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Chapitre 1 : Un réveil inattendu

La vie est pleine de surprises et pleine de rencontres. Mais que se passe-t-il si une grande partie de votre existence venait à disparaître soudainement de votre mémoire ?

Ce matin lorsque je me suis réveillée, rien n'était en ordre autour de moi. Encore à moitié endormie, je constate que je ne suis pas dans ma chambre dans mon petit village paisible qui se trouve en aval du château du roi d'Aprent, un pays paisible à l'ouest du continent d'Osias. Comme ce n'est pas ma chambre, ce n'est bien sûr pas mon lit. Une drôle de sensation se fait sentir autour de moi et je constate que je suis dans les bras d'un homme inconnu et par dessus le marché : nous sommes nus. Je frémis désagréablement et me décale de l'inconnu brusquement ce qui ne manque pas de le réveiller. Que s'est-il passé pour que j'en arrive là ? Je ne me souviens de rien. Que s'était-il passé hier soir ?!

Je m'assoie et me cache le corps avec le drap, gênée. C'est à ce même moment que je ressens une étrange douleur à mon entre-jambe. Je regarde discrètement pendant que l'homme se réveil difficilement et je remarque une petite trace de sang sous moi. Ne me dites pas que ... Oh mon dieu, hier soir avec cet homme on a ... Merde ! Et en plus je ne le connais même pas ! Qu'ai-je fait pour que ça tourne ainsi ? J'ai perdu ma virginité avec un inconnu. J'aurai voulu la perdre avec mon petit copain que je n'ai pas encore ! Mais pas avec le premier passant !

J'essaye de me consoler intérieurement en me disant que cet homme est tout de même très beau garçon. Il doit sans doute être un peu plus vieux que moi. Des cheveux châtains clair en désordre à cause du matin et sans doute à cause de la nuit dernière. Des yeux d'un bleu profond qui ont du mal à s'ouvrir à cause de la lumière qui traverse la grande baie-vitrée en face du lit king- size. Un visage complètement rasé ne laissant aucun poil de barbe rescapé apparaître. Et ses muscles suffisamment développés pour faire tomber les filles dans ses bras, n'en parlons pas. Son visage aux traits fins avec une mâchoire carrée. Un véritable adonis est allongé à côté de moi.

Mais son beau minois ne pardonne rien. Il m'a pris ma première fois et hier soir j'étais sans doute bien trop saoule pour le repousser. Je voulais me garder pour l'homme que j'aimerai plus que tout, c'est injuste ! Demain ou même aujourd'hui au village, on va me traiter de fille volage ou de prostituée.

Il se réveille enfin et se redresse me dévoilant son merveilleux corps divin. Il pose enfin ses yeux sur moi puis les écarquille. Lui aussi semble surpris de me voir. Peut-être qu'il a oublié lui aussi. Espérons que non pour que je puisse lui demander des explications. Il jète un regard autour de nous et contemple la magnifique chambre de luxe dans laquelle nous nous trouvons. Il revient à moi et son regard endormis devient froid et indifférent. Une vague d'angoisse me traverse l'échine et je me replis sur moi-même un peu plus sans m'en apercevoir.

- Qui es-tu ? me demande-t-il en premier.

Le fait qu'il me le demande ne fait que confirmer qu'il ne se souvient pas plus que moi de notre petite mésaventure.

- J'aimerai bien te retourner la question. . . dis-je timidement.

Il ne paraît pas apprécier ma réponse et fronce les sourcils.

- Qui es-tu ?! hausse-t-il le ton désappointé.

- L-Louisa Peule. déclaré-je paniquée.

Il soupire et saisit le téléphone portable sur la table de chevet. Le fait qu'il en ait un est signe qu'il n'est pas un simple villageois comme moi. Seuls les riches comme les comtes, ducs, aristocrates ou de la royauté et j'en passe, en possèdent un. C'est un moyen simple pour eux de se contacter rapidement au lieu d'utiliser le facteur, les colombes ou tout simplement d'avoir à se déplacer. Il tapote sur l'écran puis le met à son oreille. Je n'ose pas dire un mot et baisse les yeux attendant qu'il me dise de partir. Nous sommes sans doute chez lui. Téléphone, chambre de luxe, il est un de ces riches qui méprise les pauvres comme moi.

Il passe sa main dans ses cheveux et je remarque une bague à son annulaire gauche. Oh mon dieu, j'ai fait l'amour avec un homme marié. Louisa tu es la pire dévergondée que je puisse connaître !

- Léo, où suis-je ? Où es-tu ?

