yunho se crispa de colère mais resta calme. Il se redressa bien droit et toisa San.

— Je n'ai rien à te prouver.

— Ces bandages m'en disent bien assez. Tu es faible. Tu n'es même pas capable d'affronter les conséquences de tes actes.

Un sourire cruel naquit sur son visage quand Yunho tressaillit.

— Tu pleures parce que tes pauvres parents sont morts ? C'est bien le seul point commun que nous ayons. Qu'as-tu connu de la réelle douleur ? Tu te croyais prisonnier ? Pauvre petit noble, tu ne sais pas ce que c'est d'être traqué, réduit en esclavage et traité comme si tu n'étais pas humain tout ça parce que tu as eu la malchance d'être née différent. Tu ne sais pas ce que c'est de mourir jour après jour alors qu'on te l'interdit. D'être juste un putain de corps à qui on peut faire ce que l'on veut. Une vulgaire marchandise disputée par les plus gros porc de ce monde. Tu ne sais pas ! Tu ne sais rien et tu continues quand même à pleurer comme un enfant. Tu es faible.

Si Mingi ne l'avait pas sauvé ce jour-là à Karean, que serait-il devenu entre les mains du propriétaire de la maison close ? S'il n'avait pas fui de Kerch, s'il n'était pas tombé entre les mains des Sang-In, si... Il y avait tant de choses à réécrire de son passé que le faire lui prendrait des années, au moins autant que les années d'enfer qu'il avait vécu. Yunho n'avait pas le droit de pleurer.

— Alors si tu te sens aussi brisé, termine ce que tu as commencé ! Saute ! Personne ne te retient ! hurla-t-il en pointant le vide du doigt.

San pensait qu'il allait s'effondrer, comme il le faisait si souvent. Yunho avait surtout montré à quel point il était faible et incapable de tenir debout au milieu de la tornade qui balayait son existence.

— Non ! cria à son tour le Façonneur. Je  ne le ferai pas. 

— Ce n'est pas comme si tu manqueras à quelqu'un. Tu as tué ta seule famille.

La terre trembla sous leurs pieds et de la mélasse noire s'échappa des poings serrés de Yunho. Le Façonneur le regardait droit dans les yeux, fou de rage. Une colère dirigée était un excellent catalyseur. Le sol se mit à craqueler sous leurs pieds et San se demanda s'il n'était pas allé trop loin. Personne ne pouvait opposer sa magie à celle de Yunho et Mingi avait jeté le bandeau d'Annihilation dans la Mer de Nuages. Les yeux du Façonneur étaient luisants et de la fumée noire se dégageait d'eux. Il perdait le contrôle. Personne n'avait jamais rencontré de Façonneur mais un mage restait un mage et l'aura qui se dégageait de Yunho était un cocktail étouffant de colère, de peur, de rage et de chagrin. Aucune bonne magie n'accompagnait ces émotions.

Un pic de roche tranchant perça la terre et l'Ombre l'évita in extremis. Il sourit, Yunho concentrait sa colère exclusivement sur lui, le reste de l'île ne subissait aucun dégât. Insidieuse, la pensée de continuer à le provoquer s'imposa à lui. Il rêvait de ce duel face à Yunho. Il voulait l'affronter, le frapper, le battre à plate couture, lui montrer où était sa place.

— Tu es enfin en colère ! hurla San. Je pensais que tu ne savais exprimer que de la culpabilité et de la gentillesse mielleuse. Tu es humain finalement !

Il n'avait fait qu'être violent et agressif envers Yunho et celui-ci lui rendait enfin la pareille. San disparut dans les Ombres, il allait enfin pouvoir l'affronter. Il se figea de stupeur quand la noirceur du monde mort se matérialisa devant lui. Yunho le regardait droit dans les yeux, son aura ténébreuse tentaculaire aussi poisseuse que de la mélasse s'élargissait autour de lui au sol ou dans les airs. Il semblait possédé.

— Tu ne m'échapperas pas, dit-il sur un ton calme qui glaça le sang de San.

