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Chapitre 16 : l'éternité à venir...

POV : Thomas.

Les chats de Newt étaient de véritables pots de colle. L'un d'eux m'avait même suivi jusque dans la salle de bain, m'attendant sagement assis sur le tapis de douche que je ressorte de l'eau. Quel fut mon plus grand déplaisir lorsqu'il se frotta contre mon mollet et que ses poils s'humidifiaient contre ma peau fraichement lavé. Il était déjà tard dans l'après-midi lorsque je retrouvais Newt, attablé à son bureau, un énorme chevalet posé dessus. Il planchait sur ses dessins, concentré, à la lumière d'une lampe de bureau. Vampire était roulé en boule sur ses genoux. Il avait pris sa douche avant moi, s'était habillé simplement d'un gros sweat et un short de sport. Ses cheveux encore mouillés par la douche n'étaient pas coiffés pour autant. Je m'avançais vers lui et passais une caresse sur ses épaules.

- Tommy, tu voulais faire quelque chose de particulier aujourd'hui ? Newt finit par me demander en relevant son crayon quelques secondes de son papier.

Je me lovais un instant contre lui, entourant de mes bras ses épaules et cachant mon visage dans son cou. Il sentait bon, si bon. Une odeur de vanille, peut-être avec une pointe de cannelle. Quelque chose de chaud, de doux et à la fois enivrant.

- Pas particulièrement. On peut rester là, au contraire, je serai partant pour ne rien faire... J'ai répondu, mes lèvres ont déposé quelques baisers dans le cou de Newt et je me suis redressé. Ça te dérange pas si je bouquine pendant que tu dessines ?

Newt s'est redressé, quittant un instant sa chaise de bureau. J'ai jeté un œil à son travail, il dessinait les mouvements d'un petit personnage avec une tête de hérisson et une armure. C'était beau, détaillé, précis et très imagé. J'aimais bien. J'avais admiré quelques minutes durant le boulot qu'il avait commencé dans la chambre du futur bébé de Minho et Sonya et j'étais resté en admiration devant. Il était doué. C'était un véritable artiste.

- Oh, aide-moi ! Il m'a sorti de ma rêverie un instant et je l'ai vu tiré un gros fauteuil, planqué sous l'escalier. On l'a poussé et il l'a mis devant son bureau à la place de sa chaise. On peut s'installer là, tous les deux... Tu peux lire et moi dessiner, mais je n'ai pas envie que tu sois loin sur le canapé... Il m'a expliqué avec un sourire.

- On va rentrer à deux là-dedans ? J'ai demandé, content de sa proposition, désignant d'un doigt le fauteuil.

Il m'a fait mine de me taire et de le laisser faire. J'ai attrapé mon bouquin pendant qu'il attrapait un plaid et deux coussins. Le fauteuil, d'un gris foncé était trop bas pour sa table de dessin. Newt m'intima de m'asseoir, de me coller au dossier et de me caler ainsi. Eko ne tarda pas à sauter pour me rejoindre. Je vis Newt l'attraper et le foutre par terre, jurant entre ses dents qu'il ne lui volerait pas sa place. Il m'a tendu un coussin, m'a demandé si j'étais bien installé. Je l'ai regardé faire, son visage doux, concentré sur son œuvre. Il s'est assis ensuite, en tailleur, sur le peu de place qu'il lui restait. Mes jambes sont passées de part et d'autre de son corps, collant mon torse contre son dos. Je l'ai senti sursauter légèrement lorsque j'ai passé mon bras autour de son corps pour le rapprocher de moi. J'étais installé confortablement, calé dans le fauteuil, un genou replié pour l'équilibre et Newt tout contre moi. A cet instant, je ne voulais pas le lâcher. Je lui ai laissé le temps de régler sa table de dessin à sa hauteur (pratique, les tables réglables). Vampire et Eko n'ont pas tardé à grimper à leur tour. Vampire s'est lovée au creux des jambes de Newt, quémandant quelques caresses au passage et Eko s'est installé sur une de mes cuisses, coinçant sa tête contre nos deux corps. J'ai attrapé mon livre d'une main et j'ai commencé à bouquiner, sentant la respiration tranquille de Newt contre moi. J'entendais les coups de crayon sur le papier, les mouvements de son sweat qui frottait contre le bureau, les ronronnements des deux chats qui nous accompagnaient et le bruissement des pages de mon livre, au fur et à mesure de ma lecture. Ma main avait trouvé le chemin sous le sweat de Newt et caressait du bout des doigts sa peau chaude. Pour rien au monde j'aurais voulu être ailleurs.

Je ne me souvenais pas avoir un jour ressenti une telle sérénité. Je voulais que le temps s'arrête à cet instant, que Newt et moi soyons prisonniers d'une petite bulle de douceur et qu'on ne puisse jamais en sortir. Je ne me rappelais pas avoir déjà vécu quelque chose de si simple et si bien à la fois. Mon existence avait un goût de compliqué. Hier encore, on s'engueulait comme des putois. Je l'avais blessé, j'avais eu peur de son rejet, j'avais craint de souffrir encore. Hier encore, je ne croyais pas possible d'être avec quelqu'un de si doux et bienveillant sans qu'on attende quoique ce soit en retour. J'ai lâché mon livre des yeux un moment, je me suis attardé sur le corps respirant de Newt contre moi et j'ai posé ma tête contre son dos, fermant les yeux pour inspirer son parfum. Ma prise contre son ventre s'est faite plus prononcée et il n'a pas bronché.