Sa voix tranchante me sort de mes pensées pleines de remords.

- Comment ça en Mastaqîle ? Qu'est-ce que je devais y faire ? J'avais une réunion avec le duc
Franchon ? Et depuis quand j'amène avec moi une prostituée pour une simple réunion.

Excusez-moi ?! Je ne suis pas une prostituée. Je sais que je suis loin de rouler sur l'or mais je ne suis pas désespérée au point de vendre mon corps. Ah moins que . . . Ai-je vraiment vendu mon corps ?! Je ne me souviens de rien ! C'est un vrai cauchemar !

Il attend le temps que son interlocuteur réponde à ses questions sans fin.

- Oui je ne sais pas ce que je fais ici ni quand je suis venu ici. Je ne me souviens de rien... D'accord, je demanderai à An'.

Il raccroche sans dire au revoir puis se dirige vers un dressing immense qui est relié à la chambre. Il se change rapidement avec un t-shirt et un jean rapide à enfiler. Il revient et me regarde surpris. Il roule les yeux et m'indique qu'il y a également un dressing pour femme juste en face du sien, soit, juste derrière moi.

- Habille-toi et après on ira voir An' ensemble. Il sait sans doute quelque chose.

Il a compris que je ne sais pas ce qu'il s'est passé hier. Je me lève gênée devant lui et entre dans le dressing en bois. Je me dépêche de mettre des sous-vêtements et une simple robe pour éviter de le faire attendre. À mon retour, son regard qui semble me fusiller me fait comprendre que j'ai déjà pris beaucoup trop de temps. Que quelqu'un me sorte de ce cauchemar !

Il ouvre la porte de la chambre et nous avons directement accès à une immense pièce de vie réunissant une cuisine avec son long bar, une salle à manger pouvant contenir une dizaine de personne est séparée par trois marches d'escalier descendantes d'un salon très minimaliste avec un écran plasma au mur. Trop de luxe pour moi. Je me sens très mal à l'aise ici. L'immense pièce est très illuminée de par ses grandes baies vitrées qui donnent sur une piscine gigantesques mais aussi par cet immense velux qui dévoile un magnifique ciel bleu dégagé.

Nous nous approchons de la cuisine où un homme d'une trentaine d'année au visage carré et à la barbe rasée se tenait droit derrière le bar. Il est extrêmement bien coiffé avec du gel ce qui lui donne un aspect propre et sophistiqué. Et son costume noir et blanc me fait rapidement comprendre qu'il travaille pour l'homme à côté de moi. Il nous regarde avec ses yeux noisettes et sourit. Je reste toujours intriguée par sa coiffure. Aucun cheveux noir ne se rebelle, c'est inhumain.

- Bonjour Altesse, bonjour Louisa.

Altesse ? Ne me dites pas que l'homme avec qui j'ai couché fait partie de la famille royal ?! Qui en plus est marié ! J'ai vraiment bien merdé ... Et puis comment connait-il mon nom alors que c'est la première fois que nous nous rencontrons ? Il y a un truc qui ne vas pas. Je vais vraiment finir atteinte par l'Alzheimer. Je reste perplexe. C'est trop pour moi.

Me voyant surprise il penche la tête et m'interroge.

- Tout va bien Louisa ?

Je rougis et lève les yeux timidement. Cette situation est bien trop embarrassante.

- Excusez-moi, mais qui êtes-vous ?

Il écarquille les yeux surpris par ma question.

- Vous ne me reconnaissez pas ?

Je secoue la tête gênée.

- An', comment se fait-il que tu la connaisses et pas moi ? questionne la personne de sang
royal.

Le domestique est encore plus stupéfait par la question qui vient de lui être posée.

- Altesse voyons. Est-ce une blague ?

- Pas du tout. Que s'est-il passé hier soir ? Je ne me souviens pas avoir amené cette jeune
fille sur l'île.

An' semble ahurit par notre trou de mémoire. Il nous demande calmement de nous
assoir et il nous sert un thé à tous les deux pensant que cela va nous aider.

- Altesse, vous ne reconnaissez pas Louisa ?

- Pas le moins du monde. soupire-t-il péniblement.

- Et vous Louisa ? Vous ne le reconnaissez pas ? poursuit inquiet l'homme en face de
nous.

- J'ai bien peur que non. avoué-je.