La mort suit leurs pas. Il s'enfuit. Pourquoi le voyait-il ?

Il fit à peine quelques mètres que la terre se déforma sous ses pieds. Il perdit l'équilibre. San roula dans l'herbe, se releva en une fraction de seconde et détala vers la forêt. Toutes les histoires que les mères racontaient aux enfants pour leur faire peur avaient toujours un semblant de vérité. Il venait de découvrir que les légendes sur les Façonneurs amoindrissaient la terreur qu'ils faisaient éprouver à ceux qui croisaient leur chemin. L'aura de Yunho était étouffante, comme si la magie elle-même renaissait de ses cendres et criait vengeance. La propre magie de San s'agitait dans son esprit, comme si elle avait peur. Non, terrorisée. Toute sa vie, il n'avait croisé que des mages aux pouvoirs inférieurs, il ressentait à présent ce que cela faisait de se sentir insignifiant et de le savoir.

— Pourquoi fuis-tu ? continua Yunho de sa voix d'outre-tombe. Je croyais que tu voulais te battre pour me montrer que j'étais faible ?

S'il s'en sortait, Mingi allait le tuer. Yunho était possédé par sa magie. Il souffla de soulagement quand il dépassa les premiers arbres aux feuilles de cendre. Il allait pouvoir se cacher. Il déchanta très vite quand Yunho mit à son tour les pieds dans la forêt. Les arbres tombaient l'un après l'autre autour du mage qui continuait d'avancer comme si de rien n'était. Il n'avait pas le choix, il allait devoir se battre frontalement.

Il se tourna face au Façonneur et lança ses Ombres contre lui. Ce monde lui appartenait, il n'allait pas se laisser battre sur son propre terrain. Ses lames de fumée furent englouties par la matière noire qui tournaient autour de Yunho comme un bouclier. La matière. Yunho contrôlait la matière.

— Viens te battre, je t'attends, répondit San en glissant ses dagues dans ses mains.

Yunho balaya l'air d'un coup de bras et l'Ombre évita de justesse les pics qui sortaient de terre comme des champignons et roula dans l'herbe. Il se battait pour sa vie, Yunho n'était plus lui-même. Dans son adolescence, il avait connu des mages qui, épuisés de vivre, avaient laissé leur magie les engloutir. Ils devenaient des fantômes, leur corps et esprit dominés par la magie devenue folle avant de mourir. Il avait failli laisser sa magie l'engloutir. Il ne contrôlait plus ce qu'il faisait. San prit une longue inspiration et concentra ses pouvoirs autour de lui. Il avait besoin de toutes ses capacités pour réussir à immobiliser Yunho. Il devait absolument le ramener à la raison pour éviter une autre catastrophe et lui sauver la vie. Le Façonneur ne devait pas mourir. San ne voulait pas être responsable de la fin définitive de l'espoir pour les Territoires Libres.

Il tourna les talons et s'enfuit entre les arbres, il devait ruser pour coincer Yunho. Il s'élança contre un tronc et grimpa sur la branche principale en quelques secondes. Tapis dans les feuilles grisonnantes, il attendait sa cible. Cette position le ramena des années en arrière. C'était la technique d'assassinat qui fonctionnait le mieux, lui, tapis dans l'Ombre en attendant que sa victime incosciente ne passe à proximité. Un saut, une dague plantée dans la jugulaire et San avait fait son travail. Un frisson d'horreur remonta le long de son dos en repensant à tout cela. Il était devenu une machine à tuer sans émotions.

Quand l'arbre sur lequel il était posté se mit à trembler, San resserra sa prise sur sa magie. Ses Ombres étaient prêtes et le pouvoir tapis dans son esprit n'attendait plus que son feu vert. Yunho passa sous le conifère et San entra en action. Il serra les poings et les Ombres devenues solides s'attaquèrent à Yunho. Les filaments cendreux remontaient le long de ses jambes pour l'immobiliser. San bondit de sa cachette et frappa le Façonneur dans le dos pour le faire tomber. Une fois au sol, San ordonna à sa magie d'emprisonner son adversaire. Yunho se débattait contre les Ombres mais il était cloué dos au sol. Malgré lui, l'éclaireur se vit à la place de Yunho, perdu et terrifié par ses pouvoirs. Il lui avait fallu des années pour accepter sa part d'Ombre. Il chassa cette pensée de son esprit.