- On peut rester comme ça toute la vie ? Je lui ai demandé dans un murmure.

- Si tu veux, oui. Je t'avais bien dit que ça allait être confortable. Il m'a répondu avec un petit rire. Sa main libre est venue se déposer sur la mienne et ses doigts se sont mêlés aux miens un instant.

- Je crois que j'ai jamais connu ça... ce que je vis là, avec toi. J'ai dit doucement, conscient qu'il pouvait prendre peur.

- ça s'appelle la tendresse Tommy. Je t'apprendrais à vivre avec elle, alors. Il a répondu doucement, nullement effrayé de ma réponse.

- Si ça veut dire vivre avec toi aussi, je veux bien. J'ai simplement répondu avant de reprendre mon livre pour continuer ma lecture.

Il n'a rien dit en réponse mais je ne l'ai pas entendu reprendre son crayon, ni se remettre à dessiner, j'ai simplement senti ses doigts se serrer un peu plus aux miens. Mon esprit ne s'est pas reconnecté à mon bouquin. Je me suis redressé légèrement et j'ai attrapé de mes deux bras le corps chaud et doux du garçon qui m'accompagnait.

- Tu voudrais quand même de moi ? Il a soufflé lorsque mon visage s'est lové dans son cou. Je l'ai senti frissonné lorsque j'ai déposé des baisers sur sa peau claire. J'ai pris quelques secondes pour réfléchir avant de répondre. C'était la première fois qu'on me demandait si je voulais quelqu'un dans ma vie, même si ça illustrait aussi le manque de confiance en lui en la matière, j'ai bien compris qu'il doutait.

- Je ne suis pas sûr de comprendre la tendresse si ce n'est pas toi qui me l'apprend. J'ai dit doucement.

Il a déposé sa tête contre mon épaule, m'offrant son cou pour des baisers prononcés. C'était grisant, toute cette situation. La veille, on s'était hurlé dessus. La veille, on s'était sans doute fait du mal à tous les deux. Et aujourd'hui, sous un jour nouveau, je découvrais une facette de moi que je ne connaissais pas encore. Je découvrais un autre homme. Un autre Thomas. Un Thomas qui souhaitait de la douceur, de la tendresse, qui désirait une relation intime et douce avec ce petit mec là, ce blond-ci et personne d'autre. C'est comme si mon cœur avait ouvert un tiroir en lui, d'un coup, il avait réussi à l'ouvrir, faisant fi de la rouille, des grincements et de la poignée grippée. Dedans, il avait nettoyé, remis de l'ordre et retrouver un espace libre pour y ajouter Newt et sa tendresse. Et mon cœur s'était réveillé au matin, comme le soleil sort de son lit, réchauffant l'atmosphère, embellissant la vie. Newt était comme un soleil matinal dans mon cœur. Un souffle nouveau, puissant et doux, d'une beauté presque trop pure.

- ça ne te dérange pas que je sois ace ? Il m'a demandé d'un coup. Et j'ai compris que sa révélation d'hier lui avait coûté, que je l'avais forcé à faire sortir la vérité sur lui. D'une certaine manière, ça l'inquiétait de savoir mon avis sur la question.

- ça ne te dérange pas que je sois pute ? J'ai répondu du tac-o-tac, conscient aussi, qu'une grosse facette de moi avait été dévoilée hier, qu'il était au courant et que ça pouvait être le sujet de doute, de peur, de dégoût de sa part.

Il s'est redressé un peu, se tournant légèrement pour pouvoir me faire face. Son visage était beau, serein, et cet air sérieux qu'on abordait laissait entrevoir la sincérité de ses propos.

- Non, tu fais ce que tu veux avec ton corps, Thomas. Ça ne change pas la personne que tu es. C'est toi qui me plait, toi en tant que personne. Ton corps est tout autant magnifique que tu sois pute, libraire ou avocat à la Cour Suprême. Tu me plairas toujours autant... Newt m'a répondu les yeux dans les yeux. Ses joues ont légèrement rosi, ça lui donnait un air adorable. J'ai senti mon cœur s'enflammer un peu. Ce foutu tiroir n'était plus rouillé. Il s'ouvrait en grand et laissait sortir le soleil pour embraser mon cœur et mon corps tout entier.

- Est-ce que des gens t'ont rejeté parce que tu leur as dit que t'étais asexuel ? J'ai demandé doucement, mes doigts caressant toujours sa peau sous son tee-shirt. Je dois t'avouer que j'ai jamais rencontré d'asexuels dans ma vie, alors je suis novice, j'y connais rien et tu vas devoir m'apprendre à combiner ma vision des choses avec la tienne. Mais la dernière chose au monde que je veux, c'est que tu te sentes rejeter. Comme tu viens de le dire, tu fais ce que tu veux avec ton corps, Newt. C'est aussi valable pour toi. J'ai dit délicatement.