Il déglutit et continue son interrogatoire. Cela est sans doute très pénible pour le bel apollon à côté de moi, mais cela peut sans doute nous aider à y voir plus clair dans cette histoire. Je saisis la tasse et remarque une alliance à mon annulaire. J'ai soudain un très mauvais pressentiment. Je suis mariée ?! Mais depuis quand ?! Deux possibilités s'offrent à moi, la première : je me suis mariée hier et je ne m'en souviens plus et je trompe mon mari avec l'homme de ce matin; et la deuxième qui j'espère est impossible étant donné que je suis une simple villageoise et lui un membre d'une famille royal : nous nous sommes mariés hier sur un coup de tête ce qui expliquerait pourquoi nous sommes ici. Je bois toute ma tasse de thé tentant de nier la bague à mon doigt...

- Altesse, si vous ne souvenez même pas de Louisa, quel est votre souvenir le plus récent ? Par exemple qu'avez-vous fait hier ou même la semaine dernière.

L'homme aux cheveux décoiffés réfléchit longuement avant de donner une réponse décidée.

- Récemment nous avions fait un grand bal pour les vingt ans de Cédric. Je dirai que c'était . . . Il y a deux semaines.

An' ne dit plus un mot et reste figé sur place. A-t-il été dit quelque chose de mauvais ? Il reprend son sérieux puis répond clairement :

- Nous avions fait ce bal il y a un an et demi Altesse.

Nous restons tous sans voix devant la déclaration du domestique.

- Mais non, c'était il y a deux semaine.

An' continue de secouer la tête.

- Vous souvenez-vous avoir amené sa Majesté à l'hopital de Phileps à cause d'une grave
maladie ?

- Mon père est malade ?!

Et en plus c'est un prince ? Je suis vraiment, vraiment tombée sur la situation la plus problématique. Qu'ai-je fait pour mériter ça ? En tout cas, il est certain que s'il ne se souvient pas que son père ait été gravement malade, c'est qu'il y a bien un problème quelque part.

- Ne vous inquiétez pas, il va mieux maintenant.

Puis vient mon tour d'être interrogée. Mon coeur bat à cent à l'heure. Je stresse tellement. Que va-t-il me demander ?

- Louisa, vous souvenez-vous avoir été embauchée en tant que domestique au château d'Aprent ?

Travailler au château de mon pays ? Mais c'est impensable. Je suis une simple serveuse de la taverne Elen. Et puis comment une fille aussi peu soignée que moi pourrait travailler là-bas ? Les servantes du château ont toutes le chignon tiré par quatre épingles et le visage sans aucune imperfection.

- Non.

Il réfléchit un moment puis se penche pensif sur le bar d'une façon très naturelle et décontractée.

- C'est étrange. Il semblerait que vous ayez oublié tous ce qu'il s'est passé entre il y a an et demi et maintenant.

- Comment se fait-il ? Le prince fronce les sourcils.

- Je ne sais pas, je vais en parler avec Léo et nous verrons ensemble comment rétablir la situation.

- Donc nous allons rester sans souvenir pendant quelques temps ? ajouté-je nerveuse.

- J'ai bien peur que oui. Je pense que nous allons devoir faire une sorte de récapitulatif de cette année et demie que vous avez oublié. Mais avant ça, que voulez-vous manger ?

Nous commandons chacun un petit plat matinal comme une omelette avec du bacon pour le prince dont je ne sais toujours pas le nom et une simple bol de lait pour moi. Je suis pauvre, donc je n'aime pas trop me mêler de la vie des riches, Bien que des fois elle fait vraiment rêver. Un simple bol de lait me rappelle les vaches que l'on traie chez le voisin. Un petit commentaire disant que je suis "toujours aussi simpliste" s'échappe d'An' amusé.

Après avoir mangé nous nous installons dans le salon où le domestique souhaite nous faire un récapitulatif avec des photos qui viennent d'on ne sait où. Il nous prévient d'avance que certaines sont prises sans que nous le sachions et qu'il peut y avoir de gros dossiers sur nous. Je pense qu'il aime beaucoup la photographie. Mais avant de mettre en route le diaporama il nous présente chacun notre tour.

- Louisa, je suis Anatole Berger je suis votre majordome attitré depuis peu.

- J'ai un majordome ?! laissé-je échappée ahurie.

Il lève la main en l'air signe qu'il souhaite que je ne dise rien jusqu'à la fin de son discours.

- Les questions après. Et l'homme à côté de vous est Basil Havelton, le premier prince du pays d'Aprent.

Puis il fait volte-face vers Monsieur le prince.

- Altesse, cette jeune femme se nomme Louisa Peule qui très récemment est devenue Louisa Havelton grâce à votre mariage avec cette dernière.

J'aurai du m'en douter, et même si j'ai essayé d'anticipé cette énormité, je ne peux pas m'empêcher d'être abasourdie par la déclaration tout a fait naturelle d'Anatole.