— Je vais te libérer de ta magie, dit-il en s'accroupissant à côté de Yunho.

San posa ses mains sur les tempes du Façonneur et grimaça quand l'aura glaciale mordit son esprit. Ses Ombres paniquaient.

— Lâche-moi !

— Pas avant de t'avoir ramené.

Il relâcha sa magie et força les pouvoirs du Façonneur à se rééquilibrer. Yunho hurla de douleur et se débattit de plus belle. De la mélasse s'échappait en grande quantité du corps du noble mais San ne lâcha pas malgré son corps qui commençait à trembler. Rééquilibrer la magie de Yeosang avait été dur, il doutait de sa réussite pour Yunho.

La matière noire explosa entre eux et projeta San quelques mètres plus loin. Il roula dans l'herbe et s'arrêta le visage contre la terre humide, le souffle coupé. C'était la première fois qu'il échouait en essayant de rééquilibrer l'aura d'un mage. Il avait autant mal au crâne qu'à l'égo. La terre trembla. Un spasme de douleur le secoua, Yunho s'était libéré des Ombres. La silhouette du Façonneur le recouvrit et San se redressa sur les coudes. Les yeux luisants du noble firent remonter un frisson le long de son échine.

— Tu comptes me tuer ? le provoqua San. Vas-y.

Yunho tendit la main et le sol en dessous de San se mit à s'enfoncer sur lui-même.

— STOP !

Le hurlement de Mingi au loin résonna dans le monde vide. Yunho cligna des yeux et la puissance de son aura se calma. San en profita pour bondit et lui assener une droite dans la pommette avant de le jeter contre le sol d'un coup de pied dans les côtes. Le noble tomba face contre terre mais se releva immédiatement. Il balaya l'air de ses mains et San se retrouva emprisonné par le sol lui-même. La terre remonta le long de ses jambes jusqu'à comprimer sa taille. San lança ses Ombres mais elles ne firent pas le poids face au pouvoir du Façonneur.

Le noble s'avançait vers lui mais San ne pouvait plus bouger. Yunho le domina bientôt de toute sa hauteur, ses yeux brillants toujours de manière aussi surnaturelle. La fumée qui s'en dégageait se posait sur ses joues et laissait des taches noires étincelantes. Son visage habituellement si rayonnant n'était qu'un masque de colère et des veines noires palpitantes étaient apparues sur son cou. Un rictus mauvais décorait ses lèvres et San regretta presque de lui avoir fait perdre son calme. Dévoré par la rage, Yunho était tout simplement terrifiant. La lumière dans ses yeux vides était hypnotisante. Son aura s'étendait à présent à perte de vue, engloutissant tout sur son passage. San grimaça quand sa prison de terre remonta jusqu'à son torse. Yunho avait perdu le contrôle et c'était entièrement de sa faute. La magie pouvait être enivrante au point d'en perdre la raison.

— J'ai dit STOP !

Au ralenti, Mingi entra dans son champ de vision, le visage tordu par l'inquiétude aussi bien que la colère. Il attrapa Yunho par le poignet et la magie du Façonneur se calma sur le champ. La prison de terre autour de ses membres tomba en petits tas à ses pieds. San grimaça de douleur en bougeant les jambes, un peu plus et elles se brisaient. Yunho cligna des yeux, perdu. Ils étaient à nouveau normaux.