C'était étrange, j'étais rarement celui qui réconfortait les autres. J'étais toujours celui emplit de grisaille, celui qui avait besoin qu'on le rassure, celui qui n'apportait que malheur et soucis dans la vie des autres. Mais face à Newt, j'avais envie de lui prouver que je ne serai pas un poids pour lui, s'il me laissait faire partie de sa vie. J'avais envie, j'avais besoin, même, de lui dire que j'étais là pour lui, que je voulais apprendre cette tendresse, que je l'acceptais comme il l'était et même si j'étais pétri de doutes et que je me détestais la plupart du temps, lui, lui pouvait m'aider à m'aimer.

- Est-ce que le fait que tu sois pute fait que tu te détestes ? Il m'a demandé ensuite. Sa main trouvant ma joue pour y laisser une petite caresse tendre.

- Non. Je vends mon corps, c'est une chose. Je me déteste, oui, c'est une autre chose. Deux choses différentes. Indépendantes. J'ai répondu, légèrement mal à l'aise qu'il ait compris que je me détestais tant que ça. J'ai détourné les yeux, ne me sentant plus à l'aise à l'idée de lui faire face, pour ces vérités qui me rongeaient.

- Je ne prétendrais jamais pouvoir te sauver, Tommy. Je te dis ça avec ce que je connais de toi à l'heure actuelle, c'est-à-dire, un tout petit bout de la surface de qui tu es vraiment. Je ne pourrais pas te changer non plus, d'une parce que c'est pas ma place, si mon rôle et que je suis déjà fortement occupé à me changer moi-même pour devenir meilleur. Mais est-ce que tu veux bien me laisser rentrer dans ta vie ? Est-ce que t'es sérieux quand tu dis que tu veux apprendre la tendresse avec moi ? Newt m'a répondu doucement, sa main se glissant dans mon cou, passant doucement, comme une caresse sur ma peau. Comment faisait-il pour être si doux ? si compréhensif ? si bienveillant ? J'étais troublé, troublé par mes propres réactions, par mon cœur qui battait la chamade, par mon cerveau qui tentait de trouver le piège, de le déjouer, de fuir, de ne pas prendre le meilleur, de voir le mal dans les mots de Newt, où il n'y avait que du bien. J'étais confus parce que c'était la première fois de ma vie qu'on souhaitait ma présence de cette manière, qu'on voulait faire partie de ma vie pour une raison clémente, qu'on m'offrait l'opportunité de partager une histoire de tendresse. Tommy, je te dis ça, c'est ma façon à moi de te faire comprendre que je t'accepte comme tu es et que je te veux dans ma vie. C'est peut-être présomptueux de ma part, je veux bien te croire, mais j'ai envie de rester à tes côtés...

- T'es sûr de toi ? J'ai soufflé, tremblant.

- Oui. Newt m'a répondu avec assurance. Je suis sûr que ça peut donner quelque chose de beau, toi et moi... Mais je veux savoir ce que toi tu veux aussi, ok ? Ce n'est pas parce que je parle que c'est ce qu'on va faire. Je veux savoir ce que tu veux toi aussi... Pour qu'on puisse composer ou non une belle mélodie. Il a lâché un petit rire et mon regard s'est à nouveau posé sur son visage.

- Je veux me réveiller à tes côtés le matin. J'ai lâché d'une traite, sans réfléchir plus que ça. C'est ce qui m'apparaissait comme le plus nécessaire, le plus véridique. Je voulais l'avoir à mes côtés au réveil, le sentir contre moi, sentir sa chaleur contre ma peau avant d'être obligé de me lever. Je voulais sa douceur, être enivré de son parfum dès le réveil. C'est ce que je désirais au plus profond de mon âme. C'était sorti comme ça, du fond de mes entrailles, un besoin puissant et pressant.

Le regard de Newt s'est adouci doucement et il s'est penché vers moi, déposant ses lèvres contre les miennes dans une étreinte tendre.

- Si t'es prêt à souffrir les miaulements désespérés de chats affamés dès 6 heures du matin, mon lit est désormais ton lit pour l'éternité à venir...

Il m'a dit doucement, entre deux baisers et j'ai eu envie que ça ne s'arrête plus jamais. 



Hello, Bonjour, je suis de retour. L'attente a été longue, je sais bien. J'étais sur un gros projet qui m'a pris beaucoup de temps et d'énergie et du coup, je n'ai pas écrit depuis longtemps cette histoire. J'ai tout relu hier et j'ai décidé de m'y remettre, à l'écriture de Douceur Cosmique, en ce début d'année 2023. J'espère que vous êtes toujours là et que vous ne m'en voulez pas trop pour cette disparition. En tout cas, je suis contente de les retrouver tous les deux, et je crois qu'ils avaient besoin d'un chapitre plein de communication et de tendresse pour apprendre à s'aimer, autant eux-mêmes que l'autre. je vous souhaite du bonheur pour 2023 et j'attends avec impatience votre retour sur ce chapitre. Love, Ali. 

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