- Nous sommes mariés ?! avons-nous hurlé en même temps.

- Oui, et là vous étiez en pleins voyage de noce sur Mastaqîle.

Nous restons bouche bée devant ses paroles improbables. Il se dirige vers l'écran et fait
défiler des photos à mesure de son discours. Cela fait très bizarre de voir des photos de soi au centre de l'attention mais de ne pas s'en souvenir. C'est moi, mais j'ai l'impression que c'est une tout autre personne...

- Plusieurs semaines après la fête d'anniversaire pour les vingt ans du prince Cédric, le frère de son Altesse, Louisa a intégré l'équipe de domestiques du château. Elle nous avait vraiment fait tout une scène pour avoir ce poste.

- Mais pourtant j'avais déjà un travail à la taverne.

- La taverne avait brûlé Louisa. indique-t-il désolé.

Je me méduse imaginant le pire scénario comme à mon habitude. Mais il me ramène
rapidement sur terre.

- Mais personne n'est mort ou très gravement blessé, tout le monde avait pu être évacué.

Je souffle, soulagée comme jamais repensant à mon gérant qui avait tant fait pour moi et ma famille. Il sourit puis poursuit son speech.

- Ayant été remarquée par le prince Basil pour sa très grande maladresse, Louisa a finit par être servante attitrée du prince lui-même.
De nombreuses photos de moi en tenue de domestique en train de faire de nombreuses erreurs me font rougir. C'est horrible. J'ai envie de m'enterrer six pieds sous terre. Certaines photos sont tellement drôles que le prince et Anatole ne peuvent pas s'empêcher de rire.

- Mais qui prendrait une fille aussi gauche comme servante attitrée ? Il y a une erreur.

- Non. C'est juste qu'elle vous amusait beaucoup et qu'à force de travailler pour devenir le prochain roi, vous aviez tout de même envie d'avoir vos parties de rigolades avec une fille complètement inhabile. D'ailleurs, plusieurs fois elle a fait tomber des vases royaux et a faillit se faire endetter jusqu'à la mort. Mais comme vous aviez fini par vous y attacher, vous aviez fait en sorte qu'elle reste auprès de vous. Au final, avec le temps cette affection a fini par être réciproque. Mais avec votre différence de rang social il était certain que cela allait apporter de nombreuses critiques et problèmes. Et c'est après s'être longtemps battus à deux que vous aviez fini par avoir l'approbation d'un grand nombre de personnes tout comme celle de votre père qui était vraiment contre au début. Et il y a deux jours vous vous êtes mariés aux yeux de tous et le monde entier est au courant de votre union. Enfin, hier vous êtes arrivés sur cette île pour débuter votre voyage de noce et comme Léo n'a pas pu vous accompagner, je suis là. Des questions ?

Nous nous restons silencieux un long moment, le temps d'assimiler tout son monologue-conte-de-fée. C'est complètement irréel. J'ai été domestique, je suis tombée amoureuse du prince, en plus c'était réciproque et nous nous sommes mariés. Je me sens soulagée de savoir que je n'ai pas couché avec un inconnu mais un homme qui à l'origine est mon mari, sidérée parce que ce fameux mari est en fait un prince et déçue du fait que j'ai tout oublié de tout ça. Basil semble aussi confus que moi et nos regards se croisent. À son air on peut voir qu'il n'est pas décidé à me voir comme sa femme. Et c'est compréhensif. Nous avons tout oublié de l'un et de l'autre. C'est comme si nous venions tout juste de nous rencontrer.

- Qui est Léo ? interrogé-je.

- C'est mon frère, répond rapidement An'. Il est le majordome du prince Basil.

- Dis An', tu ne veux pas arrêter de m'appeler "prince Basil" ou "Altesse" ? C'est fatiguant au bout d'un moment. Léo a bien compris pourtant que ça me fatiguait plus qu'autre chose. Surtout venant de toi, je te connais depuis que je suis gosse. Appelle-moi juste Basil et tutoie-moi. Par la même occasion tutoie Louisa. grommelle le prince.

- Je peux vous appeler Basil, mais vous tutoyer serait un grand manque d'irrespect. Je ne suis pas aussi familier que mon frère.

Mon "mari" hausse les épaules puis se lève. Son regard hautain se pose sur moi et il claque la langue. Il s'adresse à Anatole et on peut lire dans son regard son mécontentement. Il ne passe pas par quatre chemin et va droit au but.

- Bon, quand est-ce qu'on divorce ?

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