Il fallut plusieurs secondes à l'Ombre pour se remettre les idées en place. Avait-il rêvé ce qu'il s'était produit ? Il réapparut et le regretta quand le regard flambant de colère du second se posa sur lui. San serra les dents quand Hongjoong et Chan s'approchèrent du champ de bataille. Maintenant que le vrai monde s'étalait sous ses yeux, San se rendit compte des dégâts qu'avaient provoqué leur combat. La forêt verdoyante de la petite île n'était plus que des tas de bois brisés comme si les troncs centenaires n'étaient que de simples allumettes. Des crevasses étaient apparues sur le sol désormais nu et inhospitalier.

— Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans apprendre à contrôler la magie ? demanda froidement Hongjoong.

— Il la contrôle, répondit San en haussant nonchalamment les épaules. Regardez, il a failli me tuer sans tuer tout le Nouveau Monde en même temps.

Yunho serra les poings et la terre trembla, son visage n'était qu'un masque de colère pure. San cru voir à nouveau l'éclat lumineux dans ses orbes de néant. Mingi raffermit sa poigne sur le poignet du Façonneur qui relâcha sa magie.

— Ce n'est pas drôle San, rétorqua Honjoong en lui jetant un regard noir. Je te croyais plus intelligent.

Un sourire moqueur étira les lèvres de Yunho. San serra les dents et laissa ses Ombres invisibles s'enrouler autour du corps du Façonneur. Leur combat n'était pas terminé.

— Et toi, termina Hongjoong en se tournant vers le noble, je te croyais plus mature. Ta magie n'est pas un jeu, tu aurais tous pu nous tuer si tu avais perdu le contrôle.

— Encore, rajouta San.

— San, si tu ne la fermes pas je vais te faire ravaler moi-même tes paroles, le menaça Mingi.

Yunho avait la tête baissée sur ses bottes. L'Ombre savait que ses mots étaient cruels mais il ne pouvait pas s'en empêcher. La colère de Yunho était retombée tout aussi vite qu'elle était apparue et cela énerva San encore plus.

— On rentre, ordonna Hongjoong et personne n'osa désobéir.

Les deux mages tremblaient sur le chemin du retour. Ils s'étaient épuisés en puisant trop dans leur magie et maintenant que la colère et l'adrénaline retombaient, leurs corps ne les suivaient plus. Les Ombres de San s'agitait autour de lui sans qu'il ne veuille vraiment les contrôler. Elles tiraillaient son cœur et ses muscles qui avaient déjà trop souffert de ses excès. Le mage fixait le dos de Yunho, il avait toujours mal aux jambes. Le Façonneur titubait et Mingi gardait ses yeux sur lui.

San craqua le premier et tomba à genoux sur le chemin de terre. Sa tête tournait dans tous les sens et un voile noir tomba sur ses yeux. Quelqu'un le rattrapa avant que son crâne ne heurte les cailloux sur le sol.

— San ? San !

— C'est inutile, ils paient le prix de leurs combats.

Le mage battit des cils et vit en premier Yunho allongé dans les bras de Mingi qui tapotait sa joue pour lui faire reprendre conscience. Le Façonneur se réveilla et Mingi l'aida à s'asseoir. San remonta ses yeux vers les cheveux blancs Chan qui le tenait contre lui. Son regard inquiet était rivé sur lui.

— Je vais les tuer tous les deux, s'énerva Hongjoong les poings sur les hanches.

— Tu aurais dû les laisser s'entre-tuer Mingi, dit Chan.

— Et me faire tuer ensuite par Woo ? Non merci, railla Mingi en aidant Yunho à se mettre debout.

Il gardait le Façonneur tremblant contre lui, l'empêchant de retomber par terre. San s'aida de Chan pour se redresser en maudissant Yunho dans sa tête. L'Ombre avait laissé libre court à sa haine et le Façonneur à sa colère. San le haïssait encore davantage.

— Amenons les à Yeosang. Quand ils auront repris des forces, nous rejoindrons la délégation des Territoires Libres à la Tanière.

L'idée de voir l'armée des Territoires Libres s'incliner devant Yunho rendait San malade. Il ne méritait pas le traitement de faveur qui lui était accordé.

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